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icarealcyon

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Tout ce qui a été posté par icarealcyon

  1. Bonjour à tous, toujours ma box en vrac (au moins jusqu'au 17 mai mais dépannée provisoirement par une clé 3G qu'il a fallu aller chercher à Millau, à 90 kms ), voici une petite suite à nos aventures sous-marines en compagnie des riches faunes de l'étage toarcien. J'en suis actuellement à la reconnaissance de 16 lumachelles différentes, dont 3 dans la zone moyenne à Bifrons, horizon à bifrons. Nous avons abordé plus haut l'étonnant sujet des gastrolithes. J'en ai retrouvé à ce jour dans 6 lumachelles sur les 16, réparties dans la hauteur de la série. Particulièrement abondantes dans la L1 et la L12, elles sont toujours constituées de quartz plus ou moins pur. Seul varie le calibre (assez peu quand même) et le degré de brillant du polissage. Voici quelques exemplaires bien caractéristiques. Avec environ 300 spécimens, il m'est désormais possible de classer les dents de poissons en types bien distincts, ce qui pourra aider à leur identification... qui reste à réaliser. On peut y reconnaître des raies, des hybodontes et le requin moderne Sphénodus, ce dernier fournissant à lui seul toutes les plus grandes dents découvertes. Les poissons osseux sont plus difficiles encore. Pour certaines dents, très effilées, acérées et avec un émail très plissé, je ne sais pas si elles appartiennent à un poisson osseux ou cartilagineux. Voici des exemples de cette dernière énigme.
  2. Bonjour à tous, voici mes deux derniers bébés, acquis en salles des ventes à Marseille le mois dernier. C'est la première fois que je m'y risquais. Cette vente à thème "Voyages" réunissait des objets d'art, antiquités et minéraux d'Afrique centrale et ouest. Le résultat, c'est que, contre toute attente, j'ai pu réaliser deux rêves de gosse à un prix plus que satisfaisant: une dioptase de Renéville, Congo-Brazza et une rhodochrosite de Moanda, Gabon. Les deux - probablement anciennes, années 1970 ou avant- sont dans un état magnifique, aussi parfait qu'il peut être pour des pièces de ces dimensions: 16 X 12 cm pour la diop et 17 X 11cm pour la rhodo. De la couleur et de la lumière dans ce printemps gris !
  3. Bonjour à tous, en panne d'internet, téléphone, etc... depuis 5 jours et un FAI pas plus pressé que ça de réparer ma ligne, et la première boutique susceptible de me fournir une clé de dépannage se trouvant à une centaine de kms, je suis dans l'obligation d'économiser le peu d'accès qui me reste avec mon portable ( avec la 0,4G). Je continue mes recherches de terrain et celles-ci sont fructueuses. J'espère que la situation s'ameliorera dans le courant de la semaine prochaine, et que je pourrai partager mes nouvelles découvertes avec vous.
  4. Bonjour Gryph ! Voilà encore des types différents et nouveaux de radioles à ajouter à l'inventaire... Pour tes spécimens : ils datent du Toarcien terminal. Hélas, je n'ai pas trouvé de figuration de radioles des oursins toarciens dans la doc. Donc je reste dans le brouillard total pour identifier ceux, assez variés, dans mes diverses lumachelles, où les radioles sont un élément constant. Certaines sont très étranges: la radiole semble formée de 5 ou 6 tiges très fines rattachées autour d'un axe central et entres elles par de fins "ponts" de calcite. Souvent ces ponts se rompent et ces éléments se disjoignent, comme c'est visible sur cette photo, d'un échantillon de ma lumachelle n°9. Au niveau identification de mes dents, je fais du surplace. La plupart des articles du professeur DELSATE disponibles en ligne sont dépourvus de leurs planches . Pour le moment, j'y ai renoncé, faute de temps, et priorité donnée à la recherche et à la récolte des lumachelles. J'en suis à la n°11 C'est la seconde découverte à être essentiellement formée d'articles d'encrines, et elle appartient au même