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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

CLERGUEMORT

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Tout ce qui a été posté par CLERGUEMORT

  1. A signaler le cinabre dans la barytine de Pessens près de Rodez, que mon toton exploitait. Faudrait que je retrouve c'était des petits points rouges dans la barytine blanche, trouvé autours des années 1970, faudrait que je fasse des fouilles archéologiques dans mes cartons pour le retrouver. Si je retrouve je fais la photo.
  2. Bonsoir Je recherche échantillons de stibine, berthiérite, wolframite et scheelite de gisements français, pas forcément spectaculaires mais caractéristiques des gisements concernés. Merci
  3. maintenant ma contribution à la série, sûr ça c'est Fontsante, du temps où ça fonctionnait. Pour la petite histoire et sans vouloir rentrer dans la polémique antozonite, la tour d'extraction qui surmontait le puits de la mine de Fontsante avait été récupéré sur la mine d'uranium de la Chapelle Largeaud de la division de Vendée, en décembre 1970. Y a peut être eu contamination des fluos... OK je sors...
  4. bonsoir à tous Je traîne depuis des (dizaines d'années) ce cailloux, qui a perdu sa carte d'identité... qu'en pensez vous, serait-il de l'Esterel comme certains le pense. Je l'ai récupéré dans un échange avec d'autres pièces du temps ou les grenats de l'Arbizon s'échangeaient contre des fluos du Beix et d'ailleurs... merci
  5. bonsoir le site de Banca a fait 'objet de fouilles archéologiques, la galerie, dite des "romains" qui débouchait au bord de la route est aujourd'hui fermé par une grille cadenassée, on accédait, avant les recherche des archeo à tout un réseau fort intéressant mais les puits et travaux en profondeur ont été remblayés par le limon vu que les galeries ont été utilisées à une époque comme canal d'amenée d'eau vers une micro centrale. Je n'ai jamais trouvé grand chose de minéralogique dans ces galeries, par contre, coté techniques minières anciennes antiques et XVIIIe c'était passionnant. En fouillant un peu dans mes archives je retrouverai peut être qq photos. Le site de la fonderie a été partiellement restauré et étudié.
  6. BON C'est pas là que ça devait aller, c'était au chapitre fluorines, c'est pas grave les initiés s'y retrouveront J'arrête là pour aujourd'hui, ma maman m'attend avec le foie gras et les bulles... bonne fin de journée à toutes et tous et bon début d'année.
  7. et deux autres de Peyrebrune du bon vieux temps de la mine... les photos sont pas top, c'est mieux en vrai
  8. Bon si tu tiens à te faire mal : encore une "petite" du Beix, ce n'est pas Valzergue non, trouvée sous mes yeux en 1971.
  9. J'espère Frangin que ça n'est pas dans ta chambre à coucher ou dans celle de tes enfants, encore que les phosphates ne crachent pas trop, par contre, le même volume de pechblende ou d'uraninite serait assez dangereux. N'oublies pas de ventiler ta pièce car malgré tout, même si ça n'émet que modérément cela doit donner un bon dégagement de radon. As tu fait une mesure ambiante du local ? Je n'ose pas imaginer le local où tu stock tes cagettes de vracs et de doubles .... fait gaffe quand même Message au modérateur : prière d'insérer en début de discussion le "trèfle" radioactif, ici même les posts sont marqués radiologiquement
  10. ce qui est sympa sur ce forum c'est que tu trouve toujours quelqu'un pour te donner un coup de main, c'est beau la solidarité minéralogique... mais il faut aussi savoir ne pas abuser de la bonne volonté de tous ces gens à qui je dis merci quand même...
  11. Je n'ai pas eu le temps d'éplucher toutes les pages précédentes mais il ne me semble pas (sauf erreur de ma part) avoir vu de Puy St Gulmier,(le Four) ci joint une pièce qui m'a longtemps énervée parce qu'elle ne voulait pas rentrer dans ma vitrine, (40 cm x 28 cm) j'ai failli la trimer de rage ...
  12. bon pour revenir aux fondamentaux 2 petites Beix fort sympathiques
  13. aller une autre toujours dans le Tarn, celle la je suis sur qu'il n'y a pas grand monde qui la connait... je vous laisse deviner :
  14. bonjour l'avantage de ces fêtes à la con qui me fouttent le bourdon c'est qu'on fait des trucs inhabituels comme trainer sur le net, ça vous fait remonter des souvenirs à la surface. Marsanges, Peyrebrune, le Beix et d'autres, du coup on se plonge dans ses souvenirs et on retrouve (c'était pas très loin) des photos du bon temps (année 1970) comme celles-ci pour les fans de Peyrebrune, une photo faite avec mes petites mains et mon appareil photo, à cheval sur ma mob... à vos mouchoirs :
  15. pour la route une petite Marsanges de derrière les fagots... j'espère que ça marche et qu'elle ne va pas spamer comme l'entrée de la mine.
