Bonjour,
j'ai trouvé ce cailloux dans une carrière creusoise. Pour moi c'est de la cordiérite. La cristal ce trouve dans le granite décrit dans la notice qui suit, il est accompagné d'une intrusion (?) de quartz.
Notice de la carte géol :
"γ3-4. Monzogranite à tendance granodioritique à biotite et rare cordiérite (partie ouest du massif).
C’est une roche isogranulaire, de couleur gris-sombre ou bleutée lorsqu’elle est saine, moins biotitique que la roche décrite précédemment et donc moins sombre. La taille de son grain varie de 2 à 4 mm. Le plagioclase est généralement automorphe. Le feldspath potassique est pœcilitique et généralement porphyrique. Parfois, les phénocristaux sont bien orientés et soulignent une foliation magmatique bien nette. La cordiérite est bien présente avec son habitus en tonnelet.
En lame mince, la texture est grenue hypidiomorphe. Le quartz s’individualise en plage polycristalline. Les sous-joints s’organisent rarement en damier et la recristallisation dynamique est faible. Les plagioclases, légèrement séricitisés, sont automorphes et zonés. Le feldspath potassique est xénomorphe, interstitielle, et pœcilitique (inclusions de biotite et de plagioclase). La biotite est à peine chloritisée. La cordiérite est rare, elle est de petite taille et généralement pinnitisée. Une enclave de taille réduite (5 mm) et à grain plus fin contient du spinelle vert baignant dans un fond sériciteux, cordiérite, sillimanite ? et biotite déstabilisée.
Structures. Le monzogranite à tendance granodioritique présente une fabrique magmatique parfois nette, marquée par l’orientation des phénocristaux.
Ses relations avec le monzogranite de Chénérailles et de Sainte-Feyre-laMontagne qui l’encaisse sont difficiles à observer en raison d’un contraste lithologique peu marqué. La difficulté de reconnaissance des types pétrographiques est souvent accentuée quand il faut comparer une roche altérée à une autre qui l’est moins ou pas. Le monzogranite de Chénérailles présente un grain plus gros, une teneur en biotite plus faible et une teneur en feldspath potassique plus forte. Cette différence de composition se traduit par une différence de couleur de la roche : le monzogranite est plus clair.
Le monzogranite à tendance granodioritique de Lupersat (γ3-4) recoupe les trajectoires de foliation du monzogranite de Chénérailles (γ3M) sur sa bordure ouest. Il en est de même sur sa bordure nord (La Serre-Bussière-Vialle) où il existe une obliquité cartographique de la foliation entre sa foliation verticale et sub-méridienne et celle du monzogranite de Chénérailles subhorizontale (La Villatte). Ces obliquités structurales suggèrent la mise en place tardive du massif de Lupersat par rapport au massif de Chénérailles."
source : http://ficheinfoterre.brgm.fr/Notices/0667N.pdf
Ha oui, aussi, cela ne me semble pas pinitisé, ai je raison ?