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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

Ambre Jaune

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Tout ce qui a été posté par Ambre Jaune

  1. 99,999 % des inclusions de scorpions de l'ambre sont des faux... Bref.
  2. Oui ! : Exactement ! Arnaqus enplasticus Ebay "file" du mauvais coton (=humour).
  3. Oui, les plumes anciennes !!! On m'a demandé de photographier une proto plume dans ce même gisement ! Voici le résultat :
  4. Sur une enseigne (dont les petits personnages se donnent la main pour confirmer la transaction) on peut trouver autant de contrefaçons que l’on veut ! Pas besoin de demander à Sherlock Holmes, si c’est une supercherie !!!! A lire pour comprendre les vraies et fausses inclusions :
  5. Il faudrait une lumière surtout bleue pour avoir un bon rendu à l'image.
  6. Je (Eric G.) confirme ! C'est la chaleur !!! Le Gros PB ! éclairage halogène = Chaleur ! Chaleur = ambre à inclusions éclate ! Signé rédaction Eric G. Oui, je vois aussi ma réponse rédigée... Ok. Je confirme.
  7. Selon moi, (surtout spécialiste de l’ambre) le test le plus immédiat est la fluorescence ! Une pierre d’ambre fluoresce http://ambre.jaune.free.fr/visu_images_fond_noir.html?http://laboutiqueajacques.com/test_ambre_en_uv.jpg Sinon pour les inclusions :
  8. La composition du halo ? L’analyse chimique des ambres (extrêmement complexe) se fait sur une dissolution partielle de la gemme fossile dans les solvants. Et, la fraction liquide (incomplète) ainsi récupérée a déjà montré plus de 70 composés reconnus. D’un autre coté, les gaz des ambres opaques (nuageux) présentant pour certains le halo blanc, ont été analysés. Mais, les contaminations ont altéré les compositions originelles de la "paléo" atmosphère -plus ou moins putride-. La fraction du halo est peu (ou pas) étudiée !!! Aucun auteur en France (moi excepté) n’a publié sur les contrefaçons, et les altérations intéressantes comme les halos. Et, c’est assez connu, les « publications Ambres » se limitent juste aux études d’inventaire de nouveaux types (inventaire d’espèces). Alors, le halo est fait de quoi ? Il est constitué de bulles microscopiques. 800.000 par mm3 de matière !!!! (C'est énorme!)... La gemme d’ambre étant poreuse, la composition gazeuse originelle est altérée. Et, certains qui travaillent aux études des inclusions de l’ambre n’ont d’ailleurs -pour certains- jamais remarqué ou compris la naissance des ces phénomènes qu’ils désignent d’artéfacts, c'est-à-dire dénué de tout intérêt. Personne n’a même jamais étudié les origines chimiques des couleurs. Les publications AFFIRMENT des faits, mais, en creusant un peu, on peut vérifier que les recherches n’ont pas encore été faites. Et, j’ai quand même bien une réponse plus précise, mais, il ne faut pas donner toutes les solutions aux faussaires, qui, sinon, auront tôt fait de proposer des faux indécelables.
