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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

icarealcyon

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Tout ce qui a été posté par icarealcyon

  1. Bravo Coraline, ces dessins d'insectes, cristaux et fossiles sont parmi les plus beaux que j'aie jamais vu. Voici trois de mes travaux de jeunesse ( ça fait une vingtaine d'années que j'ai raccroché les pinceaux, pour passer à la sculpture sur pierre fine quand je me sens d'humeur et que j'ai le temps). Chouette Harfang: aquarelle sur papier Chouette de Tengmalm: acrylique sur bois Jaguar: peinture sur soie, avec gutta-percha mais sans anti-fusant
  2. "Aube" bien sûr ! c'est la fatigue qui a repris le dessus
  3. Oui Elasmo, leur créateur a effectué un travail de modélisation remarquablement précis et soigné dans les détails. Il ne traite que des Céphalopodes, et il a le projet de modéliser le plus possible d'hétéromorphes. Pour le moment, il n'a travaillé essentiellement que sur des espèces présentes dans le Crétacé supérieur des USA, ainsi que du Japon (dont les extraordinaires Pravitoceras et Nipponites). Pour ma part, je lui ai suggéré le couple Macroscaphites yvani et Costidiscus recticostatus, ainsi qu'un Polyptychoceras que j'avais trouvé en son temps dans l'Albien de Courcelles dans l'Aude. Il m'a répondu qu'il va s'y attacher dans les mois qui viennent. Pour les Céphalopodes autres que les ammonites sensu stricto, il a modélisé une goniatite, une cératite et le nautile Aturia, ainsi que les mâchoires d'Architeuthis dux. J'ai reçu ces modèles aujourd'hui, découverts juste ce soir, en rentrant du boulot... Au premier regard, évaporée la fatigue de la journée, juste scotchée par la perfection d'ensemble de ces coquilles...Un peu comme tout chasseur d'ammonites hétéromorphes pourrait les imaginer dans ses rêves les plus fous... Ce soir, à la lumière d'une lampe de bureau, la texture de surface (qui est légèrement brillante avec une micro structure complexe) se révèle superbe ! Je vais les garder tels quels, comme des sculptures, ne pas les peindre, ce serait un crime ! Les cloisons du Didymoceras translucide sont très bien rendues. Sous un fort éclairage, on voit la précision de la ligne de suture. La surface texturée par l'imprimante 3D rend un aspect plutôt naturaliste: on pense vraiment à toutes ces coquilles à parois très fines, comme les argonautes, les xenophora, les pleurotomaires... Il y a bien sûr ça et là quelques petites bavures de la machine, mais tout cela peut être aisément traité. Cependant, ces objets demeurent assez fragiles à cause de leur finesse même. Ce procédé de modélisation (ou peut-on parler de nouveau médium ?) totalement inconnu il y a quelques années et déjà brillamment maïtrisé par certains amateurs ouvre des perspectives fascinantes, en complément des spécimens fossiles tels qu'on les découvre.
  4. Plus familière aux amateurs de déroulées françaises, une Crioceratites duvali ! Et le petit dernier, Hoploscaphites nicoletti. Vert fluo rigolo. Je vous avoue qu'avec ces modèles, je réalise un rêve !
  5. Bonjour à tous, je découvre ce fil et, le progrès technologique aidant, en 2018 certains arrivent à faire partager leurs merveilleuses créations à un public averti. Voici quelques exemples d'ammonites hétéromorphes créés sur imprimante 3D par un passionné américain, qui les fabrique à la demande, en très petit nombre bien sûr, dans son pays. Il a accepté de me fournir ces 4 exemplaires que je trouve particulièrement admirables. Il a créé les logiciels de modélisation pour une trentaine d'espèces à ce jour, et en prévoit d'autres. Mon prochain achat sera le nautile Aturia modélisé avec ses cloisons, réalisé en matière translucide (ce qui rend un résultat particulièrement heureux) et l'hétéromorphe Pravitoceras. Voici une Dydimoceras nebrascence qu'il considère comme sa plus grande réussite à ce jour. L'impression de cette pièce (creuse) dure environ 45h Voici maintenant un Didymocras cheyennense réalisé en matière translucide de façon à mettre en valeur les sutures des cloisons internes: bluffant !
