icarealcyon

Voici d'autres modèles récemment acquis du même auteur, comme toujours réalisés à l'échelle 1: -Spiroxybeloceras meekianum, une ammonite hétéromorphe du Campanien du South Dakota (une des hétéromorphes vedettes de Pierre Shale) -Nipponites mirabilis, la si bien nommée, Coniacien du Japon (Hokkaido): c'est un réel tour de force d'arriver à démêler cet écheveau constant dans son excentricité ! -Spiroxybeloceras meekanum, faute d'orthographe réparée.

Bonjour, j'ai une niobophyllite (et une seule !) du Mont Malosa (Malawi) en feuillets noirs et bronze bien exprimés, associée à quartz, aegyrine et zircon, malheureusement partiellement recouverte d'enduits argileux-ferrugineux plus ou moins indurés, tout comme les autres espèces présentes cet échantillon. Je souhaiterais savoir si le Cristocline pourrait convenir pour le nettoyage de la niobophyllite (espèce proche de l'astrophyllite). Il donne d'habitude d'excellents résultats sur les autres espèces plus courantes du Mont Malosa (quartz, aegyrine, zircon, xénotime...) quand elles sont recouvertes par ce type de dépôt. En vous remerciant par avance pour votre aide !

C'est vrai que ça y ressemble beaucoup ! Je vous remercie pour votre aide !

Peut-être une pièce issue des spectaculaires trouvailles récentes en Chine ? Le rendu du bleu des fluos est un défi ardu pour la photo. On y arrive pour certaines (par ex. Bingham, USA) mais, par exemple, j'ai 2 pièces d'un bleu profond de la Barre (63), dont la nuance varie fortement selon la nature de l'éclairage, du bleu-vert turquoise à l'indigo, voire l'outremer. Mais quelle que soit la lumière (solaire ou artificielle) la couleur perçue à l'oeil refuse obstinément d'être reproduite par le capteur numérique, qui rend une nuance minable, même pas qualifiable de bleue ! Pour ma part, voici ma petite dernière, qui ne pose pas ce genre de difficultés. C'est une jolie pièce ancienne, gemme, d'origine inconnue, mais que je pourrais supposer espagnole au vu du reste de la vieille collection dont elle provient. Nos spécialistes de la fluorine auront peut-être une idée plus précise ? Asturies ? Elle mesure environ 55 X 40 X 50 mm, quasiment complètement cristallisée avec liserés violets plus ou moins prononcés; une seule petite surface de contact à la base.

Merveilleux travail de dégagement ! Les ophiures figées pour l'éternité sur leur garde-manger Et la minéralisation des tissus mous des bivalves Ces nodules de Villers renferment parfois d'inestimables trésors cachés. A condition de savoir creuser la question...

50 mm de champ... Fantastique travail, bravo Pablo ! (C'est vraiment plus des balbutiements, là...) 5 mm de champ... Fantastique travail, bravo Pablo ! (C'est vraiment plus des balbutiements, là...)

Pablo, tiens bon ! Cette passion, c'est ce qui nous aide le plus dans les pires moments. Amitiés

En fait, pas de Peronoceras ici. A cause de l'épaisseur-profondeur des tours, je suis plutôt pour porpoceras subarmatum . Son étage est le Toarcien moyen, les dactylioceratidae disparaissent complètement et définitivement à son sommet (Z à Haugia Variabilis).

Bonjour, peut être un peronoceras (au vu des côtes bien fibulées) ?

Les jours de fin novembre manquent de lumière... Je viens juste de me rendre compte que sur le spécimen ci-dessus, la calcite s'est développée sur une grande lame de quartz blanc laiteux, à la surface recristallisée micro. Toutefois il existe çà et là quelques cristaux pyramidaux couchés, incolores, bien brillants, de 6 à 8 mm . Elle aurait été récoltée entre les années 1950 et 1980, ça laisse de la marge ! Je n'ai pas trouvé d'équivalent en consultant la totalité de ce très riche topic. Si une telle pièce dit quelque chose à quelqu'un, je le remercie pour ses lumières !

Bonjour, je pense à une vertèbre de poisson. J'en avais trouvé dans les Marnes de Dives, je vais faire une photo quand j'aurai retrouvé les spécimens

Un beau quartz flottant à fantômes hématoïdes (sphérules rouge vif) provenant de la province Nord de la Zambie. 47 X 34 mm Cristaux de quartz fumé limpides et brillants en croissance orientée sur quartz laiteux, avec des dépôts d'opale hyalite à forte fluorescence. Erongo, probablement Neuschwaben , Namibie. 97 X 93 X 85 mm

Bonjour à tous, voici une grande pièce flottante à cristaux lenticulaires plus ou moins empilés, ancienne, à l'origine perdue. Elle mesure 21 cm de haut sur 20 de large, pour environ 6 cm d'épaisseur maxi. Au revers de cet échantillon, certains cristaux arborent des micro-inclusions de sulfures dessinant un "Y". La taille moyenne des cristaux à "Y" est d'environ 15 mm. D'après les autres échantillons associés, l'origine serait à rechercher soit vers le sud de la France, soit l'Espagne. Se trouve-t-il quelqu'un parmi vous qui pourrait identifier sa provenance ? En vous remerciant pour vos idées !

Il ne faut pas non plus perdre de vue que, par sa nature poreuse, l'opale est une des gemmes les plus faciles à teindre à coeur . Perso j'aurais des doutes conséquents sur le côté naturel de sa teinte rose.

+1 pour pegmatite .

