Quelques-uns des principaux sujets de Géoforum
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Next50MY
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2 peaks : PETM EETM pour la tête, c'est sur que il doit y en avoir quelques uns de mammiferes qui ont ces yeux ci en ce moment RE- G au moins il y a de l'action et des infos subliminales pas inintéressantes.
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demande identification os fossile?
Next50MY a répondu à un sujet de herprofessor dans Demandes d' identification de fossiles
c'est un calcaire karstifié -
La pierre de taille en construction
Next50MY a répondu à un sujet de Next50MY dans Roche et pétrographie
très utile, merci Améthyste. -
identification d'une nummulite?
Next50MY a répondu à un sujet de malachite dans Demandes d' identification de fossiles
décrite ou ça ? dans une revue ou sur le web ? -
quel est ce minéral vert ?
Next50MY a répondu à un sujet de AlainR dans Demandes d' identification de minéraux
la chorite se trouve surtout en placages et ne represente que quelques pour cents du volume total, le reste : du feldspath et du quartz, je pencherais aussi pour de la chlorite. -
identification d'une nummulite?
Next50MY a répondu à un sujet de malachite dans Demandes d' identification de fossiles
Pierreux il s'agit peut être d'une figure d'expulsion de fluide comme celle que tu a sciée et que nous avons discutée avec Quat en 2011 -
Dents du Lutétien
Next50MY a répondu à un sujet de flofossile dans Demandes d' identification de fossiles
mammifère et poisson, limite Yprésien / Lutétien -
interrogation écrite : allez je dis moules internes de Gastéropodes marins du Jurassique
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attention si tu croises une belle-mère le fouilleur... la notice de Cuers signale Viviparus (ce n'est pas le surnom de la belle-mère mais celui de Paludina) http://sites.google.com/site/naturalisteaquatique/fiches/molusques/escargots/paludines-vivipares
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pas beaucoup d'images de Paludines fossiles en fait. je t'en ai trouvé une actuelle dessinée, avec son opercule. Comme les limnées la coquille est très fine, ce qui explique que l'on ne trouve pratiquement que des moules internes Peut être que l'opercule a permis la conservation du sédiment interne sans communication avec le calcaire blanc extérieur. en fait comme sur l'exemple de caterpillar on voit des restes de coquilles mais je ne verrais pas ça au niveau des flèches de pyb (des restes de sédiments), mais je verrais plutot les restes de coquille comme ci-dessous, il faut avoir l'oeil dessus pour confirmer ... Sans localisation, ta belle mère gardera son secret.
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POMEROL C., ANDRIEU S., 1980 - Granulométrie et minéraux lourds des sables de l'Auversien de Baron (Oise). Bull. Inf. Géol. Bass. Paris; Vol 17. n°2, pp 11-12 La référence pour les minéraux lourds est le Pomerol C., 1968 - Colloque sur l'Eocène de 1968, mémoire du BRGM n° 59. pp 77-85. Tu trouveras tous les tableaux ou les % généraux de Minéraux lourds qui caractérisent les formations sableuses dans certaines notices des cartes géologiques BRGM.
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je repense à un truc important pour débroussailler le sujet et répondre à Quat. Il y quelques dizaines d'années, sous l'impulsion de Pomerol à Paris VI, l'étude des minéraux lourds a permis de valider l'origine des apports sédimentaires mais a été mise de côté depuis les années 2000. En l'absence de fossiles c'est une méthode qui permet de caractériser des niveaux repères. Un de mes amis a réussi à démontrer le lien existant entre la polarité des séquences et la richesse de certains minéraux lourds. La plupart des notices de carte détaillent le contenu des formations sableuses et il faudrait pouvoir reprendre ces études par séquence de dépôt, mais ce serait un travail monastique. Il faut espérer que les prochains forages stratigraphiques dans le Paléogène aborderont cet aspect.
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Il existe un tel travail en malacologie que l'on connaît des associations fauniques très bien décrites, caractéristiques d'un environnement et d'une période. A tel point que tout le monde sait maintenant que le falun de Damery est un niveau repère unique dans le bassin. Si l'on rencontre des cryptochorda stromboides et des Athleta cithara, on va tomber sur du Campanile dans les heures ou les minutes qui vont suivre. pour chasser la quenotte, on sait aussi que si on trouve du Trionyx, du croco et de la térédine associé à de gros intraclastes argileux on trouvera sous peu du Lophiodon. A contrario, les tris sédimentogiques aidant, les sables fins avec des maxima transgressifs permettront de découvrir du micro-mammifère associé à du requin, comme à Prémontré. On en a déjà parlé, mais Prémontré est un site immense dont seule la partie distale a été découverte, il suffirait d'aller vers l'amont pour trouver le gros lot, dans le secteur d'intérêt, affaire à suivre. Quat pour te répondre précisément, oui des niveaux repère existent et ils sont corrélables à l'échelle du bassin. L'intérêt des micro-mammifères, évoluant très rapidement (rongeurs notamment) repose sur le fait qu'il compensent la faible valeur des coquilles continentales par rapports aux mollusques marins. Le tout est d'identifier quels sont les bons niveaux repères. De même, les paléosols reviennent au goût du jour dans les congrès de sédimentologie et un bassin comme le notre révèle une grande continuité pour la plupart d'entre eux .
