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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

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Bourse aux minéraux et fossiles de Beauvais.
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Christophe Reuss

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Tout ce qui a été posté par Christophe Reuss

  1. Retour en France Voici un miroir de faille sur le rocher de Pierrelatte. Le rocher de Pierrelatte (Drôme) est une petite colline calcaire, un "îlot" rocheux qui dépasse de la plaine alluviale du Rhône. Il ne se remarque pas de loin car la ville a été construite tout autour.
  2. Oui, d'accord avec la comparaison. Selon les changements de situation politique d'un pays, il peut y avoir un efffacement des connaissances dans certains domaines. ---------------------------------------- En Roumanie le tourisme interne était déjà bien organisé dans l'ancien régime où tout était planifié. Mais il était géographiquement limité à certaines stations balnéaires, ou bien de cure et de montagne, avec des hôtels immenses. Parce que le Danube était une frontière surveillée, il n'y avait pas de tourisme dans ses environs, ni de chemin qui s'approchait de ses berges. Il y aurait des pages à écrire à ce sujet, mais je sortirais carrément du cadre de Géoforum.
  3. Merci de me faire connatre Gallica. Justement on lit dans l'article de Wikipédia que tu cites: "Un désert ou une zone aride reçoit en général moins de 250 mm de précipitations par an bien que des exceptions existent." Il s'agit de langage courant et pas de vocabulaire scientifique spécialisé. Pour moi une région couverte majoritairement de champs cultivés n'est pas un désert. Bien sûr, chaque rédacteur est libre d'écrire des exagérations, des fantaisies, éventuellement de la poésie. Mais de la part de quelqu'un qui se propose de décrire une réalité, je trouve cela regrettable, parce ce que si on apelle pas un chat, un chat, on propage une fausse information, ce qui est intellectuellement malhonnête. La particularité et la spécificité des paléo-dunes en question, c'est que précisement elles ne se trouvent pas dans un désert. Comme le dit plus haut Le Sablais, on imagine pas un truc comme ça en ce lieu. ---------------------------------------------------------- ce qui me surprend c'est d'avoir l'impression d'une découverte totalement inconnue des habitants, ces lieux sont surement déjà connus.. Cela m'a surpris moi aussi quand je suis arrivé en Roumanie en 1992-93. J'ai été frappé de la méconnaissance par les roumains eux-même des curiosités géographiques/géomorphologiques de leur pays. ( Entres autres celle-ci https://www.geoforum.fr/topic/5253-structures-geologiques-vues-depuis-google-earth/?do=findComment&comment=426826 et celle -là https://www.geoforum.fr/topic/26790-oban/?tab=comments#comment-454314 A mon avis ce manque d'intérêt a des racines culturelles, historiques et politiques. Dans ces années-là, j'ai été en vacances dans une station balnéaire au bors de la Mer Noire. Quand j'expliquais à des clients de la pension où j'étais qu'il y avait des plages tranquilles à quelques kilomètres de la station, ils me répondaient: " Ici l'Etat a tout prévu pour nous: des grands hôtels, des commerces à proximité, des escaliers qui descendent jusqu'à la plage. Vous n'avez absolument aucune aucune raison d'aller ailleurs." Autrement dit j'étais un étranger trop curieux et subversif. L'absence de carte topographiques correspondant à nos cartes au 1/50 000 et même aux catres Michelin au 1/200000 est dans le même ordre de mentalité: un citoyen n'a rien à faire ni rien à voir en dehors des villes, de son village d'origine, et des lieux où le tourisme est organisé . Ça m'a d'ailleurs énormément handicapé pour visiter les endroits intéressants dans la nature. Heureusement cela a évolué avec les nouvelles générations, avec Google Earth et internet, mais il en reste encore quelque chose.
