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Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

Daniel Gol

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Tout ce qui a été posté par Daniel Gol

  1. Pas grand chose à rajouter si ce n'est: bien faire attention aux secondaires qui contiennent du Cu, du Pb ou du Zn (azurite, malachite, cérusite, aurichalcite, adamite etc...), la plupart de supporte pas le dithio, d'ailleurs ils ne supportent rien !! Des pistes sont cependant en cours ....
  2. Bonjour, Malheureusement je n'ai aucune idée du résultat et de la résistance de cette espèce au Cristocline et manifestement vous n'avez même pas un petit bout sans valeur pour qu'on se fasse une idée ! Si vous tentez l'aventure un retour d'expérience serait très apprécié !
  3. Désolé pour ma réponse tardive ! Pour l'acide phosphorique "mettre beaucoup d'acide" cela veut dire largement submergé l'échantillon, 5, 10, 20 fois et même plus, le volume de l'échantillon. Ne pas avoir peur de mettre le paquet ! Il n'y a pas de risque de gaspillage car si il y a trop d'acide il ne sera pas saturé en phosphate de calcium et sera récupérable autant pour être ré-utilisé pour enlever des carbonates que des oxydes de fer (dans ce dernier cas très long à agir à température ordinaire, voir les commentaires précédents). On remarque qu'il se forme des phosphates de calcium quand il commence à se former une sorte de laitance blanchâtre en suspension. Ne plus laissser l'échantillon dans le bain. L'acide est alors saturé et donc inutilisable par la suite. Pour le Cristocline c'est la même chose que l'acide phosphorique : ne pas hésiter à mettre la totalité du produit. Le produit est de toute les façons récupérable jusqu'à ce qu'il soit saturé. En général on arrive à le réutiliser 10 à 20 fois selon l'importance des encroutements. Pour le dithio, par contre mieux vaut bien charger en minéraux le récipient car le bain de dithio est "mort" quoi qu'on fasse au bout de 48/72 heures (oxydation à l'air). Voilà ! Jamais testé mais à priori cela devrait marcher, comprendre que Cristocline et le dithio devrait être inerte vis à vis de la cire. Reste à savoir quelle cire aussi . Désolé de ne pouvoir dire mieux. Un retour d'expérience serait le bienvenu !
  4. Si HCl ne fait rien, rien d'autre de simple ne fera quelque chose ! Ne pas perdre de vu que HCl est un produit puissant qui certes ne donne pas une belle finition au nettoyage mais reste un produit particulièrement efficace pour dissoudre une flopée d'espèces. Cet encroutement peut être aussi bien des quartz cryptocristallins que de la baryte que... ! Un coup d'oeil à la bino permet souvent d'y voir plus clair sur la nature de ces dépôts.
  5. Difficile à partir d'une photo de savoir ce que sont ces enduits blancs. La première des opérations dans le nettoyage est d'identifier les espèces que l'on veut enlever (et ce que l'on considèrera comme de la saleté) et ce que l'on veut garder. 3 espèces sont susceptibles de former ces enduits : de la baryte ou du quartz cryptocristallin et si c'est le cas, rien n'y fera sans passer par l'acide fluorhydrique mais comme trop dangereux mieux vaut oublier ! Par contre si c'est de la calcite, l'acide phosphorique en viendra facilement à bout ! Ne pas hésiter à mettre une grande quantité d'acide car il peut se former des phosphates de calcium peu solubles si il n'y a pas assez d'acide. Pour le reste la méthode au dithionite est la plus indiquée pour rapidement enlever les enduits d'oxydes de fer. Pas besoin d'eau déminéralisée ou distillée pour le dithionite. L'eau du robinet va très bien ! Attention aussi aux chocs thermiques avec la fluo. Il faut se débrouiller pour que l'eau des bains et de rinçage soit a peu près à même température.
