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Bourse aux minéraux et fossiles de Beauvais les 30 et 31 mars

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Daniel Gol

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Tout ce qui a été posté par Daniel Gol

  1. Bonjour, La pyrite s'altère à cause d'une bactérie qui se développe en milieu humide et acide. Il faut donc traiter l'acidité libérée, tuer la bactérie et lutter contre l'humidité. Je te conseille la procédure suivante: - bain 24 h dans du bicarbonate de soude en solution saturée. Tiédir progressivement le bain et rajouter du bicarbonate jusqu'à ce que le bain n'arrive plus à le dissoudre (il doit en rester au fond du récipient) - séchage rapide (au sèche-cheveux par exemple. Sur la fluorite laisser régler sur froid sinon clivage). L'humidité favorisant une reprise de l'altération - si il y a des oxydes de fer, traitement au dithionite avec solution tampon et rajout de bicarbonate de soude très en excès. Le milieu doit rester basique et réducteur. Sinon zapper le dithio qui a tendance à favoriser l'altération. - rinçage ou trempage quelques heures si on veut - re-séchage rapide. - bain 24 h dans de l'alcool (avec ou sans, mais c'est mieux avec de l'éthanolaminethioglycol -> procédure moins longue mais toxique. Résultat plus stable dans le temps). En vente à la Trouvaille. - séchage rapide (mais avec l'alcool, le caillou sèche vite). Il faut vraiment pousser le séchage. - application éventuelle d'une laque (à dessin, mat) ou conservation en boite fermée avec un dessicant (c'est ce que je fais pour les plus instables) - surveillance regulière pour vérifier que le caillou ne s'altère pas à nouveau sinon reprendre la procédure à l'alcool. Je conserve des tas de cailloux comme ça depuis des années, certains depuis plus de 20 ans ! Voilà !
  2. Si ! si ! le petit musée à Escaro même expose un bloc de fluo cristallisé. De souvenir, il me semble que ce sont de petits cristaux de moins d'un centimètre et incolore (ou très peu coloré) Peut être le seul morceau cristallisé d'Escaro !
  3. Bonjour, Pour répondre à Roon, le n° CE identifie la nature du produit, pas sa concentration. On utilise d'ailleurs plus souvent le n° CAS. Ces numéros en identifiant le produit servent surtout à codifier des tas de règles sur le transport, le stockage etc... Totalement inintéressant pour les petits utilisateur ! C'est bien de l'acide à 23 % qui est vendu. Il n'y a pas tromperie ! Mais c'est vrai que la perte "d'agressivité" ne semble pas proportionnelle à la baisse de concentration ! Pour la gangue on ne voit pas trop ce que c'est. De la marne (mouillée) ?. Dans ce cas, des différences de réaction sont possibles en fonction de la concentration de calcaire et d'argile (la marne étant un mélange des deux avec une dominante argileuse). La potasse est souvent plus efficace pour déliter les marnes. Pour l'HCl à 100 %, voir la réponse de Cascaillou à cela près que c'est en se refroidissant que la solution de chlorure d'hydrogène "dégaze" (la solubilité du gaz augmente avec la température de l'eau !)
  4. Bonjour, Rappelons que l'acide chlorhydrique est totalement inerte sur l'argile. Si l'acide réagit c'est qu'il y a des débris de carbonates. Pour la réaction avec l'alu comme l'on dit les uns et autres, on est souvent plus en présence d'alliage plus ou moins réactifs. Ensuite es-tu sûr que c'est bien de l'acide chlorhydrique et non pas ce que l'on trouve couramment un substitut d'acide chlorhydrique, substitut dont j'ignore totalement la nature mais que je soupçonne d'être un acide organique du genre acide citrique. Ce qui expliquerait facilement une réaction avec les carbonates de ton argile et pas avec l'alu. On trouve encore assez souvent sur le marché de l'HCl à 20 % qui est toujours efficace sur les carbonates. A 30 %, par temps froid l'HCl est très fumant et les vapeurs très irritantes. Facile de vérifier en ce moment !! Enfin, peux tu préciser la nature de ta gangue rocheuse dans laquelle se trouve des pyrites ? une photo peut être ?
