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mr42

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Tout ce qui a été posté par mr42

  1. Pour les applications en astronomie, je te conseille d'aller voir les sites suivants : http://www.webastro....isplay.php?f=69 http://www.astrosurf.com/buil/ Pour du matériel sérieux (je ne fais pas de pub, c'est juste un exemple) on peut avoir un vrai spectromètre et non plus un spectrographe pour pas loin de 2000 euros avec tout ce qu'il faut comme logiciel : http://www.thorlabs....ctgroup_id=3482 Mais cela ne comprend que la partie spectro et ne dit pas comment faire cracher les minéraux. J'ai vu peu de sites où on parle de minéraux. Il y en a au moins un qui mérite un détour : http://www.viewsfrom...methods_p7.html
  2. Merci à Lionel et à Next50MY d'avoir répondu sur le sujet « Lumière et minéraux ». J'ai ouvert cette nouvelle discussion car on est assez loin du sujet initial. Merci de continuer la discussion ici. En ce qui concerne l'innovation, je suis tout à fait de l'avis de Lionel. Même l'utilisation de l'appareil photo et la partie informatique sont déjà largement développées : il n'y a qu'à regarder sur les forums d'astronomie. La différence avec les astronomes, c'est qu'ils observent des objets inaccessibles mais naturellement lumineux alors que nous avons nos cailloux dans la main mais il faut les torturer pour les faire parler. Pour répondre à Next50MY, c'est vrai que l'on peut être surpris par la rareté de ce type d'approche. En fait, il y a surtout deux difficultés à résoudre : trouver des composants de la vie courante pouvant être utilisés pour ce type d'appareil, effectuer de nombreux réglages (dimensions parfois au dixième de mm près, réglages de l'appareil photo, paramètres de la décharge électrique sans oublier la sécurité, choix des électrodes, pré-traitement des minéraux...) avant d'obtenir une image correcte... En résumé, ça n'a pas coûté cher mais ça m'a pris beaucoup de temps. Maurice
  3. Bon, ça fait déjà pas mal de questions, on ne va pas répondre à totues en même temps. Pour la partie spectro, j'en avais déjà parlé dans une autre discussion mais je veux bien apporter des précisions. http://www.geoforum....ux/page__st__20 Depuis, j'ai mis au point un générateur d'arc électrique qui permet d'obtenir des spectres d'émission de bien meilleure qualité que les spectres de flamme que je produisais à l'époque. Je continue avec un autre exemple qui permettra de donner plus d'explications. Voici 3 spectres. Les deux premiers, je les ai obtenus avec mon installation. Le premier est une sphalérite de Cavnic. Le deuxième est obtenu avec un bout de zinc de récupération. On peut vérifier que les deux spectres ont plusieurs raies en commun. Pour compléter, j'ai ajouté un troisième diagramme qui vient en fait des données de la base de données spectrale du NIST. Il s'agit d'un simple graphique de tableur. Il permet de vérifier la présence de zinc dans les deux premiers spectres. Cet essai présente déjà un petit intérêt dans la mesure où la sphalérite n'est pas toujours facile à identifier. Quand on sait qu'il y a du zinc le diagnostic devient plus simple.
  4. Je crois que c'est le rêve de nombreux caillouteux : comment accéder à la composition chimique du minéral que l'on vient de ramasser sans passer par un laboratoire bien équipé ? Après pas mal d'essais, je commence à avoir des résultats intéressants. Ce n'est rien que du bricolage : un spectroscope et un générateur d'arc électrique fabriqués avec les moyens du bord, le tout relié à un appareil photo et un ordinateur. Pas question de rivaliser avec des appareils professionnels. Que vous ayez ou non une expérience en la matière, vos avis m'intéressent. J'ouvre donc cette discussion pour vous présenter ces essais là où j'en suis aujourd'hui, ce qui marche ou ne marche pas, ce qui peut progresser... ou s'il vaut mieux arrêter tout de suite.
  5. L'eau de Javel contient du chlorure de sodium et de l'hypochlorite de sodium. L'hypochlorite est instable, après plusieurs années, il s'est probablement décomposé. L' halite est du chlorure de soodium naturel.
