Aller au contenu
Géoforum est un forum de géologie, minéralogie, paléontologie, volcanologie et, plus généralement, un site dédié aux Sciences de la Terre et au patrimoine géologique. Les discussions s'organisent dans des espaces spécifiques, il existe un forum géologie, un forum minéraux, un forum fossiles, un forum volcans, etc. Une galerie de photos de minéraux ou de roches, de photos de fossiles, ou encore de sites géologiques ou de volcans permet de partager des albums. Il est possible de publier des offres d'emploi de géologue, ou des demandes d'emploi ou stage de géologues. Venez poser vos questions, partager vos connaissances, vivre votre passion !

Quelques-uns des principaux sujets de Géoforum

Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

Christophe Reuss

Membre
  • Compteur de contenus

    237
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Christophe Reuss

  1. Mais je pense que l'abrasion des galets se fait par principalement par les chocs ou les frottements des galets qui se déplacent sur ceux qui sont au fond. L'abrasion par le sable, ça joue dans l'érosion éolienne.
  2. Petite video illustrant la loi de Stoke: http://www.dailymotion.com/video/xqd6fh_chute-de-billes-loi-de-stokes_tech qui concerne plus les vitesses de sédimentation que la forme des galets. Oui, 1frangin, quand tu écris "ça dépend surtout du matériau de départ et donc de sa forme initiale ... " Je crois qu'on est tous d'accord que ce sont des paramètres très importants, voire peut-être les seuls qui comptent pratiquement. Néanmoins, même si c'est une question assez théorique, j'aimerai savoir vers quoi tend la forme d'un galet au cours de son abrasion. Je donne un exemple: c'est une satisfaction de savoir vers quoi tend l'état de la surface de la mer: vers une surface parfaitement plane et horizontale. Même si cela n'arrive jamais à cause de différents facteurs: vent, attraction lunaire, tremblement de terre, mouvement des navires, des baigneurs, des baleines,etc.. Depuis vos dernières réponses, j'ai trouvé sur le net quelque sites de chercheurs qui ont étudié l'érosion ou la morphométrie des galets: http://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/pleins_textes_5/b_fdi_23-25/29226.pdf http://hydrologie.org/THE/ATTAL.pdf http://documents.irevues.inist.fr/bitstream/handle/2042/28631/ALS_1905_3_64.pdf;jsessionid=B43DCD8E36B9CC7D815AB9F40EBBEDB3?sequence=1 ici le croquis de la page 90 montre que les galets sont disposés au fond de larivière avec leur grand axe perpendiculaire au courant. http://books.google.fr/books?id=-35niVi5z3cC&pg=PA25&lpg=PA25&dq=s%C3%A9dimentologie+fluviale&source=bl&ots=bypawpss2O&sig=1QJ7FsTM09eWOaJF3HUyU9tvnF8&hl=fr&sa=X&ei=CdhzU-vWBo6M4gTX6YGgCw&ved=0CGUQ6AEwCQ#v=onepage&q=s%C3%A9dimentologie%20fluviale&f=false avec un croquis montrant la disposition des galets au fond d'une rivière. Depuis que je l'ai regardé, "les pages 112 à 119 ne font plus partie des sections consultables". De quoi devenir paranoïaque! http://hal.archives-ouvertes.fr/docs/00/36/10/17/PDF/THESE-DUBILLE_02-2009.pdf Définition de morphométrie des galets p 47 et48 Bob: "un objet allongé dans un écoulement va naturellement s'orienter selon son axe le plus allongé" Alors il ne bouge plus donc ne s'érode plus "une fois décollé et entrainé dans le courant". C'est la justement qu'il va se cogner contre les autres galets et s'user. Il finit par s'arrêter dans un endroit où le courant est plus faible, ou alors il est bloqué par un autre galet et va rester en général perpendiculaire au courant (voir la page 90 du site ALS 1905 cité plus haut). Quand vous poussez un oeuf sur une table ou un tonneau (traditionel en bois avec des cercles de fer) par une force perpendiculaire à son grand axe, il roule facilement, dans la direction de la poussée. Si on exerce une force à peu près dans l'alignement de son grand axe il bougera plus difficilement et pivotera sur lui même avant de rouler. Il est fort peu probable qu'il roule dans un plan de son grand axe, la pesanteur s'opposant à l'élévation de son centre de gravité. On a un peu avancé et compris pourquoi les galets on tendance à conserver, voire à acquérir un forme allongée. Mais alors reste la question de comprendre pourquoi ne deviennent-ils pas des sortes d'ovoïdes ou de cylindres émoussés aux bouts avec une section circulaire, au lieu de conserverer un aplatissement. Plu précisement pourquoi leur axe moyen et leur petit axe ne deviennent pas égaux - voir la définition des axes dans les pages 47 et 48 du dernier lien cité plus haut. Le fait que l'écoulement tourbillonnaire spécifique aux marmites produit des galets sphéroïdes donne à penser que l'écoulement des rivières à tendance à produire d'autres formes spécifiques.
