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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2025, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 25>29 juin 2025

grenat66

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Tout ce qui a été posté par grenat66

  1. Pour recentrer le sujet, ce dont il serait intéressant de discuter, il me semble, c’est de l’intérêt patrimonial de ces pièces minéralogiques présentées comme exceptionnelles. On sollicite quand même la participation du contribuable, il serait donc bien de savoir de quoi il en ressort exactement. Sur ce dernier point je me suis exprimé, car très enthousiaste dès qu’il s’agit de sanctuariser des icônes de la minéralogie française dans des collections publiques. Mais il ne s’agit là que d’un point de vue ( peut être teinté d'un petit manque d'objectivité). D’autres avis, probablement bien plus éclairés que le mien, seraient les bienvenus.
  2. La discussion manquait-elle de piment ? Pour illustrer le fait que, comme indiqué dans mon précédent message, les pépites australiennes sont beaucoup plus "communes" que les françaises (qui deviennent quasiment inexistantes à partir d'un certain format), ci-dessous la vitrine d'un négociant de Melbourne. Le plus gros des "cailloux" pesait probablement plusieurs kg et bien entendu le prix était dévoilé à la condition d'être intéressé (price on request). A en juger aux rares étiquettes qui mentionnaient un prix, on se rendait rapidement compte qu'il était complètement déconnecté du cour officiel du métal. Il va se soi qu'une telle vitrine est inimaginable avec de l'or français...
  3. Le cours de l’or était de 48500€ / kg au 27/11/2020. Le prix demandé pour le gros bloc de quartz qui contient 1,077kg d’or est de 100.000€, ce qui correspond à environ 92.850€ / kg pour la partie d’or. Il y a bien longtemps que l’or natif, et à fortiori lorsqu’il est cristallisé, est vendu à un prix très au-delà de celui du lingot. De plus, les deux pièces proposées sont exceptionnelles au titre de la quantité d’or / provenance française. Pour info, une pépite australienne de 125,75g est proposée par un marchand français réputé et connu pour son sérieux au prix de 38.800€, soit 310.000€ / kg, une autre de 44,60g de la même provenance pour 13.678€ soit 306.380€ / kg et la liste pourrait être étoffée en se référent à d’autres marchands dont l’honnêteté ne peut être mise en doute… A noter aussi que les pépites australiennes sont incomparablement plus communes que les françaises. Donnez également un coup d’œil aux ors cristallisés de Californie, les prix sont encore plus "stratosphériques"… Donc, bien que le prix demandé puisse surprendre par son montant à cinq zéros, il n’en demeure pas moins très en deçà de ceux constatés pour un "matériel" beaucoup plus commun. Je précise que je ne suis pas mandaté par G.E, puisqu’il y est fait allusion.
  4. Uvarovite. 11cm x 9,5cm Mine de Saranovskii proche du village de Saranovskaya (Sarany), région de Gornozavodskii, "Permskaya Oblast", Oural (Russie). Echantillon acheté à un Russe en 2013. Il proposait de nombreuses pièces à des prix très accessibles, qui n'ont rien à voir avec ceux que j'ai pu constater en France pour des équivalents
  5. Pour ta dernière question je ne peux te répondre que je n'ai jamais essayé, (quel()s type(s) de cristallisation(s) ?. Mais là encore, je pense que d'autres que moi prendront le relai et pourront te guider.
  6. Pour les cailloux que tu viens de citer, mieux vaut éviter le bac à ultrason. Les passer sous l'eau savonneuse à la température de la pièce, puis rincer et pour la natrolite de St Jean faire attention car rien que la pression de l'eau pourrait causer des dommages. Pour ta pyro, si les cristaux ont une section d'un millimètre, le risque est moindre à la passer sous l'eau. Je me souviens en avoir nettoyées en les passant sous de l'eau tiède savonneuse sans constater de dégât. Je précise cependant qu'il s'agissait de cristaux trapus avec une section plus importante que celle que tu décris. D'autres forumeurs te donneront leurs avis, il t'appartiendra de choisir
  7. Aille Aille Aille ! A mon avis, vaut mieux éviter. Très fragile la natrolite et je ne pense pas qu'elle résisterait au ultrasons
  8. Salut Sébastien, Pour la fluorine, tu cliques sur le lien que Gael a mis en ligne et tu l'auras directement devant les yeux. Concernant l'or, je suis entièrement d'accord avec toi, c'est énorme (on est pas en Californie, et encore moins en Australie...). La fameuse pépite ardéchoise des Avols (de plus de 500g) trouvée à la fin du XIXeme siècle n'étant probablement "que" de l'or archéologique (d'ailleurs, elle aussi est partie depuis bien longtemps aux États-Unis)... Concernant les saphirs, je savais que le mont Coupet avait produits quelques "monstres" il y a là aussi bien longtemps, mais d'après ton commentaire j'apprends que d'autres gisements ont fourni des pierres de plus de 10 carats
  9. Merci à vous deux. Je viens de lire le court mais convaincant article en langue française qui ne laisse planer aucun doute quant à la provenance terrestre de ces pseudo météorites. J'ai cité plus haut la collection de météorites du M.N.H.N. Il me revient en mémoire l'acquisition qui avait été faite par cette institution d'un exemplaire de plus de 100kg, fracturé en plusieurs morceaux, et qui avait été découvert dans le désert du Ténéré par un Français au début des années 2000. Peut-être que quelqu'un en sait plus sur cette découverte (rareté, détails sur l'acquisition...) ?