  4. Bonjour , Je ne connaissais pas l'aspect politique de Deliblato. La première phrase du premier lien que tu cites est: "Le Sahara d'Olténie est un désert situé dans le sud de la Roumanie, entre Calafat et Dăbuleni. Le désert couvre environ 800km², soit 6% de la surface du district du județ de Dolj." Dăbuleni se trouve dans la zone que j'ai entourée en rouge, au sud. Le mot "désert" est ici une abus de langage. Comme bien souvent la vérité est déformée pour frapper l'esprit du public. A Calafat il tombe en moyenne 493mm d'eau par an. Les environs sont couvert de de champs cultivés. On y produit aussi des pastèques, qui ne poussent pas sans eau dans le sol. D'un point de vue géomorphologique, il serait correct d'écrire: entre Calafat et Dăbuleni. Les paléo-dunes couvrent environ 800km², soit 6% de la surface du district du județ de Dolj. Une bonne partie de ces paléo-dunes n'ont pas été cultivées. Pour information, la sécheresse dans cette région n'est pas un phénomène nouveau. Pour la contrecarrer, sous le régime communiste un réseau de canaux d'irrigation a été construit, mais le système d'irrigation a été abandonné après la chute du régime en 90. On voit le quadrillage de canaux sur la première capture de Google Earth de ce sujet. Je n'ai pas pris de photos quand je suis passé par là il y a quelques jours, mais voici 2 captures de Street View qui montrent l'état actuel de ces canaux. ---------------------
  5. Bonjour Jean-François Pour les stratifications, les mouvements bancs sur bancs ne sont pas rare, surtout dans des zones très chahutés C'est logique, il faut une force moindre pour déplacer des bancs l'un sur l'autre que pour fracturer le roche compacte des bancs eux-mêmes. Dans le cas particulier des gros bancs de ce post, on peut peut-être dire que si leurs joints de stratification sont visibles seulement sur quelques mètres, c'est parce qu'ils ont fonctionné localement comme surface de glisssement, tandis qu'ailleurs la stratification existe aussi mais n'est pas détectable à l'oeil nu, seulement un plan de moindre résistance mécanique sépare les bancs. C'est pas vraiment un chaos On mesure, à la boussole, le maximum de plans de failles possible, et l'orientation de leurs tectoglyphes. On reporte le tout sur un canevas (stéréogramme). Je comprends, on fait un synthèse de l'orientation des mutiples petites failles observables qui permet de déterminer l'orientation des contraintes qui les ont générées, éventuellement à plusieurs périodes successives. C'est un travail de longue haleine et complexe pour professionnels. Et en effet ces filets de calcite, sont aussi le résultat de la déformation, on les utilise aussi pour connaitre l'orientation des contraintes. Je te laisse chercher "fentes de tension", "fentes en échelon" J'ai regardé, oui, très intéressant, merci.
  6. Ça ne m'étonne pas. Personne ne l'imagine. Sauf moi. J'ai l'impression d'être une exception. Parce que dans notre civilisation actuelle, surtout depuis qu'il y a internet et facebook, nos centres d'intérêts sont dirigés. On va là où il est recommandé d'aller, on s'intéresse aux sujets qui animent avec redondance les petits écrans. L'exploration, la remise en question, la découverte par soi-même sont en voie de disparition. Pourtant sur Google Earth la zone claire et striée, que j'ai entourée en rouge sur l'extrait ci-dessous, pourrait éveiller la curiosité. Mais comme personne n'en parle et qu'aucune route goudronnée ne passe juste à côté de ces dunes, personne ne les remarque. Par contre les sujets à la mode comme, par exemple, le delta du Danube sont utra-médiatisés et il y des centaines de sites de tourisme, d'écologie, de politique sur ce sujet et même des scientifiques biologiste, géologues, hydrologues qui y font toutes les analyses et extrapolations possibles. En effet, il y a 250 km de distance à vol d'oiseau entre les deux zones, et la frontière roumano-serbe à traverser . Sur cet extrait de Google Earth, j'ai entouré d'une ligne bleue Deliblato et d'une ligne rouge la zone du Jiu. Ah, oui, Deliblato est devenu à la mode. J'ai même lu sur un autre site: "La dune de Deliblato (Deliblatska peščara) est l’un des derniers déserts d’Europe." Toujours cette recherche du sensationnel. Comment qualifier de désert un endroit où le sol est couvert d'arbres et de d'herbe, et où il tombe 70 cm d'eau par an! D'ailleurs on ne voit pas de surface de sable nu importante! J'avais traversé la zone de Deliblato en 2012, sans connaître son nom. Les trois première photos de mon sujet https://www.geoforum.fr/topic/25299-paleo-dunes-reparties-sur-des-centaines-de-kilometres-le-long-du-danube/?tab=comments#comment-419873 montrent ces dunes. D'ailleurs on en voit d'autres sur les images de Google Earth.