  3. "le besoin de comprendre et d'expliquer le relief. Pourquoi telle ou telle falaise ici ? Pourquoi des montagnes sont plus pointues que d'autres ? Pourquoi yen a là et pas ici ?" Ces mots que tu as écrits, j'aurais pu les écrire moi-même. J'ai exactement les mêmes motivations et la même sorte de curiosité que toi. "la géomorphologie, mais les cristaux m'intéressent assez peu par contre." Pour moi c'est pareil. Cordialement, C. R.
  4. Tout-à-fait d'accord avec les deux très bonnes réponses précédentes. En somme il n'y a pas de corps intrinséquement chaud ou froid, mais la sensation de chaud ou de froid dépend du fait qu'ils soient plus ou moins conducteurs. J'ajoute quand même qu'un objet de couleur sombre ou noir exposé au soleil absorbe plus de chaleur(=rayonnement solaire) qu'un autre de couleur claire ou blanc et devient effectivement plus chaud. Peut-être que cela a compté pour ces colliers "restés au soleil pendant des heures",,. si ils ont des couleurs différentes. Quant à savoir quel labo a mis au point la composition de chimique de tel ou tel plastique, j'ai bien l'impression que ça va être difficile... contacter le fabriquant ?
  5. Merci, mr42, pour ce lien de toutes façons très intéressant, même s'il ne donne pas vraiment de réponse à ma question initiale. Vos différentes réponses m'ont aidé à préciser ma question. Donc je la reformule: En supposant qu'il n'y ait pas de limite de temps ni de distance parcourue, un galet de rivière constitué d'une roche homogène va-t-il devenir un sphéroïde à un certain stade du processus d'abrasion qu'il subit, ou bien ne va-t-il jamais le devenir? Si il ne peut pas devenir un sphéroide, quelles en sont les raisons? Si il peut le devenir à partir d'une certaine valeur de son rapport "dimension la plus grande/dimension la plus petite", quel est ce rapport? Pour le dire avec des mots simples: est-ce qu'un cube de pierre deviendra une boule?
  6. Zut, j'ai oublié le p de sphérique dans le titre. Merci de votre intérêt pour la question. J'avais bien pensé aussi que les galets plats proviennent de roches qui se fragmentent spontanément en plaques minces, j'ai posé une question générale sans entrer dans tous les cas de figure possibles. La question reste valable pour les autres galets (de granit, de grès par exemple) qui ont une forme d'ovoïde aplati, pour autant qu'on puisse leur attribuer un nom de forme géométrique. Fluopathe, le morceau de pâte à modeler est... modelable. On ne peut pas comparer déformation et abrasion. Le morceau de pâte est comprimé entre deux surfaces rigides, donc il ne peut pas changer son orientation dans l'espace, ce qui n'est pas le cas du galet dans l'eau. Pour les galets de plage de mer je ne vois toujours pas pourquoi le fait que le sens du courant s'inverse constamment aurait un rôle. Je pense plutôt que la durée du processus d'abrasion est plus grande. Le galet de cours d'eau finit sa course quelque part en aval où le courant devient trop faible pour l'entraîner, (en général après s'être arrêté en route plus ou moins longtemps dans des zones de dépôt), tandis que le galet de mer continuerait d'être roulé jusqu'à usure complète. Juste pour avoir une idée on va dire qu'il se déplace de 1m à chaque mouvement de vague ( je précise: c'est juste une vague estimation d'ordre de grandeur, il y a en fait beaucoup de variables: fréquence des vagues, quelle mer ou océan, tempête ou mer calme, blocage, dimension du galet etc,...) . 1m x 4 vagues par minute = 4m . En 1 heure 240m. 240m x 24 x 365 jours = environ 2000km par an. A comparer avec la longueur des fleuves...