  9. REPONSE : "B" est composé des produits de la fermentation : oui ! "C" est preuve d'authenticité : OUI ! à 100 % "C" Est - elle variable ? ???? Variable ? Je ne comprends pas l'idée. "Variable" en quoi ? Variable en taille, en couleur en intensité ? Le halo blanc et toujours plus ou moins un halo "blanc" - "jaune blanc"
  10. Reprise de la conversation avec le sujet du méthane : Question : Bonjour Monsieur. J'ai lu sur un forum de géologie qu’une auréole de méthane (CH4) était une preuve de la légitimité d’un (vrai) fossile authentique d’ambre, car, non reproductible par un opérateur... Qu’en est-il, pourriez-vous préciser? Et, sinon, pourriez-vous montrer quelques images explicatives? Réponse : Bonjour monsieur. Non, vous interprétez. L’article que j’ai amené et que vous avez lu évoque un dégazage en halo blanc, rien de plus. Le sujet n’invoque pas le Méthane et encore moins les auréoles! Vous assimilez: dégazage = méthane... L'article pose simplement la focale sur le halo blanc, le halo diffus de dégazage autour des inclusions du matériel balte. Le halo blanc n’a rien a voir avec l’auréole (d’ailleurs strictement plane et circulaire) évoquée autre part. Le méthane (CH4) est un gaz incolore qui se dégage des matières organiques en putréfactions et constitue, à l’occasion, le grisou des sites fossiles, (les houillères par exemple). La présence du méthane "putride" dans le processus de genèse des ambres fossiles serait intéressante car la résine a, je crois, comme principe fondamental de bloquer les putréfactions. C’est d’ailleurs pour cela que les insectes sont conservés en inclusions. La résine agit comme un inhibiteur biotique, une sorte de pansement physiologique végétal. Le formène, ou gaz des marais (CH4), peut apparaître en concentration dans les biotopes d’eau. Mais, je n’ai pas le moindre indice d’une étude universitaire qui puisse attester d’une coloration (prouvée) vérifiée des oléorésines sub-fossiles ou fossiles par ce gaz incolore (ou un autre d’ailleurs). Les travaux qui relient résine et méthane sont ceux qui concernent des matières microporeuses, (modifiées par émulsions, polycondensation de lignosulphonates) destinées à devenir des matrices de stockage du méthane, ALAIN Emmanuelle et MCENANEY Brian. Les résines fossiles, (poreuses), si même elles contenaient du méthane ou avaient été en contact avec ce gaz exogène, ne pourraient pas durablement conserver cet élément volatile. Maintenant, outre le méthane (putride, potentiellement présent dans les roches encaissantes), la résine a évidemment une mémoire pétrographique. Et, le dégazage, (comme vapeur, émanation fluide expansible et compressible) né des processus kérogènes qui transforment les oléorésines en matières indurées, marque à l’occasion la genèse d’une gemme. Le dégazage d’une résine qui fossilise lentement, graduellement, peut développer deux processus perceptibles très différents d’altérations des inclusions. Les oléorésines bloquent les putréfactions (= décompositions organiques) cependant elles n’empêchent pas –totalement- les autres dégazages comme ces fermentations associées aux termites xylophages, qui, ayant assimilé du bois se déforment dans la résine. Les termites colombiens, piégés dans la résine, ont tendance à gonfler sous l’activité microbienne qui perdure dans le milieu piège quelque temps après le mort par étouffement des insectes. Les inclusions devenues fossiles ont alors été déformées par pression des gaz internes (méthane, dioxyde de carbone, sulfure d'hydrogène, azote, etc). Les inclusions ainsi déformées sont souvent associées à des bulles manifestes qui progressent en dehors de l’abdomen. A coté de ce cette activité microbienne, le dégazage "fossile" peut aussi développer une sorte de nuage blanc opalescent dont la puissance semble associée à la forte température de certains échantillons initialement riches en sève. Ce halo blanc qui nimbe toute ou partie de l’anatomie d’un insecte est une preuve d’authenticité d’un fossile. Mais, cet effet développé en 3D dans la gemme, n’a rien à voir avec ces auréoles planes (lignes circulaires développées contre l’inclusion) souvent sombres, qui correspondent à l’effet d’écrasement (2D) des liquides corporels. Un liquide écrasé estampille la résine dans un plan 2D. Un dégazage (qu’il soit méthane ou autre) progresse en profondeur dans la résine dans toutes les directions (3D). Un gaz incolore (méthane) n’est alors sans doute pas responsable des auréoles planes associées à quelques inclusions... Pour étudier les inclusions de l’ambre il est intéressant de résumer les processus qui marquent la genèse des échantillons... En simplifiant, on peut dire qu'il existe trois mécanismes naturels qui marquent les inclusions authentiques prises au piège des résines. Pour discerner les contrefaçons, (ambre et copal), il faut absolument lire cette fiche, ci-dessous.
  11. Enoncer les "faux" de l'ambre, (comme cette possible abeille)... suppose être en mesure de pouvoir dénoncer les faux. Or, personne sur le web ne donne véritablement les moyens de discerner les contrefaçons (pourtant nombreuses). Pour mesurer la valeur intrinsèque des inclusions fossiles de l'ambre, il est important d'appréhender les processus d'altérations naturels des pièces piégées. Ce repérage des VRAIS processus d'altérations (développés durant la fossilisation de la gemme) permet de discerner les contrefaçons contemporaines qui imitent les fossiles de l'ambre. En simplifiant on peut dire qu'il existe trois mécanismes naturels qui marquent les inclusions authentiques prises au piège des résines. Pour discerner les faux, (ambre et copal), il faut absolument lire cette fiche, ci-dessous.
