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jjnom

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  1. jjnom

    pierre a identifier

    Blague à part... Le Hainaut, c'est grand... même si la Belgique est petite... grains blancs = quartz? Pourrait être un morceau de "tuffeau" du Tertiaire (Landénien) par exemple ( a l'air d'y avoir des petits grains verdâtres) mais ça ne colle pas avec densité à 4 (à vérifier) et réaction du détecteur.
  2. Bon, ben, plus qu'à mettre ça sur le compte des bizarreries de Mme Nature. Pas d'os, que des quartz.
  3. Quelques réflexions: Pour le résidu charbonneux: - on a brûlé des palettes à côté du tas de rebuts - mais peut-être aussi des hydroxydes de manganèse ou de la matière organique. Le degré de déstructuration d'un granite est lié au degré d'altération des feldspaths. Cette altération génère des hydroxydes (d'aluminium notamment) et des argiles (kaolinite). Les biotites vont relarguer du fer sous forme d'hydroxydes de fer et donner aussi des argiles. Muscovite et quartz s'altèrent très difficilement. L'échantillon du début de la discussion est en dégradation bien avancée au niveau des feldspaths car la roche est aussi friable au centre qu'en périphérie. Un bloc donc soumis depuis longtemps à l'altération et c'est peut-être aussi pour ça qu'une pellicule de manganèse ou de matière organique se serait formée en surface. Hypothèse de ma part pour une couleur d'origine au centre: les biotites sont peut-être autant affectées au centre mais auraient largué leur fer dans un premier temps sous forme d'hydroxydes ferreux, incolores, qui ne deviendront rouges que quand ils auront rencontrés suffisamment d'oxygène, en périphérie. Petite question supplémentaire: ces blocs charbonneux n'ont-ils pas été extraits d'un horizon très superficiel avec forte végétation au-dessus?
  4. jjnom

    pierre a identifier

    On pourrait imaginer: minerai de fer (densité, détecteur) d'origine marine (fossile)et avec pas mal de calcaire (trace blanche). Mais bon, calcaire et densité à 4, ça me gène un poil. Origine?
  5. jjnom

    lame de Cantal

    J'ai l'impression que cette discussion prend un tour un peu personnel (que le clou n'est pas dans la diorite mais chez moi) et risque de lasser les autres observateurs. Je vais répondre cette fois-ci mais sans plus d'informations en provenance de Zeolite, je ne poursuivrai qu'en MP. - Dans le graphe que tu presentes, diorite a beaucoup moins que 10% de quartz. Oui, et bien que ce document soit un peu schématique, c'est conforme aux diagrammes de Streckeisen. On trouve aussi des versions simplifiées de ces derniers qui ignorent la limite à 5% d'où des appellations imprécises. - Sur le galet il est impossible de constater l'absence de quartz. Oui, d'accord Fragmenter un morceau d'echantillon au coeur de la bete (le marteau et la loupe sont nos meilleur amis) et observer les éléments pour observer les cristaux isolés, loupe bino sans doute nécessaire. OK - J'insiste pour affirmer que le Quartz est le critere principal pour discriminer les categories Euh... pour distinguer roche sous saturée de roche saturée, oui. Mais restent après encore bien d'autres sous-catégories. Pour distinguer une monzonite d'un gabbro, le quartz ne sera pas bien utile. , et pour defendre l'observation macroscopique, plus objective que la lame mince pour comptabiliser les %. Avec l'experience c'est bcp + efficace. Deux techniques complémentaires. Se rappeler du gabbro de Limoges, par exemple, évoqué plus haut par M'sieur Serge. La lame mince permet aussi d'en savoir beaucoup plus long sur l'histoire de la roche. On ne saurait s'en passer pour les roches métamorphiques. L'orthose cristallisant dans les derniers, Ah??? Et les gros cristaux automorphes d'orthose dans les granites? ce n'est pas un critere absolu pour la determination, Streikesen fashion... D'accord. C'est un critère parmi d'autres, au même titre que le quartz. Ce n'est pas pour rien que les diagrammes comportent 4 pôles. - bien d'accord que on doit tenir compte de l'experience de nos anciens sur un secteur, mais accepter que la transversalite des origines, approches et experiences puisse effectivement faire avancer les nouvelles idees. Pas de souci avec ça. Mais quand les indices sont limités (teinte générale, structure, suspicion de pyroxène, localisation), il y a 2 attitudes: - on les utilise pour déboucher sur une probabilité parmi plusieurs hypothèses. Ce n'est pas pour rien que je souhaitais une vue plus rapprochée du galet et une vue plus large de la lame en LPA. - on dit qu'on ne sait pas. La seconde est indubitablement la plus honnête dans le cas présent... mais n'est pas très collaborative.
  6. C'est vrai, nodule pyriteux en fin de vie me semble aussi une bonne possibilité pour le premier.
  7. Gros doutes qu'il puisse y avoir du fossile animal sur ces photos. En haut, ça fait penser aux mud cracks; des polygones isolés par des fentes de retrait dans des argiles. En bas, je verrais bien un nodule de sidérite. C'est assez fréquent dans le houiller de ch'Nord. Voir densité pour commencer. Si au-delà de 3,5 la réponse est trouvée. Mais ce genre de nodule peut parfois livrer une bonne surprise quand on le casse.
  8. Oui mais bon, 3frangin a donné les 3/4 de la réponse alors... Rectif: l'orthose est un feldspath mais pas un plagioclase
  9. jjnom

