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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

Ambre Jaune

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Tout ce qui a été posté par Ambre Jaune

  1. Re lecture de la discussion et précision. Bonjour, Si moi... J’étudie l’ambre depuis 35 ans. Et, j’ai réalisé 8.000 diapositives. Monsieur André Holbeck peut confirmer. Le gros bloc jaune, récent, présenté à coté d'un stylo bic (désigné "ambre" de Taiwan) est une résine contemporaine. J’hésite pour l’affinité botanique. Placé sous UV le bloc ne fluorescera sans doute pas. Réponse donnée par Eric G. Spécialiste dans l’étude des résines fossiles et sub-fossiles.
  2. Selon moi, mais les images sont assez problématiques : 1) un moustique nématocère de la famille des SCIARIDAE. Biologiquement et morphologiquement identiques aux MYCETOPHILIDAE, ces moustiques de l’ambre sont mentionnés la première fois par M. Burmeister dès 1832 ! Pour reconnaître ces insectes : petite tête, arrondie, les yeux sont modérément en avant. 2) peut-être un Gryllidae. 4) un taupin, coléoptère Elateridae.
  3. « quelle proportion ? » Deux trois gouttes sur l’inclusion à photographier. Et, quelle concentration ? La concentration de sucre, on s’en moque ! La variation de concentration en sucre va jouer pour un centième de variation optique des lumières incidentes pour la qualité de l’image. Mais, l’huile c’est 504.430 % certain de fusiller l’échantillon d’ambre !!!! L’eau doit être sucrée, fort sucrée. Et la concentration utile dépend de la qualité de fossilisation de la gemme.
  4. SURTOUT PAS ! Signé : Eric G. (un expert du sujet!)
  5. Ou là là ! ATTENTION. Ok pour le 1. MAIS LE POINT 2 EST A PROSCRIRE ABSOLUMENT !!!!!!!! L’huile va pénétrer le matériel ! Et, par phénomène de différence de dilatation des matières l’échantillon va exploser, de briser en éclats. L’huile C’EST VRAIMENT LE TRUX PIRE QUE TOUT !!!!!!!!!!! Pour améliorer une surface pour une photographie de bonne qualité, apposer de l’eau sucrée sur la surface. Le sucre est neutre. L’eau sucrée a le même indice de réfraction que la résine. Et si les surfaces sont craquelées ajouter de la poudre fine d’ambre dans l’eau sucrée, le résultat est extraordinaire. L’huile 100 % CONTRE !!!!!!!!!!!!!!!!!! En procédant ainsi avec l’eau sucrée, voici le résultat : http://laboutiqueajacques.com/Les_plus_belles_images_AMBRE.html
  6. Tient, justement, si l’on parle du même, Guillaume Lecointre, (Amateur en paléontologie, qui habite à Montpellier), il m’interpelle ce jour pour des gisements d’ambre cénomaniens. Les yeux vers le web, il semble possible de pouvoir dialoguer avec ce Monsieur. Je compulse mes travaux pour lui répondre.
  7. Lorsque l'on parle des résines fossiles, on tombe vite dans le piège assez fou de vouloir dresser un inventaire des découvertes. Je dis piège, car, très souvent les auteurs ont inventé des mots ou appliqué le simple nom de la localité aux découvertes qui, sans autres affinités botaniques, ont alors autant de noms que de désignations de sites... Complément au message #4 qui évoque la Copaline. En Angleterre, dans des argiles bleues d'Highgate (un quartier de Londres du district de Camden) une résine tendre et fragile, fondant facilement, a été nommée copaline en 1924… La copaline (ou Highgate Amber) est évidemment un nom générique, un nom spécifique, inventée par M. Williamson (page 192 du magazine Geological N°61, 1924) pour désigner une résine angiosperme mal définie ressemblant à de l'ambre (An ill-defined resin, resembling amber) trouvée à Londres. Geo. C. Williamson, 1924, Highgate Amber. Geological Magazine, 61, pp 192-192. Avec 70 types différents dans une cinquantaine de pays, on peut compter aisément une centaine de noms vernaculaires français pour les résines indurées. Ce sont souvent des noms inventés ou noms vernaculaires utilisés essentiellement dans le pays ou la région d'origine. La copaline ne désigne que la découverte d'Highgate et ne s'applique nullement aux matériaux semblables trouvés ailleurs. Donnons d'autres exemples : - La keflachite (ou Köflachite), une résine mal définie, ressemblant à l'ambre, a été désignée ainsi par Maria Lankowitz durant l'examen d'un dépôt de lignite de Köflach (en Styrie le cœur vert de l'Autriche). - La jaulingite est une résine trouvée à Jauling en Autriche. - La Chemawinite (B. J. Harrington, 1891), ou, la Cedarite (R. Klebs, 1897) est localisée au lac Cedar (Manitoba) Canada. - L' allingite est le nom de la résine fossile trouvée dans les carrières d'Allinges en Haute Savoie... Et, le sujet se complique encore, car les noms vernaculaires (plus ou moins connus) ont forcément leurs correspondances étrangères qui portent à confusions, donnons l'exemple du matériel de la Nouvelle-zélande : Ambrite (en français) et Amberlite ou amberite (en anglais). Roumanite, schraufite, aikaïte, ajkaite, aikait, burmit, bursztyn baltycki, bursztyn dominikanski,...
