CLERGUEMORT

pour Amm qui aime bien les ardoisières, ci joint quelques photos prises dans les années 1992/95 environ : le n°25 Fresnais du temps où ça fonctionnait avec quelques crapauds (sous la pluie) normal ...

bon j'ai l'impression qu'on a dépassé la dose légale de msV, je vous propose un retour aux "tas de ferrailles", sujet du post en question. Retour à Saint Jean de Maruejols (Gard) avec cette carte sympa de 1947. Derrick de forage (c'est comme un chevalement finalement, pour le pétrole et le gaz). Découverte d'un gisement d'huile lourde en 1947, 8 forages entre 500 et 1500 m de profondeur réalisés par la Société nationale des pétroles du Languedoc méditerranéen. recherches reprises en 1979 mais l'huile était de mauvaise qualité, trop lourde et trop riche en soufre, projet abandonné.

mea culpa c'est la Société Bobcat France qui fut créée en 1998. J'ai effectivement retrouvé la trace d'un Bobcat cédé par Hyverneresse à CFM en 1986 pour la mine de Nizerolles.

Bobcat je ne pense pas, cette société date de 1998, peut être microscoop Eimco mais il n'en est fait nul part mention dans les rapports (il n'y a pas toujours tous les détails techniques), par contre le triage manuel dans les chantiers est bien mentionné et l'anecdote brouette est écrite et signée du dernier géologue de la mine : J-L. D. Tout ça nous éloigne bien des chevalements ... c'est de ta faute Serge, comme tu dois l'écrire à tes élèves : "hors sujet !!" si j'ai le temps je vous proposerai autre chose ce soir.

Oui l'aval pendage de la MCO (exploitée entre 1970 et 72 puis de 1974 à 1982) a fait l'objet de TMS par une descenderie, exploitation entre 1982 et 1986 en tranches descendantes sous dalle bétonnée. J'ai retrouvé l'histoire de la brouette, c'est une formule du géologue J-L. D. qui évoquait l'étroitesse de certains chantiers d'abattage conséquence de la faible puissance des zone minéralisées. Dans un souci de sélectivité le marinage s'est parfois fait à la pelle et évacuation du minerais riche du chantier (mais pas de la mine !!) à la brouette vers le point de chargement du camion. 800 tonnes d'U métal sont sorties de ce gisement.

Il y a eu des puits de recherches au début mais la phase MCO correspond à une époque ou la "brouette" ressemblait plus à un dumper Volvo ou Caterpillar

Faudrait que je fasse des fouilles, je suis certain d'avoir d'autres clichés. Pour la cloche, pour une fois c'est pas moi ... soit pas triste, on le reverra bientot ...

Clerguemort, tu n'aurais pas par hasard le chevalement du puits neuf de la Petite Faye sur son emplacement d'origine et sur son accueil de Lécuras ? (pour Lécuras, je suis à peu près sur que tu as, par contre pour le Puits Neuf, jamais vu de photos!), information,, M.G. BRGM Limousin le chevalement de Leycuras (ancien Petite Faye), ses cages et ses molettes en 1995. Très difficile à photographier au milieu des broussailles, j'ai pourtant fait des photos juste avant son démontage il y a 2 ans, je n'arrive pas à mettre la main dessus.

Clerguemort, tu n'aurais pas par hasard le chevalement du puits neuf de la Petite Faye sur son emplacement d'origine et sur son accueil de Lécuras ? (pour Lécuras, je suis à peu près sur que tu as, par contre pour le Puits Neuf, jamais vu de photos!), information,, M.G. BRGM Limousin salut Serge y a qu'a demander... le chevalement du puits Neuf de la Petite Faye en 1960 avant d'être démonté pour partir à Leycuras effectivement.

2 autres photos du chevalement du Cellier dans sa "première vie" en Limousin, dont une prise sous le même angle que celle postée par Caillouteux.

Ce chevalement est celui de l'ancien puits Henriette de la première mine d'uranium de la Crouzille (Hte Vienne), il a été cédé à la CFMU par le CEA au moment de l'ouverture des travaux du Cellier. C'est donc un chevalement historique. La photo que j'ai posté représente le puits Henriette à la Crouzille (Hte Vienne)en 1950.

salut Serge la tu me décois, la devinette était taillée sur mesure pour toi, j'étais persuadé que tu trouverais... aller fait un effort... un indice : regarde les arbres et la palissade en béton...

un indice, ... la photo de la 2e réponse...

Pierre Plantée (Lozère), mine d'uranium.

puits de Rouilly, région Provins, pour l'argile. Ci dessous son frère jumeau à Rimogne (Ardennes), ardoisières, photo des années 1995 environ.

Le guidage des cages du puits Ricard est (était) réalisé par des rails métalliques. Le treuil est de type bicylindroconique de 6,10 m de diamètre maxi, de fabrication Venot avec un moteur fabriqué par la Cie Electro mécanique (CEM) de 1200 CV. Il était équipé de câbles de type "clos". Le fonctionnement par contrepoids n'est pas rare. Le principe est simple : au lieu d'avoir une cage attachée à chacun des brins du câble, il y a une cage sur l'un des deux brins et un contrepoids sur l'autre. Le contrepoids étant moins encombrant qu'une cage, ce système permet d'avoir une cage de plus grande dimension que si l'on avait 2 cages. C'est intéressant pour les puits qui sont amenés à faire circuler du matériel encombrant ou lorsqu'on modernise un puits ancien (de petit diamètre). L'un des deux compartiment du puits des Oules à la Grand-Combe fonctionnait selon ce principe.

Ta raison surtout une calcite "dent de cochon" bonjour la morsure, va expliquer ça au SAMU

oui, surtout une calcite "dent de cochon", bonjour la morsure va expliquer ça au SAMU

Pour répondre sérieusement à la question des odeurs pouvant se dégager des minéraux, outre l'oxydation de certains sulfures instables qui donnent une odeur d'H2S, (oeuf pourri), il y a aussi parfois les produits dans lesquels sont trempés les minéraux pour leur donner davantage de brillance ou masquer les rayures. Ce sont parfois des silicones ou équivalents qui dégagent une odeur caractéristique mais pas trop désagréable, mais pour des minéraux arrivant de contrées "lointaines" c'est parfois tout simplement du gasoil ou des huiles minérales qui puent. J'en ai fait l'expérience avec une blende arrivée de Chine, même le facteur s'est posé la question de ce que contenait le colis (sur l'étiquette était mentionné "cadeau" !!) Des minéraux dangereux, à l'état brut et dans des conditions normales de manipulation, très peu sont réellement dangereux. Seul l'inhalation de la poussières de certains (arséniates, minéraux du plomb, de l'uranium...) peuvent présenter quelques risques (et non pas des dangers), idem pour le contact très très prolongé (on parle en cumul de semaines) de masses importantes de minerais radioactifs à très forte teneur (pechblende massive par ex.)

oui certes, si l'on se sert des textes de loi pour situer le niveau de risque acceptable ou non, principe de précaution oblige, je ne doute pas un seul instant que tu sois d'accord avec ce superbe rapport sur les risques générés par les anciennes mines et les précautions d'urgence à prendre... en particulier avec le § 2.1 ne mélangeons pas les genres et évitons les caricatures. RR-38157-FR.pdf

Ah bon pourquoi ? t'a pris la caisse sur la tête ??? heureusement que les mineurs d'U ne sont pas aussi fragiles...