  7. Comme je l'avais prévu dans mon post du 8 septembre, je suis repassé au même endroit dans la défilé des Portes de Fer. (Je ne sais pas comment on trouve les numéros de paragraphes.) On en était resté à déterminer si les discontinuités repérées par Jean-François grâce à Street View sont d'origine tectonique ou s'il s'agit d'une stratification. Pour les discontinuités rapprochées qui pendent vers la droite, on voit des stries qui prouvent bien que ce sont des failles. Il y a donc eu un glissement perpendiculaire à la falaise Ici l'appareil est dirigé verticalement vers e haut: Ici j'ai photogrophié de près un caillou ramené à la maison, dont une face était une faille. ll y a beaucoup de calcite sur ces plans de faille. Ici elle forme une couche particulièrement épaisse. Maintenant au sujet des gros bancs de gauche, en général je n'ai rien observé de particulier, mais par endroits on voit quand même des stries: Dans ce cas le déplacement s'est fait dans un plan proche de l'horizontale, et parallèlement à la falaise, c'est -à-dire orienté à 90° par rapport aux failles rapprochées qui sont à côté, à gauche, et montrées sur les photos précédentes J'ai regardé ici: http://www2.ggl.ulaval.ca/personnel/dkirkwoo/module06/module06.html#1 Entre autres on y lit: 6.2 Caractéristiques physiques des failles Physiquement, une faille correspond soit à une surface irrégulière souvent ondulée et rugueuse ou à un corridor de déformation variant de quelques centimètres à quelques centaines de mètres de largeur. Le plan de faille est en fait un plan de cisaillement ou de glissement. Les zones ou couloirs de failles correspondent à des couloirs de déformation au sein desquels se développent plusieurs éléments structuraux secondaires tels que les fractures de cisaillement et d'extension, les failles secondaires, les plis et les plans de clivage. 6.2.1 Les couloirs de failles Une faille et ses zones bordières font généralement partie d'un corridor de déformation beaucoup plus vaste qui contient de nombreux plans de rupture. Ce corridor de déformation possède une dimension allant de l'ordre du centimètre jusqu'à quelques centaines de mètres de largeur et est souvent fonction de l'importance du déplacement relatif des compartiments de part et d'autre. On est bien ici en plein dans un corridor de déformation. Le toit de la faille a été déblayé par le Danube et le couloir de déformation affleure sur une grande hauteur, sous forme de falaise dans dans cette zone, d'autant plus qu'ellle a été retaillée à la base par la route. On a donc un chaos de plans de failles de diffréntes orientations. J'ai pris encore cette photo qui le montre: Et celle-là où on voit un miroir de faille arrondi qui forme des protubérances: Enfin j'ai une question. Ces filets de calcite dans les gros bancs dont il est question plus haut sont-ils générés par une fissuration due justement au compressions et déformations qui se produisent dans la couloir de faille?
  8. Pour compléter le sujet https://www.geoforum.fr/topic/25299-paleo-dunes-reparties-sur-des-centaines-de-kilometres-le-long-du-danube/?tab=comments#comment-419873 , les dunes de ces photos ne sont pas vraiment le long du Danube, mais sur un de ses affluents, le Jiu. Elles doivent avoir été formées par du sable tranporté du lit du Jiu par un vent souffant de l'Ouest vers l'Est. Cela apparaît clairement sur Google Earth. La limite de l'étendue de paléo-dunes est le bord du lit majeur du Jiu, qu'on reconnaît sur Google Earth par la ligne verte festonnée, juste à gauche de la route 55. C'est une ligne verte parce qu'elle n'est pas cultivée à cause de la pente et elle donc couverte de bois. Dans certaines zone comme ici l'épaisseur de sable est trop importante pour avoir été cultivée et l'aspect du terrain n'a apparemment pas été uniformisé par l'agriculture. A l'entréede la zone de dunes, on voit déjà: La même: et en regardant du côté opposé ------- Pour montrer la faible végétation: J'étais juste de passage. J'espère avoir le temps un jour de parcourir plus complètement cette zone de dunes pour prendre d'autres photos.
  9. Dans le défilé des Portes de Fer, sur la rive droite serbe du Danube. Photo prise de la rive roumaine, de l'autre côté du fleuve. Le même endroit, vu sans zoom:
  10. Je crois que ceci est l'article original de Silvia et Collins , qui a été repris par plusieurs autres sites: https://www.researchgate.net/publication/329755765_The_37kaBP_Middle_Ghor_Event_Catastrophic_Termination_of_a_Bronze_Age_Civilization Les preuves de l'explosion d'un gros météorite semblent indiscutables. Mais je ne vois pas comment l'eau de la Mer Morte aurait été "soufflée" par l'explosion. Si l'onde de choc avait provoqué un tsunami, il se serait éloigné de la côte. Il faudrait aussi connaître le niveau de la Mer Morte il y a 3700 ans.
  11. Oui, tu as raison, c'est une question de définition. Je parlais de la surface du sol. La langue française est souvent imprécise. Le mot sol a au moins deux sens. Le sens courant est: la surface sur laquelle nous marchons, que ce soit celle d'un appartement ou d'une prairie. C'est la surface topographique. L'autre sens en géologie et en agriculture est: la couche superficielle de terrain entre la roche sous-jacente et la surface topograhique, résultant de la transformation naturelle de la roche sous-jacente par des processus physiques et biochimiques causés par son contact avec l'atmosphère. J'avais employé "sol" dans le sens courant, ce qui était une errreur dans le cadre d'un forum de géologie (quoique je ne sois pas certain du sens que Gibson a voulu donner à "sol"). En jouant sur ces deux sens ont pourrait dire qu'il n'y a pas de sol sous le sol d'un chantier remblayé par des gravats. La seule période de temps ou l'épaississement du sol fait augmente aussi l'altitude de la surface topographique (il s'agit de centimètres ou de décimètres) est la période initiale de sa formation. C'est un cas de figure suffisamment rare et dans le temps et dans l'espace pour ne pas le mentionner dans ma réponse à Gibson, parce qu' en général un sol formé existe déjà. J'aurais donc dû lui répondre: (...)J'ai simplifié à l'extrême. En fait c'est plus complexe, il y a d'autres réactions biochimiques, où interviennent notamment des bactéries et des champignons, mais elle ne produisent pas malgré tout une croissance en altitude de la surface du sol. ---- Merci pour les liens intéressants , que je lirai en détail quand j'aurai le temps.