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Au départ des observations, plus d'affleurements car plus d'exploitations artisanales et plus de continuité d'observation. Mais même si c'était le bordel pour interpréter, les successions étaient les mêmes ou semblables un peu partout dans le bassin, donc il y avait une certaine logique récurrente. oui et j'ai pu démontré, cross-sections à l'appui que les sables se trouvent toujours dans les paléo-points bas, les axes de chenaux et d'estuaires (ex Pourcy, La Fère, Sézanne, Brasles) avec du nonos +/- roulé et les argiles sur les plaines côtières, dans les régions bordières, lagunaires et calmes dynamiquement parlant, mais avec dans ce dernier cas des chances plus grande d'y trouvé des bêtes creuvées entières. Les corrélations entre forages ont servi a validé les corrélations et à constaté que nos anciens avaient le plus souvent vu juste. Ce dont je me suis aperçu c'est que des terrasses marines emboîtées existent et que des gisements qui existent à une certaine altitude peuvent être plus anciens que d'autres gisements voisins qui sont plus bas (région de Château par ex).
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Ce qui rend le sujet complexe c'est la disparité des affleurements. Mais nous avons une chance qui compense : 150 ans de bibliographie. Le bassin de Paris a contribué à poser les bases de la stratigraphie moderne et même de l'analyse séquentielle. Je crois bien que c'est De Lapparent qui est à l'origine du concept de variation latérale de faciès et aussi, grâce au Lutétien de la notion de transgression marine.
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Tout ce que l'on peut dire c'est que si un mammifère est trouvé, cela donne un âge minimum au gisement. Lorsque la fréquence augmente, alors on peut l'utiliser. Mais c'est aussi l'état de conservation qui apporte des infos sur l'origine. Je dirais que pour ne rien perdre il faut photographier le lieu de découverte, car une image peut apporter beaucoup à posteriori si elle est analysée par des sédimentologues. Combien de gisement Champenois ont été extrait de "poches" ou "lentilles" sans que l'on sache de quoi il s'agissait vraiment ! Une interprétation sédimentologique aurait permis de bien meilleures découvertes a qui aurait su analyser et interprété les environnements de dépôts. On reparlera des corrélations un peu plus tard... Sinceny dans la région de Saint Gobain est un équivalent stratigraphique (un peu plus ancien peut être ?) et sédimentologique de Pourcy mais avec un amont estuarien en provenance du Nord, dans le même axe que les dépôts thanétiens ayant livré le type d'Arctocyon primaevus décrit par Blainville au 19ème. Sauf que la malacofaune n'est pas exactement la même.
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Personnellement j'y ai pas mal fouillé dans les années 80, et ce dont je me souviens est toutefois assez clair: le falun à Tympanotonus funatus, Faunus, melania inquinata, Cyrena etc livre des vertèbres de croco bien conservées, des dents de mammifères isolées et assez mal conservées, quelques sélaciens; au sommet se trouve un contact franc avec les sables de Glennes à dents de requin. Les sables de Glennes sont caractérisés par une granulométrie plus fine et des paillettes de muscovite (mica blanc). Les sables de Glennes représentent un niveau repère très important dans la stratigraphie de l'Yprésien. Ils se situent dans le Cuisien. Le feeling que j'avais depuis un certain temps est que l'on situerait à Pourcy dans l'axe d'un estuaire dans le cortège transgressif, c'est à dire que plus on sélève et plus les dépôts sont marins ouvert. Cela signifie que nos anciens ont sans doute trouvé les plus belles pièces en bas. Si l'on souhaite trouvé du gros, il faut creuser. Depuis que je viens de lire la note sur les intraclastes à Coryphodon, cela semble bien se confirmer. De plus Pourcy est assez loin du rivage, en allant vers l'amont ou en s'écartant de l'axe d'écoulement, les bêtes devraient se faire plus nombreuses et les fouilleurs plus joyeux.
