trenen23

Moi, j'ai fait ma première sortie à Bosmoreau en Creuse, j'ai toujours eu des soucis pour me lancer dans la détermination de ces bébètes, d'où une admiration sans bornes (n'en jetez plus !) pour Bruno et Fossilo19 (qui est plus eclectique mais qui assure bien aussi!). Par contre j'ai vraiment tourné minéraux avec une spécialité en minerais ........., donc je regarde les fossiles avec un intérêt certain, mais qu'un intérêt certain ..... Serge

Le chat aussi était dans la mine (où) ! avec la panière ? OK je sors, miaouuuuuuuu Serge

A défaut de livre, beaucoup de tunes, un bon broyeur une table à secousse en souhaitant que l'or soit majoritairement libre, et encore ......... s'il y a beaucoup de sulfure, rendemment peu évident. Pour la partie galerie, on ne s'improvise pas mineur ou alors beaucoup de risques Serge

Et pourtant ca une méchante tronche de cristal de gypse maclé en queue d'aronde, rayable à l'ongle ? Serge

Non, en fait c'est pas trop au papier produit et les archéos miniers ont un peu un statut curieux à mon avis. Comme ils sont souvent à cheval sur plusieurs périodes, ils ne polarisent pas plus que ça. L'exemple de Vaulry est assez rigolo, Mélanie est certes une doctorante qui continue à étudier son terrain en post thèse, mais même en n'ayant pas trouvé les grands travaux age du bronze dont on rêvait un peu tous, elle a fait du super boulot sur une activité probablement artisanale et moyenageuse de peu d'importance économique mais intéressante d'un point de vue historique. Le problème de l'archéo minière c'est qu'on ne trouve pas toujours ce qu'on cherche ...........voire assez rarement et que sur votre sujet, beaucoup de gens ont souvent un avis mais sans fouilles à l'appui, donc surprises à gogo lors des fouilles (attention, trouver une lampe complètement calcifiée dans une niche d'un mine au dessus de St Laurent le Minier peut provoquer une excitation étonnante pour le néophyte, moins quand on sait que c'était la première pour ce type de chantier ...) Pour le côté tous terrains, C. Vialaron est à mon avis un top, il a fouillé dans de l'or gaulois, dans de l'or romain en Roumanie, dans de l'antique en Haute Loire, je pense qu'il a touché au district d'Hierle et/ou à Brandes et à l'Oisans, je l'ai croisé sur de la métallurgie moyen age creusoise, mes copains l'ont eu en fouille à Bibracte sur du minier, un CV comme ça, ça ne vous rend pas franchement dogmatique !!!! J'oubliais pour B. Cauuet qui est quand même la spécialiste française de l'or gaulois, trouver des datations moyenageuses sur notre terrain fétiche des Fouilloux ne lui a fait ni chaud, ni froid, interprétation et publication !!!!, De toute manière on a appris quelque chose de nouveau !! Amicalement, Serge Dire que j'avais dit que j'arrêtais de polluer ce beau post minéralogique .........

moi aussi !!!!!

Bon je m'explique vite fait, j'ai une tendance à réagir de manière épidermique dès que je trouve une généralisation négative. Pour avoir bossé trois fois sérieusement au contact d'archéos miniers et fait partie du H3 il y a quelques années (mines d'or antiques en Limousin, mines du district d'Hierles, donc du coup quelques informations sur Brandes, un peu Vaulry, plus ou moins mine de la Rode d'Ally au moins pour l'actualité des recherches de l'époque), je n'ai jamais vu personne effectuer volontairement des découvertes qui abondait dans sa direction. C'est même un peu le contraire. Les datations étaient les datations, si elles tombent dans le domaine attendu, youpi, sinon on interprète au vu des nouvelles données, de toute manière, il y a matière à publier ce qui est quand même le moteur d'une carrière scientifique, au contraire on a des surprises. Quand B. Cauuet est arrivée en Limousin, tout le monde voulait que les aurières soient gallo-romaines, elles sont gauloises d'avant la conquête, pas de problème (au contraire, même c'était plus rigolo) Un bon exemple est celui de M. Mairecolas à Vaulry, elle attaque une fouille sur une stannière en comptant peu ou prou trouver de l'age du Bronze ou au moins de l'antique , elle sort des datations moyenageuses, pas de problème, on met en évidence une probable exploitation "artisanale" de l'étain au moyen age qui d'un point de vue historique est très intéressante et une nouveauté complète. A titre perso et c'est du pur délire, je pense sans preuve qu'il y a plusieurs époques d'exploitation et que pour des raisons de fouillabilité on a examiné une seule partie du secteur (il aurait été difficile de faire autrement de manière pratique). De ce côté, j'ai pas souvent vu des gens aussi ouverts et pas bloqué sur une période ou un résultat, que mes petit(e)s camarades, (même s'ils (ou elles) ont des caractères bien trempés), tellement l'habitude de trouver autre chose que ce que l'on cherche en fouille. Bon j'arrête de polluer ce poste sur une région qui n'est pas mon terrain de jeu même si elle est passionnante Serge

