Bathollovien

Comme le souligne Jean François, l'Afrique c'est très large et les conditions taphonomiques des sites archéologiques sont tout aussi diverses que les périodes présentes, que les climats durants le Quaternaire, que les types de sites, que les régions géographiques. Donc pour une réponse à la question il faut d'abord cerner un contexte : localisation dans le temps et l'espace du site, type de site..

Bonjour, Je viens de voir l'autre sujet où j'ai posté deux cartes de la répartition des loess dans le monde. Les séquence de loess peuvent être très très importantes en Chine cela est du en partie a des conditions climatique propice à ce dépôt de sédiment éolien au cours du Quaternaire (voir conditions de formations du loess) et sinon quelques références biblios à ce propos (si intéressés me demander j'en ai certains en pdf) : An, Z. S. (2000). The history and variability of the East Asian paleomonsoon climate. Quaternary Science Reviews 19, 171–187. Derbyshire, E. (2001). Geological hazards in loess terrain, with particular reference to the loess regions of China. Earth Science Reviews 54, 231–260. Kukla, G. (1987). Loess stratigraphy in central China. Quaternary Science Reviews 6, 191–219. Sun, J. M. (2002). Provenance of loess material and formation of loess deposits on the Chinese Loess Plateau. Earth and Planetary Science Letters 203, 845–859. Sun, J. Z. (1988). Environmental geology in loess areas of China. Environmental Geology and Water Science 12, 49–61. Pour ce qui est de la formation du loess voir les bons manuels de géol et de géologie du quaternaire et géomorpho ou ces articles : Muhs, D. R., and Bettis, E. A., III. (2003). Quaternary loess-paleosol sequences as examples of climate-driven sedimentary extremes. Geological Society of America Special Paper 370, 53–74. Pécsi, M., (1990). Loess is not just the accumulation of dust. Quaternary International 7, 1-21. Pye, K. (1995). The nature, origin and accumulation of loess. Quaternary Science Reviews 14, 653–657. Pour ce qui est des auteurs français spécialiste du loess chercher du côté des travaux de D.D.Rousseau et de P.Antoine

Celle ci est plus récente, plus jolie et plus précise ! (Muhs, D.R., Loess deposit, origin and properties in Encyclopedia of Quaternary Science, Elias (dir), 2007, p. 1406)

Pour donner une idée, carte des dépôts de loess dans le monde (Pomerol, Lagabrielle, Renard, 2000 (12ed), p. 433) A certains endroits en Chine les dépôts peuvent atteindre plusieurs centaines de mètres d'épaisseur

Un libellule au Rozel...voilà qui est intriguant

En fait l'idéal serait une remise en mains propres sur Paris

Le bloc est-il de même nature que les roches aux alentours ? grès ? calcaires ? On dirait que celui a subit une érosion différentielle car il semble avoir des parties plus sensibles à l'érosion ?

Bonjour, Je me débarasse d'une photocopie du bouquin "Fossil of the Oxford clay" par DM Martill et JD Hudson C'est une impression du pdf (300p) en recto et avec reliure plastique. Il me prend trop de place et j'ai le bouquin... Pour débutant, ou tout amateur de Jurassique A venir chercher en sur Paris, en échange d'un sourire, de coquilles d'escargots, d'une discussion ou de ce que vous avez sous la main...

Quels sont les élements qui te font parler "de gaspillage de matière première", sans idée du bloc de départ (car pas de remontage) ni de la chaine opératoire ? La circulation de matière première ce n'est pas aussi simple. Dans des régions où les gîtes ne sont pas abondants (attention, les MP de certaines régions sont parfois inégalement étudiées car cela est difficile, il faut de solide connaissances géologiques régionales et ne pas oublier que certaines MP peuvent provenir d'altérites..) il est avéré la circulation de produit semi finit à travers des échanges, ou bien à plus petite distance des blocs peuvent être prétaillés, dégrossis, voir parfois commencé à être facçonner sur le gîte d'approvisionnement.

Les patelles ainsi que d'autres mollusques marins sont calciphages et peuvent créer ces bioturbations dans les bans calcaires, j'ai déjà pû observé cela en Normandie, toutefois cela ne laissait pas le même genre de figures de dissolution que celles qui sont présentes ici.