  12. Citation : mais pour vous rassurer, mon ambre n'est plus "gras" du tout depuis le temps.. Vous n’avez pas à me rassurer. Ce sont VOS échantillons ! :siffler: Et, d’ailleurs, vous ne me rassurez pas ! VOUS confirmer mes dires ! :siffler: La gemme (poreuse a bu, absorbé l’huile). L’ambre n’est pas gras en surface CAR justement L’HUILE EST DANS LA GEMME ! EN PROFONDEUR !!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Les gemmes qui restent huileuses longtemps sont celles qui expirent encore leurs substances volatiles. Seconde réaction de fossilisation après la polymérisation. Ce que justement réfutent certains. Et, mon souci de l’exactitude n’est pas une exagération ! C’est LE conservateur d’un musée célèbre qui tenant durant plusieurs années une pratique comparable à la votre constitue une exagération. Un forum qui souhaite être informatif, pédagogique et participatif ne doit, je crois SURTOUT pas donner de conseils exécrables !!!! Google référence très vite les approximations textes qui, au nombre, constitue bientôt le référant commun. Alors, pour GOOGLE L’HUILE = ENNEMI N°1 de l’Ambre !!!!! Les conservateurs professionnels du musée de New York se sont fait avoir avec l’huile ! CQDF aucune exagération.
  13. Aucun souci ? Oui. Oui, mais : Aucun souci : constaté ou avéré ?! Un examen prudent s’impose. Pour le bris des échantillons, ce sont évidemment les résines surtout riches en inclusions volumineuses qui sont susceptibles de se briser par imprégnation de l’huile. Selon les lots les échantillons sont plus ou moins résistants pour plusieurs raisons, (chimiques, structurelles et morphologiques). Je vais éviter les explications longues. Cependant, vos échantillons fossilifères du Quesnoy n’en restent pas moins poreux, et, avec un peu d’humour j’imagine bien la tête du gemmologiste pointilleux (photographe) qui examinera vos fossiles conservés depuis dix ans sous une pellicule grasse (laquelle, peut-être, un peu, sans doute aura collé quelques poussières) ? Oui, oui, j’ai déjà eu le cas. J’ai refusé le travail photographique de peur de salir mon matériel macro. Certains échantillons bruts partiellement pyritisés (qui dégazent) transpirent en permanence ! L’huile ne stoppe pas les réactions de certains lots. Et, au final, Bref, Une confiture graisseuse. Vous avez raison. Vous devriez même aller plus loin, essayer le beurre, la margarine, et pourquoi pas la graisse à frites ! (Humour). Le lustrage des résines fossiles à l’huile est mauvais, TRES mauvais. Je ne vais pas chercher à vous convaincre. Je vous alerte, c’est déjà, je crois, très bien... :siffler: Qu’en pensez-vous ? Sinon, je prépare ma réponse au sujet du méthane.
  14. Oui, EFFECTIVEMENT, le méthane n’est pas cité, mais, c’est justement en évoquant ce gaz parmi tant d’autres (éthane, propane, buthane, etc.) -et surtout celui là- que je suis interpellé. Le méthane n’a jamais été cité dans le processus de fossilisation des résines. Je prépare une rédaction complète (qui aboutira à un dossier) permettant d’avoir une meilleure lecture des processus de dégradation des inclusions fossiles dans les résines où justement les gaz jouent un rôle important (pouvant alors permettre de reconnaître les éventuelles contrefaçons de l’ambre).
  15. Voici un visuel qui présente les trous et les rayures de surface qui peuvent être gommées par l’astuce très accessible de l’eau sucrée. Inutile de recourir à l’huile lorsque des solutions alternatives non risquées existent ! Certains ambres ont une surface perturbée au travers de laquelle il est difficile d’avoir une image nette de l’inclusion. Tout comme le pêcheur observant le fond sableux de l’océan au travers d’un masque posé au surplomb des vagues, il est possible d’utiliser une technique similaire pour éviter les contraintes de surface. On dépose une goutte d’eau sucrée sur l’échantillon par dessus laquelle on regarde l'inclusion ! CQFD (ce qu'il fallait démontrer) : l’huile NON ! Jamais !!!!
