Pas tout à fait. Les spécimens complets sont très rares (même ailleurs) et sont pour ceux étudiés par Enay notamment des individus de grande taille, ce qui n'est pas le cas ici. Le niveau ne permet pas à coup sûr de déterminer l'espèce mais il permet au moins de l'approcher en "éliminant" les espèces proches morphologiquement. Ensuite, il reste la tentative d'identification à l'aide des publications parues.
Enay dans ses tableaux (et ses listes synonymiques) a fortement dégrossi ce qui existait en regroupant des taxas différents... mais cela date de 1966. De plus, il n'a que peu figuré de phragmocônes et de jeunes individus (c'est là que le bât blesse), le Jura ayant été une "mer profonde" à l'inverse du Poitou.
Autre problème, les coquilles de Perisphinctidae étaient "flottantes", d'où un transport post-mortem certainement important.
Il est certaines espèces de taille relativement modeste qui sont plus aisées à identifier, cela est du au fait que plus la taille est réduite, moins il y a de "casse".
Tu vois, le problème n'est pas près d'être résolu..... hélas (et je ne parle QUE des macroconques)!