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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

grenat66

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Tout ce qui a été posté par grenat66

  1. Salut Kayou, Sympas les petits Costabonne. Calcite ou plutôt quartz pour les parties blanchâtres ?
  2. Un autre almandin découvert dans une vallée encaissée du massif des Albères. Le cristal mesure 2,3cm et il n'a pas été recollé malgré son petit air "perché"
  3. ZUNYITE connait aussi bien le coin que le sujet... Plus aucune exploitation de fluor en activité dans le Tarn, comme ailleurs en France. Fermeture de Montroc en aout 2005, celle du Moulinal en novembre 2005, celle du Burc en mars 2006... Si tu veux obtenir des informations complémentaires concernant la fluo dans le Tarn, tu peux te procurer le hors-série du Règne Minéral n°XII (2006). La plupart des gisements (sinon la totalité) y sont cités avec l'historique des exploitations, leur description ainsi que la production de chaque site... En prime, tu pourras admirer de nombreuses photos de pièces minéralogiques au top qui ne sont montrées que (très) rarement au public, la plupart se situant dans des collections privées. En toute amitié Bye
  4. Salut JYBE, J'aime bien celui de Plouguerneau , notamment pour la taille des cristaux. Perso, dans les P.O, j'ai trouvé un seul grenat dépassant les 3cm (il fait 4,2cm je crois), les plus courants se situent entre 1 et 2 cm... et encore ! Ci-dessous, un almandin de la vallée de la Têt découvert par mon collègue de prospection. Seulement quatre grenats dans un bloc isolé et impossible d'en trouver d'autres dans tout le secteur (les mystères de la prospection minéralo en quelque sorte !). Heureusement ils sont relativement bien formés et avec des facettes brillantes. Cristal de 2,7cm
  5. Almandin, cristal 2,7cm. Sorède (Pyrénées-Orientales)
  6. Almandin, Cristal de 1,6cm. Sorède (Pyrénées-Orientales)
  7. Je viens de vérifier, effectivement ce fournisseur me parait bien cher (plus du double voire même bien au delà pour certains socles) par rapport un de ses concurrents. Ex : en épaisseur de 2cm et pour du 4 x 4cm 1,5€ et toujours pour du 2cm d'épaisseur pour 7cm x 7cm on est à 3,3€. Je peux vous donner l'adresse mail de ce fournisseur en MP, ou si la modération accepte je vous donnerai l'adresse dans un prochain post.
  8. Effectivement, après (une courte) réflexion, je pense que vous devez avoir raison. Mes techniques appartiennent à une autre époque, même si cette dernière n'est pas encore très éloignée...
  9. Je pense, sans en être certain, que ce type de support est plutôt moulé que gravé (après prise d'empreinte de la base du caillou). Je n'ai jamais eu la chance, ou plutôt les moyens, de posséder des pièces de "haut niveau"; ceci dit et par curiosité, je me suis essayé à reconstituer l'empreinte de la base de quelques pièces sur des supports en plexi. Avec un peu de patience, de minutie et en tâtonnant, on peu arriver à un résultat acceptable (travail à la Dremel à l'aide de petits forets et de mini-fraises. En finition, on peut passer l'empreinte au papier de verre de plus en plus fin, puis terminer avec de la pâte à polir utilisée par les carrossiers (çà fonctionne très bien). Je poste deux résultats anciens ci-dessous et qui concernent des cailloux auvergnats qui ne sont plus en ma possession depuis quelques années (désolé, pour le premier ce n'était pas un grenat). Quant au deuxième il s'agit d'une pièce de Beauchaud que je n'ai plus également car je ne collectionne maintenant que les grenats des P.O.
  10. Bonjour Kayou, Quelles dimensions pour le grenat ? Probablement une pièce ancienne datant d'avant le classement en réserve naturelle de l'endroit (1986). Toutefois, le massif de Costabonne c'est vaste et des grenats il y en a aussi en dehors de la réserve, il suffit de bien chercher...