  6. J'en ai observé un individu à deux reprises sur la plaine de Montbel en Lozère(plus de 1 000m d'altitude en moyenne). Rare et magnifique ! Aujourd'hui, j'ai photographié une minuscule araignée se baladant sur mes articles de Researchgate fraichement imprimés, traitant précisément des araignées de l'ambre crétacé birman: malgré cette lecture passionnante, ça a été difficile de lui faire prendre la pose ! Avec le temps qui devient -enfin- automnal ici, plein d'animaux à 6 ou 8 pattes cherchent à entrer dans les maisons pour passer la mauvaise saison à l'abri.
  7. Bien sûr qu'il a été recollé, ou plutôt réassemblé, avec lui-même...Ce n'est pas du bidouillage. C'est un des fossiles les plus célèbres et les plus emblématiques de Monte Bolca.
  8. Je vais essayer de faire un zoom sur le matériau carboné, mais la lumière naturelle est un peu faiblarde (alerte météo orange en Languedoc !) . L'aspect de ce matériau sous forme de fine pellicule, en l'état de mes trouvailles, plaiderait davantage en faveur de l'origine végétale ! Si ce n'est pas une nervure centrale de palme de palmier, il resterait les fougères (géantes ou arborescentes ?) ou les cicas . Les conifères, je n'y penserais pas trop, ils n'ont pas des tiges nues de cette dimension.
  9. Il pourrait être intéressant que vous fassiez un moulage, par exemple avec de la pâte à modeler, de la surface de cette pièce. Personnellement je ne pense pas à une extraction de la masse par impacts aléatoires ou percussion volontaire, parce que les bords des "creux" seraient bien moins réguliers. par contre, je penserais à un substrat disparu genre calcédoine botryoïdale, ou silex affectant cette forme, recouverte ensuite par un autre minéral, lequel se serait dissous, libérant de la sorte le moulage tardif en quartz (clairement cristallin d'après vos images) . Un peu compliqué, certes, mais j'ai vu encore plus complexe !
  10. De la région de Toamasina à Madagascar, voici un bien étrange spécimen de quartz flottant, zoné améthyste-fumé en cocarde. Dimensions: 49 X 45 X 20 mm. Quartz flottant, zoné améthyste et fumé, région de Toamasina à Madagascar.
  11. Bonsoir à tous, merci pour votre aide ! L'aspect des rostres de poisson-scie sur la photo postée par Gaël est vraiment troublant... Mais, bien que j'ignore jusqu'ici l'aspect des dents dans ce sédiment, je pense que l'émail aurait résisté d'une façon ou d'une autre, et il se signalerait, si c'était un rostre. Les pointes se dégageraient de façon bien nette, du moins je suppose. Là, on n'a pas l'impression d'une différenciation dans l'épaisseur et la ténacité de la matière fossile entre le "corps" de l'objet et les pointes latérales. Pourtant, il y a des petits indices qui laissent penser que ces pointes ont eu une base creuse. Je l'ai passé sous la bino, et j'ai constaté une fragmentation en "parallélépipèdes" de la matière carbonée, ce que j'ai observé jusqu'ici uniquement sur les vestiges végétaux. Pour les vestiges animaux, la matière carbonée semble se fragmenter de façon plus aléatoire. Ces photos ont été prises sous des angles de lumière variés. J'espère que vous pourrez y repérer des critères définitifs quant à sa nature animale ou végétale
  12. Merci beaucoup de ton intérêt pour mon sujet Elasmo, je suis sûre qu'avec ton appui on va arriver à régler au moins ce cas-là Je vais faire des photos rapprochées et de la meilleure qualité possible pour ce spécimen. Pas demain , parce que hélas, je rentre trop tard du boulot pour une bonne lumière, mais au plus tard mercredi sans faute