  16. Je crois que la découverte des Mélanophores de l’ambre, qui, selon moi pourrait constituer la base d’un article dans une revue devrait être présentée (publiée) pour un dossier après l’enquête d’un journaliste qui a examiné le web. Affaire à suivre donc.
  17. Oui, entendu. Attention, ne mettez pas l’échantillon dans l’eau trop chaude ! L’huile imprégnée peut encore briser l’échantillon même plongé dans l’eau savonneuse. Et, je compose une rédaction TRES complète pour répondre à la notion de « méthane » qui, évoquée, soulève beaucoup de remarques et de questions. A suivre donc le réponse au méthane ! Sinon, voici une rédaction que je vais intégrer dans mon site, car le sujet me semble intéressant. Bonjour Monsieur. Je crois avoir fais une bêtise. Pour améliorer la surface d’ambres bruts insectifères que je souhaitais nettoyer, j’ai appliqué -sur les conseils avisés d’un collectionneur contacté sur un forum de géologie- de l’huile sur plusieurs échantillons... Et, je viens de lire (bouleversée) que vous expliquiez que le procédé est SURTOUT dommageable pour les matières! L’huile pénétrant la gemme (poreuse) risque de briser le fossile par la dilatation différentielle des matières. Bigre! Mon idée était de protéger l’ambre et non de l’endommager. Y a t-il un moyen pour enlever l’huile -sans risque- de mes fossiles? Fossilia. Bonjour. Dans la bibliographie spécialisée, les premiers à avoir commenté l’utilisation de l’huile comme matière profitable à l’examen photographique des inclusions de l’ambre sont les conservateurs du Musée d’Histoire Naturelle de New York! Sans faire de longues digressions, l’opération aura été un désastre! Les échantillons sont perdus, ils se sont brisés. Le sujet a été abordé au premier congrès Mondial de l’ambre en octobre 1998. Et, dans mes publications j’insiste VRAIMENT sur l’Écueil d’utiliser l’huile!!!!!!!!!!! Certains utilisent le vernis sous prétextes que l’ambre est, comme le bois, d’origine végétale... C’est encore plus dramatique! Alors, que faire? Bon, surtout si l’ambre est operculé (c'est-à-dire brisées en surface au niveau des inclusions qui forment alors des cavités), l’huile aura pénétré en profondeur la gemme. Si les inclusions operculées sont encore chargées de matières organiques (des petites portions de bois, par exemple) il faut surtout les enlever mécaniquement avec l’utilisation d’une brosse à dent dont les poils doivent évidement être les plus rigides possibles. Ensuite, une fois la chose faite... Je vous conseille de placer l’échantillon (ambre ou copal) dans de l’eau fort savonneuse, car, le savon "digère" l’huile, c’est d’ailleurs un argument commercial pour la publicités TV qui vante les qualités des liquides vaisselles. Mettez la pièce fossile dans l’eau très savonneuse à coté d’un radiateur (allumé en permanence). La légère chaleur va dilater l’huile, qui en contact avec le savon sera partiellement digérée. Une fois par jour, je retirerais l’échantillon de l’eau savonneuse en l’essuyant avec un papier ménager absorbant. Et, l’opération faite (je suis sérieux) je nettoierais les surfaces avec la langue. Surtout ne pas rincer à l’eau claire car l’eau va remettre une consistance de surface. La salive joue le même rôle que le savon, elle digère la matière huileuse. Et, les papilles, en faisant sussions (en aspirant fortement) peuvent entrer (rentrer!) dans les micro trous des surfaces précédemment décapés au moyen de la brosse à dent. Les deux seules matières que j’utilise pour nettoyer mes ambres les plus précieux sont le dentifrice, la salive. Et pour résoudre, en dernier recours, les distorsions optiques des surfaces néfastes à la prise d’image, j’emploie de l’eau sucrée immédiatement enlevée après le cliché. Les procédés peuvent apparaître (absurdes) et/ou bricolés, mais, depuis longtemps j’ai confronté mes opérations (peu onéreuses) et surtout complètement neutre aux matières à des pratiques sophistiquées de quelques spécialistes qui réalisent des images surtout perfectibles! Je suis EXTREMEMENT pointilleux pour la qualité de préparation des échantillons lors d’une prise d’image et la conservation des échantillons dans le temps. Et, je reste attentif au devenir de vos échantillons. Bien à vous.
