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icarealcyon

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Tout ce qui a été posté par icarealcyon

  1. Normal en Lozère, elles aiment les pierriers, il y en a partout. Plus il y a de rongeurs, plus il y a de vipères. En plus le bleu d'Altier est extrêmement photosensible et même pire. Des cabochons que j'ai taillés il y a 25 ans n'ont presque plus de couleur bien qu'ils aient été gardés à l'abri de la lumière. Suite et fin, du moins pour l'intant, de cette petite galerie de portraits du Piboul. Ce n'est pas tout ce que j'ai en collection, loin de là, mais il me faut les retrouver... Du bleu lavande en boules dans la silice Une autre du spot à oranges et citrons (1998) Une des toutes premières que j'ai trouvées en 1998 demeure encore l'une de mes 2 favorites pour ce site. Elle mérite plusieurs angles de vue. Effet aquarium sur certaines faces Et mon autre favorite, une 'citron", déjà postée, mais ce n'est pas plus mal de les regrouper ici.
  2. D'après l'inventaire BRGM établi en 1983, le filon principal a été découvert au XIX è siècle. Il aurait été "redécouvert" en 1926 par Alexis Chermette. Il a été exploité toujours artisanalement et de manière discontinue à partir des années 30 par des ouvriers employés par les mines de baryte de Barjac, qui montaient quotidiennement de Barjac avec des mulets munis de paniers, pour redescendre le minerai par un sentier longeant le ruisseau du Piboul jusqu'au pont de Gachinel, où il était chargé dans des camions. L'exploitation a cessé en 1950 (ou 1953 selon la notice de la feuille Mende). Les clients principaux auraient été Saint-Gobain et Péchiney. Il est difficile d'estimer les quantités extraites. La zone exploitée est minuscule. Une tranchée d'une trentaine de mètres suivie d'une galerie de quelques mètres vers l'est, et une autre galerie au nord, suivant le filon, et un travers-banc inaccessible, qui a été ouvert une quinzaine de mètres plus bas, au niveau de la route. Les cristaux "orange et citron" ne proviennent pas de là; leur spot est épuisé, inaccessible depuis le remembrement des terrains agricoles qui a beaucoup bouleversé le paysage au milieu des années 2000. Voici d'autres spécimens. Certains ont déjà été postés, sur ce fil ou ailleurs, mais aujourd'hui la lumière blanche et plate se prête bien à la photo des fluo, toujours difficile. Antozonites octaédriques Deux associations d'octaèdres violets sur quartz, et cubes orange (tardifs), avec sidérite altérée. Ce spécimen-là a été trouvé dans un vieux muret, aujourd'hui disparu, toujours à cause du remembrement. Octaèdres mauves et vert pâle avec quartz en cristaux allongés Cubes jaune intense (avec un très léger liseré bleu qui donne une nuance un peu citron) Cubes oranges Un spécimen octaédrique vert et mauve. Le mauve était plus bleu à l'origine, il a un peu tourné au rose avec le temps ( 27 ans déjà !).
  3. Voilà quelques pièces du Piboul, pas encore présentées sur ce fil. Fluorine cubique bleu-mauve associée à de la silice. Le spécimen date de 1996 et il était beaucoup plus bleu indigo que mauve autrefois. C'est la raison pour laquelle je garde toutes mes fluo locales (les autres aussi) à l'ombre. Aucune en vitrine, y compris les jaunes et les oranges. Fluorine en octaèdres verts à écorce violette, recouverts de petits cubes mauves + quartz Zoom sur la partie la plus colorée Fluorine cubique jaune pâle sur fluorine verte et violette octaédrique + quartz plus ou moins couvert d'oxydes de fer Fluorine octaédrique de type antozonite Une autre fluorine octaédrique de type antozonite, cristaux zonés verts/violet-bleu avec écorce violet-noir
  4. Bonjour, du Piboul il y en a plein sur ce fil: entre autres pages 10, 12, 15, 17, 18 Il neige sur la Lozère: je vais m'occuper aujourd'hui à prendre quelques photos de trouvailles pas encore représentées ici. Je n'ai rien du Piboul dans mes vitrines, il me faut donc retrouver les cartons... Toutes sont des old timer, bien sûr. L'époque faste appartient au passé.
  5. Bonjour, je suis du même avis. Ces nodules pyriteux sont courants dans les couches marno-calcaires crétacées (en particulier le Cénomanien) de l'arrière-pays niçois. Ils sont très instables dans le temps, ils sulfatent et se fendent. J'ai habité dans le coin jusqu'en 1986, et aucun de ceux que j'y ai récoltés n'a survécu jusqu'à aujourd'hui.
  6. Bonjour et bonne année Fred! oui, c'est bien une dent partielle de Ptychodus.
  7. Oui, bois carbonisé: lignite, jais ou jayet, ce n'est pas rare dans le permien du Lodevois. L'association avec de la calcite est caractéristique.
