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icarealcyon

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Tout ce qui a été posté par icarealcyon

  1. Bonjour, pour l'objet rectangulaire et fin, cela ressemble fort à une écaille du poisson Lepidotes, qui pouvait dépasser les 2m de long .
  2. Impression clairement partagée. Plus rien à ajouter donc, pure perte de temps. Ou plutôt une dernière tentative, vaine je le sais (en cadeau d'adieu) : ceci à potasser https://fr.wikipedia.org/wiki/Roche_détritique en attendant le résultat de votre lame mince. Il y a du taf.
  3. Moi, c'est un peu pareil que Moondaka, plusieurs thèmes cohabitent et sont menés de front. En plus, je suis mixte paléo/minéralo ... avec plus d'intérêts pour la Paléontologie. Mes principaux thèmes paléo: récoltes personnelles dans le jurassique des Vaches Noires, le Toarcien lozérien, l'éocène du Dévoluy, le crétacé inférieur des Préalpes. Achats et opportunités diverses pour le Permien allemand et français, le calcaire lithographique de Bavière, le Trias malgache, l'ambre crétacé birman, le Jehol biota, la formation Santana au Brésil. En minéralogie je suis principalement sur une thématique "gisements de la Lozère", explorés et échantillonnés personnellement. Sinon (et accessoirement), j'ai de l'intérêt pour l'alpin, ou des pays précis: Namibie, RSA, les 2 Congo, Malawi, Madagascar, Mexique. Et aussi une collection de météorites, visant à marier variété des types et esthétique. Pas de grains de riz !
  4. Super ! Bravo pour le coup d'oeil et l'identification ! Sur un minimum de 150 séjours aux Vaches Noires, je n'ai dû partir qu'une dizaine de fois de Villers vers l'ouest, toutes les autres fois ça a été vers l'est à partir d'Houlgate. Mes souvenirs concernant tous ces oursins, c'est qu'ils étaient sur l'estran. Donc exit l'intrus !
  5. Ok merci Pyb, ces corrections et précisions sont les bienvenues. La documentation accessible à propos de ces gastéropodes est pauvre (comme noté plus haut), ou ancienne. Les individus à plus forte ornementation spirale et profil pas en gradins sont donc à rattacher aux Troches. Le problème est que dans mon ensemble (non figuré ici dans son intégralité, mais comptant plus d'une vingtaine d'individus) j'ai un certain nombre de coquilles à morphologie qu'on pourrait qualifier d'intermédiaire.
  6. Merci Amédé, Elasmo et Gryph pour vos encouragements ! Ce soir, on commence par les brachiopodes. Ils paraissent identiques à peu de chose près dans l'ensemble des couches qui se succèdent des Marnes de Dives à l'Oolithe de Villers. Je ne les ai pas documentés dans les niveaux supérieurs. S'ils sont relativement fréquents et d'une superbe conservation en général, ils sont en revanche assez peu variés en espèces. Sur cette photo de groupe, les térébratules (les 2 rangées du haut) sont à priori toutes des Aulacothyris bernardina à l'exception du grand individu à gauche de la 2è rangée, peut-être une Galliennithyris. Elle a été récoltée dans les Marnes de Dives. l ère rangée du haut: Oolithe de Villers; 2è rangée du haut, partie supérieure des Marnes de Dives. Les rhynchonelles sont représentées par Thurmanella obrita. Les individus de l'Oolithe de Villers tendent à être légèrement plus grands que ceux des Marnes de Dives. 3ère rangée à partir du haut: Oolithe de Villers; 4è rangée: partie supérieure des Marnes de Dives Gros plans sur une Thurmanella obrita de l'Oolithe de Villers: Une amusante paire d'Aulacothyris fossilisées un peu imbriquées, Marnes de Dives: Les Gastéropodes sont certainement plus variés aux VN que les brachios mais la documentation à leur propos est assez rare. Les Pleurotomaires sont représentés par d'assez nombreux individus du genre Bathrotomaria cf millepunctata ou munsteri. Avec quelques variantes dans l'ornementation, soit plus réticulée, soit plus spiralée. A cause de la fragilité induite par la fine fente siphonale sur le dernier quart de tour, il est assez rare de trouver des individus complets. Un individu complet de Bathrotomaria, celui-ci à l'ornementation plus spirale que réticulée, partie supérieure des Marnes de Dives, 35 mm environ de hauteur. Une autre espèce de gastéropode bien représentée en nombre d'individus est un petit turbo à l'ornementation spirale très finement granuleuse : Amberleya sp du Callovien terminal, évoluant par degrés en Ooliticia meriani dans l'Oxfordien inférieur: Des Marnes de Dives, un groupe de 5 petits Procerithium sp fossilisés groupés, 20mm Si demain le permet, on va aborder les Bivalves des VN, c'est un plus gros morceau ...