  18. Concernant ma découverte (ambre zoomorphe) elle a été faite en forêt (dans le sol) parmi des détritus de bois et de terre en vrac avec d’autres échantillons d’ambre tout à fait normaux. La pièce est extraite d’un lot de brut de 85 Kg.
  19. Une auréole de méthane (CH4) J'ai lu et relu le sujet !!!! Qui a mentionné le méthane ? J'ai loupé un passage ???? M E T H A N E : le gaz CH4 ?
  20. Exploser, c’est effectivement une « petite » exagération. Cela sous entende une déflagration. Mais l’huile est insidieuse !!!! Elle va pénétrer le polymère poreux, s’immiscer entre les recouvrements consécutifs de la résine. Et lorsque le collectionneur souhaitera examiner son échantillon insectifère (surtout celui avec la grosse inclusion) au binoculaire, avec la petite lampe halogène à coté, ... Surprise ! L’échantillon va éclater ! Au mieux ce sera les coulures restées entières qui se seront séparées, au pire, l’échantillon dans un petit clic audible va éclater (tonner, cliqueter) et apparaître avec de nombreuses brisures internes. L’huile aura brisé l’échantillon par dilatation différentielle des matières. Le phénomène se réalise à température ambiante (réaction longue) ou, plus rapidement sous une lampe halogène calorifique. 1) Alors qui exagère ? L’exagération serait de dire que l’huile n’est pas grave. 2) Complément de réponse : plonger ton ambre dans un bac d'huile NON ! Et, c'est là le pb ! L'huile même posée légèrement en surface entre en profondeur dans la gemme ! 3) Et, dans ma réponse sérieuse je ne comprends pas la rédaction : "manque d'auréoles de méthane" Du méthane ????
  21. Réponse à Fossilia : merci ambre jaune, mais je crois alors que j'ai fais une betise : j'ai déjà mis de l'huile sur certains échantillons, y a t il un truc pour l'enlever ? Bonjour, les premiers à avoir imaginé l’huile comme matière profitable à l’examen de l’ambre sont les conservateurs du célèbre Musée d’Histoire Naturelle de New York ! Sans faire de longues digressions, l’opération aura été un désastre ! Le sujet a été abordé au premier congrès Mondial de l’ambre. Et, dans mes publications j’insiste sur l’Écueil d’utiliser l’huile !!!!!!!!!!! Certains utilisent le vernis ! Sous prétextes que l’ambre est, comme le bois, d’origine végétale... C’est encore plus dramatique ! Que faire ? Bon, surtout si l’ambre est operculé (c'est-à-dire brisées en surface au niveau des inclusions qui forment alors des cavités) l’huile aura pénétré en profondeur dans la gemme. Si les inclusions sont chargées de matières organiques (des petites portions de bois, par exemple) il faut les enlever mécaniquement avec l’utilisation d’une brosse à dent dont les poils doivent évidement être le plus rigide possible. Ensuite. Une fois la chose faite. Le savon (une base, PH sup. à 7) digère l’huile. Si la pièce m’appartenait je placerais l’échantillon dans de l’eau très savonneuse dans un récipient posé près d’un radiateur (allumé en permanence). La légère chaleur va dilater l’huile, qui en contact avec le savon sera partiellement digéré. Une fois par jour, je retirerais l’échantillon de l’eau savonneuse en l’essuyant avec un papier ménager absorbant. Et, l’opération faite (je suis sérieux) je nettoierais les surfaces avec la langue. Surtout ne pas rincer à l’eau claire car l’eau va remettre une épaisseur de surface. La salive joue le même rôle que le savon, elle digère la matière huileuse. Et, les papilles, en faisant sussions (en aspirant fortement) peuvent entrer (rentrer !) dans les micro trous des surfaces précédemment décapés au moyen de la brosse à dent. Les deux seules matières que j’utilise pour nettoyer mes ambres les plus précieux sont le dentifrice, la salive. Et pour résoudre, en dernier recours, les distorsions optiques des surfaces, j’emploie de l’eau sucrée à la prise d’image, l’eau sucrée que j’enlève immédiatement après le cliché. Les procédés peuvent apparaître (absurdes) et bricolés, mais, depuis longtemps j’ai confronté mes opérations (peu onéreuses) et surtout complètement neutre aux matières à des pratiques sophistiquées de quelques spécialistes qui réalisent des images surtout perfectibles ! Voici une inclusion nettoyée au dentifrice, nettoyée à la langue et photographiée sous trois gouttes d’eau sucrée ! http://ambre.jaune.free.fr/visu_images_fond_noir.html?La_photographie_ART_Eric_G.jpg Je suis EXTREMEMENT pointilleux pour la qualité de préparation des échantillons lors d’une prise d’image, et, je lis alors avec intérêt les commentaires de certains.