Les photos de l'objet ne sont pas assez claires. Débris de coquille d'ammonite ou spécimen partiellement écrasé... ? Par contre, la contre-empreinte évoquerait une chambre d'habitation d'ammonite (courbure et absence de cloisons visibles). Si vous disposez d'une loupe binoculaire, essayez de détecter des cloisons sur votre positif. Je pense que l'identification précise est compromise par l'état du fossile.

Bonjour, ce n'est pas impossible d'en trouver mais vraiment très très rare dans les marnes caussenardes: j'ai trouvé un seul exemplaire, dans le Toarcien moyen, en 25 ans de recherches, alors que les nautiles (pyritisés) se rencontrent assez fréquemment quoique généralement plus ou moins déformés. Donc, aussi rare que les oursins dans ces terrains ! Par contre, comme l'a exposé Gryph 58, certaines marnes noires valanginiennes et également aptiennes-albiennes du sud-est ont davantage permis leur préservation.

Bonjour Antakari, ces cristaux blancs sont donc de l'analcime: la réaction HCL permettant de les distinguer. Ils peuvent se rencontrer, l'un comme l'autre, dans le contexte décrit.

Edifiant !! Pour le moment, c'est du domaine de la simulation et ça sert la science, mais quand la technique s'échappera des labos, y a du souci à se faire...

"Quartz diamant": une petite spécialité des septarias des terres noires oxfordiennes de la Drôme et des Hautes Alpes. Les "Herkimers" d'origine (état de New York, USA) sont des quartz (très brillants) plus gros que les nôtres en moyenne.

Pour compléter ce petit aperçu, voici des exemplaires remarquables vus çà et là , qu'on peut raisonnablement considérer comme authentiques : -un groupe de nouveaux-nés agglutinés à une femelle Keichousaurus -un groupe de nouveaux-nés, extrait du livre cité plus haut -une femelle avec un nouveau-né dans une curieuse posture. Il a été établi qu'ils étaient vivipares. -un remarquable groupe avec un poisson

C'est évident quand on parcourt les illustrations de leurs livres (par ailleurs admirables !) édités en chinois/anglais ou anglais sur leur lägerstatten comme le Trias de Guizhou sus-mentionné ou le Jehol Biota, comme parfois dans le collectif "The Jehol fossils" (Academic Press, Elsevier). Par contre, exception notable, le superbe "Silent Stories, insect fossil treasures from dinosaur era of the Northeastern China", collectif (Science Press Beijing), ne montre aucun bidouillage visible sur les fossiles d'insectes du Jehol Biota. Pour en revenir aux keichousaures, qui sont objectivement de magnifiques et fascinants fossiles, c'est intéressant pour l'amateur d'arriver à distinguer les vrais des faux - et des "intermédiaires"- avec une raisonnable marge de confiance, vu qu'ils sont généralement vendus par les Chinois dans la même gamme de prix. Pour cela, je crois qu'il est nécessaire d'en avoir observé le plus grand nombre possible. En plus de mon petit ensemble d'individus en collection (présenté ci-après), et ce qu'il me permet d'observer directement, je me suis constitué un dossier, une banque d'images de référence au fil de mes navigations sur internet, comportant des vrais, des faux, des individus remarquables, à tous stades de développement. Une aide précieuse ! Par ordre de taille croissante, voici le reste de "ma petite famille" de Keichousaurus hui : -Un petit bébé de 54mm, dégagé à l'acide formique. les points brillants sont des cristaux de pyrite -Un bébé de 60mm -Un jeune individu de 160 mm, dégagé à l'acide -Une femelle adulte de 22 cm (manque le bout de la queue) -Une femelle adulte de 26 cm, préparation mécanique chinoise. -Un mâle adulte de 28 cm, préparation mixte mécanique-acide chinoise, remarquable par sa grande taille, et le contraste entre ses os très noirs et la roche claire. Celui-ci me tient fidèlement compagnie au boulot, sur mon bureau !

C'était Dr Jekyll et Mr Hyde, non ??

Ah oui !!! J'ai trouvé il y a quelque temps un petit livre collectif édité en Chine, bilingue chinois-anglais: "Approaching Triassic Sea of Guizhou Province in China", qui est une présentation générale et tout public du Trias fossilifère de la région, avec l'accent mis sur deux niveaux remarquables: "Keichousaurus fauna" , datée de 230 MA, mis en évidence à Dingxiao, Xingyi, Guizhou Province, et "Guanling Biota", légèrement plus récent (Carnien inférieur-moyen) défini à Xinpu, Guanling, Guizhou . On y trouve de nombreuses images de Keichousaures ainsi que la faune accompagnante (poissons, arthropodes, ces derniers généralement mal conservés). Je présente ci-après quelques images scannées de cet ouvrage par ailleurs très intéressant et comportant plein d'illustrations de fossiles indubitablement authentiques. Pourtant, certains sont éminemment suspects. Il est remarquable -et peut être assez révélateur- que l'exemplaire choisi pour la couverture du livre correspond justement à un double spécimen très largement repassé à l'encre et/ou redessiné de façon évidente Les Chinois n'ont peut être pas la même conception que les Occidentaux du "bon" traitement à appliquer à un fossile. Considèrent-ils même ce coloriage comme une fraude, ou juste une innocente amélioration ? Hélas, il n'est indiqué nulle part si les spécimens figurés se trouvent dans des collection publiques ou privées .

Gaël, dans le cas de notre ami Clotarius, je crois qu'il aura le fin mot de l'histoire en ce qui concerne sa pièce, s'il applique pendant quelques minutes un tampon imprégné d'acétone sur une patte ou une queue, et qu'il nous montre le résultat.