  6. Bonsoir, Chlorure de sodium très probable. Jolis cristaux.
  7. Une planète qui serait constituée de diamant pour un tiers de sa masse. A 40 années-lumières, nous ne sommes pas près d' aller y gratter. Vu d'ici, cela pose surtout des questions. Quelle est la fiabilité de données venant d'aussi loin? Cela pourrait-il expliquer l'annonce récente d'un gisement exceptionnel de diamant en Sibérie? http://www.lemonde.f...82_1650684.html
  8. Cérusite avec quartz et fluorine, éclairage uv longs. Maurice
  9. La cérusite donne habituellement une fluorescence jaune-orangé en uv longs. Ta lampe est probablement à uv longs mais vérifie quand même.
  10. Rassure-toi, Lionel, j'ai trouvé pire. C'est petit et tout cassé. Mais c'est bizarre. Du côté de Marcoux (42) je suis tombé sur des grenats avec des sortes de noyaux d'apatite, comme si le grenat avait germé autour de l'apatite. J'en ai passé un à l'acide chlorhydrique pour vérifier la nature des inclusions. Pour chacune des photos, le champ est de 4 x 4 mm. Maurice
  11. Bonsoir, il me semble que les tourmalines présentent aussi des variations importantes de densité en fonction de leur composition chimique. Par exemple, dans la série schorl-dravite, la substitution fer-magnésium entraîne une variation notable de la densité. Mindat donne une valeur théorique de 3,24 pour un schorl et de 3,04 pour une dravite. J'ai voulu vérifier avec ce que j'avais sous la main. J'en ai choisi 5 pas trop petites et assez homogènes. Les deux premières m'ont été vendues comme de la dravite, elles sont brunes et translucides. Pour les 3 autres, je n'ai pas d'indications. Elles sont noires et opaques. 1 - Brune, Madagascar, région d'Antsirabé, densité 2,97 (quelques petites inclusions) 2 - Brune, Népal, densité 3,01. 3 - Noire, Madagascar, Sahatany, densité 3,10 (quelques petites inclusions) 4 - Noire, Cantal, densité 3,13. 5 - Noire, Lozère, densité 3,12 +/- 0,04. Pour la dernière qui est plus petite, la précision n'est pas très bonne. Pour les autres, la deuxième décimale devrait être à peu près correcte. Sur cet essai très limité, il y a bien une progression de la densité avec la couleur, les noires étant plus lourdes que les brunes. Ce n'est bien entendu pas suffisant pour conclure mais lorsqu'on peut faire une mesure de densité dans des conditions acceptables, il serait dommage de se priver de cette indication. Il faut aussi se rappeler que les tourmalines présentent de nombreuses possibilités de variations de la composition chimique et que ce type de résultat restera délicat à interpréter. Avez-vous la possibilité de faire quelques mesures de densité sur vos propres spécimens? Maurice
  12. Merci Serge, Je n'ai pas l'habitude du rutile. Celui qu'on voit dans les expos ou les musées n'a pas cet aspect. Rien ne remplace l'expérience du terrain.
  13. Bonsoir, Trouvé près de Vollore-Montagne (63) ce petit caillou de 2,5 cm. Il a un coté arrondi couvert d'une croûte beige assez tenace, un autre fraîchement cassé avec un éclat vif et un clivage net. Couleur: gris foncé avec des zones brun-rouge. Trace: gris foncé. Densité: 4,35 à 4,4. Dureté: entre 5 et 6. Pas de réaction avec HCl. Le secteur est principalement granitique. A l'endroit ou je l'ai trouvé, il y a surtout du quartz mais il a peut-être voyagé... Deux vues d'ensemble et un détail. Pour ce dernier, le champ de 6x4 mm. Si quelqu'un a une idée? Merci d'avance. Maurice
  14. Bonsoir, Merci pour toutes ces idées de visites. Pour que la liste reste à jour, je signale que le musée d'Allard (Montbrison, 42) a renoncé depuis plusieurs années à exposer ses collections de minéraux. Elles n'étaient pas de premier plan mais au niveau local, cela restait intéressant. Il faut espérer que le conservateur reviendra sur sa décision. Maurice
  15. Bonjour, Je ne suis pas expert en minéraux mais en tant qu'ancien métallurgiste, je trouve que cela ressemble à des piqûres de corrosion... Est-ce envisageable? Il faut avoir affaire à un matériau conducteur de l'électricité, ce qui est bien le cas de la pyrite. Ensuite, que ce matériau ait été exposé à une solution aqueuse plus ou moins corrosive, ce qui a pu avoir lieu soit naturellement dans le sous-sol, soit au cours d'un nettoyage... Qu'en pensent les géologues?
