CLERGUEMORT

Pour St Martin ça sera peut être pas facile car le secteur est sanctuarisé dans le cadre de la valorisation patrimoniale du site. Je sais que même les membres de l'association ont du mal à trouver des échantillons. Je crois savoir qu'il a été trouvé récemment un grain d'or libre dans du quartz. Ci joint une photo d'une pièce ancienne de Bissieux

salut Serge, je confirme, le chassis était toujours là il y a quelques jours...

2 échantillons types du filon découvert par mon ancêtre et représentatifs du secteur : stibine massive associée au quartz et stibine en filonnet dans les micaschistes avec un peu de quartz

bonjour le district antimonifère de Lozère n'est pas très "auro" (excepté quelques indices d'arsénopyrite avec quelques teneurs faibles), il était couvert par 7 concessions : Cassagnas, Collet de Dèze, la Coupette, Rouve&Solpeiran, St Michel de Dèze, Terraillon, et Viellejouve. + Richaldon pour Pb/Ag. L'essentiel de la production vient des concessions du Collet de Dèze et de St Michel de Dèze (2500 t environ) + quelques centaines de tonnes réparties sur les autres concessions. L'exploitation était très spordique elle s'est étalée entre 1810 et 1947. Ce district est de découverte assez récente, l'un de mes ancêtres direct (quintaïeul) fut l'un des premiers découvreur et exploitant de ce secteur, en 1808. Toutes les galeries sont effondrées, les quelques unes encore ouvertes ont été DRIRISEES il y a 10 ans environ. La minéralo des quelques haldes est tristounette, essentiellement de la stibine massive ou en imprégnation diffuse dans le quartz. Pour les micromounts, traces de Sb natif, Semseyite millimétrique, Ulmmanite en imprégnation dans la blende, melnicovite, Sinon un peu de baryte, blende et mispickel. En illustration une carte postale rarissime de l'entrée de la galerie de la Felgerettte (Collet de Dèze)

également un petit béryl de Mespaul (Ste Catherine) Finistère. Trouvé avec les précédents lors du même périple en 1970.

de ce périple j'ai rapporté également ce modeste disthène de 5 kg qui pesa lourd dans le sac à dos pendant 15 jours ... celui-là il vient de Baud

oui c'était un signe du ciel.... fallait que je vienne en Bretagne, alors que j'habitais à 40 km de Lourdes, pour me rendre compte que dieu existe...

C'est pas baud, mais de la staurautide encoray encore... de Scaer. Cette fois-ci c'est sérieux, c'est ma préférée à plusieurs titres, tout d'abord la perfection de la macle, elle est sur cette photo telle que je l'ai trouvée, sans "préparation", juste à la brosse et à l'eau. Trouvée en 1970 dans des circonstances mémorables. J'étais parti de Pau en stop fasciné par ces staurotides (la cassitérite et le disthène). J'ai donc opté dans un premier temps pour le secteur de Coray/Scaer (car il ne faisait pas baud, il pleuvait des cordes..., un temps breton normal quoi...) bref, malgré le temps, trempé jusqu'au os je persistais à parcourir les labours. Il fallu pour cela enjamber un fil de clôture que je n'avais pas vu comme pouvant être électrifié, trempé par la pluie je vous laisse imaginer la suite en enjambant le fil... je fis un tel bond que je me retrouvai à plat ventre dans le champs avec sous les yeux cette macle qui reste pour moi ma préférée bien que de taille modeste (35 mm)

c'est baud !!!! ok...bye bye

bonsoir à tous pour faire remonter nos "vieilleries" historiques, une petite descloizite de la collection A.A. Damour provenant de la localité type de Cordova (Argentine) avec son étiquette. Sachant que Damour est le découvreur de la descloïzite sur cette localité de Cordova, l'étiquette et l'échantillon prennent leur poids d'histoire que les amateurs apprécieront.

