On tombe vite dans la tautologie avec ce débat...
Si le réchauffement engendre des catastrophes environnementales léthales (comme on dirait en médecine) mais qu'il n'y a pas d'hommes pour en souffrir, on reste dans le domaine des grands cycles paléontologiques d'extinctions et renouvellements...
Mais... comme précisément à un lent réchauffement naturel l'homme présent, omniprésent, y compris en zones de péril, vient ajouter son action... il est à la fois le catalyseur du phénomène, son accélérateur, et sa future victime!
Donc sans hommes ce ne serait pas trop grave...
mais sans hommes il n'y aurait pas d'accélération du phénomène!
Et voilà pourquoi je parle de tautologie.
Après quoi je partage les réserves de bon nombre d'universitaires quant à la certitude des projections alarmistes.
Une petite revue des signatures montre clairement que ce sont toujours les mêmes écoles qui occupent le devant de la scène et bénéficient d'une mutuelle mansuétude de la part des reviewers...
Arguer de sa signature dans une revue de rang A pour blinder sa démonstration est donc un peu léger. Le catastrophisme est à la mode...
Sur l'autre rive Allègre est loin d'être convaincant avec sa manie de toujours se faire l'avocat du diable, y compris pour qu'on ne l'oublie pas.
Bref, encore un beau thème de débats.
En attendant de disparaître de la planète!