  6. Pour les gros encroûtements, il n'est pas conseillé d'utiliser Cristocline car la calcite va neutraliser le produit. L'intérêt du Cristocline d'un point de vue économique (parce qu'il n'y a pas que la qualité obtenu mais aussi combien ça coute !) et de pouvoir le réutiliser un grand nombre de fois, ce qui au final le rend aussi économique que des produits que l'on jette après chaque bain. Mais cet avantage est bien entendu perdu si on le neutralise. Pour ton problème, une attaque comme tu l'a fait est une réponse adaptée (bien que des acides plus faibles auraient mieux convenu) sachant que tu serais confronté au problème de la "finition" au phosphorique ou au Cristocline (dithionite inadapté dans ce cas là ).
  7. Il ne s'agit pas de neutraliser des traces d'acide avec du phosphorique. Il s'agit de passiver le fer qui "traine" dans la pièce. Explications (simplifiée !) Le chlorhydrique va dissoudre les "oxydes" de fer pour donner (abusivement) des chlorures de fer qui resteront sous forme d'ions car très soluble. Une grande partie de ces chlorures de fer sera éliminée en jetant le bain mais il y aura toujours des chlorures qui se seront infiltrés dans les micros fissures. Un rinçage abondant peut parvenir à "étendre" la concentration de chlorure mais la pratique montre qu'il en reste toujours quelques traces qui finissent par précipiter en reformant des composés ferreux (les traces jaunes). La passivation à l'acide phosphorique va consister à "fabriquer" avec le fer (des traces jaunes) une couche de phosphates de fer extrêmement fine et qui a pour caractéristique d'être transparente et insoluble. En fait on n'élimine pas ces dernières traces de fer mais on les transforme !
  8. Il n'y a pas vraiment de solutions chimiques car la magnétite est un "oxyde" de fer et les produits cités sont justement fait pour enlever les oxydes de fer ! D'autre part, il faut bien comprendre que le nettoyage n'est pas une opération pour rendre "brillants" les minéraux mais c'est une opération qui consiste à enlever une substance que l'on considère être de la saleté. De ce fait en enlevant cette "couche" indésirable, on ne fait que révéler le minéral qui est en dessous comme la Nature l'a faite, comprendre brillant ou ... pas ! J'ai rédigé une fiche pour bien comprendre cet aspect des choses : http://danielgol.com/fiche_tech.php?fiche=eclat#fiche Dans le cas de cette magnétite, il est clair qu'il ne s'agit pas d'un dépôt mais d'une altération de surface de la magnétite en hématite (rougeâtre) c'est à dire que la partie superficielle de la magnétite s'est transformée en hématite, autrement dit en enlevant l'hématite on enlève une partie de la surface de la magnétite... Autrement dit encore : aucune chance d'avoir des cristaux brillants hormis les re-surfacer et les polir mécaniquement. Mais ça, ce n'est plus du nettoyage ! Maintenant pour enlever l'hématite rougeâtre tous les produits peuvent le faire. Il faut juste jouer sur la vitesse d'attaque : l'hématite se dissoudra plus rapidement que la magnétite qui somme toute résiste assez bien aux produits. J'aurai cependant une préférence pour du Cristocline ou de l'acide phosphorique (si les cristaux blancs et la gangue résistent aux acides ). L'idéal serait bien sûr de pouvoir faire des tests préliminaires avec des échantillons sans valeur afin d'estimer la durée du bain et sa température avant que les magnétites encore brillantes ne perdent leur éclat. Pour les autres cristaux "hématisés", comme dit plus haut, aucune chance qu'ils redeviennent lisses et brillants. On peut juste espérer leur redonner leur "couleur" métallique.