  7. Le carton manquant a été retrouvé ! Je peux donc présenter ici les fossiles hors ammonites et nautiles que j'ai découverts dans le Callovien et l'Oxfordien des Vaches Noires. On commence par les Crustacés, tous issus de la partie supérieure des Marnes de Dives à Houlgate : Pas de petit nom, à part pour le premier : probablement Eryma villersi d'après le HS de "Fossiles": longueur conservée 53 mm Dans un nodule de 19 mm de longueur: 35 mm de longueur 29 mm pour celui-ci: On poursuit avec les Echinodermes: Petit oursin non identifié, Oolithe de Villers Oursins oxfordiens: pour les 2 du bas provenant de l'Oolithe de Villers, je pense à Pseudodiadema; Les 2 du haut proviennent de l'Oolithe de Trouville d'après le sédiment attaché (tous ont été trouvés sur l'estran) Le plus fréquent des oursins oxfordiens aux VN: Nucleolites scutatus. Oolithe de Trouville pour ce doublé, mais j'ai trouvé pas mal de bons individus isolés dans l'Oolithe de Villers. Les crinoïdes : calice ou crampon (?) de Millecrinus ou Apiocrinus, Oolithe de Villers. Sections de tiges de Millecrinus, certaines des Marnes de Dives, d'autres de l'Oolithe de Villers.
  8. Bonjour Bathollovien, merci beaucoup ! En effet c'est une possibilité forte, mais quid de la petite taille ? à 32 mm, on compte 6 tours et il manque malheureusement une bonne partie du dernier demi-tour. Si c'est du Peltoceras, c'est un nain. Je ne pense pas qu'il s'agisse d'un individu immature car l'ornementation a déjà changé sur le dernier tour conservé.
  9. Oui, de l'os assez ancien sans être "fossile", le mammifère marin est une forte probabilité.
  10. Les 2 avant-dernière photos: oui raie La première: je pense à une incisive de rongeur actuel, avec un gros doute, la mise au point n'étant pas nette La seconde: os, avec ? il faudrait le voir sec ! Et enfin la dernière, pareil, je sèche!
  11. Merci beaucoup Cardiocerasdu25 pour ces précisions ! Toujours à la recherche d'un certain carton qui contient mes fossiles des Vaches Noires autres que les ammonites et nautiles, je n'ai pas grand'chose de plus à vous mettre sous la dent pour le moment. J'ai quand même retrouvé une boite de spécimens qui auraient largement leur place dans les post dédiés plus haut à leurs familles. J'en ajoute quelques-uns ici. A relier au post sur les Peltoceratinae, cet individu de 13 cm de diamètre est probablement un P. constantii. Oolithe de Villers. Il est intéressant car il montre bien le changement d'ornementation qui intervient à partir de 8 à 9 cm de diamètre environ et affecte autant le ventre que les flancs. Il lui manque un peu moins d'un demi-tour pour être complet. Et deux Kosmoceras cf ornatum ou spinosum, de la partie supérieure des Marnes de Dives, à Houlgate, montrant une belle épigénisation du test en calcite: 6 cm 10 cm Une Kosmoceras ressemblant à K duncani, 10 cm, incomplètement dégagée d'une gangue localement extrêmement dure. Partie supérieure des Marnes de Dives à Houlgate. Du boulot en perspective pour ma retraite En attendant, à la recherche du carton perdu !
