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Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

Saint-Salvy le retour ?


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J'ai lu ce papier, qui m'a semblé un concentré de morgue postcoloniale : les autochtones ne sont pas assez malins, il faut que les compagnies minières sont malignes pour deux. Ces compagnies ne payent donc pas d'impôt à l'état Malien ?

ol

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J'ai regardé sur wikipedia, d'après des chiffres anciens, l'or est la principale exportation du pays :

"La première société de production d’or de Kalana a été mis en service en 1984. L’exploitation de nouveaux gisements à Loulo, Faboula, misséni, Morila et Yatela a permis à l’industrie aurifère de prendre son essor dans les années 1990.

Le Mali est devenu le troisième producteur d’or en Afrique (derrière l’Afrique du Sud et le Ghana) avec une production de 63 tonnes en 2002, production qui a doublé entre 2000 et 2002. En 2006, la production était de 61,3 tonnes. Entre 1997 et 2005, la production d’or a rapporté au Mali plus de 600 milliards de francs CFA. L’or est la première exportation avec 394,4 milliards de francs CFA en 2006. L’or représente 15 % du PIB et 70 % des recettes d’exportation."

On voit donc que c'est la première source de revenu pour le peuple malien. What else ?

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Lire l'intitulé du document serait utile, avec une bonne paire de lunette... La FIDH est une organisation non gouvernementale consultative auprès de l'ONU et de l'UNESCO... C'est vrai, un ramassis post colonial... je ne crois pas que les intentions de cette organisation est de promouvoir à ce point des idées pareilles...

Les chiffres de l'argent rapporté au peuple malien sont significatifs. Je ne dis pas le contraire.

61 300 (production or Mali 2006) X 15 400 (cours de l'or le 31/12/2006) = 944 020 000 €

Or le Franc CFA est de 655,957 pour 1 €

Reprenons les devises rapportées en 2006 : 394 400 000 000 : 655,957 = 601 258 923 €

Pour rappel cours de l'or au 31/12/2005 : 13850 € kilo... Soit une estimation basse des recettes établies à 61300X13850 = 849 005 000 €

Il y un différentiel entre les recettes annoncées et ce qui est payé au cours de l'or... de 250 à 340 000 000 €...

Je m'interroge.

D'autant que cela ne correspond pas aux recettes payées par les compagnies minières à l'Etat malien.

Une discussion ardue sur la relation entre franc CFA et Euro... qui divise : http://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:Franc_CFA

Un rappel sur l'économie du Mali : http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89conomie_du_Mali

La donnée essentielle, c'est le taux de population sous le seuil de pauvreté : 36,1 % en 2005. Population vivant de l'agriculture : plus de 45 %. L'IDH positionne le Mali au 173 ième rang sur 177 pays du monde.... Le même article valide l'article que certain n'approuve pas...

Question : de quelles ressources parlent-t-on pour le peuple malien ?

On ne peut pas avoir le nez rivé sur de belles pierres et avoir une vision objective de la réalité de la vie d'un peuple... l'actualité récente avec l'intervention des militaires français et africains pour endiguer l'avancée d'AQMI est éloquente. Un pays développé n'aurait pas permis un tel progrès en si peu de temps...

Eric

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C'est incroyable les idées reçues et à priori qui continuent à circuler sur l'afrique !!!

Bien que le papier soit de la FIDH, je serais vivement intéressé pour rencontrer son ou ses auteurs !!! SQur le ton et le fond, je suis assez d'accord avec "otto lidenbrock" ; tres condescendant et donneur de leçon comme ton ! En gros, les maliens sont trop C.... pour gérer comme il faudrait le secteur minier.

Pour y intervenir régulièrement, je peux dire que ce n'est pas le cas, loin de là ! Les partenariats sont constants et adaptés à la situation ! La fiscalité doit bien être adaptée : on peut toujours dire que c'est trop faible, que les sociétés en profitent... Peut être mais... Vu les marges de certaines (et les risques pris) les décisions sont souvent "on n'y va pas" ! Il faut être réaliste et faire la part des choses : l'or n'est pas obligatoirement une garantie de forts revenus , loin de là ! C'est aussi une source de risques importants ( il y a actuellement une mine qui perd 1M $ par mois pour des erreures techniques !!!)