    lame de Cantal

    Honnêteté scientifique oblige, je dois modifier une assertion que j'avais émise précédemment. Je pensais que les gabbros étaient les seules roches grenues de la haute vallée de la Jordanne. Il semble que non. Il est question aussi de monzonites. Différences avec le gabbro: Feldspath potassique en quantité importante (35 à 65% des feldspaths) et beaucoup moins de pyroxènes. La teinte générale du galet me laisse à penser qu'on est plutôt sur le gabbro que sur la monzonite mais bon, ça reste à vérifier.
  10. Comme ça pourrait être une concrétion gréseuse.
  11. jjnom

    lame de Cantal

    Bonjour, M'sieur Next (et Maril), je suis bien d'accord qu'au vu d'une photo éloignée du galet et d'une lame mince artisanale (ce terme n'enlève rien au mérite de Zeolite d'avoir essayé) où on a de la peine a bien identifier les minéraux, on pourrait continuer à se battre à coups de diorite et de granodiorite. C'est la localisation plus précise qui a été le déclencheur. Je pense qu'on aura confirmation ultérieure si Zeolite arrive à nous fournir d'autres photos. Les indices peu nets nous ont permis d'émettre des hypothèses et d'avoir une bonne discussion. Replacer l'échantillon dans son contexte local a permis de dégager une troisième possibilité qui est probablement la bonne (le terrain a toujours raison). Tout ceci nous ramène à la modestie et au doute productif. Maintenant, pour ce qui est des dénominations et des limites, c'est un poison des sciences de la Terre. Même chose en Paléontologie. On crée des espèces puis on les regroupe mais on repartitionne avec des morphes et on change les noms et, à la fin, un chercheur décide de tout chambouler avec une bonne révision mais avec une vision qui lui est personnelle et qui sera critiquée. Moi, j'aimais bien diorite quartzique et "à feldspathoïdes". Je trouvais ça plus parlant, plus descriptif que les mots utilisés aujourd'hui. Pour les critères limites c'est aussi parfois peu net quand on est sur le terrain. En pétro, comme en paléo... à moins d'être un grand habitué du secteur.
  12. Au cas où cela vous aurait échappé, ici un lien pour télécharger un atlas de pétrologie: https://stu.gnomio.com/mod/folder/view.php?id=70 Devrait notamment intéresser ceux qui ont participé au sujet sur la lame de Cantal (confection lames minces, granodiorite, gabbro, ...). On y trouve aussi un dictionnaire de géologie et un cours assez trapu. C'est du niveau classes préparatoires aux grandes écoles.
  13. jjnom

    lame de Cantal

    Merci à m'sieur Serge pour orthose et gabbro. Tellement habitué à associer FK à saturé en silice, que ça m'avait choqué. Mais bon, ici on aurait un magma assez sous saturé pour aller aux feldspathoïdes mais assez riche en K pour avoir quelques particules d'orthose. En fin de cristallisation, je suppose. Il semblerait aussi que certains gabbros, moins sous-saturés bien sur, peuvent contenir des quartz tardifs. Des fois... le gabbro piège de Limoges serait pas cantalien? Le plagio du gabbro de la Jordanne est le Labrador. Et oui, pour les diorites, c'est oligoclase et andésine. Et re oui, le pyroxène est meilleur candidat car plus abondant mais pas impossible quand même que Zeolite soit tombé sur une hornblende. Pas évident, les densités: granodiorite à 2.7- 2.9,gabbro à 2.9 - 3.1 et diorite entre les 2 Pour terminer: à la place de compensateur, je parierai sur comparateur. Ca a été un bon sujet de discussion.
  14. jjnom