  10. Bien entendu, je ne suis pas mandaté par le M.N.H.N, mais sensible à cette démarche qui vise à éviter, lorsque cela est possible, que des pièces minéralogiques de grand intérêt quittent notre territoire pour rejoindre les collections de fortunés Américains (ou autres), comme cela a été trop souvent le cas dans le passé. Pour ceux qui ont reçu le dernier Règne Minéral, vous avez certainement lu l’article : le M.N.H.N souhaiterait faire entrer dans ses collections 4 pièces de très haut niveau, pour les espèces minérales qu’elles représentent et au vu de leur provenance française. 1/ Deux ors natifs du Morbihan dont l’un de 32g31 pour 4cm x 2,3cm, constitué exclusivement d'or et vraiment magnifique (le plus beaux connu à ce jour pour notre territoire). Le second pèse 3,310 kg mais contrairement au précédent, pour l’essentiel il s'agit de quartz blanc dans lequel se situe une importante masse d’or qui représente 33% de l’ensemble et dont une partie est cristallisée. Le prix de ces petites merveilles est à l’échelle de leur rareté : 120.000€ 2/Le second projet concerne le plus bel échantillon de fluorine sur quartz pyramidé connu provenant de la mine Moritz à Sewen dans le haut-Rhin. L’échantillon mesure 17cm x 12cm avec des cubes de fluorine jusqu’à 4cm. Pour la petite histoire, le R.M nous précise qu’il a été découvert en 1922 par le géologue Alexis Chermette. Prix demandé par son actuel propriétaire : 80.000€ 3/ Le troisième projet vise à faire entrer dans les collections du M.N.H.N un saphir bleu, taillé selon une forme carrée (d’après la photo) de 3,68 carats. Il provient d’un gisement de la région d’Issoire dont nous entendons beaucoup parler, pour certains échantillons exceptionnels qui y ont été découverts, mais aussi hélas pour les dégradations commises par quelques prospecteurs peu scrupuleux. Cette pierre viendrait compléter l’acquisition par le musée en 2019 de deux bruts de 93,57 carats et de 31,59 carats… de toute beauté. Pour cette dernière acquisition d’un "caillou" ayant une origine française, il faudrait débourser 10.000€ Il est précisé que les dons, de quelques montants qu’ils soient, ouvrent droit à une réduction d’impôt de 66% du montant au titre de l’impôt sur le revenu.
  11. Sympa ta baryte de Royat Amédé, découverte perso ? J'y suis allé avec un pote il y a de nombreuses années, mais sans rien trouver d'intéressant... on a été délogés au bout de quelques dizaines de minutes de grattage par un super orage dont je me souviens encore. Ce dont je me souviens aussi, c'est que l'endroit semblait pas mal visité...
  12. Une nouvelle race de félidé vient d'être découverte : le chat avisé !
  13. Salut Sébastien, Originale cette table en losange. Je dois bien reconnaitre que je ne connaissais pas. J'ai du mal à comprendre comment tu fais pour équilibrer les facettes de la couronne en ayant une table losangique et une forme générale ovale. Je ne vois pas très bien sur la photo, mais le résultat parait sympa. Tu vas devenir le spécialiste du saphir vert français !
  14. Hum, pas si sûr ! Pas de rejet de CO2 ? Bon, ce n'est qu'une transition, alors... Voilà des p'tis gars soucieux de l'environnement. C'était... le 17 aout 2019 à Espinas dans le Tarn-et-Garonne. Bien que les bovins, parait-il, pas si écolos que ça question émission gaz à effet de serre Très imaginatifs les Espagnols, je doute qu'il y ait beaucoup de candidats pour aller prendre l'air... Kayou Membre 0 18 656 messages
  15. Grenat démantoïde sur cristaux de quartz. Nord-Ouest de Madagascar 7,5cm x 5cm
  16. C'est simple: la formation de l'association olivine et fer-nickel natifs est impossible sur Terre et même dans le manteau profond. Ici-bas ces éléments sont immiscibles. Merci pour cette réponse, c'est concis et lorsqu'on souhaite en savoir plus, la suite de votre explication est détaillée... C'était bien l'objet de ma question : je me demandais si des reconstitutions, bien terrestres, existaient sur le marché. Apparemment, les bonnes contrefaçons n'ont pas encore vu le jour et c'est très bien ainsi.