Quand aux revenus locaux, il faut qu'ils soient ADAPTES : si le village ne désire pas des constructions supplémentaires, des km de bitume et autres "modernités" et alors ! Il faut les obliger à devenir des assistés (avec tous les autres problèmes liés comme l'alcccolisme, la drogue, la prostitution etc...). J'ai pu voir des communautés très réalistes et pragmatiques : il y a une mine d'or chez nous...et alors ? Elle va vivre qq années et apres ? Des aménagements d'accord, le teléphone et la télé, pourquoi pas à condition que les relais soient perennes (le cas le plus fréquent est l'abandon au départ de la mine)!!!! Pour le reste ils preferent des améliorations adaptées aux coutumes et populations locales et non des idées de citadins occidentaux ce qui, à mon avis, et le plus sage (ils sont au courant des inconvénients majeurs de la situation !!!)

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Deux anecdotes liées/non liées aux beaux cailloux :

- Je rentre de l'Alberta, en plein développement grâce au "pillage" des réserves naturelles…

- La route de Tsumeb (pour les beaux cailloux) qui est la colonne vertébrale du nord de la Namibie a été financée et asphaltée par la mine. La mine est fermée et la chaussée nécessite maintenant l'utilisation d'un 4x4 du fait de sa détérioration. Zunyite a raison de souligner le durable que laisse derrière elle une exploitation.

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Des sérieux problèmes de connexion internet, donc très vite fait dans un premier temps Je connais bien le dossier de l'or malien pour avoir travaille durant 4 ans dans le secteur. Ca fait bien longtemps qu'on ne cueille plus l'or comme des carottes au Mali. Pour produire autant, il a fallu investir et faire tourner mines et usines. Donc prendre la production du pays et multiplier par le cours de l'or, je veux bien, mais faudrait pas oublier de défalquer les couts de production (situés entre 700 et 1000 dollars par once au Mali). Le problème essentiel au Mali (et ailleurs) n'est pas exactement au niveau des compagnies qui ne paieraient pas leurs taxes et royalties, mais plutôt au niveau de l'état qui ne fait pas son boulot de redistribuer le pactole...

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Mettre tout sur le compte de l'Etat malien est un peu léger, à mon sens...

Ne pas oublier que la France continue de former bien des élites africaines. Même si sa position n'est plus aussi dominante qu'avant, elle reste prépondérante... Et c'est quand même l'Etat français qui garantie la parité du franc CFA face aux autres devises... Et de ce côté là, il n'y a jamais de philanthropie...

http://www.ouvertures.net/le-franc-cfa-toujours-controle-par-paris/

Je ne dis pas que les compagnies minières ne profitent pas du manque de régularité dans l'Etat malien. En particulier pour avoir un seul et unique interlocuteur... Et pour cause... L'homme fort d'un secteur a raison de se faire soutenir par une compagnie minière ou d'avoir ses bonnes grâces pour asseoir son autorité... C'est coutumier, en Afrique. Les exemples sont légions...

Mais bon, le sujet n'est plus là, il est et revenons-y, pour voir... sur le renouveau minier et pourquoi pas de Saint Salvy...

Eric

PS : Je propose un retour au fil pour éviter à nos modérateurs d'intervenir sur un débat qui va devenir très politisé si on m'y invite... Car je sais que j'ai des opinions très inverses à certains ici présents... Alors soyons sages, revenons à notre passion et aux questions futiles ou existentielles qu'elle soulève... sans débat politique !

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Peut être qu'à force de vouloir tout classer et séparer, on voit moins bien un contexte local...

Je parlais à l'origine de l'exploitation de l'or malien et des richesses qui partent ailleurs sans profiter aux maliens... sauf quelques uns.