niveau que la première trouvée (horizon à vitiosa) qui ne se situe pas sur le même site. Malheureusement, je ne l'ai pas encore repérée en place; juste des petits fragments en éboulis qui me permettent de cerner la zone où elle se doit se trouver. Macroscopiquement, elle est fort jolie avec son semis de "petites étoiles". Les dents de poissons y sont présentes : 4 spécimens sur l'ensemble récolté. J'ai récolté tout ce qui apparaissait en surface et en éboulis pour la lumachelle n°9 (également horizon à vitiosa), prodigieusement riche en dents par rapport aux autres. Les moindres petites miettes ont pu donner des quenottes, et le filtrage des boues de lavage en a donné 6. Plus de 150 dents ont été détectées à la surface des fragments récoltés. C'est probablement, comme pour les lumachelles 1 et 2, le résultat d'une régurgitation d'hybodonte, comme le pense Gaël, ou bien de reptile marin trop glouton, à cause de la remarquable concentration en bélemnites. Mais aucun gastrolithe détecté dans celle-là, contrairement à la n°1 et la n°2 ! Voici un échantillon caractéristique, parmi les plus grands récoltés, pile et face, avec 7 dents repérées. La lumachelle n°10 est la plus haute à ce jour dans la série: horizon à Thouarsense. Elle se résume à 4 petits morceaux trouvée en éboulis, dont un contient une superbe dent trapue et multicuspide de 4 mm. Encore une de cernée, mais pas encore localisée. D De toute façon, le terrain reste très brouillé. Les pluies restent excessivement rares et n'on pas l'effet nettoyeur escompté. Le vent souffle comme dans l'Ouest américain...Voici un petit récapitulatif des 11 lumachelles échantillonnées à ce jour avec leurs niveaux.
  5. Certaines météorites (les hexaedrites ) ne presentent pas de figures de Wittmanstatten. Mais il y a toujours des lignes de Neumann.
  6. Bravo, belle série d'espèces infra-crétacées ! Les bélemnites étaient inventifs à ces époques-là !
  7. Il semble bien que ce soit le cas ici pour ma lumachelle n°1. Ces grains sont vraiment très particuliers. Leur taille varie peu, entre 1.5 mm à 2 mm, avec de rares exceptions pouvant aller jusqu'à 4 mm. A 90%, on a du quartz incolore à légèrement fumé parfaitement transparent, les 10% restants étant plus troubles, avec quelques rares grains de quartz blanc (laiteux) ou noirs (du quartz morion?), mais c'est toujours du quartz remarquable visuellement. C'est certain qu'il y a eu un tri/choix à l'origine. La surface des grains de quartz est si polie, brillante que leur éclat concurrence celui des dents. Donc, ce sont des gastrolithes plus que probables !
  8. Magnifiques planches et exemplaires !
  9. Pour nous changer des dents de poissons, voici une autre particularité de ces formations rencontrées dans le Toarcien marneux. Cela fait quelque temps que je l'ai observée pour la première fois, sur des fragments de pectenidés, mais arriver à la capter en une photo correcte à la bino n'est pas un exercice facile. Les coquilles de mollusques dans ces lumachelles sont la plupart du temps fragmentaires ou déformées, mais dans certains cas, les motifs colorés des coquilles de bivalves ont été conservés. La partie conservée du bivalve ci-dessous mesure 4 mm de largeur. Mis à part les ammonitelles pyritisées, qui semblent n'être préservées que si une grosse masse pyriteuse se trouve à proximité (généralement liée aux bélemnites) les ammonites elles-mêmes, rares, ne sont pas bien conservées dans ce milieu. Ce sont des sortes de fantômes, évidés, non pyritisés, où la spirale et l'insertion des cloisons seules se devinent encore. Par contre, les aptychi sont des éléments constants, relativements fréquents. Ils sont de type lamellaptychus, et de très petite taille (2-3 mm). Et puis, il se trouve également ce type d'objet, dans le même ordre de grandeur, qui n'a pas tout-à-fait le galbe et la forme d'un aptychus "classique", (il est plus plat) mais c'en est peut-être un quand même ?
