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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

icarealcyon

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Tout ce qui a été posté par icarealcyon

  1. Voici le travail achevé sur ce second nodule. Je n'irai pas plus loin, le mieux est l'ennemi du bien... Finalement, je me suis contentée de moyens manuels et de temps: aiguille (beaucoup )et scalpel (un peu) sous la binoculaire, pour nettoyer les oxydes de remplissage. Si la tête a été quelque peu déformée, les nageoires pectorales sont superbes sur cet Icarealcyon, en particulier sur la face gauche du nodule, où l'extension complète de la nageoire droite est visible ! On voit également que les nageoires dorsale et anale étaient également particulièrement allongées (Les deux atteignent l'extrémité postérieure du nodule). Il est vraiment très proche du spécimen décrit par Beltan, qui était dépourvu de sa tête. Laquelle parait plutôt massive chez ce genre. photo 1: état d'origine photo 2: après nettoyage Maintenant, cela m'a donné assez d'espoir pour m'attaquer à plus sinistré: sur la dernière photo... encore un poisson volant de l'Eotrias malgache ! J'aurai ma petite escadrille
  2. Du côté du col d'Allos, Alpes de Haute-Provence, un bel exemplaire de quartz fenestré intact et flottant de tous côtés (10 cm de longueur)
  3. Un cristal avec fantôme souligné de cristaux de dioptase. Secteur de Mindouli, Congo Brazzaville ; et une belle pièce avec planchéite en oursins inclus, même provenance. Spécimens récoltés dans les années 1970. Ils se sont formés dans des dolomies précambriennes. Quartz, avec fantôme souligné de cristaux de dioptase. Secteur de Mindouli, Congo Brazzaville. Quartz, avec fantôme souligné de cristaux de dioptase. Secteur de Mindouli, Congo Brazzaville.
  4. Des anciens indices à zinc-manganèse du secteur de Montmirat. Elles n'ont pas cet aspect sur le terrain: généralement on trouve un fort encroûtement de calcite et/ou aragonite, quand ce ne sont pas les oxydes de fer et manganèse. Autres minéraux présents: blende , galène, pyrite et chalcopyrite (micro pour ces 3 sulfures), et leurs produits d'oxydation (hydrozincite, malachite en traces), oxydes de manganèse dont todorokite, quartz de basse température.
  5. De nombreux aspects différents de la barytine en Lozère, où elle se trouve autant en milieu sédimentaire que cristallin. En voici quelques exemples, issus de niveaux hettangiens (calcaire dolomitique brun) Cristaux de barytine de Montmirat en Lozère Cristaux de barytine de Lozère (Montmirat) Cristaux de barytine de Lozère Cristaux de barytine des environs de Montmirat en Lozère
  6. Bonsoir, à confirmer éventuellement par des experts... c'est plus que très probablement une météorite pierreuse: chondrite ordinaire, relativement fraîche, et pour essayer d'affiner la catégorie (H ou L...) il nous faudrait les dimensions du spécimen relevées sur la face sciée, ou photo avec règle graduée en millimètres placée au contact devant le spécimen. Pour moi c'est, à 99.99% de chance, une météorite chondrite ordinaire.
  7. Autre exemplaire, plus consistant, de pseudomorphose de barytine en quartz, de la même origine que précédemment. Hélas sa couverture quartz-barytine en noyaux de pêche n'a pas survécu ç'aurait été trop beau...
  8. Le Rouge et le Noir Voici un zoom sur une pièce bien caractéristique de Moanda, Gabon, et la bête entière. Rhodochrosite, Moanda, Gabon.
