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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

mr42

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Tout ce qui a été posté par mr42

  1. La pegmatite ressemble au leucogranite dans sa composition, on y retrouve les mêmes grenats. Elle contient par endroit des minéraux sombres pas évidents à identifier.
  2. Le granite porphyroïde et le leucogranite sont conformes aux descriptions de la notice de la carte géologique, feuille Noirétable. Le leucogranite contient du feldspath, du quartz, de la muscovite, il forme des bandes obliques plus ou moins claires, la biotite n'est présente que par endroits. Il contient quelques petits grenats (environ 0,5 mm) de couleur rose pâle.
  3. Retour sur terre et petite visite à un affleurement repéré sur GS, voir message #79. Il y a en fait 3 formations distinctes : - un granite porphyroïde dans la partie inférieure, - un granite clair dans la partie supérieure, - une bande de pegmatite oblique.
  4. On peut expliquer la configuration observée en supposant que la banquise est initialement uniforme et de couleur claire puis qu'elle se transforme en 4 étapes : 1 – fracturation en plusieurs blocs ; 2 – déplacements de ces blocs laissant libres des bras de mer ; 3 – formation d'un nouvelle banquise de couleur plus foncée dans les intervalles libres ; 4 – apparition de nouvelles fissures. Sur cet exemple, la glace récente est plus foncée que la glace ancienne mais bien entendu, il ne faut pas généraliser trop vite, il y a d'autres photos où c'est moins évident. Il est intéressant de noter que les fissures les plus récentes se sont formées presque uniquement dans la glace de deuxième génération, ce qui tend à montrer que cette dernière est plus fragile que la glace ancienne.
  5. Un dernier exemple qui met en évidence l'alternance des phases de fracturation et de reconstitution. On distingue sur cette photo 3 teintes différentes : gris clair, gris moyen et bleu foncé. Les contours des parties les plus claires semblent pouvoir s'emboîter comme un puzzle, comme dans la théorie de la dérive des continents.
  6. C'est là aussi une affaire de communication. Une capacité n'est pas plus théorique qu'une production mais les lobbys ne donnent que les chiffres les plus flatteurs. Il est clair que les ressources éoliennes et solaires sont aléatoires et intermittentes. Pour connaître les facteurs de charges réels et avoir une vue d'ensemble de la question en France, le mieux est de consulter les documents de RTE. Pour ne pas trop s'écarter du sujet, le bilan électrique annuel de RTE peut donner quelques éléments utiles à Géontissime pour son TPE. http://www.rte-france.com/uploads/Mediatheque_docs/vie_systeme/annuelles/EnR/Panorama_des_energies_renouvelables_2013.pdf http://www.rte-france.com/fr/mediatheque/documents/l-electricite-en-france-donnees-et-analyses-16-fr/publications-annuelles-ou-saisonnieres-98-fr/bilan-electrique-172-fr
  7. Il me semble que l'on peut écarter les déformations ductiles. Les variations d'épaisseur ne peuvent venir que des apports de matière, précipitations neigeuses plus ou moins fortes ou solidification elle-même conditionnée par le flux de chaleur. Quand il y a fracture, l'espace libre se recouvre parfois de glace et il n'y a aucune raison pour que cette glace plus récente soit de même épaisseur. Je constate simplement que la glace qui remplit les fractures est généralement plus sombre.
  8. Bien sur que la troisième dimension intervient. Il y a fatalement des zones de compression, il faut bien que ça passe par le haut ou par le bas. Mais les mouvements verticaux doivent être extrêmement réduits par rapport à ce qui se passe dans l'écorce terrestre. Le point important c'est qu'on dispose en dessous d'une réserve d'eau liquide inépuisable et au-dessus d'un puits à calories quasi illimité mais intermittent. Ce qui me frappe, contrairement aux photos du fjord, c'est la grande diversité d'aspects.
  9. C'est clair, la communication sur les gaz de schistes est devenue ultra-sensible. Pour le solaire et l'éolien c'est un peu rapide. En 2013, dans l'Union Européenne, on a mis en service plus de capacités de production d'électricité éoliennes ou solaires que de tout autre moyen de production. Voir par exemple: http://www.ewea.org/fileadmin/files/library/publications/statistics/EWEA_Annual_Statistics_2013.pdf Il est vrai que l'industrie du photovoltaïque connait pas mal de déboires. Pour l'éolien terrestre ça marche toujours. Avec l'éolien en mer les difficultés sont d'un autre niveau.
  10. Fissuration intergranulaire et transgranulaire
  11. A quoi correspond cette grande traînée sinueuse ? Passage d'un brise -glace ?
