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Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

CLERGUEMORT

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Tout ce qui a été posté par CLERGUEMORT

  1. ça roupille déjà. bon je continue avec le seul échantillon que j'ai retrouvé provenant d'Esparros. Je crois me souvenir que c'est le meilleur, il est associé à des cristaux de calcite. La photo montre, mais trop tard, qu'un petit toilettage eut été bienvenu. A remarquer la surface du cube avec ses zones de croissances. Récolte plus récente que les précédentes, 1978. Demain les fluo du Baigourra.
  2. maintenant les cailloux : 1 - un bloc d'une belle couleur vert aigue marine, très pur. Le morceau massif fait environ 15 cm x 10 cm x8 cm 2 - un cristal "briquet", 1 cm sur le plus grand coté 3 - un micromount de petits cristaux incolores, 4 - enfin un macromount le cristal mesure 6 cm x 7 cm de côté j'en avais bien d'autre mais à cette époque, l'abondance et surtout le manque de couleur de cette fluorine à fait que je n'ai pas gardé grand chose. J'y rajoute quelques quartz sympa que j'ai gardé, un petit cristal très pur et ce hérisson de petits cristaux, en forme de scorpion...
  3. suite avec les échantillons de la carrière d'Anéou près du col du Pourtalet. Dans les années 1960/1970 en raison de la pureté de certaines lentilles la fluo était exploitée sporadiquement par une société qui fabriquait des lentilles d'optique, de mémoire il me semble que c'était la SOREM (Sté pour l'étude et la réalisation de monocristaux) dont les ateliers étaient à Pau. De l'autre coté de la frontière les espagnols exploitaient les affleurements en carrière mais aussi en souterrain à plus grande échelle. Je n'y ai jamais vraiment cherché, il faut dire qu'à cette époque, traverser la frontière était moins simple que maintenant, surtout seul à 16 ans quand le seul moyen de se déplacer était le stop. Ces trouvailles datent exactement du 18 juin 1972. En premier un aperçu du lieu de récolte, j'ai scanné les négatifs qui ont un peu souffert, pas le temps de faire des retouches. le copain qui est sur la photo est aujourd'hui propriétaire d'un grand cru du Bordelais...
  4. comme promis j'ai ouvert la boite à souvenirs, ça remue parfois les tripes, ces montagnes me manquent parfois. on attaque par l'échantillon de fluo du Vallon de Salut à Bagnères de Bigorre sur mon échantillon il y a deux faces naturelles qui ne sont pas des clivages, rien de probant pour autant mais c'est un échantillon historique.
  5. je vous donne rendez vous ce soir pour les échantillons des 3 sites évoqués (Baygourra, Aneou/Pourtalet et Esparros) de la récolte perso garantie, années 1970 début 80. Bravo pour l'acquisition des fluo du Vallon de Salut Bagnères elles sont rarissimes (j'en ai juste un petit échantillon acquis par échange il y a une dizaine d'années). Bonne journée Pas mal aussi le gag du quartz à âme de Montsaunès, le plus gros du monde (des Pyrénées) ne voulant pas polémiquer je me suis abstenu d'y répondre, je pensais que d'autres auraient réagi... Heureux d'apprendre que c'est une plaisanterie, mais tu aurais du attendre le 1er avril... le secteur de Montsaunès et des environs n'est toutefois pas dénué d'intéret du point de vue SiO2 , sans parler de la carrière de Salies toute proche.
  6. Non la mine principale qui se trouve à coté de la forge de Banca (filon des 3 rois entre autres) est fermée par une grille et sanctuarisée par les archéologues. Après, comme le dit Bouchon, il y a pas mal de travaux dans toute la montagne, il y a eu des travaux en tranchées sur les affleurements mais pour être franc, je n'ai jamais rien trouvé de très affriolant (sidérite parfois cristallisée et chalcopyrite massive principalement) les minéralisations historiques notamment les cuivres gris proviennent des filons des 3 Rois et de Berg op Zoom aujourd'hui inaccessibles. Même du temps où les travaux des 3 rois étaient accessibles je n'y ai jamais trouvé grand chose, les anciens avaient bien "nettoyé" les zones minéralisées, de plus tout ce qui est en dessous du niveau de la Nive est évidemment sous l'eau.
  7. ça s'appelle "inventer l'eau chaude " !!! (je parle du journaliste et des 2 "aventuriers") ça fait plus de 15 ans que c'est connu !
  8. On trouve de tout et n'importe quoi sur internet oui... Merci à la modération de recadrer le sujet du post intitulé "minéraux et gisements d'uranium" et non pas "appologie et prosélitisme CRIIRAD" Otto a employé le bon mot : sectaire.
  9. je répète ma question le rapport entre site minier d'uranium et Tchernobyl il est où ????
  10. le rapport entre les mineraux d'uranium et Tchernobyl il est où ???? amalgame habituel .... c'est bien ce que je disais plus haut, le conditionnement de vos cerveaux est efficace, bravo CRIIRAD
  11. de plus en plus fort, il ya des chercheurs de minéraux uranifères qui se plaignent que le terrain sur lequel ils s'ébrouent chaque week end soit radioactif c'est dingue non ??? comme si un végétarien venait bouffer tout cru les poulets du poulailler en question...
  12. Oui il vaut mieux arrêter là la discussion, inutile d'essayer de faire boire un âne qui n'a pas soif... le lavage de cerveau de la CRIIRAD fonctionne bien... ça au moins ils savent faire