bonjour Combien de géologues ou diplômés des géosciences contribuent à ce forum ??? sans doute une minorité, mais aussi une majorité de passionnés honnêtes qui n'aspirent qu'à partager leur(s) passion(s). Combien de découvertes majeures ont été faites par des amateurs ou des autodidactes célèbres ? par le passé et de nos jour. Beaucoup ... Combien de personnes participent à ce forum pour flatter leur égo, certainement quelques un, mais pourquoi pas, si elles le font en partageant leurs découvertes et leurs connaissances avec d'autres passionnés, je ne vois pas de mal à ça. Combien de post sans grand intérêt pour la minéralogie ? dont celui-ci (auquel je contribue) quelques uns... Quelle revue, ou plus exactement quels auteurs (ce sont eux qui font la revue) font l'unanimité permanente et à 100% chez leurs lecteurs ? Certainement bien peu, je fais partie des abonnées de la première heure, j'apprécie généralement son contenu mais il m'arrive parfois de ne pas montrer d'enthousiasme pour tel ou tel sujet, je n'en dégoûte les autres pour autant, ne serais-ce que par respect pour le travail et l'énergie que demande une telle publication. finalement combien de points communs entre géoforum et le RM ? Enormément, sauf qu'objectivement on lit moins de co.....ies dans le RM que sur ce forum comme sur d'autres (je ne stigmatise pas géoforum, c'est la rançon de la démocratie participative, on est en République... comme dirait je ne sais plus quel forumeur.. ) En conclusion, énormément de défauts que reproche Philippe au RM se retrouvent dans géoforum non ? alors comment peut-on reprocher et clouer au pilori le RM au nom de défauts que l'on accepte sur Géoforum ? attitude pour le moins contradictoire non ? ou est la différence ?? mais oui, mais c'est bien sur.... géoforum, c'est plus simple, on se connecte, on se sert, pas obligé de contribuer, on peut critiquer, c'est facile et surtout c'est gratuit !!! bon dimanche, regardez les autres posts il y en a de bien plus passionnants

histoire de changer d'espèce minéralogique, une autre petite bretonne récoltée en 1964 sur le chantier de Kerler (Morbihan). Très belle autunite cristallisée

la République a bon dos... la pauvre, que ne lui fait-on pas supporter... Avis sans intérêt sur ce forum Au fait bien reçu le RM, rien à redire, ni sur le contenu, ni sur la qualité

bonsoir tu as raison Jojo, il est dans son jus et il le restera !!! pas de "préparation" pour lui et ses petits camarades seulement un rinçage à l'eau pour dépoussiérage (quand il n'y a pas d'étiquette collé sur l'échantillon) tous mes spécimens provenant d'anciennes collections restent dans leur jus. Il s'agit bien de 2 cristaux bipyramidés accolés parallèlement l'un à l'autre, très translucides, malheureusement un petit choc sur une pointe qui doit être, hélas assez récent. Je pense que l'enduit et les microcristallisations qui le recouvrent doivent être expliqués dans ce texte que je n'arrive pas à décrypter. ci-joint une vue de l'autre extrémité. Je vais essayer de le chouchouter encore quelques années avant qu'il ne repasse dans d'autres mains que j'espère aussi respectueuses de son histoire

super merci ci joint un scan recontrasté

Bonsoir à tous pour faire plaisir au Frangin et à Jojo qui semblent apprécier les voyages dans le temps, je vous laisse imaginer le voyage de ce "bergkristall" venu du Groenland, retrouvé dans une ancienne collection prussienne. Malheureusement aucune idée sur le personnage qui rapporta ce quartz, quelles motivations ? par quels moyens ? Un voyage au Groenland au XIXe siècle n'était déjà en soit pas banal. Si quelques lecteurs germanophones peuvent m'aider à décripter cette étiquette ce serait sympa, excepté bergkristall et Groenland, je n'arrive pas à lire ce qu'il y a entre ces deux mots. Merci d'avance