  13. C'était ma toute première impression lors de la découverte: un rostre de poisson-scie... Mais comme cette empreinte se trouvait exposée sur une dalle en place, tout en haut du glissement de terrain, donc au soleil depuis déjà quelque temps, j'ai pensé ensuite qu'il pourrait davantage s'agir de végétal que d'os, parce que ces derniers -comme les écailles de poisson- bleuissent au soleil, tandis que la matière carbonée des végétaux ne bleuit jamais. Mon hypothèse sur ce bleuissement, qui n'engage que moi, est la suivante: la matière osseuse/cartilagineuse/écailleuse carbonisée contient de la vivianite ou un autre phosphate en imprégnation. Donc si ce fossile a été dégagé récemment, disons lors d'un des violents orages du mois d'août, alors il n'a peut être pas eu le temps de tourner au bleu pour les parties carbonées conservées (essentiellement sur les pointes symétriques). Il est également vrai que la couleur beige rosé de l'empreinte n'est pas très commune pour les vestiges végétaux, mais elle se retrouve sur le Palaeorhynchus, par exemple. Lequel, lui aussi, était naturellement exposé au soleil et il présente des positifs bleutés et des négatifs rosés. Et, pareillement, la contre-empreinte était déjà malheureusement perdue. J'ai récupéré l'intégralité de ce qui restait sur la dalle. Alors, nervure de palme ou rostre de poisson-scie, les jeux sont ouverts
  14. C'est de l'adamite, spécimen probablement mexicain.
  15. Pour finir, une jolie rencontre sur ce site à l'heure où se levaient les brumes matinales: une mère chamois et son petit de l'année. Paraissant blessée à la patte arrière droite, elle m'a immédiatement repéré. Malgré le grand beau temps durant depuis la fin août, de l'eau coulait encore dans les principales ravines.
  16. Voici le plus gros bois flotté que j'ai récupéré, avec un zoom sur le matériau. Et un petit tronçon trouvé isolé sur une pente, sans pouvoir localiser l'origine. Ce troisième séjour m'amène à me poser encore plus de questions, car il ne m'a pas permis de résoudre celles d'avant. Pourquoi n'y a-t-il pas de dents de poisson conservées dans ce sédiment ? Ou bien je ne sais pas les voir ? Pourquoi cet assemblage curieux de débris végétaux terrestres et de poissons de haute mer, sédimenté en grande profondeur semble-t-il ?
  17. Les écailles isolées maintenant: on en trouve dans toute la hauteur du dépôt. Elles sont de différents types. Noires quand non exposées, elles virent au bleu cobalt au bout d'un certain temps au soleil, quelques semaines ou mois sans doute. Après elles sont détruites car extrêmement fines et fragiles. La marne elle-même se fragmente très rapidement. Un spécimen montre plusieurs écailles associées à l'extrémité d'un corps de poisson: meletta ? Après l'animal, le végétal ! Les débris végétaux sont fréquents et vont de la brindille au tronc flotté ! Le plus gros spécimen que j'aie rencontré était une sorte de souche, entrainée dans le lit d'un torrent, qui devait peser une trentaine de kilos ! Pour le deuxième spécimen figuré (longueur conservée 13 cm): nervure de palme ?
  18. Suite... le fossile le plus important sorti cette fois-ci: des vestiges d'un assez grand poisson scombroïde (une fois de plus !). La fossilisation de l'extrémité du milieu de la nageoire caudale sous la forme d'un film carboné est très remarquable de finesse ! Malheureusement il y a de la bête sur les deux faces du bloc de cette marne très argileuse et tendre, qui est plutôt rétive à s'ouvrir proprement Autre spécimen issu de la même dalle de marne, d'une richesse contrastant avec le reste : hélas désarticulé aussi et partiel (et probablement incomplètement récupéré), il est pour moi un mystère de plus, quant à l'identification du poisson en cause. Celui-ci possède de très grandes écailles lisses dont une extrémité est striée sur sa bordure (une série d'écailles est visible sur la gauche de la photo rapprochée).