  7. Pourquoi les galets ne sont-ils pas sphériques ? Pourquoi le processus d'émoussement et d'arrondissement des angles n'aboutit-il pas à la phase ultime de sphère ? Ils sont loin d'être approximativement une boule. A vue d'oeil leur plus grande dimension est généralement de 1,3 à 2 fois plus longue que leur plus petite épaisseur. A première vue en se heurtant entre eux aléatoirement la probabilité de chocs devrait être plus grande sur les points de leur surface les plus éloignés du centre. Depuis quelque temps je pense à cette question et je me suis souvenu de trois observations que j'ai pu faire: - J'ai vu dans la grotte dela Luire (Vercors), quand je faisais partie d'un club spéléo dans ma jeunesse, de véritables billes de calcaire au fond d'un puits. De 2 à 4 cm de diamètre. Les puits de de la Luire sont parcourus par un violent courant d'eau ascendant (évidemment pas en permanence, c'est là le danger des explorations à la Luire). - Sur les plages fond du Rhône les galets ne sont pas disposés n'importe comment comme dans un tas de pierre déchargées d'un camion, mais disposés en écailles de poisson, couchés obliquement les uns sur les auttres, plus précisément avec leur plus grand axe disposé horizontalement et perpendiculairemet au sens du courant, et leur plus petit axe incliné à environ 30° par rapport au fond (observation que j'ai faite étant très jeune; maintenant au niveau de Valence il n'y a que des lacs de barrage et de berges artificielles de gros blocs) - Il me semble, mais ce n'est peut-être qu'un impression, qu'en général les galets des plages au bord de la mer se rapprochent plus de la forme sphérique que les galets de rivière Je pense à deux explications: - An fond du cours d'eau, les galets qui roulent par dessus ceux qui sont restés au fond maintiennent leur plus gand axe horizontal (la gravité fait qu'il a tendance à ne pas être vertical), donc ils usent leur propre petit axe et celui des galets restés immobiles au fond. Les galets de la Luire ne roulent pas au fond mais se heutent aléatoirement les uns les autre en étant en suspension dans le courant, il n'ont pas d'interaction avec le fond. - Le caillou anguleux d'origine n'a pas le temps, autrement dit ne parcourt pas un distance suffisante pour s'arrondir complètement. (Pourtant d'après ce que j'ai lu sa perte de masse est de l'ordre de 1% par kilomètre) Les galets des plages ne se déplacent le long d'un parcours fini mais bougent dans un espace retreint jusqu'à ce qu'ils soient complètement usés. Donc l'usure des galets ne serait pas le résultat d'un tournoiement aléatoire, mais résulterait en grande partie du roulement et du glissement sur le fond, où intervient la gravité. Ce que je viens d'écrire est assez confus et embrouillé. J'espère que d'autres parcipants à Géoforum sont intéressés par le sujet et sauront, merci, synthétiser de façon plus claire les lois physiques concernant la forme des galets. Sur internet j'ai trouvé plusieurs études sur les galets mais il y est question de vitesse d'abrasion, de vitesse de déplacement et de répartition granulométrique .Je n'ai rien trouvé à propos de leur forme. Peut-être que ça a déjà été étudié?
  8. Bonjour Zippo, Age de formation: environ 50 millions d'années nous dit Mme De Boever. On ne peut pas dire que ces cheminées s'apparentent à des stromatolites. Elles se sont formées parce qu'il y avait des émanations de méthane par des failles. En bref, en traversant un couche de sable au fond de la mer, le gaz y fait des conduits verticaux. Les parois des conduits se durcissent par une cimentation de calcaire. Des millions d'années s'écoulent. Le fond de la mer est maintenent hors de l'eau, le sable meuble est déblayé par l'érosion et il reste des cheminées. J'imagine que pendant leur période d'activité ces conduits étaient pleins d'eau et que le gaz y remontait en grosses bulles ou par paquets de bulles. Je dis ça parce que, depuis que j'ai écrit ce post, j'ai vu de telles bulles sortir abondament en permanence du fond d'un étang près de la Mer Noire à Mangalia en Roumanie. Pas de ces petites bulles qui sortent de temps en temps de la vase, mais de véritables "sources" fixes. Environ à 100km au nord de Varna. Voir les photos jointes
  9. Bon. Merci. Alors j'ai tout faux. Il faudrait donc en casser une et on devrait voir un cloisonnement à l'intérieur, n'est-ce pas?. Donc je vous tiendrais au courant.