  9. Effectivement l’acide phosphorique est un bon produit pour enlever les “retours” jaunes que donne l’acide chlorhydrique ou dans une moindre mesure l’acide oxalique. L’utilisation de la méthode au dithionite (et surtout pas du dithionite tout seul) n’est pas vraiment indiqué pour enlever ces “produits” jaunes car les traces d’acide qui pourraient subsister dans l’échantillon risque de créer des complications. C’est une méthode qui a été pensée pour être utiliser directement pour enlever les oxydes de fer et non pas pour enlever ces traces jaunes, même si cela peut se faire ! Largement expliqué précédemment, l’acide chlorhydrique et l’acide oxalique sont des produits efficaces pour enlever les oxydes de fer (et autres !) mais inadapté à la problématique du nettoyage qui consiste à obtenir un beau résultat. De plus ces produits sont illusoirement économiques car la plupart du temps, on jette les bains après une ou deux utilisations car totalement pollués sans parler de leurs effets sur les poumons et tout ce qui est ferraille dans son environnement (pour le chlorhydrique) ou des risques de calcul rénaux pour l’oxalique ! Comme le souligne Benoit 07 l’acide phosphorique a de belles vertus en matière de nettoyage mais ce produit est terriblement long à agir (plusieurs semaines à froid). Il y a bien la solution de le faire chauffer mais on se confronte alors aux vapeurs corrosives et toxiques. Reste les produits étudiés pour le nettoyage des minéraux : méthode au dithionite, Cristocline, etc. En ce qui concerne les pyrites/marcassites, attention aux acides de toutes sortes qui favorisent leur décomposition plus ou moins rapidement. Il est impératif de bien neutraliser toutes traces d’acides par des bains prolongés de bicarbonate de soude et de sécher très rapidement l’échantillon (au sèche cheveux par exemple). Traitement ensuite classique soit à l’alcool soit à l’éthanolaminethioglycolate, sans jamais vraiment être sûr de la stabilité dans le temps .
  10. C'est du quartz (blanc) et de la sphalérite (noir brun). Il y a peut être des traces de fluorite et de chalcopyrite (grains dorés). Tout ça c'est classiquement filonien.
  11. Bonjour, L'aspect de cette fluorite me donne à penser à soit un nettoyage à l'acide oxalique (qui sur la fluorite donne un précipité d'oxalate de calcium même si on utilise de l'eau déminéralisée) soit un dépôt cryptocristallin de silice ou de baryte. Avec un dépôt au "dos" de la pièce, le plus vraisemblable est la première option (acide oxalique). De toutes façons, dans les deux cas il n'y a pas grand chose à faire sans passer par l'acide fluorhydrique, qui on le rappelle sans cesse est trop dangereux à manipuler. Conclusion : faut accepter le caillou tel qu'il est. A propos d'amélioration de surface et de nettoyage il faut préciser que ce sont deux approches différentes (surface et nettoyage) : dans le cas d'un nettoyage il s'agit d'enlever un enduit que l'on considère comme une saleté (en vérité une espèce minérale que l'on considère comme indésirable). La surface du minéral ainsi nettoyer ne présente pas pour autant un bel éclat et se présente comme la Nature l'a façonnée. Dans l'amélioration de la surface et donc de la recherche d'un éclat, il ne s'agit plus d'enlever de la saleté mais de modifier (artificiellement donc) la surface du minéral. On est là, davantage dans une logique de polissage. Pour une explication plus détaillée voici un lien : http://danielgol.com/fiche_tech.php?fiche=eclat#fiche
  12. Bonjour, Pour rebondir sur la remarque de 1frangin, avant de procéder à une opération de nettoyage il est important d'identifier (autant que ce peut) la nature de ce que l'on va vouloir enlever et la nature des espèces que l'on veut conserver. En matière de nettoyage il n'y a une solution universelle mais toute une multitude de solutions à adapter à chaque circonstance en fonction des conditions qu'impose la remarque précédente. Tout ça pour dire qu'il faudrait que tu sois plus précis par ce que tu appelles "terre" et "certains minéraux". Cela étant voici une méthode chimique courante pour enlever les argiles (excepté le kaolin) et les terres argileuses : faire sécher l'échantillon au soleil, avec un déshydratant ou encore au four ouvert à 100 ° (si l'échantillon supporte bien évidemment). Plonger dans de l'eau oxygénée à 130 volumes (l'eau oxygénée s'appelle aussi peroxyde d'hydrogène). La réaction est très exothermique et s'accompagne d'un important bouillonnement. Attention l'eau oxygénée est corrosive et provoque des brulures (gants et lunettes de protection de rigueur). Sinon on peut aussi, après séchage plonger le spécimen dans de l'eau additionnée d'héxamétaphosphate de sodium quelques heures avant de l'immerger après égouttage dans l'eau oxygénée. De nombreux collectionneurs utilisent l'héxamétaphosphate (HMPS) seul en immergeant l'échantillon plusieurs heures dans un bain. Plus simplement mais moins efficace : alterner séchage et immersion dans de l'eau (avec éventuellement addition d'HMPS) quelques minutes, puis re-séchage et re-immersion, etc. Voilà quelques solutions sachant qu'à ma connaissance il n'y a pas de (encore !) de solutions pour le kaolin qui résiste à tout. Après il y les solutions mécaniques comme l'a évoqué 1frangin.