"Objets inanimés avez-vous donc une âme ?" Tu as tout compris Jojo, ou en tous les cas la même chose que moi. L'intérêt réside autant dans la pièce et l'étiquette que dans l'histoire que peuvent raconter ces minéraux sur leur cheminement jusqu'à nous. Cette histoire nous est partiellement dévoilée par leur découvreur ou leurs propriétaires successifs à travers les étiquettes. L'histoire de ces étiquettes est également fascinante, savoir que tel grand personnage a tenu entre ses mains, écrit de sa plume les informations qui nous parviennent encore intactes. Pour exemple ce minuscule tube avec une étiquette toute aussi minuscule datant de la 1ere moitié du XIXe siècle, contenant de l'albite et de la "baïerine" (très ancienne dénomination de la columbite) en provenance de Chanteloube (87). Echantillon sans doute précieusement rangée au fond d'une malle de voyage de quelque naturaliste de passage dans le Limousin, puis chargée dans quelque diligence en partance pour Paris ou Berlin, ceci pour aboutir dans cette minuscule fiole d'une collection "prussienne" et revenu aujourd'hui à 2 km de son lieu d'origine grâce à internet !

2 autres étiquettes sympa et historiques sur un échantillon de waltherite provenant de la mine Elias de Joachymsthal (Jachymov) en ex Tchécoslovaquie. Etiquette de l'Inspecteur des mines Tchèque Joseph Floria Vogl (1818-1896), avec une 2e étiquette de Louis Saemann (1821-1866) minéralogiste et paleontologue d'origine allemande venu s'installer à Paris où il est décédé.

certes, mais la certitude est que cet échantillon a été ramassé en 1970/80 il était peu probable que cette carrière fournisse des échantillons aussi "frais". Sans compter que la personne en question travaillait dans les mines en activité, elle n'était pas du style à creuser le dimanche dans les anciens sites (à cette époque il y avait encore de quoi se faire plaisir sans trop se casser le dos en dehors du boulot, surtout pour un professionnel de la baryte et de la fluo).

une autre pièce du même naturaliste, moins affriolante mais quand même intéressante ne serais ce que pour l'étiquette, association calcite sur pyrite octaèdrique, malheureusement pas localisée (peut être quelques gisements de l'Isère ?)

bonjour histoire de faire remonter ce post passionnant, j'alimente en même temps que la mise à jour de mon inventaire : superbe or natif de Californie sans doute contemporain de la ruée vers l'or (1846) avec son étiquette Arthur Eloffe - 1826-1896 (futur associé de Nerée Boubbé)

merci, effectivement le post n'était pas le bon mais il semble être le point de rassemblement des fluo(psycho)pathes (dont je fais partie) du moment, j'en profite . C'est pas Antully OK, je m'en doutais ne serais ce que par la date de découverte, mais c'est certainement le Morvan, la géolocalisation du post n'est pas très loin après comme tu le dis très justement rien ne vaut la certitude liée à une découverte perso. Hélas ce n'est pas le cas il s'agit d'une pièce provient d'une ancienne collection d'une personne qui a beaucoup gratté les gisements du Morvan dans les années 1970/80. La gangue me paraissait originale car sur plus de 400 pièces de fluo françaises en collection je ne retrouve nulle part cette gangue rubannée de différentes phases siliceuses. Merci pour l'info sur HCL je n'en ai pas sous la main j'essaierai dans la semaine. Mais la gangue me parait vraiment très siliceuse, je n'y vois guère de carbonates.

salut Serge pour étayer tes propos, une photo d'un échantillon (partie sciée, ça se voit mieux) mais assez riches en petits grains d'or libre (quelques dixièmes à 3 mm de diamètre) dans un quartz à sulfures (pyrite et mispickel) assez sombre récolté dans les aurières du Camp de César (après une de nos réunions annuelles au pied du puy de Dôme... souvenirs souvenirs...)

merci fluopathe, on partage la même opinion.