  16. Bonjour André, Désolé d'arriver si tard sur cette discussion. Je stocke PLS depuis pas mal d'années, le bas de la pile commence à fossiliser. Je peux t'envoyer un scan de l'article de février 2001 mais ça ne passe pas en MP pour cause de taille de fichier. Alors, si tu as une adresse mail... Maurice
  17. Bonsoir et merci pour vos encouragements. Je vais essayer de continuer mais sans trop vous en promettre et d'ailleurs, j'espère bien que d'autres publieront ce genre de résultats. D'abord parce que j'aurai vite fait le tour des pièces intéressantes de ma collection. Ensuite parce que c'est une bonne activité pour les soirées d'hiver en région parisienne mais avec les beaux jours, je préfère nettement être sur le terrain. Je tiens aussi à ne pas passer pour ce que je ne suis pas. J'ai entrepris cette série d'essais pour comprendre une technique que je ne maîtrise pas. Les plus calés d'entre vous trouveront peut-être que j'enfonce des portes ouvertes. Qu'ils aient au moins la patience de me lire et de pointer les inévitables erreurs.
  18. Un nouvel exemple, en absorption cette fois. C'est une tourmaline que j'avais déjà présentée avec un fort pléochroïsme. Les deux spectres sont réalisés en lumière polarisée avec l'axe du cristal parallèle ou perpendiculaire à la direction de polarisation. Le graphique représnte les mêmes spectres sous la forme d'un taux de transmission: quantité de lumière sortant du cristal divisée par lumière entrant.
  19. Bonsoir Lionel, Je pense comprendre ta question mais la difficulté est qu'il s'agit d'un test de flamme. Il est clair que le rayonnement de la flamme se superpose à celui de la malachite. Il n'apparaît que faiblement dans le cas du cuivre car le temps de pose est très court. La difficulté est que ce rayonnement dépend de la température de la flamme que je ne contrôle pas. Voici les spectres de l'alcool qui me sert de combustible et de l'alcool mélangé avec l'acide chlorhydrique en l'absence de tout minéral. Le pic à 589 nm est toujours celui du sodium, il apparaît avec l'acide mais peut-être est-il déjà présent dans l'alcool sous une forme inactive... Attention, les deux ne sont pas directement comparables, l'échelle verticale est très arbitraire, il faudrait que je refasse les prises de vues plus proprement avec des conditions aussi identiques que possibles. Il faudrait également que j'arrive à tenir compte du fonctionnement de l'appareil photo, le creux vers 570 nm me semble venir d'une moindre sensibilité dans la zone intermédiaire entre les capteurs verts et rouges. Si tu pense pouvoir en tirer quelque chose, dis moi de quoi tu as besoin: fichier excel avec les données sources des graphiques?
  20. Question à 1 euro. Je cherchais une apatite pas chère pour faire des essais. J'ai trouvé un échantillon de 3-4 cm pour un euro. Seulement voilà, j'en ai trempé un fragment dans de l'acide chlorhydrique et il ne s'est rien passé, même après plusieurs jours... Une vérification plus poussée donne une densité de 3.60, une dureté entre le feldspath et le quartz: on peut oublier l'apatite. Autres indications: pas d'évidence de clivage, on voit quelques bouts de facettes mais trop limités pour déterminer le système cristallin et bien entendu, aucune idée sur l'origine. Qui a un avis? Un grenat??
  21. J'avais apperçu le système cigem. C'est intéressant mais ça reste un très gros budget. Bien entendu, sortir des 400-700 nm, c'est le rève. Mais peut-on faire autre chose que de la gemmologie? Je trouve les spectres de flamme très intéressants... J'arrive également à sortir des graphiques avec un bricolage informatique: une feuille de tableur avec une macro en visual basic qui va lire les composantes rouge-vert-bleu d'un fichier bitmap et qui calcule une luminance selon la formule CIE. Et après? J'obtiens des nombres entre 0 et 255 dont la signification physique n'est pas simple: en gros, au départ on a un flux énergétique qui est traduit de façon "obscure" par l'appareil photo, le rendement des capteurs qui dépend de la longueur d'onde, le vignettage... Je sais qu'il existe un logiciel utilisé par les astronomes qui fait tout ce travail et qui en plus est gratuit, il faudra que j'explore cette voie.