Ton parallèle avec les chenaux fluviatile est intéressant. Je ne me mouillerais pas autant, même si les flux génétiques voir des croisement font partis des hypothèses envisagées, certains résultats obtenus actuellement en paléogénétique demande encore à être approfondis et developpé. Ce qui est certains, c'est que dans les années à venir ce sera la paléogénétique qui tranchera. Si tu es parisien, ou de passage dans la capitale, je te recommande vivement d'assiter au cours de Boris Valentin, préhistorien à la sorbonne, et excellent prof, qui évoque toutes ces questions, tout en restant prudent, synthétique et accessible, pour quelqu'un qui n'a jamais fait de préhistoire. Je peux te passer les horaires et le lieu par MP ou le cas échéant ses diaporamas et les enregistrements audios du cours. Tu as aussi une très bonne ressource sur le site du college de France avec des tas de cours à ce propos.

Pour le Paléo sup on le fait généralement commencer à 40 000 BC Le contact avec des objets metalliques comme des engins agricoles n'est pas la seule de présence ces traces de rouilles sur une industrie lithique. Sans l'avoir en main, pour ma part, je peux rajouter d'avantages d'éléments quant à sa nature, mais ce n'est pas un grattoir. La "partie lisse" que tu évoques peut être simplement le revers de l'éclat qui a été débité, les traces de façonnage (enlèvement d'éclat..) et la patine peuvent masquer ces stigmates qui interviennent avant dans la chaine opératoire. C'est pour cela qu'il est toujours important de s'intéresse à la technologie lithique avant de se ruer sur la typologie.

Je ne pense pas que ce soit du Levallois

Tiens, arpente cet ouvrage http://www.mae.u-paris10.fr/prehistoire/IMG/pdf/Technologie_de_la_pierre_taillee.pdf

Oui tout à fait également ! Il faut se renseigner sur la carte archéologique de la commune et voir si il n'y a pas eu de site archéo dans le coin... "la nervure noire visible" est en fait un éclat dû à un choc ultérieur qui laisse distinguer la couleur initiale du silex ainsi que la patine (blanche)

Le "denticulé" c'est tombé en désuétude Les retouches sont directes, peu couvrantes et irrégulières tandis que sur la partie distale elles sont abrupte, je pense que s'ils avaient voulu faire une retouche plus régulière ils l'auraient faite. Le travail du talon est intéressant, la réduction sur cette partie n'est pas ce qu'il a de plus facile à faire (ça fait une espèce de "pédoncule") et pour cette réduction l'enlèvement d'éclats est à la fois direct et inverse, donc il y a une véritable intention. Par contre en matière d'emmanchement, peut être (?) je ne me risquerais pas sur ce terrain glissant car en général il est très difficile de le déterminer sans analyses techno-fonctionnelles et parfois tracéologiques.

C'est assez bizarre, patine bien blanche, et trace de rouille classique mais on peut voir une intention bifaciale avec l'enlèvement d'éclats de façon alternée, sur la première photo ça a clairement la tête d'une ébauche de pièces bifaciales du solutréen mais si l'on regarde bien (cela doit se sentir au doigt) le bulble est dans la partie plus pointue, non ? Après pour juger d'une pièce lithique il vaut mieux l'avoir en main..

Ouaip c'est un joli gratoit sur éclat laminaire, probablement réaffûté par endroit à en croire les retocuhes envahissantes.

Tu as des retouches sur la partie distale ?

Ah ben si ils sont faillés :( :( Là ?

Et voici le programme des communications orales et des posters !! 6 sessions : Session 1 : Méthodes de datation : nouvelles avancées Session 2 : Modèles d’âge et intégration multi-archives Session 3 : Variabilité climatique en période interglaciaire Session 4 : Changements climatiques abrupts et transitions Session 5 : Le système Terre lors des maxima glaciaires Session 6 : Le rôle et la réponse des tropiques Session 7 : Peuplement, migrations et environnement Session 8 : Environnements et cultures http://www.ephe-paleoclimat.com/Files/Other/Liste_courte_communications_def7.pdf

Tu as la ref d'où tu extrais cela ?

Un vrai plaisir à la lecture de ce post Gryph ! Je devrais passer plus souvent sur les topics des minéralos ! Si jamais tu veux t'entrainer à la taille de ton obsidienne de St Benin cela fait de beaux blocs, mais attention la taille du verre ça pète de partout et c'est plus dangereux que le silex

Pour le gisement de Grignon je ne pense pas que l'INRAP puisse faire grand chose, hélas...!

Cardioceras woodhamense (Arkell, 1939), Marnes de Villers, Oxfordien inf. pour la 3e