  10. Dans les Alpes au nord de l'Italie, a Termeno sulla Strada del Vino, près de Bolzano. J'ai localisé l'endroit exact sur Google Earth, à 46° 19' 23" N et 11° 13' 59" E. Il y a d'ailleurs déjà une photo.
  11. Trés intéressant! Comme quoi sur internet on peut trouver pas mal de photos et de vidéos d'évènements géomorphologiques subits (glissements de terrain, debris flows, crues, tremblements de terre, éboulements, éruption de volcans, ...), à condition d'avoir le temps et la patience de faire le tri parmi les blagues, fakes et plagiats de mauvaise qualité. Quelques commentaires: On voit sur la video un talus en forme de croissant récemment édifié devant le pylône, mais par contre rien devant la maison. Il y a à plusieurs endroits autour de la maison des blocs tombés de la falaise depuis plus ou moins longtemps. Notamment 2 au bord de la route près d'un conifère bleu, et un énorme, un peu plus loin de la maison que celui qui vient de traverser le bâtiment. Il faut espérer que la bureaucratie actuelle empêche au moins de construire dans de tels endroits à risque. Un des bords de la trace du bloc qui a traversé le bâtiment n'est pas rectiligne. Cela monte qu'il a roulé (tont en s'enfonçant notablement parce que le sol était probablement ramolli par une pluie abondante (ou par la dégel?). Par contre il semble bien que le très gros bloc qui s'est arrêté juste devant la maisin d'habitation, ait glissé en s'enfonçant et en labourant le sol. Au moins dans les derniers mètres, d'après la profondeur et la forme du creux qu'il a laissé. Cela l'a freiné, et je pense que ça explique pourquoi il est allé moins loin que l'autre moins grand qui a traversé le bâtiment agricole. Une chance pour les habitants de la maison! Autre évènement du même genre mais moins spectulaire, à côté de Valence (France) sur ce lien: https://www.youtube.com/watch?v=xvyu6M6o4lc
  12. Bonjour, Voici une question. Mon fils a fait un voyage en Egypte. Il me demande des explications sur la formation, la nature et l'origine des objets qu'il a trouvé près du lac Al Fayyum. Vous pouvez les voir sur les photos jointes. Il précise: "Les pierres étaient mélangées à du sable fin dans un endroit assez venteux. Je les ai ramassées à environ 200 ou 300 mètres du bord du lac, mais il y en avait sûrement plus près (nous ne sommes pas allés voir). On doit être à 3 ou 4 mètres maximum du niveau du lac. Le lac est un lac d'eau salée, il ressemble à une mer intérieure. Voici les coordonnées du lieu 29.215704,30.411739 et le lien vers Google Maps : https://maps.google.com/maps?f=q&q=loc:29.215704,30.411739&t=k&spn=0.5,0.5 " Je n'ai pas ces pierres sous les yeux, je ne peux pas faire des photos de meilleure définition ni aucune sorte de test. Les roses des sables que j'ai vues quelquefois ont des plans de cristallisation entrecroisés. S'agit ici pourtant d'une première phase de cette cristallisation du gypse? Je ne crois pas me tromper en lui disant ceci: l'eau de la nappe phréatique sous-jacente remonte par capillarité dans le sable. Elle s'évapore quand elle s'approche de la surface. Comme elle contient un ou des minéraux dissous ceux-ci se déposent alors en formant des petits cristaux qui s'agglomèrent en disques. Mais pourquoi ils ne forment pas un croûte continue? Est-ce qu'on peut dire d'après les photos qu'il s'agit de gypse, ou bien ça pourrait être d'autres minéraux? Merci d'avance à ceux qui pourraient ajouter quelques précisons.