  12. Bonjour, c'est de la cumengeite.
  13. Aujourd'hui, je vais présenter mes Nautiles des Vaches Noires. Beaucoup moins fréquents que les ammonites, ce sont toujours de belles surprises quand on les découvre, même si l'esthétique n'est pas au rendez-vous. Dans les Marnes de Dives (partie supérieure) à Houlgate, je n'ai trouvé que des petits individus, autour de 7 à 8 cm de diamètre. Un Pseudaganides proche sinon identique à celui figurant dans le HS de Fossiles, partiellement épigénisé en pyrite (stable celle-là !) Un autre individu des Marnes de Dives, aux sutures concaves et non sinusoïdales: Cenoceras sp Dans l'Oolithe de Villers, il existe de véritables géants, hélas souvent fragmentaires ou très mal conservés. Ceux figurés ci-après n'atteignent pas, et de loin, les tailles maximales observées. Ils présentent une conservation correcte, même si elle est moins fine que celle des ammonites. Les plages de pseudotest conservé montrent une surface lisse, sans ornementation. Ces Nautiles servaient de point d'attache à toute une faune fixée: huîtres, serpules, bryozoaires. D'après le HS de Fossiles, ils sont attribuables au genre Cenoceras. L'épaisseur du tour varie, ainsi que la forme de la zone ventrale: arrondie, anguleuse ou déprimée. Un petit individu trouvé sur l'estran mais bien de l'Oolithe de Villers, 8.5 cm Un nautile à section trapézoïdale, à cause de l'angle net entre flanc et ventre, 10.5 cm, Oolithe de Villers mais trouvé dans le talus de la fausse terrasse Un individu à section trapézoïdale de plus grande taille (19.5 cm), Oolithe de Villers, trouvé à proximité du banc Et pour terminer, le plus grand de mes Nautiles, 23 cm, Oolithe de Villers, trouvé sur la fausse terrasse (et une de mes ultimes découvertes sur le site ). Moins épais que le précédent. Le ventre présente une très légère dépression. Il est entièrement cloisonné, ce qui implique qu'il lui manque au moins un demi-tour.
  14. Bonjour, elles sont apparues au Permien mais ont surtout marqué tout le Trias, à la fin duquel elles se sont éteintes.
  15. Bonjour, ci-dessus un élément de réponse (capital) à leur disparition. A cela il faut sans doute ajouter la stratégie de reproduction des ammonites de type oeufs nombreux, petits et absence de soin parental; contrairement aux nautiles : peu d'oeufs, de plus plus gros volume et soin parental. La période d'effondrement du plancton de la crise KT leur a été fatale. Aux Vaches Noires, il n'y a pas de Scaphites répertorié dans le Cénomanien (que je n'ai pas prospecté), mais pourquoi pas restant à découvrir ? Le très rare genre Sharpeiceras, une ammonite à enroulement planispiralé, y a bien été trouvé. Les hétéromorphes sont des ammonites adaptées à un milieu spécialisé, nullement dégénérées. Quant aux Pleurotomaires, bien représentés aux Vaches Noires (Callovien supérieur surtout) ils étaient présents en milieu peu profond au Jurassique, mais la famille s'est peu à peu déplacée vers les grands fonds (de 100m à 1000m), qui sont des milieux d'une remarquable stabilité. Cela peut expliquer leur longévité.