La photo est inutilisable, il y a une sorte d'intercroissance de minéraux, ce sont des figures que l'on peut rencontrer dans bien des roches (les météorites sont des roches). Sans plus de possibilité pour déterminer les minéraux en présence, on ne peut faire que des suppositions, ça fait plaisir, mais a ne fait pas avancer le schmilblick. Une vue du caillou dans son ensemble et quelques précisions de gisement seraient bienvenues. Par contre ce qui est sur c'est que ça n'est pas une figure de Widmanstätten, elles ne se révèlent qu'après attaque à l'acide sur section polie et mettent en jeu deux minéraux métalliques. Serge (qui ne compte pas Nicolas Flamel ni Gandalf dans sa lignée

Merci pour le reportage,je craignais le pire, mais c'est pas mal. Christophe Maniquet est quelqu'un de sérieux. Pour le moment toutes les aurières datées en Limousin sont gauloises donc la présomption est forte. Je n'ai relevé aucune des grosses bêtises dont ces reportages sont souvent coutumiers. Quelques petites précisions, la reconnaissance des aurières et de leur nature à Aureil n'est pas du tout une découverte récente, j'ai du prospecter le site avec un collègue dans les années 80 et il me semble que COGEMA avait un PER dessus vers cette époque. Par contre je ne me rappelais pas qu'elles étaient aussi profondes. Au feeling, je pense que le clou et le coin ne sont pas gaulois. On a jamais vu de boisages cloués (et on en connait pas mal maintenant) et les terrains sont très défavorables à la conservation d'objets métalliques chez nous. La première image montre très probablement des structures récentes et pas du tout liées à la mine. Ce qui me bluffe c'est l'échantillon de quartz à or libre, c'est le premier que je vois de ce coin (c'est toujours possible partout en Haute Vienne) Serge

La Néris est aussi des Fougerettes ou c'est un autre site ? Je ne savais pas aussi qu'l y avait de la baryte au Burcq Pour la Piboul, ça lui fait une joli qualité péruvienne !!! Merci, Serge

Bon faut peut être arrêter les c........, comme tous les autres scientifiques, les archéologues font des recherches au cours desquelles ils trouvent des objets ou d'autres indices qui leur permettent d'émettre des hypothèses, voire d'avoir des certitudes. Comme tous les autres les archéologues argumentent leurs découvertes.Dire "je pense que parce que je pense que", ça n'est pas de l'archéologie, mes jeunes camarades se sont suffisamment battus pour ça Quand un chercheur de cailloux explique qu'il a explosé une paroi avec traces d'outils parce qu'il y avait des cristaux de quartz (pas exceptionnels...) à récupérer et que globalement il en a rien à f...., tout va bien ?, la vie est belle ?......, c'est pas la généralité, c'est souvent par ignorance mais ça arrive. Globalement il n'y a pas plus d'archéologues malhonnêtes que des chercheurs de cailloux malhonnêtes (connaissant un poco les deux communautés .......). Le seul truc qui me permettra de juger du bien fondé ou non de l'existence d'une activité antique sur des filons de quartz exploités en cristallières plus tard,ce seront les données d'un article (les données, pas les interprétations, je pèse mes mots). Du point de vue protection archéologique éventuelle, ça ne change rien, il n'y a pas de limite d'age, on peut décider de considérer comme objet archéologique une cristallière du XVIII, D'une manière générale , souvent on ne le fait pas parce qu'il n'y a pas de travaux utilisables ou qu'on a pas le temps et les fonds pour s'attaquer au sujet (souvent aussi parce que tout ce qui pouvait être analysable a été mascagné (ça reste une mine en activité quelque part .....). Serge Serge