  13. C'est un "désoxydant" efficace et économique mais qui a de nombreux inconvénients : sur la fluo il dépolit les faces et peut former un dépôt d'oxalate de calcium, horriblement difficile à supprimer. Il faut impérativement utilisé de l'eau déminéralisée. Comme avec beaucoup d'autres acides, il se reforme souvent au séchage des traces jaunes d'oxyde de fer que l'on élimine soit avec la méthode au dithionite soit à l'acide phosphorique. Alors autant ne pas s'ennuyer avec !
  14. Je ne reviendrais sur la réponse de Lionel à propos de l'hématite n'ayant rien à ajouter. Par contre je vais le contredire un peu comme il le demande car aucune galène ne supporte l'acide chlorhydrique. La réaction est simple : l'acide donne du chlorure de plomb (un peu soluble avec un pKs de l'ordre de 4, ce qui est peu mais pourrait être suffisant pour que cette faible solubilité dépolissent des faces) mais surtout de l'H2S qui à l'état de gaz s'échappant en "milieu ouvert" favorise les produits et donc la formation de Pb2Cl. On pourrait bien sûr empêcher aux gaz de s'échapper mais c'est le même principe (avec la formation de CO2 qui permet à l'acide de dissoudre la calcite). Bref, on est un peu coincé avec des solutions simples même en jouant sur la vitesse des réactions. Pour Planiole et Durfort, les galènes ne supportent pas plus l'acide que celle de Trepca mais ça se voit moins car elles sont déjà attaquées sous la calcite. Le brillant est juste rendu par polissage ! Pour l'acide phosphorique, il faut de grande quantité car il se forme rapidement des phosphates de calcium très peu solubles, pour ne pas dire insolubles ! Reste éventuellement la solution de complexer le calcium mais en resterions nous à une solution raisonnablement économique ? Je ne connais pas la résistance de l'hématite à l'acide acétique (vinaigre) mais à priori l'acétate de fer est assez soluble (voire un complexe ?) donc du coup je me méfierai... Sinon, au vinaigre blanc avec une teneur de quelques % d'acide acétique, on peut facilement substituer pour quelques euros de plus de l'acide acétique à 80% ! A résultat égal, les "combines de grand-mère" sont loin d'être les plus économiques et les plus efficaces !
  15. Inutile de vous compliquer l'existence avec la neutralisation des acides employés. Après un traitement à l'acide rincer abondamment et laisser simplement tremper votre échantillon dans l'eau en renouvelant deux ou 3 fois l'eau. Eventuellement et seulement après avoir largement rincé et laisser trempé vos cailloux, vous pouvez ajouter une cuillerée de bicarbonate de soude pour éliminer d'éventuelles traces acides. Mais entre nous c'est plus pour la forme que par nécessité ! :-)
  16. Bonjour, Les traces jaune brunâtres sont des "oxydes de fer",. On les élimine facilement soit avec la méthode au dithionite (efficace, rapide (24/48 h) mais un peu enquiquinant à mettre en oeuvre) soit à l'acide phosphorique (long à agir : des jours, des semaines voire des mois l'hiver !). Ne pas utiliser un autre acide comme l'acide chlorhydrique ou acétique (vinaigre) qui dépolit les faces. Voilà ! :-)
  17. Sans avoir d'autres infos, sur l'espèce nettoyée et à quelle température, à priori faisant un léger brossage suivi d'un séchage à l'air le noir doit disparaitre. Des précisions sur ce que tu as fais et et des photos pourraient aider à mieux comprendre l'éventuel problème.