  10. Ce pourrait bien être dans certains cas le résultat d'une indigestion de belemnites. Étalé mais généralement peu étendu, le vomi. Mais qui est le goinfre coupable ? Dans deux cas, il aurait fallu qu'il avale une branche en plus. Est ce que les requins ou d'autres animaux marins ont des gastrolithes? L'aspect calibré et poli-brillant des grains de quartz présents exclusivement dans la lumachelle 1 (horizon a semipolitum) m'interroge. D'où proviennent ces grains de quartz étonnamment gemme ? Le rivage, éventuellement granitique, se trouvait à plusieurs kilomètres au minimum et l'épaisseur conséquente de sédiments calcaires ou marneux en-dessous sont dépourvus de quartz à l'exception de l'Hettangien assez minéralisé.
  11. Magnifique reportage comme toujours Gryph. C'est toujours un régal de se balader avec toi -virtuellement ou dans la vraie vie!
  12. Une lanterne d'Aristote ? Cela ressemble fort à la photo en tout cas ! La dernière lumachelle explorée (la n°9) se situe juste une trentaine de centimètres en-dessous du premier banc calcaire discontinu qui marque la transition Toarcien moyen-Toarcien supérieur par ici. Elle semble s'être formée par une accumulation de bélemnites, il n'y a pas de bois flotté. C'est de loin la plus riche en dents de poissons à ce jour: un fragment sur 2 présente au moins une dent à sa surface ! En voici des exemplaires. Dent tricuspide dont les latérales sont très écartées de la principale, très effilées à la pointe et très larges et épaisses à la base (2.7 mm de hauteur), avec un émail plissé. La racine est présente sur les 2 exemplaires trouvés .Elle est épaisse et forme un fort bourrelet du côté lingual. Dent de raie (?) 2 mm Ostéoderme de requin (0.2 mm environ)
  13. Merci les amis pour vos encouragements J'ai trouvé de quoi m'occuper pour des années...D'autant que la documentation ne montre pas trop des choses comme celles que je trouve... Ce type de recherche m'oblige à coller au ras du sol, tellement certains petits morceaux de lumachelle sont discrets quand ils sont en éboulis. Du coup, je détecte par la même occasion beaucoup de mini-fossiles dans la marne. Les petits gastéropodes, bivalves et les articles de lys de mer se taillent la part du lion dans ces trouvailles. Bizarrement, très peu de brachiopodes, généralement très déformés. Ces derniers sont également absents des lumachelles. Dans la partie moyenne de la zone à thouarsense (Toarcien supérieur), j'ai ainsi découvert une plaque d'oursin (8 mm), et un objet très certainement issu d'un échinoderme (c'était dans une zone riche en pentacrines, du même type de conservation ocre) que je ne sais pas identifier. Le voici pile et face: 9 mm de plus grande dimension sur 1.8 mm d'épaisseur. Si quelqu'un a une idée...
  14. Bonjour, il manque la photo.
  15. A Drigas, ces "blagues" sont malheureusement sont de plus en plus nombreuses. Tous ces "tas de cailloux" et l'absence de surveillance du site encouragent visiblement l'inspiration de certains "artistes". Le spectacle au sol en devient désolant.