Moi, je suis preneur pour l'article. S'il est vrai que pour les anciens (vers le 19ème 20ème siècle tout ce qui était vieux était romain, le limousin que je suis en sait quelque chose), maintenant quand on attribue un age celte, bronze ou même paléolithique, c'est qu'on a des arguments. Par contre c'est vrai qu'on a un paquet de trucs qui sont remonté dans le temps, l'or limousin est quasi-intégralement gaulois (premier age et Tène finale) et il me semble bien qu'il y a des arguments pour le plomb argentifère pré gallo-romain à la Rodde d'Aly. Serge

Du plus en plus on trouve des "ont le même effet que" mais plus compatible avec l'environnement, si tu lis l'étiquette sans faire attention tu as le nom de l'original. Serge

J'y pensais mais ça fait souvent effervescence, du moins ce qui reste de calcite ? Serge

Sphène ? Serge

Bon j'ai retrouvé la thèse de Pierre Christian, dans les années 60, la laverie d'Ouches a été pressentie pour traiter la fluorite des petits producteurs auvergnats (Langeac et Hte Loire je pense) puis il semble avoir été procédé à des essais sur du minerai de Valzergue, essai non concluant (probablement pour cause de distance), notre fluo a donc de fortes chances de venir de Valzergue. Serge

Après réflexion, je crois que ce qui fout pas mal de pagaille dans plein de domaines est que les gens ne posent pas les bonnes questions, en explicitant un peu les doutes posés dans l'article on caricature un peu moins et on est en mesure d'avancer Effectivement les structures type DREAL sont indispensables car elles ont aussi vocation à questionner et à vérifier, pas qu'à fermer des trous. Serge

En fait, je verrais les choses de manière un peu différente. C'est un article qui reprend je pense un communiqué de l'association avec à la base une question inutile puisque tout le monde connait la réponse, . Que l'ouverture d'une mine ait un impact sur l'environnement, il n'y a pas besoin de poser la question, c'est oui, la construction d'un lotissement aussi, toute activité humaine en général. Qu'il y ait un risque de pollution de la réserve d'eau, c'est aussi très vraisemblable (ou pas !), il reste à voir ce qui sera proposé par l'exploitant pour l'éviter. Qu'il y ait du fluor dans l'eau de l'étang c'est possible, il reste à savoir si l'exploitation risque d'augmenter ces teneurs jusqu'à dépasser le seuil de potabilité, et le cas échéant ce qui sera prévu pour éviter ce phénoméne Qu'il y ait un risque de mise en mouvement de métaux lourd, ça me parait probable, maintenant lequel, le fait que le broyage rende les métaux plus mobiles me parait un argument bizarre, il est possible de faire en sorte que ces résidus soit isolés. Par contre on peut avoir des teneurs en sol sur des minéraux insolubles et changer le comportement suite à un traitement (c'est un grand classique pour l'arsenic). Tout ça, c'est une question de garanties à prendre auprès de l'exploitant en fonction des solutions techniques qu'il proposera et de contrôle avec pénalités s'il n'y a pas respect des engagement. On a des exemples assez rigolos, A Lauriéras (As-Au), un captage était implanté sur la structure, quand on testé l'arsenic (ce qu'on ne faisait pas avant) on a sauté au plafond, l'exploitant (Coframine-Pennaroya) a attendu que tout soit bien identifié avant de commencer la mise en exploitation pour être sur de ne pas être accusé d'avoir provoqué la pollution. Au Bourneix, il arrivait que la laverie rejette de l'eau plus propre que celle qu'elle pompait ( suite à une pollution provoquée probablement par les anciennes mines de Chéni au dessus) en gros c'est pas simple, sinon il y aurait pas cinq-six thèses par an (je pense) sur ce type de sujet. Bref on apprend qu'on se pose des questions qui me paraissent légitimes et auxquelles l'exploitant éventuel devrait donner des réponses avant exploitation Donc faut étudier (ce qui n'est pas fait pour cet article bien sur, c'est là où je rejoint Gadin), mais faut quand même pas laisser l'exploitant faire ce qu'il décide, ce qui ne sera pas normalement le cas. Serge