  12. Je crois que beaucoup de gens (en dehors des participants à Géoforum bien entendu) croient le sol s'épaissit, en voyant tous les troncs d'arbres pourrissant et les feuilles mortes qui tombent sur le sol d'une forêt. Mais encore une fois l'apparence et l'intuition sont trompeuses. J'aurais voulu répondre à Gibson de la façon la plus simple possible: Les éléments chimiques qui constituent principalement la matière organique sont le carbone, l’hydrogène et l’oxygène qui proviennent de l'air et l’eau. La matière organique se décompose en quelques années et ces éléments chimiques retournent dans l'air et dans l'eau. J'ai simplifié à l'extrême. En fait c'est plus complexe, il y a d'autres réactions biochimiques, où interviennent notamment des bactéries et des champignons, mais elle ne produisent pas malgré tout un épaississement significatif du sol dans les conditions ordinaires habituelles du climat en France.
  13. Bonjour Jean-François, Décidément nous sommes dans l'époque de la géomorphologie par Street View! Bientôt ce sera la géologie par drones munis d'un petit grappin qui prélèvera des échantillons sur le terrain! Y a t il beaucoup de quartz ? Les grains font ils effervescences (pour ça il faut bien observer). Non, parce qu'après avoir remis de l'acide sur des grains déjà détachés par l'acide, il ne se passse rien. Le couteau a t'il été rayé quand tu l'as planté? J'ai frotté fort un morceau du bloc en question, que j'ai ramené à la maison, contre la lame d'acier inoxydable du couteau, il se raye. Cest nettement moins visible sur l'acier oxydable d'un lame d'Opinel, mais il on voit quand même de fines rayures. Une autre photo intéressante, mais on ne voit pas de pendage, et qui mérite d'aller voir sur place, le sel est en dessous de cette formation brune et semble être aussi au dessus. J'ai trouvé dans mes archive cette formation brune vue sous un autre angle. La route n'était pas encore goudronnée. Le bloc de grès, sujet du post, est loin derrière le bois du pins du bord de la route. Je vois qu'il y a des lacs sur ce plateau. Sont-ce des lacs d'eau douce? Il y a 2 "lacs" (disons étangs, c'est plus réaliste) et beaucoup de petites mares, tous d'eau douce, avec des roseaux, différentes plantes aquatiques et même des grenouilles. En voici une par exemple: On aura donc des produits de l'érosion de ce bloc perchés ( demoiselles coiffées, cheminées de fées). Un dépôt post évaporitique donnerait aussi les mêmes résultats. C'est une inversion, car les points bas au moment du dépôt, se retrouve en haut. Oui, c'est ça le principe. Autres exemples: -------------- Mais en fait c'est un peu plus compliqué, à mon avis. D'abord il faut d'abord être bien conscient qu'un surface de sel ne peut pas exister longtemps à l'air libre dans cette région, sa vitesse de dissolutin étant de l'ordre de plusieurs centimètres par an. Par exemple, dans la même région, la "montagne de sel" de Slanic qui avait 20 ou 30 m de haut a disparue en quelques dizaines d'années. Quand on parle d'échelle de temps géologiques, ça équivaut au temps d'un battement de paupière dans notre vie. Il est est donc extrêmement improbable que nous puissions voir par hasard des parois de sel tout autour et à l'intéreur de plateau Meledic. La cause de ce phénomène est l'homme. Mon idée est que, après leur formation il y a 23 Ma, ces couches de halites ont été recouvertes par des étendues de roches sédimentaires variées. D'autant plus variées qu'elles ont été recouvertes par une nappe de charriage venant de l'ouest. Pendant le même temps, des volumes de sel plus ou moins fractionnés ont progessivement migré vers le haut en fracturant les couches au-dessus. L'érosion par inversion des relief à duré des millions d'années parce que les évènement d'érosion ultra-rapide par dissolution étaient très locaux et éloignés dans le temps. Il en est résulté une couverture de brèche argileuse qui protégeait le plateau de l'érosion et recouvrait les pentes de son pourtour. Maintenant elle ne recouvre que les parties de plateau ayant des pentes faibles, mais pas partout. En effet on voit partout à Meledic une épaisseur très variable de brèche qui recouvre la surface souterraine du sel. (ici le sel a une couleur grise au lieu de blanche parce qu'il est sali en surface par l'argile du haut entraînée par la pluie) Cette brèche contient des blocs de roche de différente nature qui sont des restes des couches disparues. ------------ -------------- ------- Cette brèche argileuse est peu perméable, les mares