Ainsi, je crois lire dans certains propos que les compagnies minières seraient blanches ou blanchies de toutes manipulations... Désolé, mais dans un système capitaliste, une compagnie minière est censée rapporter de l'argent à ses actionnaires... Donc elle fera en sorte de le faire. Et dans un pays où tout s'achète, y compris la paix sociale et civile, c'est vrai au Mali comme en Afghanistan, les manœuvres sont nombreuses. On dit que le rapport de la FIDH est orienté et post colonial dans le ton... C'est question de point de vue. Je ne l'ai pas lu et interprété ainsi. Et je ne me sens pas seul dans ce cas. N'en déplaise aux esprits chagrins.

La place du Franc CFA, la relation des pays africains avec la France par cette monnaie, c'est pas une forme de post-colonialisme ? Même les anglais avec le groupement des anciennes de ses colonies n'a pas fait aussi fort ! Les élites africaines formées en France et bien placées par la suite, c'est pas un gage de fidélité ?

Alors oui, je critique les compagnies minières anglo-saxonnes. Mais je dois reconnaître leur bon sens... Là où le BRGM n'aurait pas su faire (voir le célèbre exemple de Yanacocha), les anglo-saxons savent passer et s'imposer.

On lit que certains chefs coutumiers n'acceptent pas toujours les avantages que les compagnies leur proposent. Que celles-ci s'adaptent au contexte local. Possible. Et quand on lit le rapport en entier de la FIDH, on comprend qu'elles profitent de l'éclatement des pouvoirs et des recoupements de compétences. Ce qui veut dire que le peuple malien ne voit rien venir ou pas grand chose...

Ce qui rejoint mes propos précédents. Comme quoi l'or n'est pas tout et quelque soit sa place dans le budget de l'Etat ou le montant de la part des bénéfices donnés à l'Etat, la pauvreté demeure. De plus, les compagnies passent ou ne font que passer, sans pour autant faire vivre le tissu local de manière durable...

Eric

Eric

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De plus, les compagnies passent ou ne font que passer, sans pour autant faire vivre le tissu local de manière durable...

Eric

Ce n'est pas leur rôle, et par expérience c'est bien mieux ainsi ! (le "durable" mal compris ne dure jamais et de plus est TRES nefaste !!! l'exemple des rizières alimentées par pompes solaires du côté de Bamako en est un exemple édifiant !!!)

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On peut pas toujours dire que les compagnies soient toujours exemptes de reproches. A la grande époque, il me semble qu'ils ont touché des subsides du FMI au titre du développement économique pour mettre en place les mines du Mali alors que les maliens n'ont jamais vraiment vus les bénéfices (au moins ceux qui ne sont pas dans les arcanes du pouvoir). Il me semble avoir vu évoqué le cas d'une mine où le film sensé isoler le substrat de la pollution (prévu dans le cahier des charges) n'a jamais été posé. De la même manière des financements de la police locale par la mine pas très sain en cas de grèves.

Si je me souviens bien le gouvernement malien est à la fois contrôle et actionnaire (ce qui est un peu schizophrènique question intérêt ?)

Il me semble bien que certaines mines ont été écrémées afin d'éviter de payer des redevances sur la durée prévue au départ.

Il y a quelque temps j'avais lu que mines maliennes étaient les plus rentables au monde du fait du rapport coût production.

Après c'est vous qui y travaillez ou y avez travaillé, mais je n'ai jamais eu l'impression que les sociétés anglo-canadiennes et sud-africaines étaient philanthropes

Serge

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Rien n’est jamais ni tout blanc ni tout noir du cote de l’état ou des compagnies minières. Certes ce ne sont pas des philanthropes….mais il faut bien se faire un peu l'avocat du diable en remontant un peu l'info du terrain.

Il faut déjà savoir que dans les régions où sont implantées les mines, les populations ne connaissent jamais la famine, elles sont relativement privilégiées par rapports à celles qui vivent un peu plus au Nord, dans la vraie zone sahélienne. Les devoir d’un état responsable serait donc de repartir cette richesse en bon père de famille.