  9. Des petites chanceuses, c'est sûr ! Au Buisson, l'exploitation a cessé en 1908. Il n'y a jamais eu de mécanisation de l'extraction. J'ai l'impression que tout était extrait à l'ancienne, au pic avec un minimum de dynamitages (si toutefois il y en a eu), et sorti avec des brouettes. Dans le déblai que j'ai exploité, certaines pièces provenant de la même minéralisation montraient une nette répartition sur la pente. Cela faisait penser au vidage d'une brouette d'en haut du talus. Certaines ont été massacrées par les chocs, pas d'autres. Pour moi, l'explication la plus probable est que les pièces épargnées étaient alors généreusement enrobées d'argile (je les ai trouvées encore très encroûtées dans un enduit jaune, leur nettoyage a été long et difficile). Puis elles ont été protégées par les brouettées suivantes qui contenaient des morceaux de schiste. Pour ajouter à la curiosité de ces pièces, elles étaient à double fond, si je puis dire... sous la croûte plus ou moins fine de quartz gris supportant la barytine, il y avait un espace occupé par des sulfures très décomposés, peu cohérents (marcassite-blende ?) faciles à enlever, libérant, en dessous encore, une jolie pseudomorphose de barytine crêtée en quartz. Pour le spécimen posté ci-dessus, je n'ai malheureusement pas retrouvé la pseudomorphose complète, juste la moitié. C'est quand même intéressant, je la garde bien emboîtée en-dessous, elle tient parfaitement.
  10. Pour rechercher les minéraux de la Lozère, le B-A-ba, c'est l'inventaire minéralogique du BRGM. Déjà ça, et puis ne pas avoir peur des broussailles et des serpents... N'ayant pas de gros muscles, je me contente la plupart du temps de fouiner dans les vieux déblais de mine. Parfois (rarement !) avec bonheur. Mais quel bonheur alors ! Voici de jolies miraculées de ces déblais de mine. Ancienne mine de plomb argentifère de Montmirat-Le Buisson: barytine en noyaux de pêche sur quartz gris (inclusions de galène) avec blende altérée (14.5 X 7.5 cm). Ancienne mine de plomb-zinc de Ramponenche, barytine, ankérite, pyrite et galène (4.5 X 3 cm). Une jolie rose (flottante) de cristaux de barytine jaune (à fluorescence brun-jaune) de Montmirat (4 cm).
  11. Moi, j'ai un faible pour les "Gitterquartz" de Hohenstein, Erongo, Namibie et plus particulièrement ceux sortis de la "Diesel Pocket" il y a une dizaine d'années. En plus de leur singulière régularité, il y a de la micro-tourmaline noire en inclusion et en feutrage autour, et de l'opale hyalite extrêmement fluorescente (vert fluo !) en enduit.Y a-t-il eu une suite à ces trouvailles dans ce merveilleux pays ? J'ai perdu le fil depuis tout ce temps...
  12. C'est là une bonne question ! Le terme "grape agate" a été attribué à ce matériel dès l'origine par les marchands. L'anglo-saxon aime bien les termes brefs et simples (sinon on aurait pu avoir " grape chalcedony"). Mais "agate" parait en effet inapproprié. Le terme"calcédoine" conviendrait mieux, et à merveille pour certains spécimens. Certaines coupes montrent une zonation en couleur et transparence.Toutefois, on rencontre là une si large gamme d'aspects de la calcédoine compacte à la sphère hérissée de faces cristallines, de la quasi-opacité à la transparence, qu'on pourrait plus justement qualifier ces étranges formation de micro-quartz, mais c'est sans doute moins vendeur... En tout cas, on est d'accord, ceci n'est pas une agate:
  13. Celle-là répond sûrement aux critères "top du top" en matière de grape agate
  14. Merci Gaël, la solution serait donc un petit bain d'acide thioglycollique. Il n'y a pas de phosphates présents donc pas besoin à priori d'ajouter de l'orthophosphate de calcium. Je peux encore bien améliorer le dégagement sur celui-ci en me contentant de simples moyens mécaniques et en y mettant le temps qu'il faudra, ça lui conservera de belles couleurs. Je vais garder cette recette pour des cas plus désespérés. Je m'intéresse aux marchands chinois sur eBay car ils vendent la plupart du temps les 2 faces du nodule; leurs pièces semblent vraiment être achetées en tout-venant. Cela donne une idée de l'ordinaire qui sort de ces sites. Il est parfois possible d'y pêcher une "perle" ou en tout cas quelque chose d'intéressant. Exemple: un premier Icarealcyon (probablement pas malagasium celui-là): 1) photo du vendeur: nodule mal ouvert et poisson barbouillé au cirage noir 2) après quelques soins. C'est avec ce spécimen que j'ai appris à ôter les dépôts d'oxydes de fer de façon mécanique, toutefois chez celui-là cela n'avait rien à voir avec celui qui a motivé ma question d'hier. Là, il s'agit de véritables résidus de remplissage (pyriteux à l'origine ?) qui moulent même l'autre face du poisson. Si j'y arrive avec celui-ci, ça m'ouvre des perspectives pour d'autres encore plus mal en point...qui appellent au secours chez un marchand chinois En tout cas, merci pour ton aide éclairée !