  5. Non, l'acide phosphorique est quasi inerte sur la pyrite dans des conditions normales. On s'en sert même pour les nettoyer ! En ce qui concerne le dithio, il faut retenir que ce produit à tendance à destabiliser les pyrites en favorisant leur altération. On pourrait alors se dire pourquoi ne pas justement altérer la pyrite qui deviendrait poudreuse (en se tranformant en sidérotile). Ce serait une bonne idée si cette altération ne libérait pas de l'acide sulfurique, le dit acide attaquant la fluorite ! C'est d'ailleurs avec cet acide sur la fluorite que l'on peut fabriquer le dangereux acide fluorhydrique. La pyrite est soluble facilement dans l'acide nitrique mais pareillement la fluorite serait attaquée. Je n'ai jamais fait, mais il m'a été rapporté que ammoniaque pourrait enlever de fins encroutements de pyrite un peu dégueulasse. Je n'ai jamais testé mais cela n'est pas insensé ! Sinon il reste les moyens mécaniques : karcher ou sableuse. Là, j'ai pratiqué et ça marche bien à cela près que bien souvent à l'emplacement de la pyrite reste une surface poreuse faite par l'empreinte de ces pyrites ! Je n'ai pas de meilleurs pistes.
  6. L'acide phosphorique ne convient absolument pas pour enlever les oxydes de manganèse. Par contre l'acide chlorhydrique est très efficace mais son caractère corrosif sur certain minéraux peut poser des problèmes. Le dithionite peut agir sur certains oxydes de ce groupe sans que cela soit vraiment convainquant.
  7. j'oubliais : à utiliser pur voire à 85 % si on ne veut pas que les semaines se transforment en mois !!!
  8. Bonjour, L'acide phosphorique remplace avantageusement les autres acides en ce sens qu'il ne fait pas de dépôts jaunes comme le font les autres acides (en fait il s'agit d'une précipitation des hydroxydes de fer dissout). Son inconvénient est son incroyable lenteur. A température ordinaire, il faut parfois plusieurs semaines pour enlever les oxydes. Si les minéraux le supporte on peut le faire tiédir pour accélérer son action. On l'utilise surtout pour nettoyer de nombreux sulfures comme cela a été dit mais surtout la fluorite. C'est le seul acide qui n'attaque pas la fluorite (à part l'acide fluorhydrique mais là, on passe !). On peut l'utiliser aussi pour enlever des dépôts de calcite sur les sulfures ou la fluorite comme par exemple à Durfort (ce qui évite de récupérer des espèces piquetées et corrodées comme le fait l'acide chlorhydrique) mais cela demande beaucoup d'acide pour éviter la précipitation de phosphates de calcium difficile à éliminer. Voilà en un mot.
  9. Ma dernière préhnite que j'avais conservé en collection ...
  10. Je vends l'acide formique sur mon site. Pardi ! Pour le sulfamique, je peux dépanner . Me contacter en MP Je pense que l'acide sulfamique aura du mal à dissoudre de tels encroutements. Pas contre aucun souci pour le formique.
  11. Tu es donc allez là ! Que de souvenirs !!!! Existe-t-il toujours la petite oasis à coté ? Des amis m'ont dit que la source ne donnait plus.
  12. Ce n'est pas un agent atmosphérique qui décolore les préhnites. En profondeur c'est la même chose : leur aspect appartient donc à leur contexte de formation. Bien évidemment les bien vertes sont les plus belles !