  8. Pour comprendre la distinction Ambre Copal Hébergé sur le site du Musée de Grenoble, (museum-grenoble.fr Contact : museum-histoire-naturelle at ville-grenoble.fr), une excellente publication : http://www.museum-grenoble.fr/pedago/dossiers_ped/terre_univers/ParoleDeTerre/comparaison_ambre_ou_copal.pdf
  9. Une réponse au messge N°7 : Oui, sauf erreur, c'est un SCORPION ! L'image (sans référence ici) est evidemment extraite d'un livre connu...
  10. Mineral passion a tout résumé ! Oui, pensez SURTOUT au test UV !
  11. Concernant les perce oreilles fossiles, je prépare une autre image extrêmement difficile à prendre d’un spécimen de l’ambre ou l’aile membraneuse est visible !!! Voir les ailes d’un perce oreille contemporain n’est pas courant. Alors, distinguer celles d’un sujet fossile de l’ambre, c’est vraiment unique... Dès que j’ai l’image je la présente.
  12. Pour en revenir aux scorpions de l’ambre. Mais attention, les vrais FAUX scorpions de l’ambre inondent le marché. Oui, les faux de l’ambre existent ! Voici le plus gros (faux scorpion de ma collection).
  13. Oui, les faux de lambre existent ! Une allusion à AlainR pour son image d'avatar ! Les faux de lambre sont si nombreux depuis le XIXe siècle quils ont arrêté lenquêteur le plus célèbre : Sherlock Holmes, (le personnage créé par Sir Arthur Conan Doyle), lobligeant à sinterroger : "Il y a dans Londres des pipes qui aient un vrai bout en ambre ? Quelques personnes simaginent que la mouche gravée à lintérieur est une preuve dauthenticité, or cest toute une industrie que celle des fausses mouches à graver sur de lambre faux". Sherlock Holmes a donc, lui aussi, enquêté sur lindustrie du faux ambre en exprimant (lui aussi) ses mises en garde concernant certaines contrefaçons. Voici un faux scorpion de lambre. (Un faux de ma collection, acheté à contre cur ! Evidemment.)
  14. Selon moi, c’est un pétale. Ce n’est pas une graine mais (sans doute) un pétale. La surface organique en contact avec la résine montre parfaitement les pliures nées lors des rétrécissements. D’un point de vue chimique, les oléorésines sont des arrangements complexes d’une molécule à cinq atomes de carbone (l’isoprène) dont les liaisons se renforcent pendant la lente réaction antique de polymérisation dans les roches encaissantes. Cette formation lente du polymère modifie surtout (c’est du moins ce que l’on constate par l’observation) les inclusions organiques fragiles. Les graines sont moins marquées que les pétales. Cependant déterminer l’espèce botanique, reste un exercice plus difficile que celui qui consiste à dire que c’est un petit pétale sans doute piégé dans une résine indurée balte (époque : 22 à 50 M.A.)
  15. Oui, merci. Et c’est surtout une première mondiale. Les mélanophores n’ont jamais été mentionnés dans aucun travail de l’ambre tous gisements confondus. Toutes mentions bibliographique observées. Sympa oui, et, ET SURTOUT UNIQUE !