  16. a vos mouchoirs suite .... photos d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître .... du temps où je sillonnais la France sur ma mob à la recherche de mines et minéraux que je ne pouvait guère "piller" vu la capacité de mes sacoches... heureux temps...
  17. a vos mouchoirs suite .... photos d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître .... du temps où je sillonnais la France sur ma mob à la recherche de mines et minéraux que je ne pouvait guère "piller" vu la capacité de mes sacoches... heureux temps...
  18. Pour Oklo, je pensais que tu faisais allusion au réacteur naturel et non pas au gisement sensus stricto, mais Oklo n'est en fait que l'un des 5 gisements du Francevillien Gabonais, exploité par COMUF, le premier fut Mounana (carrière puis fond) découvert en 1956, Okelobondo (exploité en 88) et Mikouloungou découverts en 65, Boyindzi découvert en 67 exploité en 80, Oklo découvert en 1968 et exploité en 70 (MCO) et 74 (fond). exploitation terminée en 2000. Pour ce qui suit : "En 45, les moyens de prospections dans les colonies n'étaient pas encore en place, et surtout on était en pleine reconstruction, et De Gaulle voulait aller vite, il voulait pouvoir faire péter sa bombe avant les Anglais. C'était logique d'exploiter ce que l'on connaissait : la France métropolitaine. Mais dès qu'on a pu on a orienté les recherches dans les colonies afin de préserver les ressources métropolitaines. La seconde guerre mondiale avait prouvé qu'on pouvait pratiquement asphixier un pays en bloquant son accès à certaines ressources. Pour ce qui est de la production après les années 70, la majeure partie du minerais vient de l'étranger... c'est plus simple et effectivement bien souvent moins cher. Il ne faut pas oublier qu'un certain nombre de gisements potentiels sont identifiés sur le sol Francais et n'ont jamais été mis en exploitation, et ce n'est pas pour une raison de concentration de minerais. C'est parce que la concession n'a jamais été accordée par l'état. ( réserve stratégique qu'on appelle ca ) " FAUX ARCHI FAUX !!! , ça relève du fantasme, TOUT a été fait pour encourager l'exploitation des ressources nationales (à des conditions économiques viables évidemment). La seule et unique réserve qui pourrait être considérée comme "stratégique" est bien connue c'est Coutras (Gironde), propriété d'AREVA (20 000 t d'U dans du minerai à 1‰ alors qu'on exploite au Canada des gisements à 20 %), les titres miniers ont été accordés, ce sont des PER, (permis exclusif de recherche) de La Barde, Chamadelle, les Eglisottes et Le Fieu, les titres permettant l'exploitation (concessions ou permis d'exploitation) ne sont demandés qu'au moment de la prise de décision d'exploiter. Décision peu probable dans les conditions actuelles pour de simples raisons environnementales et économique, 1‰ c'est dérisoire. Quant à dire que c'est plus simple d'aller exploiter à l'étranger c'est une vision de l'esprit.
