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GENE

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  1. merci pour ces précisions ...
  2. oui ce que disait Eric concernait les terrasses de l'est (classées en effet dans les bombements de socle )..Le pluton du Paine en Patagonie toujours, c'est tout autre chose ... Islande comme bombement thermique dans un socle océanique dû à un point chaud ..Si il n'y avait que la dorsale, il n'y aurait pas eu cette altitude et la dorsale ne serait pas apparente .. Ce qui rapproche l'Islande des Vosges, ce n'est que le bombement thermique mais bien sûr les origines sont tout à fait différentes .. Le schéma sur les Rocheuses ,une interprétation récente peut être mais à prendre avec parcimonie en effet ...
  3. encore suite des messages précédents...Un petit schéma simple ..
  4. SUITE DU MESSAGE . Bonjour et .merci pour votre document jjnom ..En effet 4 modèles pour la formation des Rocheuses ...N'en sait on pas davantage désormais puisque le document a été édité il y a 10 ans déjà ?
  5. Dans mon document sur "les différentes chaînes de montagnes" (document qui reprend en partie les positions de Debelmas dans son livre "les grandes stuctures géologiques" ) -la Patagonie est classée dans les chaînes de subduction océanique . -Le Haut Atlas de Marrakech,les Rocheuses, les Andes orientales comme des bombements de socle tectonique / chaînes intra-continentales (c'est là où je me demandais si il n'y avait pas fissure crustale et chevauchement d'une plaque sur l'autre ) mais ce n'est pas sûr dans tous les cas quand on étudie les coupes géologiques .. -Et enfin l'anti Atlas marocain, ,le Massif entral oriental , les Vosges, l'Islande, comme des bombements thermiques (chaînes inta-continentales)..
  6. ça y est..J'ai retouvé dans mes documents ce qui concerne la Patagonie et le massif du Paine "Le pluton du Paine est daté d'environ 12 MA .Il est lié à la subduction de la ride du Chili qui a connemcé il y a environ 14 MA en Terre de feu , puis a migré vers le nord. Il a une taille de 20X 10 kms et une épiasseur maximale de 2kms. L'association entre sa surrection récente et l'érosion intense a permis la mise à l'affleurement de la totalité du pluton , ce qui en fait un cas quasiment unique au monde . Ce massif est bien une "fausse montagne" au sens géologique du terme ..
  7. L'Anti Atlas marocain , le Massif Central oriental, les Vosges et même l'Islande (avec son point chaud en plus de la dorsale ) seraient dûs à des bombements thermiques mais je me pose des questions concernant surtout les bombements tectoniques comme le Haut Atlas de Marrakech,les Montagnes rocheuses . .jjnom a répondu à ma question ... Pour que ce bombement tectonique ait lieu , il faudrait qu'il y ait cassure et soulèvement de la plaque chevauchante ..Autrefois on présentait ces bombements de socle tectonique comme un soulèvement ressemblant à "une grosse boursouflure" ..Or pour qu'il y ait montagne; il faut en principe une plaque continentale qui entre en subduction avec une pente peu pentue sous une autre et ensuite après cessation des forces de compression , remontée par isostasie .. Ceci est il vraiment le modèle pour le Ht Atlas marocain et pour les Rocheuses à votre avis ?Sur les schémas géologiques, cela n'apparaît pas ... Quant à la Patagonie, s'agit il des Andes orientales dues à un bombement de socle tectonique et situé en arrière de cordillère comme l'a décrit Eric T ? Je vais faire des recherches..Merci à vous ..
  8. merci jjnom ,cela confirme ce que je pensais pour les chaînes subalpines ... Que pensez vous des bombements de socle ...Ne pourrait on pas parler d'une cassure crustale avec une ecaille qui en chevauche une autre et remontée par isostasie?
  9. Je me suis trompée ..Ne pas lire chaînes crustales mais racines crustales !!
  10. La définition d'une montagne est d'être un relief positif issu d'une tectonique compressive. Le point communà toutes les chaînes de montagnes est la formation de chaînes crustales .. Cela est très clair .. Mais je ne me rappelle plus pourquoi la Patagonie n'est pas considérée comme une vraie montagne au sens géologique ;; D'autre part, concernant les massifs cristallins externes et les Alpes internes, pas de problèmes il y a des racines crustales mais si on se limite aux seuls massifs sub-alpins , peut on parler de montagnes ? Les 5 différentes chaînes de montagnes sont : Les chaines intra-continentales 1- bombement de socle (où sont les racines crustales ???) 2 -les chaînes de fermeture de rift Les chaînes de fermeture océanique 3-Les chaînes de subduction (là aussi où sont les racines crustales ?? 4 -les chaînes d'obduction (terme plus ou moins obsolète) Les chaînes inter-continentales 5-chaîne de collision Merci d'avance pour vos réponses !