  18. Bonjour, Plusieurs produits sont possibles exceptés pour le kaolin (il y plusieurs espèces d'argile : montmorillonnite, illite etc.). Le plus efficace et le plus violent (très exothermique) est l'eau oxygénée (peroxyde d'hydrogène). Au final assez onéreux car le produit est rapidement perdu. On l'associe aussi avec l'eau de Javel (réaction violente) Il y a aussi l'hexamétaphosphate de sodium (HMPS). C'est surtout un dispersant. Il est peu spectaculaire et est plutôt conseillé pour le "fignolage", les microminéraux fragiles. L'institut d'océanologie de moscou propose comme recette (pour désagréger des sédiments argileux consolidés) une immersion dans une solution à 10 % h d'HMPS pendant quelques heures puis de mettre quelques gouttes d'eau oxygénée. Assez efficace. Eau oxygénée et eau de Javel se trouve en droguerie ou magasin de bricolage (si ils ne l'on pas encore trop "ligth-itisé" !) Pour le reste je te donne l'adresse en MP.
  19. Bernard Brochier propose sur son blog (s'il existe encore ?), une méthode avec EDTA que j'ai testé. Compliqué à mettre en place avec des manipulations qui dépasse le simple bain sans pour autant se révéler plus efficace. Ceci dit je n'ai testé qu'une seule fois... Sinon le chélateur utilisé couramment est simplement l'ion citrate.
  20. Bonjour, Effectivement l'acide chlorhydrique est un bon produit pour enlever les "oxydes" de fer (la rouille comme tu écris) mais un très mauvais produit pour nettoyer les minéraux ! Il en est de même de l'acide oxalique qui pose souvent problème, notamment avec la précipitation d'oxalates de calcium insolubles (dépot en trainées blanchâtres). Ces deux produits ont pour inconvénient de toujours laisser des traces jaunes (des oxydes de fer qui se reforment au séchage) . Pour ton caillou, j'ai l'impression (on ne voit pas bien sur tes photos) que tes pointes de quartz sont recouvertes d'une "surcristallisation" de micro quartz sans doute cryptocristallins (?). Chimiquement voire mécaniquement, il est difficile de jouer sur des différences de propriétés d'autant qu'il est probable que si on arrivait à enlever ces micro quartz (supposés), on aurait leur empreinte incrusté sur les cristaux qui les portent ! Autrement dit, il n'y a rien de plus à faire. Petite aparté : les minéraux sont des objets d'histoire naturelle et il faut parfois savoir les prendre comme tels sans trop vouloir en faire que des objets de décoration ! :-)
  21. Pour ma part je l'utilise à 40-45 °C pendant 24 h sans de vrais problèmes mais je reste attentif. La température accélère indéniablement la réaction et... les problèmes ! Par contre difficile de mesurer son efficacité en terme de quantité de produits enlevés. J'ai testé jusqu'à 80 °C. J'ai eu une formation de sulfure de fer assez rapidement, 1 h ou 2 (souvenirs !) L'ion dithionite est relativement instable et les principaux risque hormis une efficacité amoindrie et la formation d'HS, est la précipitation de sulfures de fer (enduit noir) ou la formation de soufre, difficile à éliminer par la suite. D'où la nécessité de tamponner le bain (et non pas de simplement l'alcaliniser comme lu par ailleurs) et chélater le fer pour éviter (ou plutôt limiter) la formation d'un tas d'autres ions indésirables (thiosulfate, sulfite, sulfures...).