  13. Très intéressant! On distingue même des gros blocs dans l'épaisseur des alluvions du kame. L'abrupt dénudé à l'air de reculer rapidement en direction de la maison. On dirait qu'il y a un ruisseau au fond du thalweg. Y a-t-il une source à la base de l'abrupt? Le lien que tu mentionnes m'a fait découvrir le site passionnant de M. Beaudevin, qui est très bien fait, bien illustré, simple à comprendre. Il expose de nouvelles théories explications sur différents aspects du relief glaciaire, entre autres sur sur le rôle fondamental des eaux glaciaires dans la morphologie des vallées en auge.
  14. Ce curieux rond de buttes qui est près de la mer Noire et à côté de la ville de Mangalia s'appelle Obanul Mare , que je traduis par "la Grande Doline". Les bords sont à 22m d'altitude, le fond à 12m. Voici ce qu'on voit au niveau du sol: Inutile de commenter les explications fantaisistes, carrière de pierre antique ou cratère de météorite, ça n'y ressemble pas vraiment. L'endroit a été étudié par un géologue roumain qui a écrit cet article en français: http://www.karstportal.org/sites/karstportal.org/files/T25-00008_0.pdf Pour ceux que ça intéresse voyez les pages 92 et suivantes. (Il y a un problème d'affichage. Il faut beaucoup de temps, et ça se bloque) En résumé cet espèce de polié ou de grande doline peu profonde à fond plat serait du à l'effondrement d'un réseau karstique de galeries et de salles, qui se sont formées à cet endroit par une circulation d' eau sulfureuse remontant d'une grande profondeur par des failles. En effet ici devrait se trouver la fameuse grotte de Movile (traduction: Les Buttes), qui contient de formes de vie basée sur l'hydrogène sulfuré, comme autour des fumeurs noirs au fond des océans. Mais je n'ai pas trouvé l'entrée de cette grotte qui devrait être une porte ou une trappe blindée! En effet il y a à quelque centaines de mètres à vol d'oiseau un autre dépression similaire, mais un peu plus profonde, le Cara Oban, avec un étang au fond et sur un côté un bassin aménagé sommairement dans lequel l'eau bouillonne quand des séries de grosses bulles viennent crever la surface. Sous le vent l'odeur d'oeufs pourris ne laisse pas de doute sur la nature du gaz. C'est d'ailleurs l'odeur qui m'a fait repérer la "source". Pourquoi le fond de l'Oban est-il si plat alors que l'effondrement des galeries devrait laisser une surface chaotique similaire au buttes du pourtour? L'auteur rappelle que le niveau de le mer à beaucoup varié dans la régon, et par conséquent le niveau de la nappe phréatique, ce qui explique une sédimentaion très importante au fond de la doline qui se serait faite dans une période où le fond de la doline était un lac.
  15. Sénestre, oui. On le voit en particulier sur l'avant-dernière photo. (j'ai bien regardé les explications pour dextre/sénestre des pages précédentes)
  16. Dans le défilé des Portes de Fer (précisément ici: 44°37'49.92"N et 22°16'47.53"E), les travaux de la route faite en même temps que le barrage on dégagé ce miroir de faille: Des détails ici: A quelques dizaines de mètres, et aussi de l'autre côté de la route il ya quelques autres miroirs mal dégagés qui ont, curieusement, une orientation différente, et aussi des brèches: Je suppose que ce n'est pas par hasard que cet zone de brèches et de failles est dans la vallée du Danube, mais que justement celui-ci a creusé sa vallée dans la brèche moins résistante , ou alors, du fait que cette faille décrochante a quand même une certaine composante verticale, l'escarpement de faille a initié le passage du fleuve.