  19. "concernant les gisements Francais, il y a aussi une bête raison politique datant de plus de 40 ans... un Certain Général, alors chef de l'Etat Francais ( le même qui a décidé de construire des centrales nucléaires un peu partout pour produire de l'électricité ) avait décidé que pour préserver l'indépendance énergétique de notre pays il était préférable d'importer le minerais d'uranium ( à l'époque Oklo n'avait pas été découvert ) plutôt que de le sortir du sous sol Francais. D'ou l'exploitation jusqu'a ce qu'elles ne soient plus rentables des mines existantes, et la non ouverture de nouvelles mines, bien qu'il y ai des gisements connus de minerais" Bonjour à tous 1 GM, si je suis d'accord sur la fin de ton message je ne le suis absolument pas sur la première partie, effectivement le Général De Gaulle a créé le CEA en 1945 pour diminuer l'indépendance militaire et énergétique de la France mais le CEA a tout fait pour exploiter l'U français y compris à partir de 1954, en ouvrant le droit de prospection et d'exploitation aux privés. Le programme des centrales ayant pris beaucoup de retard dans les années 1960, la France c'est retrouvée avec une surproduction, d'où la réduction voire la fermeture de certaines mines dans cette période de marasme qui dura jusqu'au 1er choc pétrolier (1974), période à laquelle Giscard a relancé le programme électronucléaire ce qui déclencha (avec la hausse des cours de l'U) la mise en exploitation de nouveaux gisements (Lodève, Bellezanne, Jouac, Bertholène ....) ainsi que la relance et réouverture de gisements mis en sommeil (morvan). L'U est comme les autres métaux, il est soumis aux cours du marché, il y a un prix de revient et un prix de vente, quand le premier devient supérieur au second, on ferme, comme pour toutes les mines que ce soit les mines de Pb, Ag, Cu, or, Zn ... L'ouverture et la prise de participations dans les mines étrangères (Canada, Niger, Gabon) avait pour seul but de venir en complément de la production métropolitaine qui, même au maxi (1983 avec plus de 3000 t produites) ne suffisaient pas à satisfaire la consommation nationale. Que vient faire Oklo dans l'histoire ? je ne comprend pas, la découverte d'Oklo qui, si elle fut d'un grand intérêt scientifique, fut une catastrophe pour la COMUF car beaucoup moins riche en U que le minerai normal, l'U ayant été consommé pendant la période où eut lieu cette fission naturelle.
  20. bonjour rabaton merci de la précision, effectivement j'ai été un peu rapide sur le fer mais le Zn et Al existent-ils vraiment à l'état natif ? quelles localités, dans quels contextes, dans quelles dimensions ? merci. J'en profite également pour répondre à Cantalou et à ceux qui évoquent St Pierre, le reportage de TF1 était d'un parti pris et d'une incompétence remarquable. Faire faire du bruit à un scintillomètre (ce n'est pas tout à fait un compteur Geiger, la sensibilité est autrement plus grande, donc facile à faire couiner) c'est très facile, même sur un plat de nouilles on peut faire réagir un scintillomètre, le tout est de connaître sur quelle échelle il est réglé et à quel seuil on règle l'avertisseur sonore. Ce qui importe c'est le nombre de becquerels ou le nombre de "chocs/seconde" et ça ce n'est jamais dit dans les reportages. L'histoire de St Pierre est simple, le village était construit sur un gisement de type sédimentaire (sables oligocènes), le minerai était à quelques mètres voir même affleurant dans les jardins ou les caves, les puits où la population venait s'alimenter en eau étaient creusées dans les sables uranifères, qund on connait la facilté avec laquelle les sels d'U se solubilisent, ça laisse rêveur, (là faut reconnaître que ce n'était pas ce qu'il y avait de meilleur pour la santé). Découvert en 1955 on a démoli et reconstruit le village à coté (à l'exception du cimetière) et le gisement a été exploité en carrière par une société privée, la SCUMRA de 1958 à 1964 puis de 1975 à 1984 ( SCUMRA = Société Centrale de l'Uranium et des Minerais Radioactifs, créée en 1955) produisant au total 1300 t d'U. Une petite usine de traitement du minerai a été construite et les rejets produits après extraction de l'U (environ 500 000 t -chiffre dérisoire par rapport aux dizaines de millions de tonnes produites par les autres usines françaises) ont été stockés dans l'ancienne carrière aujourd'hui noyée et transformée en lac. Une lame d'eau reste à ce jour l'une des meilleures protections contre la radioactivité (exemple des piscines où sont stockés les combustibles nucléaires). De toute façon où que l'on aille dans la région de St Pierre mais aussi dans le Forez, Morvan, Bretagne, Vosges, Limousin, Hérault, ... on trouvera de la radioactivité, c'est justement parce qu'il existait cette radioactivité naturelle (qui n'a rien à voir avec la radioactivité liée aux combustibles nucléaires) qu'il y a eu des mines et surtout pas l'inverse comme veulent le faire croire quelques intégristes démagogiques qui exploitent un fond de commerce basé sur une psychose populaire (bien compréhensible car liée à un phénomène méconnu, incolore et inodore) psychose savamment entretenue pour auto alimenter un système. Minéralogiquement parlant le gisement est (ou plutot était) intéressant car riche en vanadium d'où présence de francevillite et tuyamunite, en plus de l'autunite et de l'uranocircite. Existence également de superbes bois fossiles souvent très riches en U, la matière organique ayant fixé plus facilement le métal. voilà je vous souhaite une fin d'année .... radioactive...