    lame de Cantal

    Une bonne blague! Le guide régional de Masson décrit un gabbro de la vallée de la Jordanne: gabbro essexitique (à feldspathoïdes) composé essentiellement de plagioclase (labrador) et d'augite titanifère, accompagnés de hornblende brune, de biotite, de 4 à 5 % de feldspathoïde et d'orthose! Si quelqu'un peut m'expliquer ce que fait l'orthose dans un gabbro, ça m'intéresse. Mr Peterlongo étant décédé depuis le mois de Janvier, je compte sur vous. Edit: la bonne blague se réfère à l'orthose et ne concerne pas la dernière phrase, bien sur.
  15. jjnom

    lame de Cantal

    Bonsoir, Donc, c'est mon 10% de FK qui pose problème. C'est bien ça? Et il n'est pas aisé de le voir. J'en conviens. Bien moins évident que dans un granite, c'est certain. Ce qui ne veut pas dire qu'il n'existe pas. Il est souvent interstitiel. Le quartz sera plus facile à visualiser ou à compter? encore d'accord. Mais c'est aussi risqué. Une tonalite avec ses plus de 20 % de quartz ressemble bien à un granite Ca Na. Granodiorite sans biotite: pas fréquent! Pas évident, c'est d'accord. Entre granite franc avec des grosses orthoses et gabbro bien noir, il y a de la place pour toutes les variantes et, c'est ça qui est chouette, la nature nous gâte. Zeolite a posté pour la localisation plus précise. Je crois qu'on est bien sur le gabbro dioritique (donc assez clair avec beaucoup de plagios et assez peu de pyroxènes noirs). Des vues élargies en LPA seraient plus aidantes qu'en LPNA mais on devrait retrouver plagios-pyroxènes -amphibole-biotite et pas de quartz ni FK. Magnétite associée aux pyroxènes est probable. Par ailleurs, je ne pense pas qu'on puisse trouver autre chose comme roche grenue dans la haute vallée de la Jordanne. Donc on en revient à la case départ: amphibole ou pyroxène? Je crains que ca reste difficile à trancher car la lame mince n'a pas l'air de l'être tant que ça. Les 2 sont possibles, mon capitaine. Mais si le but de la manip était d'authentifier le gabbro, mon avis est que c'est OK.
  16. jjnom

    lame de Cantal

    Des exemples de granodiorite? plein en France. Celui-ci: http://en.wikipedia.org/wiki/Pi%C3%A9gut-Pluviers_Granodiorite avec 18% de FK ou encore: http://www.ac-rennes.fr/pedagogie//svt/lithotheque/couesnon/vieux-vy-03.html avec 11,4 % de FK Mais aussi Vosges, Corse, ... Biotite pas visible sur la photo de roche car on en est trop éloigné. Mais - la plage indiquée Bt sur les vues de lame m'a bien l'air d'en être. - les traces rose-orange sur la roche entière sont souvent laissées par l'altération de la biotite. Le graphique est un classique qu'on trouve sur plusieurs sites comme :http://www.u-picardie.fr/beauchamp/eadaa/roches.htm ou http://en.wiki2.org/wiki/Diorite On peut aussi utiliser les représentations triangulaires, plus modernes:http://fr.wikipedia.org/wiki/Roche_magmatique.
  17. jjnom

    lame de Cantal

    Bonjour: Pour Maril: " l'échantillon d'origine magmatique colle bien à l'aimant." Pour moi, c'est l'échantillon macro, sinon il aurait mieux valu dire que l'aimant colle à la lame. Si magnétisme il y a effectivement, la roche serait plutôt basique, côté diorite ou leucogabbro si absence totale de quartz. Les traces rosées me semblent plutôt être liées à l'altération (des biotites, probablement) quant à la zone de cassure fraiche, elle est assez floue en agrandissant la photo. Quoiqu'il en soit, on ne pourra trancher que sur d'autres photos (plus serrées pour la roche et plus larges pour la lame) Pour Next: 10% d'orthose, fait partie de la définition de granodiorite. Et moins de 10% de quartz fait partie de la définition de diorite. Voir le doc ci-dessous: Autre élément de réflexion: "Sud du Puy Mary": ce ne serait pas Sud Ouest? dans la vallée de la Jordanne? ... où se trouvent des affleurements de gabbro dioritique...
  18. jjnom

    lame de Cantal

    Re Pas vu la moindre petite tâche rose d'orthose (qui pourrait laisser penser qu'il y ait aussi du quartz exprimé) sur la photo du galet..Que du blanc-gris de plagio et beaucoup de baguettes d'amphibole, je pense. Pas vu dans la lame micro non plus mais elle est peut-être passé à côté. Pour qu'on aille sur granodiorite, il faudrait qu'il y ait au moins 10% de feldspath potassique. Le point qui me gène est qu'on peut avoir des Px dans les diorites et que magnétite et Px vont bien ensemble. Or un des messages disait que l'ensemble de la roche était magnétique. Ca me semble un peu fort. Je veux bien qu'on attende d'en voir plus. Possible d'avoir des vues micro plus larges?
  19. jjnom