  17. On précise que "Les hauteurs ont été multipliées par 17 pour rendre plus facilement visibles les montagnes et les vallées du sixième continent.", dans le site suivant: http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/terre-3/d/en-video-la-nasa-revele-la-topographie-cachee-de-lantarctique_46971/#xtor=EPR-42-[HEBDO]-20130610-[ACTU-en_video_:_la_nasa_revele_la_topographie_cachee_de_l_antarctique]
  18. « cela faisait "pauvre" d'avoir un mur en galets » C'est pareil dans la région de Valence. En général seulement les bâtiments agricoles dans la campagne n'ont pas eu les murs crépis. Dans les villages et les villes ils sont recouverts , et le touriste de passage ne se rend pas compte que les galets étaient le matériau habituellement utilisé. Oui actuellement, c'est le contraire, avec la tendance rustique, retour à l'ancien temps. C'est devenu un luxe, étant donné le prix de la main d'oeuvre , puisque c'est long et difficile de faire un mur droit avec des galets. Comme pavage sur le sol, comme nous le montre Dma, c'est plus facile. A Valence ils font ce genre de pavage dans les endroits où on ne veut pas que les gens marchent, par exemple autour des monuments ou dans des espaces dangereux entre des voies de circulation. Les lyonnais ont-ils les chevilles plus solides? « les matériaux proviennent des épandages alluvionnaires post-pliocènes » Oui, je pense que c'est le cas partout. Alors la répartition des murs en galets devrait coïncider avec les alluvions fluviatiles quaternaires, mais seulement là où il y a eu un courant, donc une pente, suffisants pour entraîner les galets de grande dimension? Et là où il n'y a pas eu à proximité d'autre matériaux plus commodes à utiliser.
  19. Merci, Thomas, de t'intéresser à ce sujet. « A 15 kilomètres de chez moi" Je suppose en Belgique (j'ai regardé dans ton profil), mais où plus précisément? D'où viennent les galets? Mais non, on ne prenait pas des galets pour faire des murs parce que c'est décoratif, mais parce qu'il y en a partout. Autour de Valence, beaucoup de terrasses du Rhône contiennent plus de galets que de terre, on le voit dans les pêcheraies. Bien sûr ils ne sont pas tous assez gros pour faire des murs, mais on n'a qu'a se baisser pour les ramasser. C'était le matériau le plus économique même si la mise en oeuvre est difficile.
  20. Bon, vous m'avez convaincu qu'en général les petites églises sont faites avec des matériaux locaux. Je crois qu'on peut dire quand même que pour les cathédrales et autres grands bâtiments en pierre de taille, les pierres provenaient de carrières qui n'étaient pas toujours à proximité de l'édifice. Pour en revenir à la répartition géographique des murs en galets, je n'ai trouvé que ce site qui traite du sujet, mais il se limite à la région méditerranéenne: http://www.meda-corpus.net/frn/portails/PDF/F2/A04_FRA.PDF Il y a aussi beaucoup de sites touristiques ou d'architecture qui donnent des informations locales, mais ne permettent pas d'avoir une vue d'ensemble de la répartition des zones à murs en galets. http://www.paysenfrance.fr/64-pays-bearn/Arzacq-Arraziguet/fr/promenade-photos.html http://fr.wikipedia.org/wiki/Maison_b%C3%A9arnaise http://www.cc-region-st-jeannaise.org/decouvrir/patrimoine/construction.htm http://romansterroir.canalblog.com/archives/2011/09/23/22129102.html http://orepuk.wordpress.com/2011/06/27/mur-de-galets/ http://www.pbase.com/zobroc/image/129863825 * http://luzillat.net/?cat=55 http://www.google.fr/imgres? start=158&safe=off&hl=fr&biw=1600&bih=754&tbm=isch&tbnid=NgQvhI3ORHXROM:&imgrefurl=http://chateau.over-blog.net/article-5052776.html&docid=uJwbepoYgju6xM&imgurl=http://idata.over-blog.com/1/20/16/72/bocsozel/38-Bocsozel04.jpg&w=600&h=450&ei=soyvUdGtOeKF4gSdloCABg&zoom=1&iact=rc&dur=688&page=5&tbnh=148&tbnw=192&ndsp=42&ved=1t:429,r:89,s:100,i:271&tx=82&ty=104
  21. Bonsoir Gryph et Fluopathe. Photo intéressante. Elle montrerait que dans cette région il y a aussi de l'argile pour faire des briques et des pierres non roulées. Quoiqu' une église ne soit pas vraiment représentative pour l'utilisation de matériaux tout-à-fait locaux. S'agissant d'un édifice à vocation religieuse et collective, on a peut- être fait des efforts particuliers de transport et de recherche pour l'embellir en amenant des matériaux de plus loin, ce que n'aurait pas fait un propriétaire de ferme. Fluopathe, j'ai vu des gravières dans les environs de Valence et j'ai eu l'occasion de creuser quelques puits perdus: il y a des lentilles de de graviers, de galets et de sable, chacune de granulométrie assez uniforme, qui me semblent typiques d'un alluvionnement fluvial. Mais il n'est pas exclus que certains de ces galets proviennent de cailloux de moraines, retransportés, puisque les glaciers ne se sont pas étendus jusqu'à Valence.