sont remplies par l'eau de pluie. Elle protège le plateau de la dissolution. L'eau qui percole sans doute à travers cette brèche ne dissout que très lentement la surface du sel (en petite quantité l'eau se sature vite et alors ne dissout plus le sel). Le relief restait donc relativement stable. La poussée du diapir de sel compensait l'érosion lente et maintenait le plateau à 200m au-dessus de la vallée du Slanic L'arrivée de l'homme civilisé dans la régin provoque une crise morphologique par l'abattage de le forêt originelle (dont il ne reste qu'un lambeau dans un endroit presque inaccessible). D'après des témoignages oraux, il y a eu un abattage généralisé de la forêt au début du XXième siècle. Ces troncs d'arbres plantés dans le versant opposé à la pente Ouest du plateau en témoignent. Je pense qu'il y a eu un énorme glissement de terrain qui a dénudé la pente et accumulé les arbre à son pied. Depuis, un ravin s'est creusé et les a laissé suspendus. Ils sont bien conservés par le sel qui les imprègne. ---------------- Ici en plus un voit bien au second plan l'épaisseur de brèche insoluble qui protège le sel Sous le régime de Ceaucescu, un reboisement par des pins à été fait par endroits, mais c'était trop tard pour arrêter l'érosion des marges du plateau. Le paturage est l'autre cause d'érosion d'origine anthropique, à cause des sentiers dénudés créés les moutons et les vaches sur les pentes. La brèche argileuse se ravine d'abord de façon classique, puis quand le fond d'un ravinement atteint une crête souterraine de sel, la dissolution accélère énormément l'érosion. Je n'en dis pas plus plus parce que j'avais commencé ce sujet ici: https://www.geoforum.fr/topic/24192-le-relief-des-zones-a-sous-sol-salin/page/1/#comments
  14. Bonjour STR, Il s'agissait juste pour moi d'illustrer le fait que certains organismes sont parfaitement adaptés à la vie dans les conditions extrêmes des milieux évaporitiques. J'ai compris. ---- si le cliché d'illustration est de vous Oui. Les liens que vous donnez montrent des fossiles trouvés dans le gypse. Je suis pas sûr que le sel (Na Cl) du versant pris en photo soit aussi propice à la conservation de gros fossiles. Il vous suffit de prélever quelques dizaines de kilogrammes sur le site et de les laver chez vous Merci pour le conseil , malheureusement c'est irréalisable dans l'appartement où je loge à Bucarest. D'ailleurs il n'y a sur place aucun fragment de sel à ramasser, ni dans la pente, ni à son pied. Tout fragment qui existerait éventuellemnr à un moment donné serait rapidement dissous.
  15. D'accord, voilà la conclusion du sujet, valable au moins pour la plaine de Valence. ----- Je ne connaissais pas les calcrètes. C'est intéressant. En dehors de certaines régions méditerranéennes, en Europe, ce phénomène reste limité et ne doit pas contribuer notablement à épaissir le sol. ----- A propos de l'épaississement du sol je te fais remarquer que Quaternaire avait précisé Dans certaines conditions (climat froid, sol acide ou engorgemement par l'eau) cette matiere organique va avoir tendance a s'accumuler, Donc j'en ai déduit que quand ces conditions ne sont pas présentes, ce qui le cas le plus général en France, le sol ne s'épaissit pas. Mais on sort ici du sujet des poussières atmosphériques et des dépôts èoliens. Il s'agit de déterminer s'il y a épaississement-du-sol-par-la-photosynthese/ C'est le sujet commencé par Gibson, où j'écrirai aussi deux mots quand j'aurais le temps.
  16. " C'est juste. C'est une étourderie ridicule de ma part, en plus je le savais. J'ai d'ailleurs constaté que les zones d'aquitanien au nord du plateau Meledic, le long de la ligne de nappe de charriage, ainsi que celle grossièrement ovale au nord de Sarulesti correspondent à des affleurements de sel où je suis allé sur le terrain. Il y a un faible effervescence. Sur les grains? la matrice? Comment le savoir? Après avoir constaté la faible effervescence avec quelques gouttes d'acide, j'ai mis un morceau d'eniron 2cm de long dans un petit récipient plein d'acide. Au bout de quelques heures, il n'y avait plus aucune bulle. J'ai vidé l'acide, j'en ai remis, et il n'y a eu aucune réaction. Résultat: la taille du fragment a diminué, ses angles se sont arrondis, une quantité de grains se sont détachés. région, il y a des plis diapirs et voir plus Oui, je l'avais remarqué il y a une dizaine d'années. Ça a déclenché mon intérêt pour le plateau Meledic. Voir: https://www.geoforum.fr/topic/24943-diapir-salin-de-meledic/#comments et