Aller au contenu
Quelques-uns des principaux sujets de Géoforum.

Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

Alcide

Membre
  • Compteur de contenus

    823
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Alcide

  1. Je connais des scientifiques qui ont parfois pris quelques libertés avec "le banc près"... Quand on connaît par cœur une coupe on arrive à bien recaler un échantillon ramassé hors strati ou retrouvé en collection, mais parfois certaines "magouilles" sont bien pratiques pour éviter de se poser des questions dérangeantes! Ainsi va notre belle science dans le secret des labos! Ton pseudo me laisse penser que tu as déjà parcouru la montagne de Crussol, non ?
  2. Merci pour la pointure : un bon 44 bien confortable sur le terrain, avec un bout renforcé pour ne pas me faire écraser les orteils sous un bloc de calcaire, ça ira! Sinon... Wiedmann J. (1969) — The heteromorphs and ammonoid extinction. Biological Reviews 44, 563-602 Je crois que cette revue est en ligne mais c'est payant, à moins qu'un bon vieux pdf libre ne traîne... Wiedmann J. and Kullmann J. editors (1988) — Cephalopods Present and Past. Schweizerbarttösche, Stuttgart. Le bouquin est encore en vente, on peut le trouver d'occase, pour anglophiles sinon anglophones!
  3. Sans vouloir entamer ici un débat pas à sa place, il y a déjà pas mal d'années que les hétéromorphes dans les lignées d'ammonites ne sont plus considérées comme des formes dégénérées ou indiquant une régression (voir les travaux de Wiedmann dès 1969!).
  4. Pour aller dans ton sens, je dirais que les clés de détermination peuvent être efficaces sur les espèces vivantes, les plantes par exemple (et encore, les hybrides!!!) dans la mesure où la plupart des caractères sont conservés et observables. Il n'en va de même, hélas... pour le registre fossile, on le sait depuis longtemps, et la seule clé un peu poussée publiée récemment, celle de Chavan, conduisait à d'énormes erreurs à cause de la convergence morphologique. Je l'ai testée : en fait elle ne fonctionnait bien.....que si on savait déjà en gros le nom du fossile à nommer!
  5. C'est exact : on se régale à lire ce topic "sérieux"!
  6. Concernant les macroconques et les microconches (c'est fou comme on aime compliquer...), nous en avons parlé en citant le dimorphisme sexuel, les macroconques étant en général interprétées comme représentant les femelles... La littérature paléontologique en ligne est encore très lacunaire, beaucoup de références sont encore payantes ou carrément absentes. On a parfois le texte sans les illustrations! Ou des pages volontairement non numérisées. Mais c'est un domaine en constante évolution, comme les ammonites en leur temps! Pour revenir aux déterminations d'ammonites, il n'est pas certain que la notion de genre soit plus facile d'accès pour un amateur que celle d'espèce! Beaucoup de genres sont des genres-tiroirs créés seulement pour regrouper des espèces proches! Bon nombre d'espèces paléontologiques ont été validées par l'usage mais promenées d'un genre ou d'un sous-genre à l'autre par les auteurs.
  7. Le casse-tête par excellence... Je suis "spécialisé" dans les bivalves mais j'ai déterminé spécifiquement pas mal d'ammonites, ne serait-ce que pour caler stratigraphiquement mes malheureuses coquilles "non-stratigraphiques". La variabilité et l'état de conservation, le dimorphisme sexuel, c'est déjà pas mal comme course d'obstacles. Ajouter : la conservation des seuls tours internes souvent différents de la loge, les déformations lors de la fossilisation... Prendre en compte : le fait qu'on ne possède presque jamais assez de documentation, que certaines "espèces" ne