  15. Bonjour à tous, j'ai acheté sur ebay un nodule contenant un poisson ressemblant très fort à Icarealcyon malagasium (Beltan 1984). Le moule en creux du poisson était partiellement rempli d'oxydes de fer variés, plus ou moins indurés que j'ai commencé à dégrossir. Je pourrai certainement aller un peu plus avant avec ma bino, une aiguille et un scalpel, mais j'aurais voulu savoir si une méthode chimique (dithionite, acide phosphorique, Cristocline acide) pouvait être appliquée (avec modération évidemment !) et sans risque à ces nodules constitués d'une sorte de grès siliceux très dur- limite quartzite. D'après les couleurs de la poudre produite par mon grattage à l'aiguille, on y trouve toute la série des oxydes de fer, de l'hématite à la limonite. Merci par avance pour vos conseils !
  16. Les arêtes cristallines présentes sur les sphères évoquent toujours celles du rhomboèdre simple, on n'y reconnait aucune forme classique du quartz, jamais de pyramide à six faces reconnaissable qui se détacherait de l'ensemble, par exemple. Il y a aussi ces "petits grains de riz" toujours incolores qui parsèment parfois les groupes de sphères, ils ont les mêmes arêtes cristallines que les sphères aux extrémités. Ces grains m'évoquent les associations cristallines en noeud de papillon qu'on peut observer chez les stilbites indiennes, l'adamite ou l'hémimorphite par exemple. J'avais lu les explications sur la formation des grapes agates présentées sur le site "indoagate.com" , mais il m'avait un peu laissé sur ma faim. Par contre, je leur ai acheté il y a un an deux très beaux spécimens. Ils m'ont demandé mes critères et 3 semaines de délai pour trouver des pièces y correspondant. Pour le prix, ça a dépoté évidemment, mais la qualité et le service sont irréprochables. Le mauvais souvenir, c'est les frais de dédouanement, 30% de la valeur du colis
  17. Merci à tous pour vos réponses ! Je ne savais pas que la couleur de l'améthyste état instable à la lumière du soleil. Mais maintenant que je me rappelle, un très ancien filon d'améthyste (en plus pâlotte) en Cévennes était toujours complètement décoloré sur les 2-3 cm à l'affleurement, c'est donc le soleil la cause !! Je me coucherai moins bête ce soir
  18. Bonjour à tous, Mon plus grand étonnement (et émerveillement) de ces dernières années en minéralogie est la découverte de ces très étranges calcédoines/agates/micro_quartz en amas de sphères plus ou moins parfaites, qui proviennent de l'île indonésienne de Sulawesi. Quelqu'un a-t-il une idée ou bien de la documentation sur le mode de formation de ces amas de sphères dans des argiles issues de l'altération de basaltes ? Avez vous connaissance d'autres cas dans le monde ? Les plus beaux spécimens sont gemmes, chatoyants et de couleur améthyste saturée. Plus souvent, ils sont translucides, et dans ce cas la couleur mauve est très instable à la lumière du soleil. Les pierres décolorent en quelques jours à peine. Par contre quand elles sont vertes (céladonite en inclusion ?) c'est stable. Je ne savais pas que la couleur améthyste dans le quartz pouvait être instable ? Ou alors se pourrait-t-il que l'origine de la couleur violette des grapes agates ne soit pas identique à celle de l'améthyste ?
  19. Bonsoir à tous. Cardioceras de 98 mm de la couche H15 de la falaise des Vaches Noires et de la belle époque ( comprendre pré-1995)
  20. Pas besoin de risquer vos doigts: c'est un nodule de pyrite et/ou marcassite partiellement limonitisé et fortement érodé (pierre qui roule... use ses cristaux). Ces nodules ne sont pas rares dans les calcaires marneux gris ou ocre du coin.
  21. De plus, Altier n'est vraiment pas situé au sud de Montmirat....mais sur la route du Bleymard à Villefort. Au sud de Montmirat et à une dizaine de kms il n'existe que l'ancienne mine d'uranium dite du Crouzet des Bondons, "sécurisée" depuis la fin des années 1980, avec des lamelles d'autunite encore visibles sur certains clivages de schistes noirs. Des "produits jaunes" étaient aussi observables dans les années 90. A moins d'un "spot" qui aurait échappé au BRGM...