  11. jjnom ..Je connaissais le premier lien , l'avais déjà consulté mais avais un peu oublié certaines choses comme la présence de l'arrière arc dans la région de Chamrousse (subduction ayant eu lieu au sein même de l'arrière arc !! ).. Merci pour le lien concernant le livre de Nicollet ..On a le bouquin dans la bibliothèque de notre cercle ... je vais donc le consulter mais je connais un peu les théories de Nicollet : je viens de lire son dernier ouvrage de vulgarisation sur les témoins des océans au sein des montagnes ..Ce qui me déstabilisait c'est que certaines de ses descriptions contredisent pas mal celles de mon prof de géologie ..Raison pour laquelle j'ai ouvert ce sujet !! Merci à ceux qui me donnent leur avis ...
  12. bonjour ..Merci pour vos réponses .Je vais consulter les sites que vous proposez jjnom ..J'envoie en copié collé cet article de Luc Van Bellingen sur les roches métasomatiques Les roches métasomatiques Le métasomatisme est un phénomène d'altération ou de transformation des roches qui implique leur enrichissement en certaines substances apportées de l'extérieur; cet enrichissement peut être accompagné d'une perte de plusieurs autres substances présentes initialement dans les roches. Ces échanges d'éléments se produisent grâce à la présence d'une phase fluide, gazeuse ou liquide, qui imprègne les roches. Durant ces phénomènes, qui aboutissent à un changement des compositions minéralogique et chimique des roches ainsi qu'à la substitution partielle ou complète d'une roche par une autre, la dissolution et la recristallisation des éléments ont lieu presque simultanément, de telle manière que les roches conservent toujours l'état solide. Par le passé, certains auteurs ont soutenu que le métasomatisme jouait un rôle fondamental dans la genèse de roches métamorphiques comme les gneiss, les migmatites, les schistes à glaucophane, etc. Actuellement, à la suite de la mise en évidence des lois de la métasomatose par D. S. Korjinskyi, on considère généralement que les métamorphismes régional et thermique sont essentiellement des phénomènes isochimiques au cours desquels la composition chimique globale des roches ne change pas, et que le métasomatisme n'est important que localement. Il est vrai que même lors du métamorphisme isochimique des roches certains échanges d'éléments se produisent, mais à une échelle très limitée, millimétrique, au contact entre deux cristaux, par diffusion à travers les cristaux à l'état solide. De plus, lors du métamorphisme isochimique, des quantités limitées d'eau et de gaz carbonique peuvent être introduites dans les roches et entrer dans la composition de certains minéraux de basse température, ou bien ces substances peuvent être expulsées des roches au cours d'un métamorphisme de haute température; cependant, ces échanges d'éléments volatils ne sont généralement pas considérés comme des phénomènes métasomatiques. Par contre, durant le métasomatisme, les échanges se produisent entre une roche et une solution, ou entre deux roches de compositions différentes, et affectent des couches ou des masses rocheuses d'extension beaucoup plus grande. Les changements métasomatiques impliquent un mouvement de matière sur des distances assez considérables, rendu possible grâce à des fluides circulant à travers les roches. Ces fluides proviennent généralement d'intrusions magmatiques voisines; les substances métasomatisantes sont contenues en solution dans l'eau (métasomatisme hydrothermal), ou forment une phase gazeuse complexe avec la vapeur d'eau à température supérieure à la température critique de l'eau (métasomatisme pneumatolytique). Le terme d'autométasomatisme désigne les changements de compositions minéralogique et chimique des roches magmatiques, produits par des fluides provenant du réservoir magmatique lui-même dans lequel est contenue ou duquel est issue la masse rocheuse à peine consolidée et se trouvant encore à une température élevée; il s'agit donc des derniers résidus fluides du magma, constitués essentiellement d'eau. Des phénomènes autométasomatiques peuvent également se produire dans les roches volcaniques sous l'influence de fumerolles (propylitisation : transformation des minéraux basiques originels des basaltes en chlorite, épidote, calcite, etc.). Les phénomènes autométasomatiques affectent des masses rocheuses très importantes, atteignant un ou plusieurs kilomètres, alors que les phénomènes métasomatiques proprement dits sont limités à quelques dizaines de mètres. Les phénomènes autométasomatiques les plus importants sont la serpentinisation des péridotites, la kaolinisation et la tourmalinisation de certaines roches granitiques. Les roches métasomatiques sont fréquemment associées aux roches du métamorphisme thermique isochimique. On les distingue parfois difficilement de celles-ci et la détermination de leur origine demande des analyses minéralogiques et chimiques approfondies. Cependant, elles s'en différencient par certains caractères, en particulier par leur composition minéralogique qui ne comporte fréquemment qu'une ou deux espèces minérales seulement, et par la distribution zonée des associations minérales que l'on y observe. La forme, la dimension et la disposition des corps de roches métasomatiques dépendent en grande partie de la structure géologique et tectonique de la région (fractures, failles, etc.). A la différence des roches du métamorphisme thermique, même si elles