  19. Bonjour à tous, je reprends ce sujet qui me tient très à coeur. Je reviens d'un séjour cette fois dédié à la recherche sur ce gisement très particulier. J'y ai consacré 5 demi-journées et voici le résultat de mes recherches... A mon arrivée sur le site, ma première surprise a été de constater un énorme glissement de terrain, qui a recouvert une vaste superficie de la zone où j'ai effectué les découvertes présentées ci-dessus. Il m'a été impossible de trouver des fossiles de poisson complets ou presque comme les fois précédentes.Les feuillets de marne glissés étaient riches en débris végétaux de toute taille, mais pauvres en vestiges de poissons: juste des écailles et os isolés. J'en ai déduit que le niveau où ils sont présents est actuellement enfoui, ce qui me semble confirmé par la localisation du seul fossile -disons de grande dimension- trouvé cette fois-ci. Il s'agit d'une série de vertèbres, nageoires dorsale et caudale d'un poisson scombroïde, qui peut être utilement comparée au spécimen sorti en 2013 figuré sur le post ci-dessus. En l'absence de niveau-repère, il est impossible de cibler les recherches, à part un quadrillage systématique. L'endroit a bien subi la complexe tectonique alpine !!! L'érosion est plus active que jamais. Cà et là, il existe de grosses fissures qui indiquent que le mouvement des terrains est loin de se calmer... L'hiver dernier a été rude et très enneigé, les orages nombreux et violents cet été. Ma logeuse m'a dit que la zone qui m'intéresse (vers 1600 m d'altitude) se trouvait encore sous une bonne couche de neige au mois de mai... On commence avec un aperçu du chantier C'est pas moi qui ai fait ça, m'sieur !!!
  20. Bonjour Gaël, merci de me donner des nouvelles de ce gros nonos, cela me fait très plaisir ! Ils vont le déshabiller de son enduit de marne, de pyrite et d'huîtres ... Tout nu, il livrera peut être quelque secret Et personne n'a jamais trouvé la partie médiane
  21. Bonjour, je pense que vous obtiendrez une bonne réaction avec l'acide chlorhydrique, qui confirmera mon impression sur ces roches. Pour moi, le premier spécimen est une brèche de calcite (fragments naturellement recimentés) , le second spécimen une calcite moins pure, imprégnée d'oxydes de fer qui lui ont donné cette couleur rose; la troisième est un galet de calcaire (les parties grises) comprenant un lit de calcite (la partie claire au milieu). Le Dévoluy est riche en ce type de formations, pour l'essentiel datées du Crétacé supérieur. Dans le Dévoluy, la silice est présente dans des rognons et des passées de silex, voire des éponges fossilisées, mais là, ce n'est pas ce type de spécimens.
  22. C'est donc elle, l'araignée de l'"Etoile Mystérieuse" ! Merci à Manu 34 et lolo et thalie !
  23. Superbes images Nanil et Kayou Le regard vif des sauterelles est vraiment particulier et charmant ! Arriver à le saisir aussi bien en photo est époustouflant ! Moi, je viens de faire une rencontre originale vers 1600m d'altitude dans les Hautes-Alpes. La tisseuse de toile se tenait dans un coin de son oeuvre, à l'ombre des aiguilles d'un genévrier. Ce qui m'a surpris, outre sa taille remarquable (je dirais entre 17 et 19 mm de long, pattes non comprises), c'est le volume de son abdomen, tenu redressé, le complexe motif blanc qui y est dessiné, et la position de ses deux yeux principaux, qui m'ont rappelé ceux des scorpions ! Malgré sa corpulence marquée, elle a entamé un numéro de funambule sur ses fils pour aller se cacher de l'autre côté de sa toile, plus ombragé. Les arachnophiles parmi les géoforumeurs sauront peut-être identifier cette belle bête ?
  24. Les parties noires correspondent à des feuillets empilés de mica. L'ensemble évoquerait pour moi un bloc originaire d'une pegmatite. Alors, le minéral vert pourrait peut-être être de l'amazonite ? En tout cas, superbe spécimen !
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