  21. Pour répondre à cassecailloux, l'uranium ne cristallise pas il ne se trouve pas à l'état natif, c'est comme si tu demandais la cristallisation de l'aluminium, du fer ou du zinc. Quant au fait qu'il soit 234, 235 ou 238 celà n'a aucune importance sur ses propriétés physiques et chimiques. Seule sa radioactivité varie. Pour faire de l'U métal faut des super cocotes minutes : rapidement résumé et simplifié voila comment ça marche : 1 - traitement des minerais par dissolution de l'U dans l'acide sulfurique, obtention après précipitation sous forme d'URANATE DE MAGNESIE (yellow cake), jusque là c'est facile c'est ce qui se passe dans toutes les usines de traitement qui avoisinaient les mines d'uranium de France et du monde - phase 2 : là ça se complique, purification par mise en solution de l'U par attaque acide nitrique sous forme de NITRATE D'URANYLE. Par précipitation à l'ammoniac à chaud on obtient du DIURANATE D'AMONIUM calciné à 300 ° pour obtenir un DIOXYDE D'U. Phase 3 : préparation du fluorure d'U : le UO2 est très stable aussi est-il très difficile de le réduire directement pour obtenir U métal on doit donc passer par une étape de fluoruration qui consiste à transformer le dioxyde en TETRAFLUORURE selon la réaction : UO2 + 4 HF = UF4 + 2 H2O Je passe sur les détails de l'opération. Phase 4 : préparation de l'U métal : Le TETRAFLUORURE D'U obtenu est ensuite traité par calcio ou magnésiothermie dans un four dont la température monte à 700 °, à cette température se produit une violente réaction qui provoque une réduction du tétrafluorure selon la formule simplifiée : UF4 + Mg + chaleur = MgF4 + U. L'U se présente alors sous forme de métal fondu (t° de fusion 1133 °) coulé en lingots. Voila c'est simple, évitez de faire ça sur la nouvelle cuisinière de maman...
  22. La discrétion du découvreur est compréhensible sauf qu'à Ste Marie il a clairement annoncé l'endroit : Chalonnes (49). Ce qui l'est moins c'est la variation des versions concernant les circonstances de la découverte. De plus ça n'engageait à rien de dire s'il l'a trouvé en alluvions, dans un champ, sur une terrasse alluviale ancienne... Dans quel contexte gîtologique. Le labo de Nantes n'a jamais donné d'indication concernant l'origine mais seulement sa composition. Une seule chose est certaine c'est de l'or mélangé à du Cu et Ag. Les analyses d'or naturel sont très nombreuses dans les documents de la profession, du BRGM entre autres, mais aussi des archéologues qui recherchent souvent une corrélation entre l'or local et les objets en or découverts. Toutes ces analyses concordent sur le fait que même l'or des filon ne contient jamais plus de 1% de CU. CQFD :coucou!:
  23. Bonsoir Concernant cette fabuleuse pépite, s'il est difficile de prouver son origine il est facile de dire d'où elle ne vient pas. Elle vient ni d'un filon ni des alluvions d'une rivière, pour la simple raison que l'or naturel peut avoir des teneurs très variable en Ag (de 0 à 50/60 %, au delà c'est de l'électrum) mais concernant les teneurs en Cu celles-ci se situent dans une fourchette comprise entre 0,15 et 1 %, très loin donc des 10 % annoncés par l'analyse. Par contre cette analyse, effectuée à l'Université de Nantes, et qui donne 62 % Au, 27 % Ag, 10 % Cu et 1 % Fe est tout à fait comparable à une analyse de bijoux (18 carat = 75 % Au + 25 % autres métaux (Cu AG, Ni...) en admettant que ce soit le résultat de la fonte d'un mélange de bijoux (pas forcément à 18 carats), la teneur en Au à 62 % semble très correcte.... A vous de juger, mais sûr et certain cet or vient d'ailleurs... D'autre part la dernière version de la découverte est étrange, un papy promenant son chien l'aurait trouvée au bord du chemin, j'ai cru comprendre qu'il y avait une autre version (Ste Marie) où ce seraient 2 orpailleurs (nommés dans le Règne Minéral n°76) qui l'auraient trouvé à Chalonnes (Maine et Loire) mais dans des conditions qu'ils s'obstinaient à ne pas vouloir décrire. Pourquoi cacher ce superbe conte de fée... Les orpailleurs et les minéralogistes sont parfois de grands enfants rêveurs mais faut pas pousser... mamie dans les orties... du bord du chemin... où se trouvent cachées.... des pépites en or....
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