Les principaux problèmes que j’ai pu constater à mon échelle pour les populations locales de ces régions (au Mali ou en Guinée) suite à l’exploitation minière sont d’ordre social.

Afflux de populations à la recherche d’un travail -> surpopulation des villages autour de la mine

Gros différentiel de salaire entre les employés de la mine et le reste de la population locale

-> tous les produits, même ceux produits localement (comme le charbon de bois) deviennent plus cher pour les locaux qui ne sont pas employés a la mine.

- > les personnes éduquées ne veulent par exemple pas faire le travail d’instituteur, d’où la difficulté de trouver des instituteurs selon les compagnies, ce sont les postes que la mine peut éventuellement subventionner.

Grogne des locaux qui au mieux trouvent un boulot non-qualifié (gardien, tâcheron), au pire n’ont pas du tout de boulot ce qui entretient leur grogne vis-à-vis des gens éduqués qui viennent d’autres régions et leur piquent leur taff… Il est récurrent que les compagnies aient à expliquer aux communautés qu’une mine ne nécessite pas des milliers de personnes pour fonctionner.

Les éventuelles infrastructures tel un hôpital, l’installation de l’électricité proposée aux non-salariés par la compagnie ne feraient que provoquer un appel d’air qui entretiendraient tous ces problèmes.

Même les autorités locales ne seraient pas d’accord avec cela. Le centre des activités, là où logent les travailleurs, est souvent dans le village le plus proche de la mine. Souvent ce village champignon n’était fait que 2-3 cases avant l’implantation de la mine. Avec l’arrivé de celle-ci la sous-préfecture (qui avait quelques infrastructures) a déjà vu sa population se vider. Pour elle il n’est pas question que de telles infrastructures soient construites à leur périphérie, dans un ‘vulgaire village’.

Il me semble que le rôle de l’état serait de distribuer ses recettes (via impôts et royalties) équitablement au niveau local, régional et national. La priorité n’est certainement pas de construire une route bitumée jusqu’à un village qui risque d’être fantôme dans quelques années.

De toute façon, de nos jours, les infrastructures autour d’une mine et dans une ville minière, ne sont jamais vraiment très reluisantes. De ce que j’ai pu voir, c’est vrai au Mali, mais c’est aussi vrai au Canada (Sudbury), et en Australie (Broken-Hill).

Les compagnies minières n’ont pas vocation à se substituer aux états pour régler tous les problèmes d’une région.

Pour un développement durable en Afrique l’état serait avisé de réinvestir cet argent dans l’agriculture. Mais même en Europe seules les visions à court terme sont de mise, donc pas très étonnant que l’argent soit investi dans un hôtel particulier du 16eme plutôt que dans quelque chose qui va nourrir le pays. Le pays n’est peut-être pas assez mur pour gérer ce pactole dans le bon sens, celui du développement ? Et alors on fait quoi ? On gère ca à leur place ? de quelle manière ?

Utiliser le CFA pour maintenir une influence française en Afrique, c’est possible… Mais sortir de la parité avec l’euro reviendrait un peu à une nouvelle dévaluation du CFA imposée par le FMI il y a quelques années, pas sûr que ce soit très bénéfique… sauf pour les ‘pilleurs’ qui auront une main d’œuvre moins chère….

Enfin ces histoires de fric et de Francafrique n’ont qu’un lien éloigné avec le sujet qui était au départ ‘Une mine ça rapporte que dalle en terme d'emploi et de développement économique’.

Là on est bien d’accord ! Surtout pour les métaux précieux. C’est un peu moins vrai pour les métaux de base, mais encore faut-il avoir à la fois les ressources en fer + charbon + marché intérieur pour transformer tout cela sur place (en acier puis en voiture) et pouvoir l’écouler. Malheureusement très peu de pays ont tout cela à la fois… et certainement pas la France.