  13. A 100% d'accord avec Zunyite !!! Toute mesure doit être accompagnée du nom et du type d'appareil utilisé. Compteur Geiger ne veut rien dire. Mettre en doute la CRIIRAD, oui certainement, il y a de quoi. Contrairement à ce qu'indique son acronyme, c'est tout sauf un labo indépendant, se renseigner un peu et vous verrez qui est derrière. Ce n'est pas parce qu'elle travaille au Japon qu'elle est reconnue mondialement. Les japonais n'ont pas attendu ces gens pour faire leurs mesures. Regardez encore qui est derrière, posez vous la question de savoir pourquoi tant de batage médiatique autour de leurs actions alors qu'il existe bien d'autres laboratoires français de radioprotection qui oeuvrent objectivement, efficacement en France au Japon, à Tchernobyl et ailleurs sans créer de psychoses inutiles. Si ses mesures sont crédibles, (c'est un minimum et c'est à la portéer de n'importe quel technicien professionnel de la radioactivité) c'est la méthode et les interprétations des résultats qui laissent sérieusement à désirer. La CRIIRAD n'a jamais contraint un exploitant à faire des réaménagements, elle n'a pas plus de pouvoir que toute autre association. Le seul organisme en mesure d'imposer quelque chose en matière de réaménagement c'est l'Etat via le Préfet et la DREAL. Là aussi renseignez vous sur les procédures et le fonctionnement des instances de contrôle.
  14. quelques photos de la galerie "des Romains", un passage dans un dépilage remblayé et une jolie néoformation de carbonate de cuivre (pseudomalachite). J'ai également quelquepart des photos des hauts fourneaux et des restes des bâtiments de la forge.
  15. Oui, magnifiques plans, si ce sont des originaux d'époque ce sont des trésors historiques . Cette mine faisait partie des terrains de jeu de ma jeunesse pyrénéenne, ci joint un cliché d'un dépilage du filon des Trois Rois.On distingue quelques traces de malachite. C'était du temps où ce secteur était encore accessible dans les années 80 avant qu'il ne soit "sanctuarisé"
  16. très intéressant ces documents, merci Paschy, pour compléter l'illustration, quelques unes de mes récoltes qui datent de 1970/74 sur ce gisement qui était alors encore en exploitation. Je n'avais malheureusement pas eu l'idée de faire de photos de l'exploitation (j'avais 16 ans),et cela faisait partie de mon environnement relativement famillier donc paraissant immuable et ordinaire... (mon grand oncle était alors directeur de cette mine). Il s'agissait de vastes carrières, le gisement sera dans la dernière période exploité en souterrain. Outre de magnifiques barytes "crétées" aux couleurs les plus variées, on y trouvait aussi de l'azurite, du cinabre, de la pyrolusite et de superbe calcites avec parfois des liserés de Mn en inclusion.
  17. bravo, excellente synthèse, l'analogie avec les pommes est parlante. Je rajoute ces deux liens de l'IRSN également très complets et spécifiques aux collections de minéraux RA. : http://www.irsn.fr/FR/connaissances/Environnement/expertises-locales/gestion-sources-radioactives/mineraux-radioactifs/Pages/1-mineraux-radioactifs-risques.aspx#.WBK2WRwtZI8 http://www.irsn.fr/FR/connaissances/Environnement/expertises-locales/gestion-sources-radioactives/mineraux-radioactifs/Pages/2-mineraux-radioactifs-comment-securiser-musee-collectioneur.aspx#.WBK2lhwtZI8 cet article est pas mal aussi : http://www.ddmagazine.com/677-La-radioactivite-expliquee-pour-tous.html Effectivement, mettre un échantillon radioactif directement dans une boite en plomb, revient à fabriquer un générateur à rayons X. Ne jamais perdre de vue que l'impact des rayonnements réside dans son rapport entre la masse de l'émetteur et la distance du récepteur, d'où l'intérêt de prendre des mesures au contact mais surtout à 10 ou 50 cm. Pour les mathématiciens, le débit de dose obéit à "la loi de l'inverse du carré de la distance". Pour faire simple, un gros morceau faiblement radioactif peut être plus impactant qu'un tout petit morceau de pechblende fortement radioactive, selon la distance à laquelle on se trouve.
  18. beeeeeennnnn nooonnnn je ne peux quand même pas les séparer...
  19. une autre Puy Saint Gulmier typique et sympa mais un peu encombrante
  20. En France je ne pense pas, le service des mines était fort bien organisé et les contrôles des inspecteurs des mines institués depuis la loi sur les mines et carrières de 1810 (et même avant) ainsi que les lois sur le travail ne permettaient pas les écarts de ce genre. Contrairement à ce que l'on peut imaginer, l'exploitation minière en France, était particulièrement réglementée, sans compter que l'intérêt d'employer des femmes au fond était relativement limité dès lors que les adolescents (de sexe masculin uniquement) était autorisé à partir de 12 ans. On a vu des sanctions infligées aux exploitants pour des fautes bien moins importantes. C'est bien ce que je disais, les fantasmes sur le sujet ont la vie dure. Je te conseille la lecture du Journal des mines (à partir de l'an II) puis des Annales des mines à partir de 1817, pour t'en convaincre, chaque numéro comprends un chapitre spécial consacré à la législation et à la jurisprudence. (l'intégralité de ces ouvrages est accessible sur internet)
  21. mine de Lacabarède située à une vingtaine de km de Mazamet. Recherches minières sur un filon de de blende exploité pendant le 2e guerre mondiale. Carte postale montrant les installations du puits principal.
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