https://www.geoforum.fr/topic/24192-le-relief-des-zones-a-sous-sol-salin/page/2/#comment et aussi ici sur mon tout premier post dans Géoforum, qu'on ne trouve plus dans Géoforum, mais auquel j'accède par Google: https://www.geoforum.fr/topic/20878-demande-dexplications-pour-des-troncs-darbres-fossiles/page/2/#comments A l'époque presque personne ne s'intéressait à ce plateau Meledic, pourtant extraordinaire par son relief qui évolue à une vitesse fantastique et ses ruisseaux de saumure. Je crois que c'est unique en Europe. Mais j'ai été surpris de voir que les choses ont changé. J'ai vu hier sur le net plusieurs sites scientifiques au sujet de Meledic, comme ceux-ci, mais il doit y en avoir d'autres: https://sgem.org/sgemlib/spip.php?article11590 https://www.researchgate.net/publication/326588727_Geophysical_investigation_of_the_near_surface_groundwater_flow_in_the_area_of_Meledic_plateau_Buzau_county_Romania_preliminary_results https://acad.ro/sectii2002/RevueRoumaineGeologie/tomuri/vol_63_2019/Art.09_MM.pdf https://cyberleninka.org/article/n/1378567/viewer Et aussi celui-ci auquel je ne peux pas avoir accès : https://www.researchgate.net/publication/326210126_Eastern_Subcarpathians_Bend_Salt_Karst_Meledic_Plateau_and_Slanic_Prahova Je les ai parcourus rapidement , mais il faudra que je trouve le temps pour mieux les relire et comprendre ce que je peux. En attendant j'en ai retenu du site dont tu m'a donné le lien: In the nearby regions (Fig. 1C) salt diapirs have already pierced to the surface where salt is rapidly removed by intense erosional processes and therefore, they do not manifest any longer as surface uplift. Alors pourquoi le plateau Meledic domine -t-il la vallée du Slanic de 200m ? Parce que, comme on le dit sur ce site, https://www.researchgate.net/publication/268130605_Salt_Karst_in_Manzalesti_-_Romania The Meledic Plateu superimposes on the most part of a false salt diapir as a result an injective folding whereby the salt rises toward the surface through a reverse fault [21]. This salt formation, which in addition to salt strata is composed by argillaceous breccias and discontinuous gypsum strata, is part of the innermost tectonic unit of the Subcarpathian Nappe Le diapir de Meledic est un faux diapir qui ne contient pas que du sel, mais seulement des volumes et des noyaux de sel de diverses dimensions, sinon il serait complètement arasé par la dissolution. En plus, d'après ce qu'on lit dans ce site, https://agupubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1029/2021TC006850: We conclude they formed due to decapitation of the deep-seated salt structure (removal of its top part) due to shearing during the advance of the eastward propagating large sheetlike body of rock (called Tarcău nappe) during the mountain building process Les roches qui le surmontaient ont été balayées par la nappe de charriage - d'ailleur on voit sur la carte géologique la ligne de nappe de charriage qui est tout près - et en même temps il s'est rapproché de la suface. La "décapitation" n'a pas été complète, c'est pourquoi on trouve ça et là des volumes ou des blocs isolés de diffrentes roches. Leur position d'origine d'origine devient impossible à déterminer parce que la "subrosion" forme des ravins aux pentes raides où s'éboulent les roches qui sont au-dessus, formant un plancher insoluble, tandis que les versants des ravins en sel dénudés se creusent par dissolution, et le relief s'inverse. Les fonds insolubles des ravins deviennent des crêtes. Dans les dolines absorbantes, c'est le même genre de phénomène. Tant qu'elles sont actives, elles absorbent la brèche argileuse et caillouteuse qui forme une masse visqueuse quand il pleut. Les grottes pénétrables représentent un volume négligeable par rapport aux vides qui se forment à partir du fond des dolines. Ces vides se remplissent de bréche liquéfiée à mesure qu'ils se forment. Il est impossible de reconstituer le parcours exact des blocs de grès/arénite photographiés, mais il me semble très probable qu'ils se soient trouvés, à une période donnée, à une certaine altitude et aux environs de leur emplacement actuel. Je vois mal comment il se seraient formés dans la séquence évoraporitique. Je pense que ce sont plutôt des témoins, des petits restes d'un banc de grés aujourd'hui emporté par l'érosion. On peut supposer qu'ils ont "survécu" parce qu'il ont été protégés de l'érosion par leur effondrement dans des ravins ou des dolines aujoud'hui disparus. Merci de me dire si j'ai écrit des bêtises.