Je ne suis pas économiste mais il me semble que le vrai scandale qui entache toutes les multinationales, et pas seulement celles du secteur minier, c’est celui des paradis fiscaux. Selon moi c’est un peu facile de pointer du doigt spécialement le secteur minier qui n’est qu’un maillon de la chaine des outrances de la mondialisation.

Pour finir je n’ai pas lu le rapport de la FIDH autrement qu’en diagonale (je le ferai surement a l’occasion), mais j’ai lu le même genre de rapports pondu par Oxfam ou d’autres ONG. En les voyant travailler sur le terrain j’ai appris à m’en méfier. Au Mali, à Madagascar ou ailleurs, dans leurs flottes de gros Land-Cruiser, ce ne sont pas les boites minières qui défilent, c’est un business bien plus profitable : ils font dans l’humanitaire…

En occident on ne va pas trouver grand monde pour défendre les compagnies minières qui dans l’inconscient collectif ne savent que piller les ressources des pays pauvres. On ne se pose pas trop de questions sur la réalité du terrain et on prend des décisions qui nous donnent bonne conscience sans demander leur avis aux premiers concernes.

Comme cette loi votée au USA, qui partait surement d’un bon sentiment, et qui interdit à la RDC d’exporter ses métaux du Kivu (etain, coltan) qui soi-disant financent et/ou sont les enjeux la guerre. Un beau résultat sur le terrain : les mineurs n’ont plus de job, qu’à cela ne tienne, ils se recyclent en miliciens…

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Je crois qu'au Kivu, le hic c'est que l'exportation et l'exploitation se font de manière illégale de toute manière (avec le regard bienveillant des industries utilisatrices des grands pays démocratiques occidentaux et orientaux) et controlée par les milices diverses d'où un financement des guerres locales qui perdurent.

Serge

On prive la RDC de ces ressources et on en fait en fait cadeau aux milices, c'était pas le but et ça illustre bien la complexité de ces interactions

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Cedrick a bien resumé la situation de l'impacte mine-population locale ! Un afflux d'argent localement mal compris est bien plus nuisible que pas d'argent du tout ! surtout , comme il le dit dans des zones où la population locale n'a que peu de problèmes ou besoins (mis à part une Ipad neuf....)

la dernière mine visitée : village : 200 personnes env ; personnel de la mine 180 , mineurs illegaux venant des pays limitrophes 2500......................................

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Encore une fois d'accord avec Ced et zunyite, pour avoir visité l'Afrique de l'ouest (Guinée Conakry, Niger, Burkina) de l'est (Éthiopie, Madagascar).

C'est fou le pouvoir de mobilité qu'ont les gens dans ces pays. Et à la fois, on peut difficilement leur reprocher d'être opportunistes, avec le lot classique de jalousie, incompréhension, modification trop rapide et trop importante de leurs habitudes... Qui engendre tous les soucis à gérer par la suite (vols, attaques, augmentation du coût de la vie à proximité immédiate, immigration clandestine...). Dur à admettre mais triste réalité.

La où je suis aussi d'accord, c'est au sujet de la répartition des recettes du domaine minier, il est clair que les entreprises essayent de faire déjà ce qu'elles peuvent au niveau local, sans laisser les habitants tomber dans l'assistanat, mais il est clair que la population ne goûte que très peu aux retombées économiques... Les gouvernements se gavent bien, à l'ouest comme à l'est, au nord comme au sud). Soyons clairs.

Alors entre lire des papiers sur la toile et vivre ses situation de l'intérieur, je pense qu'une des visions est quand meme plus représentative de ce qu'il se passe vraiment. Les gars on les côtoient de 6h du matin jusqu'à 23h le soir, parfois pendant des périodes suffisamment longues pour que les langues de délient, et la, on hallucine...

Il est assez simple de comprendre le ratio entre ce qui sort d'une mine, et les investissements sur site. Les entreprises paient souvent elles mêmes les voies d'accès, les écoles, les puits et les hôpitaux. Rien n'est fait (ou presque) par le pays en lui même... Et pendant ce temps, au pouvoir...

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  • 2 years later...

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