se sont formées au contact avec une roche intrusive, elles ne forment pas une auréole continue autour des massifs intrusifs, mais affleurent en corps irréguliers et discontinus et peuvent exister loin du contact lui-même. Le remplacement métasomatique se produit généralement sans changement de volume de la roche affectée, et l'espace nécessaire à la précipitation d'un nouveau minéral est proportionné par la dissolution simultanée d'un minéral substitué (loi des volumes constants de W. Lindgren, 1933). Ce phénomène est montré, en particulier, par la conservation des contours des cristaux de pyroxène et d'olivine dans les serpentinites, de la structure ophitique des diabases après leur remplacement par des minéraux kaoliniques, etc. Dans le cas du métamorphisme isochimique (de contact ou régional), c'est-à-dire d'un système fermé, la proportion finale de chacun des constituants est égale à sa proportion initiale dans la roche, excepté pour les constituants volatils tels que l'eau et le gaz carbonique. Dans ce cas, la règle des phases permet de déterminer combien de minéraux différents se formeront lors des réactions chimiques si l'on connaît le nombre de constituants indépendants et le nombre de conditions physiques susceptibles de varier sans que les produits des réactions changent : le nombre de minéraux produits lors des réactions métamorphiques est égal au nombre de constituants indépendants prenant part aux réactions. Au contraire, dans le cas des roches métasomatiques, un ou plusieurs constituants peuvent être échangés avec l'extérieur de la roche : il s'agit là d'un système ouvert ou partiellement ouvert. D. S. Korjinskyi (1959) a montré qu'il est possible d'appliquer la règle des phases à ces roches et de connaître le nombre de minéraux résultant des réactions métamorphiques, à condition de ne considérer comme constituants indépendants que les constituants dont la proportion finale est égale à la proportion initiale (constituants dits inertes). Par opposition, on appelle constituants mobiles ceux qui sont échangés avec l'extérieur de la roche par suite des différences de potentiel chimique existant entre deux roches contiguës ou entre une roche et une solution chimiquement incompatibles, à température et pression déterminées. L'échange tend à égaliser les potentiels chimiques des différents constituants des deux milieux. La proportion finale d'un constituant mobile dans une roche métasomatisée n'est pas fonction de sa proportion initiale dans la roche, mais de l'activité chimique du constituant dans le milieu adjacent. Pour chaque constituant mobile, le système a un degré de liberté supplémentaire, qui est la concentration variable de ce constituant. Pour un seul constituant mobile, la variance est donc égale à 3 (pression, température et concentration du constituant mobile), et le nombre de minéraux produits au cours des réactions est égal au nombre de constituants total moins un. Pour deux constituants mobiles, la variance est égale à 4, et le nombre des phases est égal au nombre de constituants total moins deux. D'où l'on déduit que, dans le cas d'un système ouvert, le nombre des phases produites au cours des réactions est égal au nombre total de constituants moins le nombre de constituants mobiles, c'est-à-dire que le nombre de phases est égal au nombre de constituants inertes. Ce qui précède explique pourquoi les roches métasomatiques sont généralement constituées par des associations mono- ou biminérales, même si dans la composition des minéraux qui les constituent il entre un plus grand nombre de constituants. Par exemple, Korjinskyi a observé dans des roches métasomatiques de Sibérie la présence de seulement trois minéraux ou phases : diopside-phlogopite-scapolite, ou scapolite-phlogopite-spinelle, ou encore diopside-scapolite-orthose, alors que la composition de ces minéraux fait intervenir un nombre plus grand de constituants : les oxydes de magnésium, de calcium, de potassium, de sodium, de fer bivalent, l'anhydride sulfurique, l'eau et le gaz carbonique. Seuls trois de ces constituants sont demeurés inertes lors des réactions métamorphiques. De plus, les différents constituants ont des mobilités, ou vitesses de dissolution, diverses. Par exemple, le fer est dissous beaucoup plus facilement que la silice : cela conduit à la formation de différentes zones, caractérisées par des compositions minéralogiques différentes, chaque zone possédant un nombre déterminé de constituants mobiles et inertes durant le métasomatisme. Le passage d'un constituant de l'état inerte à l'état mobile, dû à la différence de concentration de ce constituant dans les deux milieux adjacents, détermine un changement de variance du système et par conséquent un changement du nombre de phases, c'est-à-dire la dissolution d'un minéral. Il se forme des zones de compositions minéralogiques différentes, dont les limites brusques correspondent au passage d'un constituant de l'état inerte
  13. Si, les amphibolites de Chamrousse sont tout à fait d'origine volcanique puisque elles sont issues de basalte de type tholéïtique ( plancher océanique )...et les orthoamphibolites de l'unité de Rioupéroux /Livet ( proche de Chamrousse ) résultent de basalte alcalin , signe de volcanisme intre-continental... Ci joint schéma de l'évolution géodynamique ..
  14. oui tout cela est bien complexe ...Merci pour les réponses
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