  22. Oui, les cailloux zoomorphes sont pour le moins étranges ! Dans le même genre, j’ai trouvé un ambre fossile brut (extrait d’un gisement et donc non travaillé par la main de l’homme) qui ressemble à un visage : L’image est encore plus explicite observée sur fond noir, avec ce lien : http://ambre.jaune.free.fr/visu_images_fond_noir.html?viasage.jpg La nature nous offre à contempler et à réfléchir !
  23. Dans ma rédaction j’ai dis peut-être. Un doute persiste. Pour moi, avec la spécificité problématique des morphologies surtout hybrides de spécimens sub-fossile du copal (dont on ne sait d’ailleurs pas facilement s’ils sont adultes ou juvénile dans la résine ce qui est fondamental pour apprécier les caractères taxonomiques appliqués aux adultes), et avec, l’image assez moyenne proposée pour l’identification je pense, je pensais à un Stenopelmatoidea (un organe de ponte assez court). Voir lr schéma ci-dessous, au niveau de la flèche. Mais, je peux évidemment me tromper. Les Gryllidae au moins pour l’ambre balte sont assez rares. Les sauterelles baltes (au sens générique du terme) ne sont représentées que par les Ensifères. La famille primitive des Gryllacridae est formée par 3 espèces décrites par Chopard en 1936. Elles n’ont jamais du striduler puisqu’elles n’avaient pas d’organe auditif. Parmi les criquets (Gryllidae) seulement 5 genres ont été décrits, chacun à une espèce, (Germar et Berendt 1856, Chopard 1936). Remarque : Certains spécimen baltes (Gryllidae) qui ressemblent un peu à l’inclusion exposée ici ne ressemblent cependant pas au GRILLONS comme nous l’entendons communément. Les Orthoptères constituent le plus important des ordres d’Orthoptéroïdes, puisqu’il groupe plus de 16 000 espèces réparties en deux sous-ordres : les Ensifères et les Cælifères. Les Ensifères sont caractérisés par leurs longues antennes, par le long oviscapte des femelles et par leur tympan auditif placé sur le tibia de la première paire de pattes. Ce sont les grandes sauterelles de la famille des Tettigonides (Tettigonia viridissima , Decticus verrucivorus , etc.), les porte-selles ou Ephippiger (famille des Éphippigeridés) caractérisés par leurs ailes très courtes ou absentes et leurs élytres réduits à la partie stridulante. Les grillons comprennent de nombreuses espèces, parmi lesquelles les plus communes sont le gros grillon champêtre (Gryllus campestris ), le grillon domestique (Acheta domestica ) ou le grillon des forêts (Nemobius sylvestris ). Enfin la famille des Gryllotalpides groupe les courtilières (ou taupes-grillons). Les Cælifères, ou Acridiens, ou criquets, sont caractérisés par leurs antennes courtes, par l’oviscapte court de la femelle et par le tympan auditif situé sur le premier segment abdominal. Ce sous-ordre comprend plus de 10 000 espèces parmi lesquelles les criquets migrateurs sont les plus connus, mais il existe d’innombrables espèces appartenant à de nombreux genres (Stenobothrus , Œdipoda , Mecostethus , etc.). L’insecte peut-il être alors rattaché à la famille primitive des Gryllacridae ? Je reste attentif aux précisions que l’on donnera à l’insecte.
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