  22. Dire que ces jolis canards sont leur arrière-petits neveux ...On sait par des empreintes sur du fond marin que les grands théropodes jurassiques pouvaient "nager", en ayant à peine pied - ou bout de griffe Moi, pour tenter une explication qui n'engage que moi, j'ai toujours à l'idée une comparaison possible avec les lions du Namib qui fréquentent la côte à la recherche de carcasses rejetées par l'océan. Comme les bébêtes marines ne le cédaient en rien aux terrestres du point de vue gabarit à l'époque, chercher à manger en arpentant certaines plages devait être une affaire profitable. Avec un liopleurodon, ils avaient le couvert assuré pendant des jours, même à plusieurs ! Et puis, les vieux et les malades finissaient probablement eux aussi en proies sur la plage-cantine...
  23. C'est vrai qu'il n'a été passé qu'à la douche basse pression pour enlever la boue et encore... La marne d'origine remplit toujours les huîtres, serpules et autres cavités. Les micro-planctons dans la marne incrustée pourraient probablement permettre une datation fine si nécessaire. D'après la configuration de cet effondrement de falaise, c'était dans la couche de marnes gris-beige en dessous de l'oolithe de Villers. Je dispose encore des photos du site mais elles sont argentiques bien évidemment. L'écaille effondrée, de 2m 50 de haut pour 5 m de long environ à l'origine, avait déjà considérablement "fondu" un an plus tard, et lors d'une ultime visite aux Vaches Noires en avril 1995, j'ai vu que cette écaille avait totalement disparu. Je vais prendre contact avec M. Ronan Allain : Belle Patte sera mieux chez lui que chez moi !
  24. Je souhaite le montrer à un spécialiste, voire l'apporter au Musée des Vaches Noires si j'ai l'occasion de retourner en Normandie. Je rêve de visiter ce musée, je n'y viendrai pas les mains vides car en 5 années j'ai fait de belles découvertes là-bas (1988-1992). Mais je vis en Lozère depuis, c'est loin... Quand j'ai trouvé le premier fragment (le distal) fin avril 1991 , je suis allée dès le lendemain au MNHN et j'ai relevé en dessin les fémurs de l'allosaure qui est là-bas, de tous les côtés. C'est ainsi que j'ai pu remarquer une similitude presque totale, compte tenu des parties "mangées" sur mon nonos. Le second fragment, trouvé en juillet 1991, a confirmé cet aspect comparable. Ce n'est que bien longtemps après, que j'ai appris que d'autres vestiges de grands dinos carnivores ont été trouvés, certains vers la même période (vraiment faste !!!). Mais lesquels, et où sont-ils ? Plus récemment, il y a eu le hors-série de "Fossiles" consacré aux Vaches Noires qui a réveillé mes motivations de faire connaitre mon fossile. Et puis, le temps de se décider à se jeter à l'eau sur ce forum... Arrivera-t-on à reconstituer ce "puzzle" de 3 morceaux... ou plus ?
  25. Merci pour vos réponses rapides, et votre intérêt ! L'idéal serait de pouvoir recoller les morceaux, et, rêvons un peu, contribuer à reconstruire ce gros pépère, ou du moins sa patte droite ! Mes photos prises ce matin à la lueur rasante sont mauvaises en effet. En voici d'autres que j'espère meilleures (pile et face) et des vues rapprochées de l'os, sur le corps où il est de structure fine et très dense, et sur l'extrémité distale où il apparaît spongieux. La couleur de l'os est beige rosé, sous un fin enduit pyriteux parfaitement stable depuis ces 26 années ! Il porte d'importantes traces de prédation, et il a servi de support aux huîtres et serpules oxfordiennes sur toutes ses faces. Le niveau d'origine me parait bien être celui immédiatement inférieur à l'oolithe de Villers (H15). L'os est très massif, il n'y avait pratiquement pas d'esquilles sur le site. Les morceaux reposaient à plat, juste à demi enfoncés dans la marne grise. Donc, je pense que le tiers manquant n'était pas davantage fragmenté. Complet, ce fémur devait probablement mesurer plus de 110 cm ! Encore merci pour toutes vos réponses !
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