  22. Après, ça tourne un peu à l'usine à gaz. Voici une photo d'ensemble. Les divers composants demandent tous des choix et des réglages. - le spectro, bien entendu - l'appareil photo, un peu caché, c'est un EOS500, - l'ordinateur n'est pas strictement nécessaire mais quand même très pratique pour piloter l'appareil photo, en particulier pour prendre les photos sans bouger, - un support également bricolé qui permet de positionner rapidement l'appareil et le spectro, - une lampe fluorescente pour régler la mise au point et pour caler l'échelle de longueurs d'onde, - des bouts de carton pour protéger l'objectif des lumières parasites. Pour l'appareil photo, le choix est assez libre. La principale contrainte, c'est la mise au point manuelle. L'autofocus ne s'y retrouve pas. J'avais commencé avec un objectif macro mais ce n'est pas nécessaire. Maintenant, j'utilise plutôt un 50 mm fixe plus lumineux. La distance de mise au point minimale est de 45 cm mais ce n'est pas gênant car ce qui compte, c'est la distance entre le capteur et la fente du spectro. Pour l'appareil photo, le choix est assez libre. La principale contrainte, c'est la mise au point manuelle. L'autofocus ne s'y retrouve pas. J'avais commencé avec un objectif macro mais ce n'est pas nécessaire. Maintenant, j'utilise plutôt un 50 mm fixe plus lumineux. La distance de mise au point minimale est de 45 cm mais ce n'est pas gênant car ce qui compte, c'est la distance entre le capteur de l'appareil et la fente du spectro. Pour l'étalonnage, je commence et je finis chaque scéance par une photo du spectre de la lampe fluo. La première pour la mise au point et pour l'étalonnage, la dernière pour vérifier que rien n'a bougé entre temps. Si ce n'est pas le cas, il faut recommencer. Entre les deux, il ne faut bouger ni l'appareil ni le spectro, ne pas modifier la mise au point ni l'ouverture : on peut jouer uniquement sur le temps de pose et sur la sensibilité, accessoirement sur la balance des blancs mais ce n'est pas très utile. L'étalonnage se fait sur l'ordinateur. La photo de la lampe fluo présente plusieurs raies du mercure. J'utilise les raies à 435.8 et à 579.1 nm. Il faut repérer les coordonnées en pixel correspondant à ces deux longueurs d'onde. La plupart des logiciels de dessin ou de retouche de photo permettent de le faire. Ces coordonnées restent valables pour toutes les photos de la séance, tant que l'on respecte les conditions ci-dessus. Je termine le montage avec le logiciel Inkscape, je colle la partie intéressante de la photo sur une échelle que j'ai préparée une fois pour toutes. Ce montage suppose que l'échelle des longueurs d'onde est linéaire, ce qui est approximativement le cas avec un spectroscope à réseau.
  23. Quelques explications sur le montage utiisé. Pour commencer, une photo du spectro qui n'est qu'une partie de l'installation. Le corps du spectro est réalisé en carton rigide recouvert à l'intérieur de papier à dessin noir mat. J'ai acheté un réseau blazé à 600 lignes par mm au format diapositive pour 40 euros chez www.jeulin.fr. On doit trouver des choses équivalentes chez www.edmundoptics.com. C'est le seul investissement vraiment utile. On peut se faire la main avec un bout de cdrom, ça marche également mais c'est quand même très limité. La fente est faite avec deux bouts de lame de cutter collés entre deux morceaux de carton. C'est la partie la plus délicate, je l'ai ajustée sous la binoculaire. La largeur de la fente doit être très régulière et son épaisseur bien choisie. Après plusieurs essais, j'ai retenu une fente de 0.1 mm de largeur avec une distance de 28 cm entre la fente et le réseau, ce qui permet une résolution de l'ordre du nanomètre. Si on manque de luminosité, on peut essayer une fente plus large mais on perd en résolution.
  24. Je n'ai peut être pas été clair. Une dravite contient du magnésium et sa couleur est généralement brun-jaune. Si ça tourne au vert, c'est plutôt un schorl.
  25. Transparent ou translucide? J'ai souvent et involontairement cassé des schorls en petits morceaux. Sur des petits fragments, quelques dixièmes de mm d'épaisseur, le schorl laisse généralement passer la lumière. Quant à la couleur, elle tourne souvent au brun-jaune mais parfois au gris verdâtre. Cela doit dépendre de la composition chimique. Il me semble que la couleur brun-jaune est souvent liée à la présence de magnésium. S'il y a plus de magnésium que de fer, ce n'est plus un schorl mais une dravite.
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