  17. Il s'agit d'un bloc de grès très friable qui est au pied de la pente qui limite le plateau Meledic au Sud. - Situation géographique: dans les Précarpates de courbure - voir la capture de Google - Earth ci-dessous. Coordonnées exactes: 45°29'8.29"N 26°36'58.01"E - Situation sur la carte géologique online de Roumanie que Jean-François m'a indiqué (merci encore): voir la capture ci-dessous (ap=aptien). - Dimension du bloc: voir le briquet jaune qui a 8cm de long - Dureté: mon couteau s'est enfoncé de plusieurs centimètres; en frottant avec le doigt, des grains de détachent. - Réaction à l'acide chlorhydrique : assez lente, pas de mousse abondante, l'acide se teinte en vert, des grains se détachent. On voit clairement un plan de strate moins friable Le couteau est au sommet du bloc. Longueur de la lame du couteau: 9cn; du manche:12cm Vue de près d'un fragment: En frottant avec le doigt des grains se détachent: Plus haut dans la pente, on voit d'autres blocs du même grès verdâtre qui semblent coincés dans le ravinement de sel. Ils font plusieurs mètres cubes chacun. Nulle part ailleurs dans le secteur je n'ai vu ce grès vert. Les mêmes, vus dans un champ plus large, au milieu de la photo En juillet 2011, j'avais pris en photo à peu près au même endroit ce curieux bloc en forme de boule. Je suppose qu'il s'agit d'un autre bloc (disparu depuis?) J'ai mis un repère jaune le repère est au bon endroit dans le aq = aquitanien Parce que j'essaie toujours de mieux comprendre les aspects surprenants de ce plateau Meledic et sa morphogenèse, je serai reconnaissant si des géoforumeurs peuvent dire: - Quelle est cette sorte de grès et pourquoi il a une teinte légèrement verte. - Si on le trouve habituellement en bancs étendus ou au contraire localisés . Ensuite, mais c'est peut-être impossible de répondre d'après quelques photos: - Si, à votre avis, les blocs dans la pente de sel (photo sous celle des grains avec le mètre ) sont descendus verticalement, progressivement, à mesure de la dissolution rapide du sel, dans une phase d'érosion antérieure, ce qui voudrait dire qu'au dessus de la surface inclinée de sel actuelle, il y a eu une couche de ce grès vert, au moins à cet endroit précis, ou bien si on peut croire qu'ils ont été transportés sur une certaine distance dans un plan horizontal sans se fragmenter davantage. - Même question pour le bloc examiné et celui de 2011. Je me demande s'ils ont roulé jusqu'en bas de la pente malgré leur fragilité, mais depuis quel point d'origine? La pente moyenne de la surface de sel est environ 35°.
  18. J'avais moi aussi pris ces photos similaires aux tiennes sur la Côte Bleue, près de la plage de Sainte-Croix, en 2012. ---- Ce phénomène d'évaporation dans des flaques où l'eau de mer stagne reste très local et limité. et pas susceptible de constituer une masse d'évaporite significative. Est-ce qu'on trouverait aussi des microfossiles dans des couches de halite de plusieurs dizaines de mètre d'épaisseur, comme celle-ci dans les Carpates? En tant que simple amateur déambulant en terrains variés, j'aurai aimer y trouver des fossiles de dimensions centimétriques, visibles à l'oeil nu. Quand tu écris "J'ai observé l'association fossiles avec évaporites dans une demi douzaine de lieux différents en France, de différentes époques" s'agit-il de fossiles ou de microfossiles? Et cette fameuse artemia salina n'a laissé de traces nulle part? https://books.google.ro/books?id=6rGeBgAAQBAJ&pg=PT62&lpg=PT62&dq=faune+lacs+salés+artemia+salina&source=bl&ots=AJOPkebIp_&sig=ACfU3U0u2WchwJiz-d3T7xNAokjYBhgTHQ&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwit9tC5-oPzAhWPgf0HHbr4B-QQ6AF6BAhEEAM#v=onepage&q=faune lacs salés artemia salina&f=false
  19. Je crois qu'il ya un petit malentendu. J'avais écrit le 26 août: "Aussi je me permets de préciser ma question: Pensez-vous que la quantité de matière déposée peut augmenter l'épaisseur du sol actuellement dans la moyenne vallée du Rhône, dans la plaine de Valence". Dans la plaine de Valence il n'y a actuellement ni tourbière, ni dêpôt de loess, ni dune, ni nuage de poussière impressionnant comme ceux de tes photos. Comme l'expliquent les réponses que j'ai lues dans le sujet https://www.geoforum.fr/topic/31600-epaississement-du-sol-par-la-photosynthese/ , la matière organique n'épaissit pas le sol, sauf dans les environnements plus ou moins anoxiques - climat très froid, tourbières, et probablement aussi dans cette petite mare photograpiée il y a quelques jours dans les Carpates. Entre autres, On précise aussi ici que "Le stock de carbone organique présent dans les sols naturels présente un équilibre dynamique entre les apports de débris végétaux et la perte due à leur décomposition" http://www.fao.org/3/y2779f/y2779f03.htm
  20. Le lien de ton dernier post fonctionne parfaitement, celui d'avant non. C'est vrai que je suis assez nul en informatique. L'essentie est que ça marche. Merci, Jjnom.