    lame de Cantal

    Bonsoir, J'aurai dit diorite (équivalent grenu de l'andésite) pour la roche car: - pas très sombre - structure grenue - pas de quartz - pas de feldspath potassique (orthose) uniquement des plagioclases. - de la biotite Dans les diorites, l'amphibole est le minéral le + fréquent avec les plagios. Le pyroxène ne saurait être qu'accidentel. Le cristal présenté n'est pas très typique car on a de la peine a se rendre compte d'un clivage (lame un peu épaisse, non?) mais les teintes en LPA vont plutôt bien avec une amphibole.
  20. Les carbonates ne se déposent pas en milieu océanique à cause du niveau de compensation qui est vers - 3000 m vers les pôles et vers - 5000 m à l'équateur. Donc pas de carbonates sauf si - le plancher océanique est à une altitude supérieure au niveau de compensation (environs des dorsales) - on est au niveau de l'équateur. A part ces 2 cas, la sédimentation océanique est uniquement argileuse d'origine détritique en majorité et néoformée pour une moindre part. Le recyclage des sédiments est très variable selon les marges. Pour une marge avec accrétion on peut estimer 25% d'accrétion frontale, 25% d'accrétion sous-crustale et 50% en subduction. Pour une marge sans accrétion, tout y passe. Une partie du matériel océanique subduit pourra réapparaitre au sein des chaînes de montagne sous forme de roches métamorphisées. Vitesses de sédimentation moyennes: - Océans de l'ordre de 1m/MA - Bassin de plateforme continentale: exemple de la marge Atlantique US: 90m/MA - Bassin intraplaque: exemple du bassin de Paris: 13 m/MA - Caspienne et mer Noire: ces 2 mers n'ont pas toujours été des mers intérieures. Elles ont eu un vécu océanique (Parathetys). Si on considère la plateforme bulgare de la mer Noire, de l'Eocène à l'actuel: environ 50m/MA. Ces infos données, je ne comprends pas cette formulation: nous sommes dans une période de faible sédimentation, sans mers intracontinentales peu profondes. Rien ne permet de dire que nous sommes dans une période à faible sédimentation à l'échelle globale. Qu'on soit dans une période avec moins de bassins intraplaques qu'au secondaire, bon, admettons. Je n'ai pas de données pour infirmer ou confirmer. Et pourquoi lier ces 2 propositions? Je crois qu'il y a confusion, ici. Pour moi, F. Michel parlait des bassins de plateformes continentales (périphérie des continents), et j'imagine qu'il voulait parler de l'étendue en superficie de ces plateformes en fonction de la variation du niveau des océans (eustatisme). Elle aurait été plus importante à un moment donné grâce, par exemple, à un volume inférieur des océans qui aurait élevé le niveau de l'eau. L'ouverture de l'Atlantique avec une dorsale très chaude, très élevée, a certainement joué son rôle là dedans durant le secondaire. La figure ci-dessous montre une bonne corrélation entre vitesse d'expansion et niveau marin. Cependant, dans le détail, on observe dans le secondaire des événements régressifs dont celui, important, à la limite Jurassique-Crétacé
  21. Kayou m'a très bien remplacé pour les explications suite à mon message (centreurs, granulo, ...). A déjà du tâter du forage...
  22. Bonjour, Si le forage se remplit à cette vitesse, deux possibilités: - la colonne de tubage est rompue (par exemple, plusieurs inter-fentes de la crépine ont cassé) ou le fond de la colonne crépinée n'est pas obturé et le sable arrive par une ouverture importante. - la dimension des fentes des crépines n'est pas adaptée. Quand un aquifère sableux doit être capté, il faut disposer un massif de gravier roulé entre la formation et la crépine. La granulométrie de ce gravier doit être adaptée à celle de la formation pour retenir le sable tout en laissant passer l'eau. Trop gros, il laisse passer le sable, trop fin, le forage se colmatera vite. Les fentes des crépines doivent être dimensionnées pour retenir le gravier filtre. Penser aussi à mettre quelques centreurs sur la crépine pour être certain qu'il y a bien du gravier tout autour de la crépine. Epaisseur recommandée du gravier filtre: au moins 50 mm. A mon avis, ce premier forage est perdu mais il pourrait permettre de récupérer du sable pour réaliser une analyse granulométrique et ainsi élaborer un design correct du prochain captage. A lire le texte initial, l'entreprise qui a réalisé le forage n'avait pas la technique nécessaire pour tenir des terrains boulants. Foration par marteau fond de trou et air comprimé?