  8. Une aragonite corailloïde issue d'une cavité karstique locale, en exposition au Musée de Mende.
  9. Bonjour, au vu de la gangue c'est effectivement compatible avec les gisements chiliens, mais également ceux du Katanga au Congo (aspect de dolomie plus ou moins décomposée en plus des wads)
  10. Bonjour, les photos sont floues. Une idée de la dureté ? Réaction à l'acide ? Vu comme ça, on dirait surtout du quartz plus ou moins imprégné d'oxyde de fer rouge.
  11. Par une venue de silice dans le liquide hydrothermal circulant, quand le dépôt de fluorine s'est arrêté. Le micro-quartz ou silice microcristalline,c'est extrêmement fréquent dans les filons à fluorine, en-dessous, au dessus de la fluo, en intercouches... Parfois, la cristallisation de fluorine reprend par-dessus, dans une autre couleur, une autre forme cristalline... Ce sont les événements chimiques successifs dans la vie du filon, qu'un échantillon tel que celui-ci raconte. Mais il faut savoir que quand des cristaux de fluorine sont recouverts de silice, si on arrive à enlever celle-ci avec le seul acide capable de les dissoude, l'acide fluorhydrique (à la dangerosité justement soulignée par montroc81), ils auront forcément un aspect dépoli dû à des micro-corrosions de surface liées au dépôt de silice, comme l'évoque Alkimik. Chaque acide a ses propriétés propres, ils ne sont pas interchangeables, avec juste un degré de force différent. Ils interagissent différemment avec les différentes espèces minérales, et en plus ces réactions dépendent aussi de la concentration, et de la température. L'acide phosphorique ne dissout pas la silice, même aux plus fortes concentrations et à chaud. Par contre, il donne de bons résultats sur les oxydes de fer - à condition d'être trèèèès patient- s'ils sont déposés sur un minéral insensible à l'acide phosphorique, ce qui est le cas de fluorine. Comme il arrive souvent qu'une fluorine extraite d'un filon soit plus ou moins tachée d'oxydes de fer, c'est un bon moyen de nettoyage pour ce minéral dans ce cas.
  12. +1 avec montroc81, l'enduit semble siliceux. Cela ne partira pas avec le phosphorique. Tout au plus, s'il y a des micro-cristaux de quartz, une fois propres, ceux-ci pourront donner un aspect "sucré" aux cubes de fluo .
  13. Merci à tous pour vos encouragements ! Mon petit ensemble d'ammonites toarciennes tordues s'étoffe régulièrement. Trouvé hier dans le Toarcien moyen, tout près chez moi, un petit spécimen de Catacoeloceras (14 mm de diamètre). Plusieurs spécimens de Dactylioceratidés portant ce type de malformation ont déjà été montrés sur ce fil. La déformation subie est essentiellement un enroulement fortement décentré généré dès les premiers tours, donnant une face quasiment plate, comme celle d'un Mucrodactylites, et l'autre profondément creusée en entonnoir comme chez les plus cadicônes des Catacoeloceras. Le ventre montre des côtes et des sutures légèrement déviées vers le côté anormalement "creux". Profil très légèrement en "roue voilée". L'ornementation est fine, très atténuée par rapport à la normale, sur toute la surface apparente, avec disparition complète des petites épines qui existent normalement au niveau du dédoublement des côtes, en haut des flancs.
  14. Bonjour, il ne s'agit pas d'un os mais d'un silex creux.
  15. Bonjour, c'est clairement une celestite du gisement classique de Majunga à Madagascar, commercialisées et exportées à une large échelle. Il est facile d'établir un comparatif de prix sur les sites marchands du net pour des geodes de ce volume.
  16. Bonjour Alkimik, et s'il s'agissait d'un dépôt originellement de type karstique, donc calcite ou aragonite, comme le suggère "Dieu", qui s'est ensuite pseumorphosee en silice , cela pourrait expliquer la structure en couches repliées, un phénomène que l'on peut observer dans certaines grottes à concrétions, dans les draperies par exemple. Ensuite, substitution molécule par molécule du carbonate de calcium par de la silice microcristalline. Dans certaines conditions, le processus de substitution peut avoir lieu sans nécessiter des dizaines de millions d'années.
  17. Merci beaucoup Fred, grâce à toi, je visualise enfin comment la cigale a été positionnée sur le bois de cerf... Je m'étais en effet posé la question. C'est un matériau qui m'intéresse beaucoup moi aussi. J'ai eu la chance d'en trouver un, et puis un bois de chevreuil ce printemps. Ils sont difficiles à voir en forêt. Je finirai par me lancer, quand j'aurai plus de temps. Je comprends que c'est beaucoup plus difficile à travailler que l'ivoire, par exemple, à cause de cette dureté, et aussi le coeur qui est spongieux. L'ivoire, j'y suis arrivée sans trop de difficultés, ce qui m'a permis de restaurer des okimono de l'époque Meiji qui avaient bien souffert. Leur état lamentable m'avait permis de les acheter à petit prix. Voici l'étui à pipe transformé en manche d'ombrelle : je l'apprécie d'autant plus que je l'ai acquis il y a quelques années pour la somme folle de...15 euros. Il manque le couvercle, qui devait être en bois de cerf aussi et qui s'emboitait dedans. Il a été bouché par une pièce en bois dur, percé pour y faire passer le manche de l'ombrelle. Il représente une belle dame, sans doute une courtisane de haut rang, accompagnée de son page qui tient un chasse-mouche. Complet, c'était comme ça (photo piquée d'une vente aux enchères en ligne). Le bois de cerf devait avoir des qualités adaptées à cet usage, car c'est le matériau privilégié pour ces étuis à pipe. L'étui servait de netsuké quand la blague à tabac y était attachée.