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OK pour tricarinatus il existe plusieurs variantes, mais moi aussi j'étais resté sur le Marinésien. Merci pour les sites, je ne connaissais pas Le Quoniam. A regarder aussi le mémoire de Pomerol des années 1960 sur le Bartonien et le bouquin des Morelet un peu plus ancien. Le fait de trouver l'espèce dans le niveau repère du stratotype Ludien pose pas mal de questions voire de problèmes de fond que je ne vais pas développer ici, sauf si quelqu'un connaît bien l'espèce ou souhaite aborder le sujet. Pour Coryphodon, c'est selon Hooker 1996 ce qui a amené à abaisser l'âge de Pourcy. Je sais bien que personne ne l'a observé récemment. Cependant je pense qu'il y existe bien mais qu'il s'agit soit d'un niveau plus profond, soit comme il est précisé dans ces notes d'intraclastes argileux remaniés d'un niveau plus profond comportant des restes de la bête : des éboulements de berges par exemple. En fait il me semble que très peu de Coryphodon sont trouvés dans le secteur. Dans le même genre j'ai même lu qu'il était signalé au Mont de Berru au dessus du Thanétien classique. C'est un aspect très important pour la stratigraphie du Paléogène pour tout l'Yprésien de cette partie orientale du Bassin.
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bien tenté mais ce n'est pas le même genre
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Alain, de quel endroit vient cet échantillon ?
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question pour Gael de Ploeg.
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Bonjour Mr JFL, je m'aperçois depuis peu que la BNF, certaines universités américaines et Google disposent d'une base de données en ligne fantastique pour nos affaires bibliographiques du Paléogène. On s'est par exemple posé la question à plusieurs reprises sur le Coryphodon oweni cité par Bignot dans le Mémoire du BRGM n°103 dans le falun de Pourcy , existe t-il vraiment ? de quel âge ? La réponse vient d'être trouvée en ligne sur un ouvrage ancien, info oubliée depuis pratiquement un siècle. Dans un deuxième temps comme précisé plus haut, pour aborder un sujet tel que celui-ci je crois de moins en moins aux publications classiques mais beaucoup plus aux blogs, forum de qualité, et publications en ligne toi même tu contribues à la diffusion des connaissances ici et sur ton site. Sur Geoforum il existe énormément d'informations qui nous intéressent sur le bassin de Paris. Je vais tenter de structurer par nom de formations les descriptions, discussions et faunes/flores. D'autres discussions sont en cours ou viennent d'être initiées par MP en relation avec ce sujet. Une personne me propose de créer un forum spécifique mais pour l'instant Geoforum convient très bien. Les MP en comité restreint sur certains sujets délicats conviennent également. Il n'empêche que une publication classique reste nécessaire pour synthétiser le tout pour pérenniser. Le système des reviewers des revues est désuet et il sera temps que les éditeurs fassent appel à des forum pour discuter les articles avant diffusion. La SGF a un forum, avec sauf erreur... 2 ou 3 messages en tout et pour tout. La question est aussi de savoir quel crédit on accorde aux informations mises en ligne sur le net, en d'autre termes et dans certains cas quelle valeur accordée au buzz internet ? d'où le rôle des animateurs pros ou amateurs très éclairés. Donc Elasmo, j'ai quelques questions qui s'adressent à toi particulièrement puisque que tu es un des spécialistes des faunes Lutétiennes et Bartoniennes: De Lapparent en 1964 décrit la coupe de Verzenay en Montagne de Reims. Il cite Potamides tricarinatus var. vouastense dans le niveau repère Ludien à Pholadomya ludensis, Macropneutes prevosti et Ostrea ludesis, un calcaire jaunâtre à faune marine. - 1. Penses-tu que cette variété de tricarinatus est spécifique au Ludien ? - 2. Quelles sont les autres localités qui en comportent dans le Ludien ? - 3. Quelles localités fournissent Nummulites variolarius dans les zones III et IVa du Lutétien moyen et supérieur définies par Abrard ?
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Tu peux aller voir les paléontologues de ton secteur qui t'expliqueront que l'on peut trouver des fossiles d'eau douce associés à des fossiles marins
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Thanétien : lire http://archive.org/s...e/n457/mode/2up Pour le Thanétien, le mieux est de commencer à lire la communication d'Hébert en 1853 - tout de même il y a 159 ans ! - qui expose la complexité des systèmes de dépôts marins venant recouvrir des dépôts continentaux comblant des dépressions au toit de la craie. De telles variations de faciès sur quelques centaines de mètres rend les secteurs littoraux très complexes à interpréter. Les dépôts à Paludina, Helix, Physa témoignent de dépôts d'eau douce, et certains genres perdurent à l'Yprésien associés à des faunes saumâtres dans le même secteur. Ces mélanges et alternances se retrouvent un peu partout dans les formations marines côtières du Thanétien et de l'Yprésien entre la Montagne de Reims et le secteur de Saint Gobain.
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Bonne idée caterpillar, montres tes bestioles marines qu'on puisse comparer.