  21. J'ai lu une bonne partie de cette thèse, avec d'autant plus d'intérêt que j'ai longtemps habité à côté de Valence et je connais assez bien cette région. Mathieu BOSQ explique entre autres que l'origine des dépôts éoliens de la vallée du Rhône était principalement limitée au bassin du Rhône, et notamment au lit du Rhône très large, plein de bancs de sable et de graviers. Il voit aussi une similitude de processus de dépôts éoliens entre la vallée du Rhône et celle du Danube. Or justement je m'étais intéressé aux dunes des environs du Danube, dans https://www.geoforum.fr/topic/25299-paleo-dunes-reparties-sur-des-centaines-de-kilometres-le-long-du-danube/ -- Pour en revenir à ma question initiale, même si on élargit ton instant T à la durée d'une vie humaine, je sais bien que ça reste généralement un temps ridiculement court lorsqu'il s'agit d'observer des évolutions géomorphologiques. Cependant rien n'empêche d'extrapoler à partir de quelques indices pour en déduire des tendances d'évolution des reliefs, même à petite échelle. On peut dire que cela tient plus de la science-fiction que la géologie, mais je pense que ça procure une certaine satisfaction. Dans le même ordre d'idées, tout le monde se préoccupe de la fonte des glaces du Groenland, même si ça n'a pas d'incidence immédiate sur notre vie. -- Quand j'étais enfant, les jours de fort mistral, quand je revenais de l'école en marchant le long de la nationale 7, des grains de poussière piquaient mes jambes nues. Cette poussière allait bien quelque part! A l'époque les accotements de la route n'étaient pas goudronnés. Maitenant tout ce qui est voie publique est goudronné. Il n'y a plus de plages de sable gris au bord du Rhône, qui est devenu une succession de biefs bordés d'enrochements. Par contre il y a toujours des champs labourés qui peuvent être des zones de déflation quand il y a une période de sècheresse. Il y aussi ça et là de grand chantiers, comme l'a été celui du TGV, qui sont générateurs de poussière. -- Mais sans doute tu as raison, il s'agit d'une quantité indétectable. Dans les zones urbaines elle est lavée par la pluie, comme tu le dis, puis emmenée dans le réseau des égouts où elle se mêle en proportion infime aux déchets domestiques et industriels . Hors ville, elle est arrêtée par la végétation (prairie, bois , haies) et se retouve en si faible proportion dans le sol végétal qu'elle est aussi indétectable. -- Il existerait bien un moyen de mesurer la sédimentation éolienne au moyen d'une citerne qui recueillerait l'eau de pluie d'un toit. Les particules minérales se déposeraient au fond. Mais la difficulté serait de les séparer des débris de matière organique (restes de feuilles, cadavres d'insectes, débris alimentaires et déjections des oiseaux). Il ne faudrait pas tenir compte de cette matière organique qui fait partie de cycle du carbone et ne contribue donc pas à épaissir le sol.
  22. J'avais justemen cherché moi aussi il y a quelques jours sur le net une carte géologique de la région en question sans rien trouver de valable. Bravo, et merci d'avoir trouvé ce lien de carte géologique sur Google Earth! Si jamais tu as besoin de traductions roumain-français meilleures que celles de Google Translate, n'hésite pas à faire appel à moi. Par contre le lien pour la légende donné par Jnom n'a fonctionné qu'une seconde. Quand je fais une autre tentative le champ où devrait apparaître la légende reste blanc.
  23. D'abord merci de t'intéresser à mon post. Ici encore une capture du même endroit, quelques mètres plus au sud (en avançant avec le Danube à gauche, on va vers le sud). Il est possible que je repasse sur la même route dans quelques jours , pour des raisons familiales. Existe-t-il un moyen de savoir si ces discontinuités sont des fissures ou des joints de strates, quand je serai sur place? Bonne idée, mais où?
  24. Par contre, heureusement, il n'y avait aucune restriction pour prendre des photos dans la grotte de Devetashka , près de Lovech en Bulgarie, alors j'ai pu prendre et poster ces photos: On observe la faible épaisseur de calcaire au-desus de la voute. -------------------------- --------------- ------------------- Cette grotte a servi pour d'abri pour des réservoirs de gaz. On y a aussi tourné un film en 2011, c'est pourquoi un pont en béton armé au-dessus de la petie rivière qui coule tout près permet un accès facile. Voir aussi: https://www.atterrir.com/grotte-devetashka-bulgarie-713 J'ai mis aussi cette capture de Google Earth: les taches noires sont les endroits où le plafond s'est effondré. Remarquez la similitude avec le scialet d'Ambel qui est sur Géowiki, c'est-à-dire une grande cavité près de la surface d'un plateau avec plusieurs ouvertures au plafond. https://www.geowiki.fr/index.php?title=Le_scialet_des_quatre_gorges_du_plateau_d'Ambel
  25. Je reviens au Danube. Exact, bien trouvé! Oui, en effet. J'ajoute que ces deux directions sont aussi celles du rivage au niveau du "cap" et du grand virage de la route. Le fleuve à dû creuser sa gorge plus facilement dans cette zone fracturée de multiples failles. En effet, on ne voit pas de strates... sauf peut-être ici sur cette photo que je n'avais pas publiée, mais j'ai un gros doute; c'est peut-être des fractures due à une compression locale? J'ai retrouvé le même endroit sur Street View. Le coordonnées sont en bas à droite. Je rajoute une autre capture d'un endroit intéressant que je n'avais pas remarqué en marchant.
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