  16. Bonjour à tous, Voici quelques nouvelles trouvailles parmi celles que j'ai réussi à photographier. Pour de nombreux spécimens, leur taille minuscule et mon éclairage insuffisant ne me le permettent pas. Mais bonne nouvelle: la pluie tombe enfin, succédant à la neige, et laisse espérer du terrain un peu moins brouillé. Ce dimanche, je suis retournée à la lumachelle 1. C'est celle pour laquelle je disposais de l'échantillonnage le plus réduit (la coiffe de mon chapeau à moitié remplie), mais avec un résultat intéressant. Cette seconde récolte confirme sa richesse particulière (en nombre et diversité des dents) par rapport aux 6 autres lumachelles explorées, elles-mêmes très inégales entre elles. C'est celle qui se situe le plus bas dans la série (horizon à semipolitum). Elle semble s'être formée contre une longue branche de bois flotté. Tout d'abord, une grande première pour moi: après tous ces fragments de radioles, enfin une plaque d'oursin ! (1mm) Une superbe dent multicuspide à l'émail bien plissé (1.5 mm de hauteur), l'unique autre dent comparable à celle-ci provient également de cette lumachelle. Une autre multicuspide à couronne basse et allongée (1.5 mm de long environ): c'est la troisième de ce type que je trouve. Cette dent détient (et de loin !) le record de taille: 8 mm de hauteur. Elle montre un fil coupant intact et des sortes de frisures latérales de l'émail, je ne sais pas si on peut parler de cuspides ou de denticules dans ce cas précis. Et enfin, une dent (1mm) qui pourrait bien être rapprochée du genre Toarcibatis (cf D. DELSATE et L. CANDONI, 2002: les premières raies (Chondrichthyes, Elasmobranchii) au jurassique inférieur en Lorraine)
  17. Superbes images Gryph, qui captent bien l'identité, l'immensité sauvage de ces Causses. Certains de ces paysages herbeux me rappellent toujours, étrangement, des visions des hauts plateaux d'Afrique centrale ou australe. La géologie est différente: plateaux calcaires ici, dolomitiques et gréseux-sableux là-bas, mais les perspectives sont pareillement immenses, avec une végétation soumise à de rudes conditions.
  18. Bonjour, l'exercice n'est pas aisé à cause de la très petite taille et la conservation pas optimale, mais je dirais maconiceras ( microconque de harpoceras) pour la première. Sinon, en deuxième hypothèse, brodeia ( microconque de haugia). Pour la seconde, mucrodactylites déformé.
  19. Bonjour à tous, je dois m'absenter cette semaine jusqu'à jeudi (accompagnement à un concours pour mon fils) et hélas je n'ai pas eu assez de temps pour bien examiner mes dernières trouvailles.Tout au plus, ai-je pu marquer chaque petit morceau de lumachelle avec un code, de L1 à L7 en fonction de la lumachelle d'origine, qui est également la clé du stockage. Les objets déjà repérés à la surface sont signalés par un point de feutre bleu. L'expérience me montre qu'il me faut plusieurs examens successifs sous une lumière forte et dirigée pour arriver à tout détecter, pour ce qui est couvert d'émail. J'ai filtré et examiné les boues de rinçage. Cela n'a pas donné de dents, mais des morceaux roulés d'encrines, de radioles, de coquilles de bivalves, des graviers phosphatés, et surtout des globigérines de plus en plus nombreuses dans ces lumachelles quand on monte dans la série marneuse. Bref, tout ce qui est le plus répandu visuellement parlant à la surface des lumachelles. Actuellement, ce n'est pas possible de prélever de la marne juste au dessus ou au dessous sur le terrain, les affleurements sont trop disloqués et mélangés, et je ne creuse pas. Par contre, après une ou plusieurs bonnes rincées, sur du terrain "propre" cela sera à envisager. Voici quelques unes des petites nouvelles. Entre 0.5 et 4 mm de hauteur (maxi: la n° 1, dent d'actinoptérygien)
  20. Certains de ces "boulets" de granite défient les lois de l'équilibre comme on dit; j'ai toujours un peu d'inquiétude en passant par là...
  21. Bonjour Caterpillar, compte-tenu de ma mémoire visuelle de cet oursin aveyronnais resté quelques jours seulement en ma possession (30 ans déjà ! ) il était effectivement fortement ressemblant avec diademopsis. Il faudrait que j'essaie d'identifier les divers piquants contenus dans les lumachelles toarciennes.
