AMEDE

RM hors série XXI : "Pourquoi trouve-t-on du bitume et pas de pétrole en Limagne ? Plusieurs explications peuvent êtres proposées : (1) origine principalement végétale de la matière organique ; (2) épaisseur et donc température insuffisantes des sédiments pour entrer dans la fenêtre de l'huile ; (3) âge relativement jeune (30Ma) des sédiments; le temps est un facteur important pour la maturation complète du kérogène ; (4) absence de pièges assurant la concentration et la conservation des hydrocarbures légers, les plus mobiles, qui ont pue atteindre la surface et disparaître ; (5) lessivage des niveaux détritiques par les eaux minérales bicarbonatées sodiques." Celui de Limagne ne contient pas de pétrole, ou très peu. Là non du coup, formé directement en profondeur.

Top !

Attention, ce n'est pas du pétrole.

Oui, c'est assez courant sur la Limagne, il y a aussi des sources de bitume, par exemple celle du Puy de la Poix. A Cébazat, suite à la "décapitation" d'un ancien forage, du bitume restant liquide à température ambiante c'est échappé, une retenue a du être construite. Ensuite le forage à été rebouché. La liquide résultant, après avoir été désulfuré (10% de S), à été brulé dans une cimenterie à Marseille. Pour plus d'infos voir RM hors série XXI, sur la lussatite.

C'est trouvé en place où sur des volantes ?

Par contre ceci n'est absolument pas typique, il est assez courant d'observer des opales fissurées à cause de la déshydratation.

Pour moi vraiment déchets de verrerie, j'en aie déjà trouvé des similaires sur une aire d'autoroute, dans la Loire je crois, justement recouvrant des débris de calcaire très similaires à ceux qu'on voit sur ce post, sauf que certains des miens contenaient des bulles, j'avais d'abord cru à de l'opale aussi. Ils étaient en plus associées à des échantillons plus massif contenants pas mal de bulles. Pour étayer un peut plus, j'avais aussi vue des échantillons se rapprochant des tiens dans un musée d'Ariège (vers le Mas d'Asile je crois), étiquetés comme vers sur des pierres calcaires d'origine artificielles, c'était assez (ou très) ancien de crois. De plus, sur le post du 12 Juin 2020, on peut discerner un éclat qui semble vernie sur ces arrêtes et sur ces angles, ce qui me semble assez difficile pour une opale. La couleur bleutée (non due à des reflets) est peu commune chez les opales je crois.

Merci !

Pour celle ci, nodule de péridotite (roche constituante de manteau, principalement constituée d'olivine, minéral également nommé péridot, d'où le nom de la roche) remonté par le magma. Magma qui est devenu le basalte qu'on voit autour du nodule.

Effectivement, chalcolite est l'appellation "ancienne" de la torbernite. Petite question : Le béryllium, dans cette coupole, s'exprime sous forme de minéralisations ?

Top ! Il y aurait moyen d'enlever les kaolins quartzeux sur le cube au haute pression je pense.

Come ça je dirait aussi Berbes, à confirmer.

Pour Montebras, une exploitation me parait difficile, le lithium présent sur ce site est sous forme d'amblygonite (LiAl(PO4)F) en lentilles localisées, ce qui, je pense, serait difficilement rentable, par exemple, une exploitation de Chèdeville (87) me paraitrait plus logique (qu'en pense @zunyite ?). Étonnant l'exploitation géothermale.

Couleur originale : elle tire vers le bordeaux !

J'ai trouvé cette conférence que je trouve intéressante (pour une fois qu'on parle de local) sur les synapsides français. Je la partage donc.

Bonjour, opale je ne pense pas, plus déchet de verrerie sur des pierres.

Autant pour moi

J'ai déjà trouvé de la tourmaline en remplissage final (donc pas cristallisée) dans les pegmatites, mais jamais vue de tourmaline "graphique".

Au Brésil est assez commun de voir des émeraudes des pegmatites avec gangue de quartz, pareil pour Madagascar.

Plus elbaïte pour moi, il me semble voir des zonations avec une couleur qui diffère, ce qui est courant pour la tourmaline, mais moins pour le béryl (perso jamais vue).

Pour le pecten géant il me semble distinguer un enroulement. Empreinte de grosse ammonite ?

Gisement déjà connu comme un assez gros de lépidolite (micas lithinifère), je crois même le plus gros mondial ? La principal problème est que pour exploiter la lépidolite (silicate) il faut sois traiter avec une base (soude) très concentrée, sois avec des acides type HF. Ecologiquement c'est pas fou. C'est pour ça que ça n'avait jamais été exploité je crois (parce que pas rentable) mais avec l'avènement de l'électrique, cela le devient. Exploitation par galeries si j'ai bien compris. Par contre pas trop compris leur transport de roche par canalisations ?

De l'actuel aussi pour moi. Pas mal d'espèce assez communes dans les boutiques de souvenirs/brocantes.

Top !