Bon ch'a va pô être facile comme ça Ce diagramme cumule les domaines de stabilité des silicates d'alumine (isomorphes) Disthène (Ky), Sillimanite et andalousite et les champs de stabilité de la biotite qui se transforme en grenat puis en staurotide + quartz (je crois que les réactions sont plus compliquées en fait) Du coup le champ en bleu correspond à la stabilité de l'assemblage staurotide + quartz et le champ vert correspond à la stabilité du disthène. et on s'aperçoit d'aillleur que la staurotide est compatible avec les trois silicates d'alumine Serge

J'espère que Christian Nicollet ne m'en voudra pas trop d'avoir emprunté ce diagramme à son cours mais si je vois bien il y a un domaine de compatibilité assez large entre staurotide et disthène. Serge

En fait comme mes camarades l'ont écrit, un des meilleurs moyen de commercialiser quelque chose est de lui attribuer une dénomination laissant entendre qu'il s'agit d'un truc unique. Agate c'est hyper courant, je rentre avec mon loulou de la mine de la Barre en Auvergne ou j'en ai laissé un bon kilo (pas très colorée sinon j'aurais ramassé!), agate "red fox" (renard rouge) ça devient tout de suite une marque (je pense qu'en coupe il y a des couches d'où le nom d'agate), A ce jeu là, je pense que les charentais devraient "trademarker" leur bleu profond qui n'est pas si courant que ça. Si c'est bien les mêmes, elles viendraient des lits à géodes de Las Plumas, département de Martires dans le Chubut Serge

Benj, en fait andalousite, disthène et sillimanite ne sont pas compatibles, mais coexistent parfois dans le même échantillon suite à des phénomènes de métastabilité. pour la staurotide, il me semble que n'ayant pas la même formule, son diagramme de stabilité se surimpose au diagramme de stabilité des silicates d'alumines. En Limousin on a un affleurement qui présente en lame mince, staurotide, disthène et sillimanite et fraiches toutes les trois!. Ce qui peut vous jouer des tours c'est le fait que vous n'avez que l'échelle macro et là le disthène est souvent associé à des quartz d'exsudation, en lame mince, les choses changent Serge

Pour la thèse de P.C. Guiollard, elle doit être disponible auprès du Règne Minéral ou de l'Auteur (je n'ai pas ses coordonnées sous la main mais elles sont sur le web). C'est un ouvrage que j'apprécie beaucoup (pas mal parce que je connais un peu la somme de connaissances acquises par le monsieur et que je considère que c'est une synthèse d'années de passion pour l'histoire minière), par contre pour nous, c'est vraiment une thèse plus orientée sur le côté synthèse historique et économique. Pour ce que tu cherches, ce que t'a communiqué Christian (qui pour moi, dans un autre style est un sacré bonhomme aussi!) doit répondre à nos questions. T'as t-il dit d'où venaient réellement les fluos ?, Elles se trouvaient dans un déblais plutôt en bas ? Serge

Vouaip, là Péna, si tu avais d'autres précisions sur la personne qui te l'a donné, La Baume est un beau filon à quartz blende calcite (et quelques trucs de cuivre) exploité depuis l'époque gallo-romaine (on dira antique) pour argent et plomb. A ma connaissance pas de wolframite décrite sur ce site. Les cristaux paraissent limites terminés. Candidats possible pas trop loin, pegmatites de Sy Chély d'Apcher, Enguialés, Leucamps (mais je ne connais pas de cristaux terminés). i c'est un mec qui a fait de la prospection, on peut toujours envisager un autre filon différent de celui de la Baume mais dans le même secteur (il me semble que la granite de Villefranche de Rouergue s'y prête), si c'est un mineur, je verrais bien une erreur d'étiquetage sur une autre mine (et pas trop St Chély qui est plutôt carrière et truc de minéralo) Beau caillou en tous cas Merci, Serge PS: Cédrick, toi qui a co-signalé la wolframite à la Baume, ça collerait avec ce genre d'échantillon ?

Faudrait jeter un coup d'oeil dans la thèse de P.C. Guiollard sur l'exploitation de l'antimoine et du tungstène en France (Très beau travail au demeurant), il me semble qu'Ouche a eu une histoire très complexe qui pourrait bien s'accompagner d'un essai de traitement de trucs très différents venus d'ailleurs. Dis donc, Robin, je viens de jeter un coup d'oeil sur ton blog, joli boulot de prospection, bel avenir, respect !!!! Serge