  22. Bonjour, Ton échantillon semble en partie recouvert "d'oxydes "de fer (ce qui est très classique !). Cela dit, il faut savoir que le nettoyage consiste à enlever quelque chose que l'on considère comme de la saleté (ici en l'occurence des "oxydes" de fer). Le nettoyage ne peut pas modifier un état de surface et rendre un caillou brillant alors qu'il ne l'était pas ni modifier sa qualité intrinsèque. C'est quelque chose qu'il faut bien avoir en tête ! Un caillou moyen nettoyé reste un caillou moyen certes nettoyé mais toujours moyen ! Bon, on imagine que tu as commencé par enlever tout ce que tu pouvais à la brosse sous l'eau. Ensuite les espèces qui semblent en présence sont le quartz et la fluorite. C'est la fluorite le plus délicat et seul deux procédés (pour un amateur) permettent d'enlever les oxydes de fer sans bien évidemment abîmer les cristaux : soit l'acide phosphorique soit la méthode au dithionite. Avantages-inconvénients ! - acide phosphorique. Avantage : simple d'utilisation puisque l'on immerge l'échantillon et on laisse faire. Le produit peut être utiliser un grand nombre de fois. Inconvénient : il ne faut pas être pressé car l'action à température ordinaire peut prendre des semaines, voire des mois (l'hiver)..... - méthode au dithionite (avec la "solution tampon", impératif) : avantage : nettoyage rapide en 24/48 heure si on maintient le bain de trempage à 20°C minimum. Permet de nettoyer un grand nombre d'espèces habituellement sensibles aux acides comme la calcite ou la pyro. Inconvénient : la méthode est un peu astreignante car il faut bien maintenir le bain à température et qu'il ne s'utilise qu'une seule fois (au bout de 48 h/ 72 heures, le bain de trempage est complètement "oxydé"/fichu !). L' efficacité est également assez limitée et parfois il faut refaire une deuxième bain. Voilà ! J'espère que ces éclaircissements te permettront d'y voir plus clair ! :-)
  23. Cela ressemble beaucoup à de l'Arignac. Anhydrite (violet) et dravite ? Le nom du gisement faciliterait beaucoup l'identification ...
  24. Bonjour à tous, Je suis en train de bouclé un article sur les mines de la Rabasse, près de Ceilhes dans l'Hérault pour la revue Le Règne Minéral. Je suis à la recherche d'informations inédites, de cailloux, d'anecdotes, etc., plutôt des infos personnels car bien évidemment j'ai déjà bien ficelé mon sujet ! Merci pour votre participation. Et en prime une photo du site !
  25. Bonjour à tous, Désolé de répondre un peu tardivement. Serge, les images ont été tournée au cours de l'hiver 2014 Jloui, la musique est de Jingle Punks, le morceau s'appelle Ambient Ambulance. Musique sans droit en "libre service" sur You tube. C'est vrai j'aurai pu faire un petit générique. Et puis, ça aurait fait fait comme un vrai film ! ;-) Pour les risques d'éboulement, il y a des secteurs qui craignent, c'est vrai mais il y a aussi des secteurs où l'on est parfaitement en sécurité. Et la probabilité d'être exposé à la chute d'un bloc lors d'un simple passage, même si on peut être la goutte d'eau qui fait déborder le vase, est à mon sens extrêmement faible, sous condition d'avoir une expérience suffisante du milieu souterrain pour apprécier les zones exposées des zones de sécurité. Le trajet en voiture pour se rendre sur les lieux est pour moi bien plus dangereux ! Bon, je vais quand même toucher de bois ! ;-) Quant à la qualité, certains cristaux d'Arignac sont d'une qualité exceptionnelle pouvant s'aligner, en termes de qualité intrinsèque, et non pas de taille, sur les meilleurs cristaux connus. Cela étant, cette qualité n'est pas spécifique à seulement cette carrière, d'autres gisements de part le monde ont donné ou sont susceptibles de donner la même qualité, qui plus est dans des dimensions supérieures, et en plus, cela ne concerne pas tous les cristaux d'Arignac. La carrière livre aussi toute une gamme de spécimens allant du moyen au rataillon ! Et toujours à propos de qualité, cela ne peut s'apprécier que le cristal en main. Les photos ne permettent que de comparer des formes et non pas la transparence, la pureté, l'éclat et l'impression dégagée. Et je peux vous garantir que de "grands" collectionneurs ne s'y sont pas trompés quand d'aucun (!) leur ont présenté leur trouvaille ! Dans le film, j'ai mis les rares photos que j'ai pensé à faire, c'est à dire du "très" deuxième choix.
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