  12. Une chronologie semble se dégager : plusla glace est claire, plus est paraît ancienne, les parties les plus sombres doivent correspondre à de l'eau liquide. Les tons clairs pourraient venir d'une couverture neigeuse, les tons sombres d'une glace plus mince... Si par hasard un glaciologue passe par ici, il pourra peut-être nous en dire plus. Certaines teintes sont dues aux nuages ou à leurs ombres. J'ai un peu forcé les contrastes pour que les photos soient plus lisibles.
  13. Quelques photos prises d'avion, au-dessus du détroit de Davis, entre le Groenland et le Canada. C'est le début du printemps, la banquise commence à se disloquer. La glace se brise, se reforme, les blocs se déplacent, se ressoudent se fracturent à nouveau en donnant une grande diversité de formes. Non, ce n'est pas de la géologie mais les ressemblances sont parfois troublantes...
  14. Un muscat vide car le mousse cuve vite. C'est promis, c'est la dernière. Et maintenant soyons sérieux car aujourd'hui, il y a aussi la Meuse qui vote.
  15. Et une maousse covite: http://www.mindat.org/photo-589440.html
  16. Salut les ponots. Les pegmatites, on en trouve un peu partout mais elles sont généralement sans intérêt. Avec des tourmalines, c'est nettement plus rare. Je ne sais pas si les muscovites ont une préférence, on trouve tous les cas de figure mais les plus beaux cristaux sont au contact du quartz ce qui ne facilite pas leur dégagement.
  17. Pegmatite à muscovite, col du Béal, monts du Forez.
  18. Toujours sans nouvelles du terrain mais quelque chose d'intéressant que j'ai trouvé là où je ne l'attendais pas : l'aéroport de Naples. A l'étage des départs, le sol est couvert de dalles de pierre polie qui rappellent étrangement le sujet actuel. J'aurais bien tenté quelques tests ou même un petit prélèvement mais dans la zone d'embarquement, une lame d'acier, un Estwing ou une bouteille d'acide chlorhydrique, c'est assez mal vu. On peut juste dire que ça résiste même dans des endroits de passage intensif. Après une petite recherche sur le net, il pourrait s'agir d'une granulite à grenats originaire du sud de l'Inde, commercialisée sous le nom de « kashmir white» et très utilisée comme revêtement de sol ou plans de travail de cuisines. Rien à voir avec la région du Cachemire. L'aspect de la roche ressemble beaucoup à certains échantillons que j'ai déjà montrés : roche claire formée principalement de feldspaths et de quartz avec des grenats tantôt bien alignés tantôt en amas... http://www.newark.osu.edu/facultystaff/personal/jstjohn/Documents/Common-rocks/Granulite.htm http://eurasian.asia/india/granite/kashmir_white.html
  19. Il faudra que je vérifie tout ça. Pour l'instant, ce ne sont que des pistes, je ne suis pas retourné sur le terrain.
  20. Quelques précisions sur la production du silicium qui est quand même différente de celle de l'aluminium. La matière première est généralement du quartz mais seuls certains gisements de quartz de haute pureté conviennent, surtout pour du silicium de qualité électronique. On en extrait à la Chapelle-Agnon près d'Ambert, 63. Le quartz est fondu dans un four à arc en présence de carbone. Le quartz est réduit selon la réaction SiO2 + 2C -> Si + 2CO vers 2 à 3000°C. On obtient dans un premier temps du silicium de qualité métallurgique pur à 98 ou 99 %. Pour la qualité électronique, le silicium est d'abord transformé en trichlorosilane qui est un liquide volatil. Ce dernier est purifié par distillation puis reconverti en silicium.
  21. De nombreux minéraux ont été ou sont toujours utilisés comme pigments pour les peintures. Certains ont déjà été cités mais il y en a beaucoup d'autres. Pour rester dans le sujet en ne parlant que de minéraux naturels ou peu transformés : Rouge vermillon : c'était à l'origine du cinabre naturel (certaines fresques de Pompei) remplacé très tôt par du cinabre de synthèse et finalement par d'autres pigments moins toxiques. Bleu outremer : lapis-lazuli ou lazurite, souvent remplacé par l'azurite puis par des pigments de synthèse en raison de son prix. Le bleu de cobalt était à l'origine de la smaltite fondue avec du sable pour obtenir un verre coloré. Les ocres jaunes ou rouges déjà citées auxquelles on peut rajouter les terre de Sienne, terre d'ombre, de Cassel , naturelles ou brûlées. On y trouve en diverses proportions goethite, limonite, hématite avec parfois de la pyrolusite (brun Van Dyck). La terre verte est à base de glauconite. Dans les bruns, on trouve également le bitume. Le réalgar, l'orpiment, la malachite ont aussi été utilisés comme pigments. Le minium a déjà été cité mais n'est pas un pigment naturel. Liste certainement incomplète...
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