  18. Environ 120 à 150 ans pour cette cigale...au minimum. J'ai également un autre objet en bois de cerf, un étui à pipe sculpté japonais, qui a fini réutilisé en manche d'ombrelle en Europe à la fin du XIXe siècle. Ce n'est pas un cas isolé de recyclage par les occidentaux, concernant ce genre d'objet. Le degré d'usure de la sculpture à la surface du bois de cerf, et son haut degré de qualité indique probablement un plus grand âge. Je n'en sais pas plus sur cet objet-là malheureusement.
  19. Ce sont des mots interdits sur le site en question : autunite, torbernite, uraninite, etc... les vendeurs tentent de contourner l'interdiction de vente sachant que ces mots, s'ils figurent dans l'annonce, et même dans le descriptif, seront normalement assez vite repérés par les censeurs du site, avec le retrait de l'annonce à la clef. Pour le danger potentiel, vous avez tout à fait raison... en ordre général , il vaut mieux savoir à l'avance ce qu'on achète.
  20. Voici la cigale de face: de derrière De côté
  21. Ah ça oui ! Je suis passionnée par l'art japonais aux époques Edo et Meiji, particulièrement la peinture et la sculpture. En voici 3 exemples: -Le petit poussin qui sort de son oeuf est en os, il mesure moins de 18 mm de plus grande dimension. Ses yeux sont en jais. C'est un ojime, une perle qui était enfilée sur le lien en position intermédiaire entre le netsuké et l'objet transporté à la ceinture: étui à pipe, boite de médicaments... Le vêtement traditionnel japonais n'avait pas de poches. -La gourde à saké avec 3 rats dessus est un netsuké qui signifie: "beaucoup de saké" ou bien "ne jamais manquer de saké", les rats symbolisant l'abondance. Humour et intempérance ! Celui-ci est en ivoire d'éléphant. Les yeux des rats sont en corail rouge. -Le dernier représente une cigale sur un bambou, il est en bois de cerf. Il représente une métaphore, un voeu de "renaissance après la mort". Sous UV, les 3 réagissent en blanc intense... Cet accessoire vestimentaire a donné lieu au développement d'un art de la sculpture miniature qui a produit de très nombreux chefs d'oeuvre. Les gens en avaient besoin, mais ils les achetaient comme des bijoux. Le talent, la virtuosité des artistes japonais de ces époques étaient extraordinaires.
  22. Bonjour Fred, c'est normal, sans doute lié principalement au collagène qui est présent dans la matière osseuse. L'os et l'ivoire sont pareillement fluorescents aux UV longs, en blanc. J'ai testé sur ma collection de netsukés anciens (XIX è- début XX è siècle) qui ont été taillés dans ces 2 matières : c'est spectaculaire !
  23. +1 avec JLOUI et Kayou et résultats des tests manifestement erronés.
  24. Bien d'accord avec tout ça Alkimik, donc on a tout lieu de craindre le pire pour le muséum de Rouen. Un de plus. Donc pétition signée. Ces genres d'endroits, une fois "rénovés" (?) sont d'un ennui mortel pour moi. Mais j'appartiens déjà mentalement au passé: les écrans tactiles et tout ce genre de gadgets qui ont remplacé les objets exposés dans un musée me gavent. Les rigolos tragiques que tu évoques remportent souvent les concours ou les marchés publics car à défaut d'autre talent, ils savent semer dans leurs dossiers de candidature les "éléments de langage" ou les formules du verbiage à la mode, les termes convenus, ceux qui font sérieux, ceux qui rassurent automatiquement les "décideurs" locaux ou nationaux... Lesquels sont étrangers aux problématiques posées, ignorent tout du fond du dossier et s'en foutent généralement d'ailleurs. On gère l'immobilier, le culturel c'est la déco. Le discours convenu à servir à ces gens dans les dossiers de candidature est le BA ba du métier d'architecte de nos jours. Et après les mirifiques projets, il y a les prestations souvent peu conformes aux règles de l'art des entreprises de construction et aménagement qui sévissent sur le chantier. Les errements coûtent un bras à réparer -quand ils sont détectés à temps- ou on s'adapte à la situation si ce n'est pas réparable histoire de tenir les délais, on bricole quoi. Deux muséums provinciaux ont tiré leur épingle du jeu de la "rénovation" ou "modernisation": Toulouse et Grenoble, mais ça remonte à quelques décennies déjà. Autant dire que c'était un autre monde.
  25. +1 jusqu'à présent, aucune extra-terrestre sur toutes vos photos postées sur Geoforum ! Les test préalables, comme rappelé plus haut par greg la veine, sont néanmoins utiles et recommandés.
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