sont que rarement citées, bien que sans doute valides, alors que d'autres sont galvaudées mais mal définies ou douteuses (Perisphinctes plicatilis par exemple dans l'Oxfordien, pour rester dans le simple, ou Hildoceras bifrons dans le Toarcien, qui est une espèce valide mais finalement assez rare...), que les noms dépendent des époques ou des "écoles de détermination" (les Français ont longtemps méconnu la littérature anglaise et privilégié les vieux traités allemands, aujourd'hui, c'est un peu l'inverse, mais il y a tout le travail fait à l'autre bout du monde aussi, souvent peu facile d'accès...). Alors oui, un amateur peut de temps en temps déterminer spécifiquement et correctement une ammonite très caractéristique. Les photos sur le Net, je m'en méfierais : la plupart ne portent en légende que des déterminations déjà douteuses. Le mieux est de se reporter soi-même à la littérature et/ou de demander l'assistance d'un des rares systématiciens encore en poste dans les universités ou muséums français (quelques retraités, à Lyon par exemple, sont aussi fort abordables et très calés pour expliquer les pièges...). Bon courage! Je retourne à mes Pélécypodes, comme on disait dans l'ancien temps...
  8. De rien et au fait j'ai commis une faute de frappe, c'est Pseudopecten equivalvis... Pour les bivalves du Lias, je viens de participer à un ouvrage sur la région lyonnaise, alors j'ai pioché dans...mes propres références! Bonnes collectes! Alcide
  9. J'ai vu ce genre de farces sur la Bourse de Lyon, oui oui oui, la grande machine internationale bla bla bla vous m'en mettrez deux kilos... Mais je n'ai pas osé questionner le vendeur sur l'authenticité... Le prochain coup ils nous les fourguent "encore vivants avec les yeux qui clignent sur le céphalon"!
  10. Hello... Bien sûr... Plicatula (Harpax) spinosa - Placunopsis radiata - Entolium (Ent.) corneolum, déjà présent à ce niveau - Gryphaea (Gr.) dumortieri - Pinna (P.) radiata - Oxytoma (Palmoxytoma) cygnipes - Modiolus (Cyranus) ventricosus - Cardinia crassissima - Pholadomya (Phol.) idea - Cardinia concinna (dans la région lyonnaise, au sommet du Domérien) - Harpax laevigata...... Mais ceux qui sont très intéressants pour moi sont ceux de la limite Domérien-Toarcien (encore la mode des extinctions, je sais!). Ah au fait "Pecten acuticosta" c'est Pseudipecten equivalvis tout simplement, avec des côtes radiales tranchantes car non usées. Autrefois on créait facilement des espèces pour chaque échantillon un peu nouveau!
  11. Si ton prof tombe sur ce topic, ça va chauffer pour toi, tu fais quoi pendant les stages de terrain ? :coucou!:
  12. Je viens de me rappeler que la thèse de Bernier que je t'ai indiquée ci-dessus et qui contient la description de la coupe de Prapont ne donne aucun nom de macro-fossile! Ni bivalve, ni gastéropode identifiés! Que de la micropal et de la sédimento... Donc pas la peine d'aller fouiller dans ces deux pavés (par ailleurs passionnants) pour identifier tes fossiles. Tous les noms sont d'ailleurs à revoir pour les bivalves, les gastéropodes et les polypiers du Kimméridgien récifal de l'Ain, on en est resté à DE LORIOL, presque aussi vieux qu'Alcide mon maître! :coucou!:
  13. Je devrais aller sur la Bourse de Lyon ce dimanche matin vers 10 heures... Si vous avez un bivalve à faire déterminer, passez vers le marchand de bouquins et revues à droite en entrant, on se verra peut-être...
  14. Si tu veux des noms et des précisions sur le Kimméridgien de l'Ain, il faut absolument que tu consultes les deux volumes de la thèse de Bernier parue en 1984 dans les Documents du Département des Sciences de la Terre de l'Univ. Lyon1 (à l'époque ça se nommait ainsi). Les gisements que tu cites sont décrits. Si tu as d'autres photos de bivalves, hors rudistes que je ne connais pas, envoie... Alcide