  11. Pour ce qui est des présentoirs, c'est surtout pour moi une façon pratique de recenser l'identification et une partie des autres infos sans avoir à coller une étiquette sur chaque caillou (chose pas toujours aisée lorsque ce dernier a une forme tourmentée). Ceci dit, certains apprécient, d'autres pas. Je ne m'embête plus à découper moi-même le plexi : depuis pas mal de temps déjà on peut acheter des supports tout prêts, et à des prix très corrects. Quant aux étiquettes, on les trouve sur internet chez le fournisseur APLI. Pour ma part, j'utilise la référence 130145 (70 x 37mm) , planches imprimables avec une imprimante laser et selon un gabarit (disponible également sur le site APLI) puis je redimensionne l'étiquette, à l'aide d'une lame de cutter, après l'avoir collée sur le support. En somme : rien de plus simple.
  12. Après m'être séparé de la plupart des grenats étrangers, un des rares qu'il me reste encore en collection (et que je ne souhaite pas conserver) : le cristal mesure 7 cm
  13. Pièce achetée à la bourse de Narbonne en 2012, et découverte en 1972 selon le vendeur. Grenats (grossulaire ?) entre 2cm et 2,7cm, échantillon : 5,5cm x 5,5cm.
  14. Sympa celui-ci. Une partie de plaisir, j'imagine, pour le dégagement. Sur la photo, on voit bien les traces de la scie... diamantée ! En résumé : du costaud...
  15. En fait, c'était un peu l'idée que je me faisait du sujet : de très beaux grenats à admirer... sur place ! L'exemple posté ci-dessus demeure néanmoins très correct. De plus, si c'est quasiment la seule façon de s'en procurer sans pulvériser le matériel...
  16. Euphémisme effectivement : je m'y suis "cassé les dents", ou plus précisément j'ai cassé la pastille en tungstène d'un burin en essayant de dégager une pièce que j'avais échangée avec Guillaume... Quant à l'abondance des grenats sur le gisement, je n'ai jamais eu l'occasion de vérifier.
  17. Apparemment votre région est aussi bien pourvue en grenats que les P.O. Concernant les fameux Plélauff, que je trouve très jolis, j'ai lu un article qui leur était consacré sur un ancien LRM qui laisse penser que ces grenats sont abondants bien que très difficiles à dégager.
  18. Bonjour, Comme le précise JYBE, l'Institut du Grenat peut apporter une réponse à vos questions, et tout particulièrement Laurent Fonquernie qui est incollable sur le sujet. Historien et guide conférencier, il a fourni un travail considérable de recherche sur l'historique de la bijouterie du Roussillon et tout particulièrement sur celui des familles de bijoutiers des Pyrénées-Orientales. Quant au grenat employé par la manufacture de Prades, il s'agit très probablement d'almandin. contact@institutdugrenat.com
  19. A ma connaissance, ceux utilisés actuellement en tant que "Grenats de Perpignan" sont des almandins, ce qui n'exclut pas que d'autres variétés aient pu être employées par le passé (grossulaire). Pour compléter ma réponse, il n'y a pas que les almandins qui sont employés en joaillerie, loin de là ! Exemples : démantoïde (variété d'andradite), Tsavorite (variété de grossulaire), Spessartite également ou encore le Malaya qui est un mélange Pyrope/Spessartite ...
  20. Grande question que vous posez là ! Dans la littérature ancienne ( XIXe mais aussi début XXe ) il est dit que des grenats provenant notamment des environs d'Estagel (alluvions de l'Agly ?) ou même encore du Costabonne, auraient été taillés pour être montés sur des bijoux. En 1861 le naturaliste Louis Companyo écrit : "les grenats aux belles teintes coquelicot sont recherchés par les joailliers. Gisements : montagne de Costa Bona". Un article rédigé par le bijoutier J. Charpentier en mars 1927 dans le mensuel "La tramontane" rappelle également une possible activité d'extraction : "La vogue vint avec la découverte et l'exploitation de gisements de grenats d'une beauté particulière dans les environs d'Estagel". Je n'ai jamais trouvé un seul grenat dans les Pyrénées-Orientales susceptible d'être taillé, pas plus que je connaitrais quelqu'un qui en ait découvert. Mais encore une fois, prudence, cela ne signifie pas que ces fameux grenats n'existent pas, ou n'ont pas existé. En effet, J. Charpentier déclare dans ce même article : "Si le grenat est très répandu dans les montagnes des Pyrénées-Orientales, il y est en petites quantités. L'exploitation entreprise ne rapportant pas suffisamment, fut abandonnée (…). Les bijoutiers durent se résoudre à faire venir de l'étranger ce que le sous-sol de leur pays leur donnait avec trop de parcimonie". On pourrait donc en conclure que les gisements de grenat gemme sont épuisés depuis belle lurette, ou en étant plus optimiste qu'il en reste à découvrir...
