En fait, j'ai la nette impression que la population est assez indifférente à tout ça, ni dans un sens, ni dans l'autre. Il y a toujours des gens qui regrettent la perte d'une histoire, mais le rouleau compresseur de l'Etat est bien supérieur à leur motivation, à part peut être sur Pontgibaud où il y a une association de mise en valeur du patrimoine minier qui est intervenue auprès des autorités, mais je ne sais pas où on en est.
Il est vrai que le système semble maintenant bien huilé, les protocoles de fermeture bien calés, bouchons en béton avec ouverture pour la faune si nécessaire, éboulement dans les autres cas. Destruction des batiments présentant un risque (si j'ai bien tout compris, le Maire de Bosmoreau s'est "battu" pour conserver la cheminée de la briquetterie, sachant que l'entretien devra en être assuré) pour la DRIRE, vu qu'elle risquait de tomber un jour, il fallait le faire tout de suite. A Lavaveix, ils ont tombé le chevalement de Puits 4 (à priori chevalement maçonné du 19ème) et sa verrue de triage en béton (très coriace m'a dit un des ouvriers), alors qu'à mon avis on pouvait faire une dalle en béton bien sécurisée pour moins cher, bon après des pierres risquaient de tomber du chevalement, mais à mon avis pas plus que des autres batiments alentours.
C'est vrai que par moment ça me laisse un gout de "rouleau compresseur administratif" sans beaucoup de réflexions préalables. Et je me demande si ça n'est pas parfois un business où certains gros organismes trouvent un secteur d'activité de bureau d'étude qui permet de conserver quelques emplois. Pour les prestataires, il y a un marché, ils interviennent, je ne peux pas leur en vouloir.
Serge