  16. Bonjour, oui, c'est le nom de ces expansions latérales de la coquille présentes uniquement chez des ammonites microconques. Les macroconques présentent un péristome simple, dépourvu de ces structures. Il s'agit d'un dimorphisme sexuel. En se basant sur les faunes de céphalopodes actuelles, il est quasiment certain que les macroconques sont des femelles et les microconques des mâles. Ce soir, on va évoquer les Peltoceratinae des Vaches Noires, à l'ornementation bien caractéristique. On commence par une triste vision: une Peltoceras schroederi , actuellement 25 cm de diamètre, à l'origine bien plus grande, des Marnes de Dives. Epigénisée en pyrite malheureusement instable. Elle a déjà été amputée de la moitié du dernier tour. Contrairement à mes autres ammonites pyriteuses des Vaches Noires, qui montrent une bonne stabilité (en plus elles sont conservées dans un air très sec)), rien n'a pu arrêter sa destruction. Je pense que c'est lié en premier lieu à un dessalage incomplet. C'est d'autant plus triste qu'elle est restée une trouvaille unique. Dans l'Oolithe de Villers, il existe de très grandes Peltoceratoïdes. Cet exemplaire, possiblement P constantii n'est pas une de ces géantes avec seulement 23 cm de diamètre. Il a été trouvé disloqué de longue date en plusieurs morceaux, à la surface supérieure de l'Oolithe de Villers. Le recollage a été rendu difficile, non jointif, par un semis de petits cristaux de gypse qui se sont formés sur les faces à réassembler, lesquelles, en plus, ont "travaillé". Un exemplaire non complet de Peltoceratoides williamsoni, une espèce plus petite de l'Oolithe de Villers: Les microconques des Peltoceratoides sont les Parawedekindia. Toutes celles présentées ci-dessous proviennent de l'Oolithe de Villers. Je n'ai pas eu la chance d'en trouver avec les apophyses jugales conservées. La régularité de l'ornementation, totalement dépourvue d'épines ou tubercules, les rend "reposantes", je trouve. Un joli doublé: Un très grand exemplaire de Parawedekindia arduennense, 15 cm de diamètre. Comme beaucoup de ses congénères, il a été très prisé par ses contemporains huîtres et vers marins qui ont abondamment colonisé une face ! Le collègue un peu plus petit a surtout été colonisé par les vers marins Un troisième, très comparable au premier mais un peu moins complet Et un dernier Parawedekindia arduennense, bien classique, 95 mm de diamètre Pour terminer le post du jour, j'y ajoute une ammonite qui reste un cas unique dans mes trouvailles, tant au niveau de l'espèce que de l'horizon stratigraphique : une Perisphinctes du groupe antecedens, de l'Oolithe de Trouville, une découverte dans le talus de la fausse terrasse ! Entièrement en calcite translucide comme de l'albâtre. Bon week end à tous !
  17. On ne voit pas trop bien, mais ça a l'air d'une dent de type broyeur. Ce site est prometteur en découvertes !
  18. Pris individuellement, la forme de ces objets noirs évoque bien les crochets de bélemnites. Ils sont le plus souvent de couleur noire, due à leur nature chitineuse. Cela peut être aussi bien le produit d'une régurgitation, et là ils n'ont pas eu le temps d'être corrodés par les sucs gastriques.
  19. Les Euaspidoceras des Vaches Noires : toutes pareilles et toutes différentes ! A Part E. babeanum figuré plus haut qui se singularise par son épaisseur et la disparition des tubercules externes à un stade adulte, les autres Euaspidoceras se distinguent essentiellement par l'apparition plus ou moins précoce ou tardive des tubercules ombilicaux. Un exemplaire de la partie supérieure des Marnes de Dives ( Callovien supérieur): Euaspidoceras subbabeanum, moyennement épais, à tuberculation interne précoce. La cohorte des E. douvillei, Oolithe de Villers, section du tour quasi-circulaire et à tuberculation interne plutôt tardive: Euaspidoceras perarmatum, un exemplaire plus récent dans la série: base du calcaire d'Auberville. Diamètre 19 cm. Les Euaspidoceras sont des formes macroconques. Leurs microconques seraient les Mirosphinctes. Je voudrais figurer ici une ammonite qui pourrait appartenir à ce genre, si je procède par élimination, tant elle est atypique. Elle n'est pas dégagée complètement mais on en voit l'essentiel, surtout l'étrange costulation ventrale. Environ 35 mm de diamètre, partie supérieure des Marnes de Dives. Deux Mirosphinctes cf mirus de l'Oolithe de Villers: autour de 40 mm de diamètre chacun. C'est tout pour aujourd'hui !