  22. Bonjour à tous ! L'énigme de l'absence d'oursins dans les Terres Noires domériennes-toarciennes n'est pas la moindre... Plutôt que d'absence, il s'agirait plutôt de présence discrète, insaisissable... Les fonds marins étaient anoxiques, mais pas toujours. Vers 1989, à ma grande surprise, j'ai trouvé un unique oursin complet (régulier) dans le Toarcien moyen au Clapier dans l'Aveyron, qui devait mesurer 1cm et demi de diamètre tout au plus, pour 7 ou 8 mm de hauteur. Je l'ai offert à Robert TOURNEMIRE qui avait ouvert à l'époque un petit musée privé à Aguessac. Il en avait été très heureux, et m'avait dit qu'à sa connaissance, ce spécimen était le second complet trouvé dans les Causses, et différent du premier. Je ne sais rien de son identité. Il avait une ornementation très fine et dense. J'espère qu'il n'est pas perdu. Il a du suivre le sort des autres pièces (magnifiques) de la collection Tournemire après le décès de Robert. Maintenant, je trouve des fragments de radioles, plus ou moins fréquents, dans "mes" lumachelles. Elles possèdent une ornementation variée (au moins 5 motifs différents). Mais aucun élément de test à ce jour ! Mais bon, il n'y a pas eu beaucoup de jours non plus . Comme prévu je suis allée reconnaitre ce mercredi d'autres lumachelles, avec un résultat mitigé. Il y en avait 4 de précédemment repérées sur ce site... Mais celui-ci est actuellement bouleversé par les alternances gel-dégel qui ont perduré jusqu'à maintenant, et la surface déjà bien "floquée" est également copieusement piétinée par les animaux sauvages qui descendent les pentes raides des marnes pour boire dans les quelques rares ravines qui donnent encore un peu d'eau. Le temps est très sec, le vent fort et quasiment permanent, les températures oscillent entre -2 et 15 ° tous les jours. J'ai pris un copieux bain de poussière, comme dans le désert ! Sur les 4 lumachelles, deux n'ont pas pu être retrouvées, sinon de rares fragments en éboulis. Une autre est actuellement tellement piétinée que j'ai ramassé des "confettis" un peu au hasard, mêlés à la marne, sur une zone qui mesure moins d'un demi-mètre carré. La dernière est un peu spéciale, plus épaisse, mais également fortement disloquée. Je n'ai pas fini d'examiner tous les échantillons mais cela confirme que chaque lumachelle présente un "profil" différent.
  23. Bonjour, merci Gaël pour ton aide précieuse , ces documents seront d'une aide fondamentale. Pour reconnaître des osselets d'astéries, d'ophiures, il faut commencer par savoir à quoi ça ressemble. Et savoir que les denticules dermiques des requins ont des formes différentes selon la localisation sur l'animal... Ces documents clairs vont m'aider à comprendre ce que je vois. Pas évident dans le domaine présent, je suis débutante quasi-complète. Je conserve tous les échantillons récoltés après lavage. En les repassant je trouve régulièrement du nouveau ! Aujourd'hui j'attends que la température extérieure monte un peu , et je pars pour une expédition qui sera, je l'espère, fructueuse. Ces lumachelles ont des caractéristiques différentes (âge, aspect, composition), il est élémentaire de les conserver séparément. La troisième que j'ai visitée se situe précisément dans un horizon (horizon à variabilis) très comparable à la z. à crassum lorraine étudiée par D. DELSATE (limite supérieure z. à bifrons- début z. à variabilis). Elle se situe donc dans une position intermédiaire entre la première (z à bifrons, horizon à semipolitum) et la deuxième (z à variabilis, horizon à phillipsi).
  24. C'est donc de la peau de chagrin !
  25. On y travaille ... Certaines dents sont vraiment étranges. Il y a donc de la raie et du requin-guitare, mais aussi des dents que je n'ai pas encore pu rapprocher de celles répertoriées dans la doc. Le problème est qu'elles sont d'une taille bien inférieure au demi-millimètre (0.2 ou 0.3 mm) et très brillantes, la netteté de mes photos s'en ressent. Par exemple pour celle-ci: je ne saurais pas dire où est le haut et le bas ! Une extrémité est triangulaire, l'autre montre 3 pointes émoussées reliées entre elles par l'émail. Demain, si la météo le permet (on a tendance à avoir les 4 saisons en une heure en ce moment en Lozère), je vais visiter un autre site plus éloigné où plusieurs lumachelles sont à échantillonner, de la z. à bifrons à la z. à thouarsense. A priori je vais en avoir pour la journée. Gryph, ton écaille me donne un début d'explication pour des fragments émaillés brillants, pelliculaires, qui ne sont pas des dents, qui parsèment parfois mes cailloux. Cela pourrait bien être des fragments d'émail issus de la destruction d'écailles ganoïdes comme la tienne.
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