  21. Col de Palhères, ou plutôt Roc d'Encledous comme le précise Zunyite : j'y suis passé avec un ami de Perpignan il y a 5 ou 6 ans. Des grenats, il y en a aussi dans les blocs situés au dessous de la route. En revanche, après dégagement (gangue de calcite si ma mémoire ne me trahit pas) les faces des cristaux apparaissent piquetées, ce qui donne un aspect peu engageant à l'ensemble. Je n'ai d'ailleurs conservé aucun échantillon. Certainement aurait-il fallu poursuivre la prospection pour trouver ceux qui présentent un intérêt esthétique.
  22. Merci de votre commentaire, nous faisons notre possible pour faire partager l’intérêt que nous portons aux grenats de ce département, même si nous sommes un peu réticents à dévoiler la localisation de certains gisements souvent découverts au prix d'interminables prospections (le sujet a déjà été débattu). Hélas, la tâche n’est pas aisée, la région n’étant pas réputée pour sa prodigalité en matière de minéralogie. Je précise tout de même que nous apportons le maximum de renseignements dont nous disposons concernant la documentation des échantillons retenus pour la collection.
  23. Entièrement d'accord avec vous pour ce qui est de l'intérêt à apporter à la prospection. Quant à la quantité des prélèvements, on est pas dans les Alpes où certaines poches sont exploitées durant des années par les mêmes prospecteurs, avec à la clé des centaines d'échantillons d'une autre beauté et d'une autre valeur que tout ce que l'on peut trouver chez nous, et ce pour le plus grand bonheur des collectionneurs qui n'ont pas la possibilité, ou la volonté, de passer un temps interminable à parcourir la montagne et autres lieux difficilement accessibles, mais aussi pour le plus grand bonheur de certains musées qui voient ainsi leurs collections s'étoffer. Nous n'avons pas (hélas ?) récolté des centaines d'échantillons sur chaque gisement (bien loin de là). En revanche, nous avons essayé d'en prélever suffisamment afin de pouvoir sélectionner un ou plusieurs échantillons esthétiques et représentatifs de chaque endroit prospecté afin de les regrouper au sein d'une collection (159 pièces jusqu'à présent) qui a pour vocation de rejoindre, dans le cadre d'une donation, celle d'une institution publique (M.N.H.N ou Ecole des Mines), quant aux pièces qui n'ont pas été retenues, je me vois mal les abandonner dans une poubelle. J'ai déjà évoqué cette démarche dans un précédent post et je ne vois pas vraiment ce que cette attitude peut avoir de dérangeant.
  24. Bonjour, Il y a forcément un jour où l’on a commencé. Et la plupart d’entre nous ont bien été heureux de profiter des renseignements… et des enseignements de nos aînés plus expérimentés. Bref ! Rares sont ceux qui peuvent prétendre tout avoir tout découvert d’eux-mêmes.Aussi demander un peu de solidarité et d’aide de la part de « ceux qui connaissent » ne me parait pas extraordinaire mais bien au contraire tout à fait logique. L’option « inscription dans un club » n’est certainement pas à écarter, même si l’on préfère la prospection en solo ou en groupe restreint. Après, bien évidemment, encore faut-il avoir la possibilité de le faire. En cas de non réponse favorable, ne pas hésiter à renouveler la demande, à rendre visite au(x) responsable(s) du club afin de se faire connaître et éventuellement de sympathiser. Une autre condition qui doit être remplie pour trouver : résider dans une région ou à proximité d’une région dans laquelle on a des chances de faire des découvertes intéressantes. De ce point de vue, on est pas tous aussi bien lotis sur notre territoire. Fréquenter des bourses aux minéraux (et notamment d’échanges) permet aussi de connaître des prospecteurs, d’engager des discussions et aussi d’établir des liens. En conclusion, surtout ne te décourage pas, il y aura forcément un moment où tu auras le bon contact, où tu trouveras le renseignement utile. Bon courage et ne lâche rien…
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