  13. Bonjour, Ce type de préhnite —car ce sont des préhnites ! — ressemble fortement à celles du Jbel melh, (vers Figuig / Bou Arfa, à la frontière algérienne). Est ce là où tu les as collectées ? En 95, j'y suis resté 4 mois à faire un chantier de fou. J'ai fait une publication dans Le Règne Minéral dans les premiers numéros (le 10 ou quelque chose comme ça). Je ferai peut être un post sur cette aventure car j'ai des centaines de photos ... Le contexte de formation est clairement dans des andéso-basaltes fortement saussuritisés ( les géologues comprendront !). On a donc dans les fissures une paragénèse à préhnite, épidote, quartz, calcite ... Au jbel Melh le pointement triasique basaltique apparaît dans une boutonnière formée par un diapir. Ca donne un univers délirant !!! Bref, pour le nettoyage : Déjà les passer à l'eau pour enlever l'argile !!!!! L'eau oxygénée n'a pas d'intérêt sauf si tu aimes dépenser de l'argent pour rien !! Rappel pour tous : l'eau oxygénée n'est vraiment intéressante que sur les minéraux fragiles que l'on ne peut pas brosser comme les byssolites, épidotes fines, par exemple. Ce n'est pas le cas ici. La paragénèse étant à quartz et calcite, les préhnites peuvent être encroutées par une des deux espèces mélangées à de l'argile, ce qui donne des croûtes brunâtres. Pour le quartz pas de solutions raisonnables. On oublie! Sinon pour la calcite, il faut utiliser un acide faible. L'idéal est l'acide sulfamique, l'acide formique va bien aussi, à défaut l'acide acétique (attention : l'acide acétique n'est pas du vinaigre ! il y a 5 à 7 % d'acide acétique dans le vinaigre : ce n'est pas la même chose !!!). Pas d'acide fort et surtout pas d'acide chlorhydrique qui les attaque légèrement en les ternissant et en rendant les terminaisons "effloraissantes". Rinçage à l'eau sans rien d'autre sauf au dernier bain où un peu de bicarbonate de soude éliminera les dernières traces d'acides (trempage au moins 24 H) Enfin traitement selon la méthode au dithionite pour éliminer les oxydes de fer. Cette procédure permet de récupérer sans aucun souci les phéhnites dans leur état originel.
  14. Le nettoyage c'est comme la cuisine : il y a des recettes de base et avec ça, certains ne feront jamais rien" d'avalable" et d'autres deviendront de grands chefs ! Tout est histoire de dosage et de coup de patte ! Souvent dans mes conseils, je me cantonne à des notions élémentaires car chaque cas peut être particulier surtout si on se met à jouer sur les temps d'applications de certains produits, leurs concentrations, la température à laquelle on les utilise etc... Ainsi par exemple l'acide fluorhydrique utilisé pour dissoudre le quartz peut améliorer leur aspect si on l'utilise dilué et quelques minutes ! (cela dit acide trop dangereux pour être utiliser) Totof:), tu es sur le chemin de la grande cuisine !!
  15. Absolument ! D'ailleurs on trouve des faciès tout à fait naturels que Alain Martaud avait qualifié de "bonbons sucés" (cf LRM HS sur les fluorites du Tarn) tant le "polissage" naturel les a usé. Bien malin qui peut faire la différence entre un spécimen "poli" naturellement et un spécimen artificiel... à part celui qui fait le prélèvement ! Cela dit, un polissage peu évolué, juste pour améliorer l'éclat, bien régulier sur toutes les faces, peut laisser penser à une intervention humaine. La Nature est souvent plus bordélique quand elle se lance dans ce boulot !