  15. Comme je venais juste de m'inscrire depuis moins de 5 jours, j'ai eu quelques doutes... C'est assez rare ce qui s'est passé. Merci à toute l'équipe qui a remis les choses en ordre, un forum c'est en effet beaucoup de travail, ce qu'on oublie parfois dans le feu des dialogues! Bonne soirée à tout le staff! Alcide
  16. Et pourtant on pouvait voir des traces de pas humains (peintes le long d'un chemin à suivre) et des empreintes de dinos (exposées...) cet été à Paléomania, à Arinthod! Où la bonne vulgarisation rejoint le pire de l'anti-science, sans le savoir, ou presque! Enfin il fallait déjà avoir l'esprit un peu tordu pour en faire cette lecture inattendue, quelle superbe expo quand même!
  17. Salut à tous et merci pour l'accueil, une communauté est en train de naître! En espérant qu'elle ne devienne pas une paléobiocénose!
  18. Si vous avez des photos à soumettre sur ce topic, n'hésitez pas, plus j'en vois, plus je me rends compte que je les connais...........encore imparfaitement! Et même si vous postez autre chose qu'un bivalve alias lamellibranche alias pélécypode... vous ne resterez pas sans réponse... Tiens, qui aurait un beau cliché d'une superbe Pteromya du Rhétien ou de l'Hettangien, ce truc-là m'intéresse (avec la provenance merci).
  19. Pas si mal déterminés que ça ces bivalves! Ctenostreon rugosum, si c'est de l'Oxfordien, pour le premier. Mais on ne voit guère de tubercules sur les côtes... Pour les Pholadomya c'est OK je viens d'en déterminer des pleins tiroirs... Mais paucicosta est à mettre en synonymie avec protei, nom plus ancien. Alectryonia est en fait à nommer Actinostreon. Pour "amor", c'est à revoir, ce nom est abandonné et mis en synonymie. Alcide
  20. Le premier est un Chlamys textoria morphotype moyennement costulé (lamelles écailleuses en travers des côtes). Le deuxième est un Limidae, sans doute Pseudolimea et l'espèce que vous citez, why not ?
  21. Eh oui, je connais très bien les deux auteurs, j'ai rencontré le plus âgé des deux pas plus tard qu'hier à la fac...
  22. Complètement d'accord avec Campylites lautlingensis, nous avons les mêmes dans le Jura méridional, au même niveau stratigraphique évidemment, dans les biohermes à spongiaires de l'Oxfordien moyen ; les deux carènes latérales sont présentes mais plus basses que la médiane.
  23. Bonjour à toutes et à tous! Je viens de m'inscrire (enfin...) sur ce forum dont j'attends beaucoup grâce à vous. Je vais essayer d'apporter ma pierre () à l'édifice comme il se doit. J'ai une solide expérience des forums et j'en connais aussi les limites, voire les excès... En attendant : ma spécialité (en amateur très expérimenté, plus de 20 ans d'étude!), ce sont les bivalves du Jurassique et aussi ceux du Trias terminal (Rhétien). Mes terrains de collecte favoris : le Jura, la Bourgogne, l'est du Massif Central et les Alpes (car je vis tout près de Lyon). Nombreux contacts pro en France et en Europe mais le sujet, de la systématique pure ou presque, ne séduit plus beaucoup d'universitaires! Je viens juste de terminer et de publier en partie (MP) une révision de la collection Dumortier abritée par le Musée des Confluences (ex-Muséum de Lyon) : passionnant travail. Malgré tout, je compte sur vous pour parfaire mes connaissances car on n'en finit jamais d'apprendre... A bientôt sur ce forum, et si vous voulez parler d'autres fossiles du Jurassique marin, j'ai aussi quelques billes, et ça nous changera des Pélécypodes, comme disaient nos prédécesseurs. Alcide
×
×
  • Créer...