  16. Pour afficher l’image la plusd importante, voici, un commentaire des mélanophores.
  17. Merci pour le message. Ma dernière GROSSE découverte : http://infographies....hores_ambre.jpg
  18. Pour suivre (et comprendre) la confusion Ambre Copal (car cinq définitions ont été proposées au cours de ces dernières années) il faut sarrêter rigoureusement sur les définitions. Et, en examinant scrupuleusement la succession des travaux publiés (parfois très pointus) vous pourrez, de vous- même, vous rendre compte que Copal sapplique aux angiospermes et Ambre aux gymnospermes. Vous trouverez des documents explicatifs ici : http://ambre.jaune.free.fr/Les_ressources_Ambre_Jaune.html#Confusion_Ambre_Copal_Documents et, cette discussion a mené lenquête jusquau bout :
  19. Oui. Je suis d’autant plus intéressé par l’examen du copal (parfois récent) que la matière (sub-fossile) permet surtout de discerner les étapes les plus neuves des évolutions entomologiques, rendant la compréhension des grands processus plus lisible. Je suis content de vous voir réagir aussi enthousiastes à des petits commentaires d’inclusions. Mais, attention, je ne suis pas le « pape de l’ambre ». JE SUIS : Le Pape de rien ! (humour) Je suis seulement un contemplatif passionné. Preuve est donné ici dans cette conversation que les belles inclusions ne sont pas celles qui sont chères ou ostentatoires. C’est d’ailleurs souvent l’inverse. Le beau passe souvent inaperçu. Alors ouvrons l’oeil et le bon ! Bien à vous. E.G
  20. Nouvelle image pour illustrer le sujet. Une position mortuaire d’un insecte dans l’ambre peut contenir de précieux indices tant sur les capacités biologiques de l’insecte que sur l’état du sujet occupé dans ses activités quotidiennes.
  21. La lecture des fossiles de l’ambre, comme le suggère le titre de la conversation, ne se limite pas aux descriptions des organes.
  22. La répartie concernant les forces nées au hasard des coulées de la résine est strictement la réponse de spécialistes. Pour être exhaustif, dans une recherche d’interprétation, on ne peut réfuter le hasard. Mais plusieurs papillons retrouvés dans des positions semblables permettent de dépasser le hasard en se posant désormais d’autres questions. AINSI : Pourquoi des papillons de l’ambre ont des antennes dans des positions, qui justement ne semblent pas résulter du simple hasard ? Ma question n’est pas basée sur une hypothèse (mais sur une observation circonstanciée), avec la preuve en image (avec le papillon contemporain). Ma méthode qui procède alors par la question est une démarche, c’est une réflexion sur une découverte, sur un fait observé. C’est une interrogation posée sur une observation que je souhaite être proposée sous forme d’enquête progressive pour fixer les idées. Incontestablement plusieurs insectes fossilisés retrouvés (de la même espèce, ou d’espèces assez proches) -dans des positions caractéristiques très semblables-, permettent de croire que ce n’est pas le hasard de jeu de la résine qui aura disposé les appendices dans une potion précise. Des papillons fossiles apparaissent (et personne ne s’est vraiment arrêté à ce sujet) dans des positions remarquables, qui forcément posent un problème d’explication (autre que celle du hasard). Oui. Pourquoi pas pour les expériences avec les résines des arbres actuels. Vous pouvez vous lancer dans des expériences avec les papillons vivants et les résines des conifères actuels. Mais je ne suis pas persuadé que les manipulations soient faciles. Pour bien prouver que les positions ne sont pas nées sous le jeu du hasard (et c’est rigoureusement la réponse que certains m’on donné) j’ai photographié le papillon fossile à coté d’un correspondant homologue actuel. Donc, il semble que la position si étrange des antennes des papillons fossiles puisse être un facteur significatif ? OUI. Un facteur qui semble assez peu étudié (ou même jamais commenté dans aucune publication). Mais, évidemment je peux me tromper. Pourquoi ne pas réaliser ALORS des expériences ? Les expériences permettent de tester des réactions, des réponses, ... dans des protocoles. Mais, que rechercheriez-vous durant vos expériences, et d’ailleurs quelles expériences. Dame nature nous a composé des fossiles de l’ambre que nous pouvons observer et éventuellement expliquer. Les papillons ont parfois été statufiés dans des positions TRES intéressantes (au moins pour la disposition des antennes). Le sujet consiste désormais à interpréter. Car, comme indiqué en titre de cette conversation, il existe bien des données qui peuvent être interprétées à coté de la biométrie des sujets (évidemment importante pour classer les insectes), c’est évident.
  23. Voici les documents rares et peu médiatisés qui cataloguent LES REFERENCES TRES NOMBREUSES des faux ambres dans les collections institutionnelles ! CQFD : Les faux existent également aux musées.
  24. ET LE COMBLE DANS TOUT CELA, C EST QUE LES MUSEES, non gênés par les faux, utilisent les FAUX de l’ambre pour continuer le commerce. Tenez, sans faire de publicité, vous pouvez acheter sur Internet l’image : "Fannia scalaris, fake fossil fly in amber”. C’est une image frappée d’un SUPER copywrite du Musée de Londres, l’image est proposée à la vente. Le faux, fait de vrais faux article, fait de la pub, qui, en cascade, font tous deux tourner le fond de commerce. Et pendant ce temps l’ambre authentique est de plus en plus rare. Oui, les musées utilisent leurs faux pour promouvoir leurs collections. On marche quand même un peu sur a tête. Du moins, c’est mon point de vue.
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