  16. - Il n'est pas conseillé d'utiliser le dithionite sur les sulfures non pas que cela ait une influence sur leur altération (ce que je ne sais pas par ailleurs, mais présume car la bactérie responsable de l'atération est un thiobacille c'est-à-dire qui affectionne particulièrement le soufre. Et le dithionite est à base de soufre (thio) ...) mais simplement parce que l'on risque de provoquer des dépôts sulfurés. Autrement dit en voulant nettoyer, on risque de... salir ! Tout dépend du sulfure. Pour les pyrites, il y a des spécimens de certains gisements qui résitent très bien et avec lesquels ont a d'excellents résultats, pour d'autre c'est la cata (St-Peray par exemple)! Avec les sphalérites aucun souci mais les galènes... Bref, le principe de base : si présence de sulfures, se méfier. (A ce propos Cristocline est particulièrement indiqué pour enlever les oxydes de fer sur pratiquement tous les sulfures, l'acide phosphorique convient aussi mais est extrêmement long à agir). Quant à utiliser le dithionite pour enlever des oxydes de fer, ce n'est pas utile car les oxydes sont en principes attaquer par HCl. L'intérêt du dthio est de supprimer les "produits jaunes" qui ne tarde pas à se former (en fait ce sont à nouveau des oxydes de fer qui se reforme). Sur un bloc de pyrite jaune, ces nouveaux oxydes peuvent être discrets et on peut les laisser mais sur un bloc de craie dans lequel est "plantée" une sperkise, c'est autre chose. L'acide attaque plus vite la craie que les oxydes et en plus la moindre trace jaune dans la craie c'est pas top ! C'est pourquoi j'ai dit que c'était un "excellent protocole" et c'est ce que j'aurai fait avec des sperkises mais pas avec des pyrites qui ne sont pas sur de la craie. - Le traitement à l'alcool à pour but de tuer une bactérie responsable de l'altération. Cette bactérie (thiobacillus oxydans) aime les ambiances soufrée et acides. J'ai des doutes sur l'efficacité de l'acétone pour sa destruction. "- si besoin, un petit frottage avec brosse à dent et pâte d'argent (le dentifrice a le même effet?)" Pour faire briller ou conserver ?? - Le plus important est ensuite de conserver l'échantillon dans une atmosphère la plus sèche possible. Pour ma part je conserve en boite plastique transparente avec un dessicant. Je ne laque pas (non pas par philosophie mais parce que je ne me suis pas suffisamment penché sur le problème des laques invisibles). Bonne soirée!
  17. Bonsoir, Excellent protocole de nettoyage !! Pour ton problème "d'oxydation" (altération de la pyrite/marcassite en sidérotile ou soufre avec libération d'acide sulfurique), je pense que tu désignes par là la formation de produits blanchâtres. Il peut s'agir d'une réaction du dithionite avec formation de sels de fer. Cela apparaît quand le spécimen commence à être bien sec, deux ou trois jours plus tard. Je n'ai pas l'expérience des sperkises, mais ce phénomène se produit souvent avec des sidérites ou des pyrites (de gisements alpins (pourquoi alpins???)). Un passage rapide à un acide fort élimine ces sels. Si tu refais un passage à l'acide, ne pas oublier de neutraliser tant et plus, puis séchage rapide (sèche cheveux par exemple) et alcool et vernis. Sinon, si c'est véritablement une altération, ton caillou est vraiment très susceptible ! Tu peux bien sûr faire un traitement à l'éthanolamine thyglycole mais surtout il faudra envisager de le conserver dans un environnement sec, par exemple une boite étanche en présence de dessicant. Je conserve ainsi depuis de nombreuses années des pyrites réputées pour s'altérer rapidement ou que j'ai "sauvé" du désastre. Certaines pièces ont plus de 20 ans !
  18. Bonjour, Fréquemment, les dépôts blanchâtres à Fontsante sont des dépôt cryptocristallins de barite ou de fluorite => impossible à enlever sans détruire l'échantillon. Pour te rendre compte de ce que c'est exactement, jette un coup d'oeil à la bino, on reconnaît facilement la nature de ces dépôts. Sinon, si ce sont vraiment des dépôts de kaolin, seul (dans ton cas) un traitement mécanique peut en venir à bout (karscher, pistolet Wagner avec buse, cure dent, brosse, sablage, etc.). Pour information, je connais deux procédés chimiques mais que tu ne pourra pas mettre en place avec cet échantillon: - soit acide fluorhydrique = > trop dangereux = > on oublie ! - soit des bains en alternance d'acides forts et de bases fortes = > le procédé altérerait la fluorite. - la technique au pétrole, hexamétaphosphate de soude ou encore eau oxygénée/ eau de javel ne fonctionne pas ou très mal sur le kaolin. Bon courage
  19. Que veux-tu faire au juste ? dissoudre la calcite pour libérer les fluorites ou simplement enlever des argiles ? ou encore enlever des oxydes de fer sur calcite ? Il est important que tu précises ce que tu veux faire. An besoin mets des photos.