  17. Le M.N.H.N en possède une belle collection composée de plusieurs centaines d’exemplaires. En 2018, une exposition leur a été consacrée dans la grande galerie de l’évolution. Donc, affaire de spécialistes. Vu les niveaux des prix que j’ai pu relever sur internet, je pense qu’un certificat de labo reconnu doit accompagner chaque pierre. Sympa ces fines tranches montées en bijoux ! Mais pourquoi plus de doute quant à la provenance ? Ils auraient pu faire un effort et trouver un nom un peu moins tarabiscoté. Ah, cette "english language", je n’arriverai jamais à m’y faire ! En revanche, concernant les pallasites, c'est le nom donné à certaines météorites... qui contiennent du péridot (olivine). Ci-dessous un très court extrait d'un article publié par FUTURASCIENCES : Représentant seulement 1 % des météorites tombant sur Terre, les pallasites fascinent par leur beauté avec des grains d'olivine pris dans une matrice métallique. On pensait qu’elles provenaient de l’interface manteau-noyau de petites planètes différenciées détruites par des collisions, le noyau étant composé d'un alliage liquide de fer et de nickel, enrobé par un manteau de péridotites, comme dans le cas de la Terre. Mais, plusieurs arguments et expériences laissent penser maintenant que la genèse des pallasites fait intervenir une collision entre un corps céleste contenant déjà un noyau de fer et de nickel liquide et un autre objet de plus grande taille. L’alliage de Fe-Ni se serait alors injecté dans le manteau minéralogiquement proche des péridotites terrestres du plus grand astre, percolant entre des grains d’olivine avant de se refroidir et de se solidifier.
  18. Ce qui ne fait que renforcer mes doutes sur l'origine qui m'avait été donnée. Merci
  19. Excellent retour... et très conforme au "honni soit qui mal y pense" Bon, maintenant on se calme et ne parlez pas tous en même temps ! Lequel d'entre vous a planqué le micro ?
  20. Bonjour et merci du renseignement, Oui, le grenat spessartite du lien correspond bien à un "mandarin" (en langage commercial). Il est simplement précisé qu'il provient de Zambie, mais c'est surtout Kalengwa qui me pose problème, dont j'ai entendu parler pour ses gisements de cuivre... mais c'est tout ! A plusieurs reprises j'ai essayé de me renseigner, mais sans vraiment obtenir de réponse probante. Un marchand m'avait suggéré une provenance plutôt namibienne, dans le Kakoaland (à la frontière avec l'Angola). Ce dernier gisement est en revanche assez bien documenté, mais les quelques échantillons non taillés que j'ai pu voir ne ressemblaient pas vraiment à celui que j'ai posté sur la page précédente. Donc, Zambie peut-être et pourquoi pas même probablement, quant à Kalengwa, j'aimerais bien retrouver quelques infos qui mentionnent cette région du Nord-Ouest de la Zambie pour la présence de spessartite du type "mandarin" Ci-dessous, un autre grenat spessartite, mais provenant de Loliondo en Tanzanie. Le cristal mesure 5,2cm
  21. Salut Sébastien Moi aussi, ça me fait rêver ! Des gemmes venues de l'espace : j'imagine leur rareté et je pense que les collectionneurs doivent se précipiter... lorsqu'ils en ont les moyens. Mais au fait, est-il possible de différencier ces gemmes (notamment une fois taillées) de celles de provenance terrestre... ou doit-on se contenter des déclarations du vendeur ?
  22. Grenat mandarin (spessartite) 3,5cm x 2cm. Sa belle couleur orange est due à la présence de manganèse. Il m'avait été vendu avec une provenance qui m'étonne : "Kalengwa en Zambie"
  23. Bon, pour celle-ci je laisse aller votre imagination. Et honni soit qui mal y pense !
  24. J'ai retrouvé une photo sur laquelle il était encore vivant !
  25. Bonjour, Effectivement, l'étain aurait été exploité à Montrebas dès l'antiquité. Ceci dit, l'info est donnée par... Wikipédia, donc "Les mines de Montebras se trouvent à côté du village du même nom dans la commune de Soumans, dans le département de la Creuse, en France. La zone, très riche en minerais, fut exploitée depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours. Mine d’étain Durant l’Antiquité, les Celtes, puis les Romains, exploitèrent des mines d’étain. La découverte de l'étamage est attribuée aux Gaulois Bituriges, qui vivaient dans la région1. En 1858, le gisement est redécouvert par l’ingénieur des mines François Ernest Mallard. Cette découverte relança l’exploitation de l’étain. La Société des mines d'étain de Montebras fut créée en avril 1867 par Henri Poisson. L’exploitation, effectuée de 1865 à 1877, reprise vers 1891 et de nouveau en 1908, s'étala entre 1868 et 19142. 300 tonnes d’étain furent produites durant cette période. Le site de Montebras contient encore une petite réserve d'étain estimée à 1 000 tonnes. Le système filonien, où se présente l'étain, constitue un réseau irrégulier et hétérogène d'une cinquantaine de veines encaissées, soit dans la granulite porphyroïde, soit surtout, à son voisinage, dans le granite à pinite. Son importance avait été exagérée à l'ouverture de la mine, selon les géologues3."
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