  23. Ce n'est pas pour être juste contrariant, Lucailloux, mais l'échelle du doc de l'USGS n'est pas suffisante. Il est tentant, intellectuellement, de penser que les séismes se produisent au dos de la croûte océanique plongeante mais la réalité est différente Je n'ai pas un document équivalent pour la fosse du Japon, mais j'ai celui-ci pour la fosse de Nankai qui est juste à côté. Le séisme de Mars 2011 s'est produit à l'aplomb du bassin d'avant arc et à 25 km de profondeur. Au droit de ce bassin, l'épaisseur du prisme (au sens large, pas seulement le prisme actif), ne va pas beaucoup au-delà de 10 km. C'était donc bien un séisme lié à une rupture en cisaillement dans l'épaisseur de la croûte subduite.
  24. Bonsoir, Il est clair que la question ne l'est pas. Bien sur, on peut en rester à un relatif amateurisme dans le genre orpaillage ou travaux artisanaux comme il s'en fait beaucoup en Afrique ou en Amérique du Sud. Mais dans ce cas on ne parle pas d'étude de faisabilité. Mes infos se plaçaient dans le cadre d'un projet sérieux à finalité industrielle. L'étude des indices de surface,les tranchées à la pelle mécanique, les premières analyses de teneur font partie de la phase préliminaire, la prospection, qui est à la racine de l'étude de préfaisabilité. Mais même cette phase doit être réalisée selon les codes internationaux par des personnes autorisées. Un rapport établi par un géologue confirmé, si celui-ci n'est pas inscrit sur la liste des hommes de l'art, ne sera pas considéré par d'éventuels investisseurs. L'estimation des volumes et le contrôle des teneurs en profondeur font déjà partie de l'étude de faisabilité, prise en charge par les Junior Companies. Donc, s'il s'agit d'un exercice théorique, documentaire, voir le message précédent et s'il s'agit de quelque chose de plus concret, il faudra au minimum se brancher sur un géologue autorisé pour une étude prospective pour ensuite aller intéresser une Junior Company qui se chargera des sondages et de confier les études techniques, sociales, économiques, environnementales aux bureaux spécialisés dans le cadre d'une étude de préfaisabilité puis faisabilité. Mais si les teneurs et les volumes ne sont pas là, la prospection risque d'être à fonds perdus.
  25. Bonsoir, Ayant été un peu au contact du secteur minier: Le nombres d'étapes à respecter pour en arriver à une mine opérationnelle est important. C'est très lourd. Commencer par obtenir une concession à un endroit pas stupide. Puis études de préfaisabilité, faisabilité, faisabilité définitive incluant prospection au sol et aériennes, sondages, études d'impact environnementales et sociales et le tout dans le respect de standards internationaux (canadien, australien, russe...). Cette phase initiale est généralement effectué par des Junior mining companies. (Liste ici: http://www.juniorminers.com/companies.html#axzz3JYaJsMWH) avec l'appui de bureaux d'études spécialisés (par exemple: http://www.srk.co.uk/files/File/Brochure/mining-2013-french-a4.pdf Les sites webdes juniors présentent souvent une présentation PPT qui exposent leurs investigations. Ensuite, après avoir évalué le potentiel du site et sa rentabilité économique (Economic assessment), il faut trouver les finances pour passer à la phase d'installation d'un site industriel, trouver les sociétés qui réaliseront ce site et enfin, on commencera à creuser et à exploiter. Pour les grandes mines, ça passe aussi par la création de barrage, de routes, de voies ferrées voire même d'un port minéralier. Et il est de bon ton dans les pays en voie de développement de créer une école et un dispensaire pour la main d'œuvre locale. Cette deuxième phase est souvent du ressort des Major mining companies. Des sociétés ou groupes de sociétés aux capitaux importants. Un ordre de grandeur de coût pour cette deuxième phase (mine d'or) : 300 millions de dollars, mais peut atteindre quelques milliards aussi. Un exemple qui montre un projet d'installation: http://aureus-mining.com/wp-content/uploads/2014/02/Technical-DFS-Plant-Build-Construction-Schedule-Presentation.pdf Pour les 10 plus grosses minières de l'or, voir: http://en.wikipedia.org/wiki/Largest_gold_companies Je ne vais pas aller plus loin car on pourrait écrire un ou 2 bouquins sur le sujet, mais le secteur minier est largement étalé sur la toile. Bonne rechaerche.
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