  20. Je passe sur la question 1 à laquelle spathfluo à répondu. Question 2 : la méthode au dithionite est la seule à envisager et j'insiste sur le mot méthode, c'est à dire avec impérativement l'usage d'une "solution tampon". Rester vigilent et ne pas laisser la pièce à traiter plus que nécessaire. Donne ainsi de bon résultats.
  21. Pour rappel de mon conseil en page 25: la sphalérite résiste assez bien à un passage rapide dans de l'acide dilué. Ce n'est pas le produit qui convient le mieux ! Comme xav33, je vais te demander quel est ton problème ? Si c'est comme précédemment juste un passage de quelques minutes dans l'acide , aucun souci !
  22. Pour des fluos qui n'ont pas un éclat exceptionnel, disons satinée comme on les trouve la plupart du temps, on peut faire un verre d'acide pour 1 litre d'eau. 1 h à 2 h maxi en surveillant. Si l'eclat est exceptionnel, je ne prendrais pas le risque même quelques minutes sans avoir fait de vrais tests avant sur des fragments sans valeur. Selon les gisements les fluos se dépolissent plus ou moins facilement.
  23. Bonjour, Oxalate de calcium après dithionite : impossible ! Le risque de formation d'oxalate se fait avec l'acide oxalique (c'est d'ailleurs le problème majeur de ce produit) Le plus vraisemblable est qu'il est nécesssaire que tu fasses un deuxième passage. Le dithionite est un produit peu puissant (et il l'est d'autant moins que si on ne respecte pas bien les indications données la capacité à désoxyder diminue fortement => bien respecter le mode d'emploi) Quant au dépôt blanc s'il n'est pas pulvérulent, il s'agit probablement de silice ou baryte crytocristaline impossible à éliminer avec le dithionite. Sinon tu peux faire un passage rapide(1 à 2 h) à l'HCl diluée sans trop de risque pour la fluorite mais tu auras toujours des dépôts jaunes. Conseil : laisses tremper 48 h dans de l'eau (pour bien oxyder les oxydes de fer ... si! si! j'ose le dire !!!! Bon... Pour les ceusses qui comprennent : oxyder le fer II en fer III !) et refais un bain de dithionite !
  24. Selon Merha et Jackson; inventeur de méthode dans les années 50 ou 60, il faut pratiquer ainsi. Dans la pratique il n'y a pas de grande différence d'effet, d'ailleurs impossible à mesurer objectivement, à mettre avant ou après le dithionite. Dans un mode d'emploi qui se veut dans les règles de l'art je me devais de le présenter ainsi !!!
  25. Bonjour, Content d'apprendre que tu as reçu ton pack... Question température : - en dessous de 15 °C : le produit est totalement inéfficace - à partir de 17/18° C il commence à agir de manière significative - à 25 °C, il donne le meilleur résultat avec quasiment aucun risque de production de sulfures de fer et de formation d'hydrogène sulfuré (gaz très toxique)et le produit peut être utiliser 24 à 48 h, tout dépend de... tout !!! - au delà de 25 °C,(40°,50°, 60 °C...) les réactions s'accélèrent : on peut nettoyer un spécimen en quelques heures mais le dithio ne "tient" plus longtemps, produit de plus en plus de gaz (hydrogène sulfuré) qui avec l'élévation de la température occupe plus en plus de volume et les risques de précipitation de sulfures de fer s'élèvent. Faut donc faire le pied de grue devant la cuvette et cela impérativement à l'extérieur! Sans parler des risques de chocs thermiques au moment où l'on sort l'échantillon pour le rincer. Fais des test mais tu verras à 25 °C,et disons jusqu'à 28/30 °C c'est pépère : tu mets tes cailloux à tremper et tu reviens tranquillement le lendemain ou le surlendemain au résultat... Tout cela avec la "solution tampon" parce qu'il n'y a pas plus rapide pour flinguer un caillou avec du dithio seul chauffé ! J'ai mis en ligne sur mon site des explications complémentaires (FAQ) et un mode d'emploi en image. Autre remarque : le dithinite n'agit pas sur la plupart des oxydes de manganèse. Bon nettoyage
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