  22. "La pierre comme matériau de construction est aussi un bon moyen de découvrir la géologie d'une région", nous a dit Next en commençant le sujet "La pierre de taille en construction". C'est tout-à-fait juste. Par contre la pierre pas taillée, je veux dire les galets, n'indiquent rien de précis puisque chaque galet est différent et peut provenir d'un endroit quelconque du bassin d'alimentation en amont. Ils indiquent seulement qu'on est sur un dépôt d'alluvions et la dimension des plus gros donne une idée de le force du courant qui les a apportés. Les vieilles maisons et fermes de la vallée du Rhône ( pas les châteaux, cathédrales ni les édifices publics) sont construites en gros galets comme la maison de mes parents près de Valence(26), dont vous voyez des parties de mur sur ces photos: J'aimerai bien connaître les aires de répartition de ces murs en gros galets. Partant des idées suivantes: - Autrefois on utilisait les matériaux disponibles les plus proche pour éviter les transports. - Les gros galets ne se se trouvent que dans les alluvions des cours d'eau ayant un débit et une vitesse (proportionnelle à la pente) suffisants pour les charrier; - Si on avait le choix entre des galets et des grosses pierres non roulées, on choisissait ces dernières puisque une bonne partie d'entre elles présente généralement au moins 2 faces grossièrement parallèles, ce qui permet de les empiler et de les faire le mur sans ou avec peu de mortier. Tandis qu'avec des galets arrondis et c'est beaucoup difficile à faire et il faut beaucoup plus de mortier. Il faut attendre que le mortier soit pris avant de mettre la rangée suivante. Autrement dit c'est plus facile d'empiler des cubes que des billes. - Il faut roches dures dans les bassins d'alimentation pour faire des galets résistants, Logiquement on devrait trouver ces murs en gros galets: - Dans la Vallée du Rhône entre Lyon et Avignon (pente trop faible sur les autres grands fleuves français). - Dans les vallée de l'Isère et de la Durance, là où la plaine alluviale est large. - Dans les vallées des grandes rivières descendant des Pyrénées. Mais encore dans quelles autres régions? Et pour les autres pays que la France?
  23. Innombrables lacs dans le pergélisol arctique. On lit un peu partout qu'ils sont la conséquence du réchauffement du climat.
  24. Oui, je sais, il faut un logiciel de retouche de photos. J'ai toujours remis à plus tard. Je ne suis pas bien dégourdi avec les systèmes informatiques. Ça me fatigue et j'ai peur de perdre du temps. Mais tu as raison, il faut que je m'y mette. Avec photo filtre, merci du conseil. "chantiers immobiliers dans le coin, l'action humaine" . On peut même supposer à la limite qu'avant de construire les hôtels on a déblayé au bulldozer des dunes qui se trouvaient à leur emplacement en entassant le sable au pied du poteau. Ensuite le vent aurait régularisé le tas en lui donnant l'aspect d'une dune naturelle. Cette hypothèse est nettement plus vraisemblable que de mettre en doute la longueur du poteau. Pour avoir des certitudes, il faudrait trouver des documents au sujet de la construction des hôtels et/ou de la ligne électrique, chez des particuliers locaux, à la mairie ou dans d'autres institutions. Pourquoi pas aussi des photos prises sur la plage par des vacanciers autrefois. J'en reviens toujours toujours au même problème: Obtenir ces certitudes nécessite des efforts, du temps, même de l'argent, qui dépassent mes possibilités de simple amateur curieux isolé. Si quelqu'un ne sait pas où passer ses prochaines vacances en famille au bord de la mer, et s'ennuie sur la plage, Nessebar est une destination qui lui permettra de s'activer à trancher ce dilemme géomorphologique. Il y a aussi d'autres choses à voir dans la région, entres autres les colonnes naturelles. http://www.geoforum.fr/topic/22973-demande-dexplication-sur-des-colonnes-naturelles/
×
×
  • Créer...