  20. Bonsoir à tous, aujourd'hui: les Euaspidoceratidae sont de sortie ! Mais auparavant, pour illustrer le propos de STR: voici deux exemplaires assez marquants de "vie" où se trouvent associés des animaux qui voudraient nous raconter des choses sur leur milieu. Sur ce premier bloc issu de l'Oolithe de Villers, trouvé dans le talus de la fausse terrasse, un petit Parawedekindia voisine avec un groupe très rapproché, voire entremêlé, d'une quinzaine au moins de juvéniles Cardioceras. Ce regroupement d'un tel nombre d'ammonites de la même espèce et du même âge dans un volume très réduit est tout-à-fait unique dans mes découvertes aux Vaches Noires. Un Euaspidoceras cf douvillei de l'Oolithe de Villers, au pseudotest plutôt bien conservé et solide, sauf que bizarrement, seule une petite partie d'un tour interne est cassée, avec un remplissage de sédiment comprenant, à sa surface, une pointe de dent brisée de requin (hybodonte possible? à cause des plis de l'émailloïde). Le dégagement de cette pièce peut être amélioré, c'est une des plus anciennes (trouvaille de 1988 ou 1989)
  21. +1 avec toi Alkimik ! Nous sommes un certain nombre ici à nous sentir orphelins de Gaël Dans ce genre d'exploration, les choses les plus intéressantes ne sautent pas aux yeux du premier coup, mais tu les as trouvées, c'est un excellent début. La loupe X10 est un must indispensable ! Tu as visiblement découvert la couche burdigalienne citée dans ton livre. La molasse burdigalienne, c'est à la fois très riche et ingrat comme terrain. Les dents de poissons, dont squales, ne seront pas forcément visibles facilement, il fait pouvoir examiner un maximum de cailloux ou même, voir s'il y a possibilité de tamiser dans les endroits où le sable se concentre. Faire des essais de filtrage même sur de petites quantités de sédiment meuble.
  22. Bonjour Alkimik, ça a tout l'air de dents de poisson type daurade ! On dirait bien de l'os, plutôt que du végétal.
  23. Bonsoir Chantal, à l'époque, c'était des aiguilles diverses emmanchées (fabriquées sur mesure par mon premier mari) et un petit marteau, des scalpels aussi. Le tout sous ma bino russe MBC10. Je me suis rendue compte en les passant en revue aujourd'hui que les pièces trouvées au début n'ont pas été dégagées aussi bien que celles de la fin, 4 ans plus tard. Logique. Il n'y a pas de casse, on peut juste mieux faire. Je pourrai les reprendre, mais il me faudra ré-apprendre cette roche, que j'avais fini par connaitre par coeur. Ce n'est plus le cas maintenant. Elles ont toutes demandé un important travail de dégagement. Si elles sont bien conservées, c'est parce que ces coquilles étaient incluses en partie ,ou pour certaines, en quasi-totalité. Le bloc brut montré plus haut, c'est juste un léger voile de roche !
  24. Merci les amis ! Pour poursuivre avec les Cardiocératidés oxfordiens des Vaches Noires, quelques exemplaires macroconques, plus modestes en taille que ceux présentés plus haut, mais plus aisément manipulables pour leur tirer le portrait Goliathiceras de l'Oolithe de Villers (21 cm pour cet exemplaire auquel manque juste la chambre d'habitation) trouvé haut sur la fausse terrasse Un autre, légèrement plus petit (18 cm), avec début de la chambre d'habitation (sur bloc détaché à proximité du banc) Encore plus petit mais macroconque quand même, entièrement suturé: Le Cardiocératidé que j'ai trouvé en place le plus haut dans la série: juste au-dessus du banc à Lopha gregarea; il ressemble de face à un Goliathiceras mais arbore un profil mince. Un exemple de forme renflée, cadicône, très incliné sur son bloc, Oolithe de Villers (mais trouvé sur le talus de la fausse terrasse). Je ne me prononce pas sur M ou m, chambre d'habitation présente même si pas complète. Pour terminer cet aperçu (forcément sommaire) des cardiocératidés principalement issus de l'Oolithe de Villers, deux "cas" qui -vu le temps passé- sont des cold case: Un individu pathologique, apparemment complet. La blessure a affecté la chambre d'habitation et a été cicatrisée: Un autre individu qui a partagé son existence avec un ver marin qui a colonisé sa coquille. Sans que cela perturbe son ornementation, celle-ci est pourtant atypique car il n'y a pratiquement pas trace de carène sur cet individu. Oolithe de Villers. C'est tout pour aujourd'hui
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