icarealcyon

Intéressante lecture. Il prêche pour sa chapelle, comment lui en vouloir... "Pourtant, comme l’a rappelé le commissaire enquêteur qui a rendu un avis favorable au projet, la RN n'apporte pas de restriction supplémentaire puisqu'il est déjà interdit de ramasser des fossiles sur le littoral français, domaine public de L'Etat." Tout ce qui n'est pas expressément autorisé (sur tout le littoral français) est donc interdit. Citoyens, sachez vous tenir, la loi et l'ordre vous guettent. Et sur toutes les plages tenez vos gosses, vos chiens, vos chars à voile, vos bourrins, vos pêcheurs à pied, vos planches à voile, vos baigneurs pleins d'huile solaire, pouah ! Et bravo à l'auteur pour cette interprétation entièrement personnelle du droit public ! "La réserve bénéficiera de moyens humains et financiers pour protéger, connaitre et faire découvrir son patrimoine." Belle et fière affirmation. Y a du mécénat (opulent) dans l'air ? Parce que je crois bien qu'en matière de programmation de ce genre de dépenses publiques, dans les années à venir, il va y avoir des réveils difficiles. Comment arriver à faire plus, avec beaucoup moins ? Il n'y aura pas de miracle, pas dans la conjoncture actuelle, et ça ne va pas s'arranger dans les années à venir. Le chiffrage budgétaire de ce projet de RNN est tout sauf concret et réaliste. En fait, on attend de voir le projet de budget en question, qu'on se marre. "Elle disposera d'une équipe de terrain qui assurera des missions de surveillance, de prévention, d'éducation et de sensibilisation qui aideront à lutter contre le pillage de fossiles (prélèvements en paroi, collecte massive à des fins commerciales) qui, lui, fait peser sur le patrimoine paléontologique une menace tout aussi réelle que la marée." Un conseil pour la constitution desdites "équipes" au regard du fameux budget escompté mais non chiffré au niveau des dépenses de personnel (quoi d'autre ?) : acheter des esclaves, ça doit encore pouvoir se trouver dans quelques parties du monde qui n'ont pas renié les bons vieux usages. Ils ont bien tordu le cou à une enquête publique, ils peuvent tordre le cou au droit du travail, et bouffer du stagiaire ou du RSA "retour à l'emploi", tant qu'on y est. Ou bien constituer une flotte de drones, comme dans certaines "polices environnementales". Ambiance sur la plage, et effet garanti sur la faune.

Un des mes 2 "longs cous" adultes de la formation Yixian, Jehol biota, Chine (Barrémien- Aptien), Hyphalosaurus linguyanensis, 56 cm de longueur totale pour cet individu. Et un petit bébé (ou un mort-né), 4 cm enroulé, environ 12 cm déroulé. Hyphalosaurus était vivipare, comme Keichousaurus hui du Trias (auquel il n'est pas du tout apparenté). Un bébé Keichousaurus hui, Trias (Ladinien) Guizhou, Chine (55 mm) Plusieurs Branchiosaurus petrolei associés à une Callipteris, Autunien, Les Thélots (71)

Bien sûr ! C'est évident ! Et les chasseurs pourront toujours aller massacrer pardon "réguler" la faune sauvage dans les falaises, eux. Avec le salut profond des autorités.

En effet, Telodactylites est un bon candidat, sinon le seul, qui corresponde à cette morphologie. Au sommet de la zone à variabilis, il est bien un survivant...venu d'Italie, et marginal dans cette mer des Causses ? Les autres Dactylioceratidae ont disparu à ce stade, bien plus bas ( et ce n'étaient plus que des Catacoeloceras et des Mucrodactylites, assez monotones). En tout cas, une piste à suivre pour essayer de comprendre l'extinction de cette intéressante famille.

Si des spécialistes des ammonites du Toarcien passent par là... Cela fait bien 3 ou 4 fois que je rencontre ce type d'ammonite immédiatement sous le premier banc calcaire discontinu qui marque, dans notre belle contrée, le passage dans le Toarcien supérieur. Donc, on est sensé se trouver là dans l'horizon à vitiosa, sous-zone à vitiosa, zone à variabilis. Malheureusement, dans les derniers décimètres sous le banc calcaire, les ammonites sont généralement mal conservées et peu nombreuses. Je vous présente la bête la mieux conservée. Les ultimes Mucrodactylites ont disparu bien plus bas. On est donc en présence ici d'un des tout derniers Dactylioceratidae qui ait vécu, le dernier des Mohicans en quelque sorte. Le genre Peronoceras se limite à la zone à Bifrons. Mon spécimen me fait davantage penser à un descendant très tardif de Porpoceras ? Il y a des indications que les côtes ventrales étaient élevées, fines et tranchantes comme sur certains Septimaniceras. Les côtes latérales sont systématiquement fibulées et donnent naissance à une forte épine. La coquille complète et bien conservée devait être magnifique. Si quelqu'un a une idée...

Super, merci Geopas ! Et en plus ça sonne plus joliment pour cette belle espèce

Une protoconche ou loge embryonnaire de bélemnite ( genre Acrocoelites) visible à la base du phragmocône, rostre trouvé naturellement clivé en 2, Toarcien moyen, Lozère (0.5 mm environ pour la protoconche).

Un petit Lycoptera davidi de la formation Yixian, Barrémien-Aptien, Chine, 38 mm

Oui ! à ce propos, quel est le bon nom de genre pour ces poissons-là : Dapalis ou Smerdis ? Le second était couramment affiché sur les nombreux spécimens offerts dans les bourses dans les années 80/90, puis plus tard on a davantage vu le premier; il me semble que c'est "Dapalis" au musée des fossiles du Lubéron à Apt ?

Bonjour, très très gros doute pour Leptolepis et Toarcien... pour moi il s'agit plutôt de Dastilbe, du Brésil, âge Aptien , et très recolorisé pour plus d'attractivité commerciale.. NB: il serait bon de mettre la taille du fossile en cm

1/ Dapalis macrurus du Stampien provençal 2/Petit poisson du Cénomanien libanais mal conservé: Armigatus ou Davichthys 3/ Vinctifer comptoni de l'Albien, Chapada do Araripe, Cearà, Brésil, 4/Rhacolepis buccalis, Albien, même provenance que le Vinctifer

Elle a dû être découpée en rectangle à l'origine et un coin a été cassé, c'est sans doute ça "l'accident".

Je pense plutôt à une valve partielle d'ostracode vue du côté ouverture, remplie de sédiment Mais il existe effecivement des crochets de bélemnites dans ces formations, et ils sont toujours noirs. Beaucoup plus rares que les ostracodes !

Pas très probant pour une pathologie. Plutôt un artefact de fossilisation, comme le dit Grock. Voir ce sujet, qui fait la part belle aux ammonites:

Et pour finir , des dents de poissons actinoptérygiens, toujours du Toarcien lozérien. cf Dapedium Pachycormidae possible, une géante de 4 mm environ : 2 dents possiblement de Pachyrhizodontidae : Dents molariformes (de Pycnodontes ?), 1 mm en moyenne, à l'émail aussi étincelant que celui des dents de requins : Actinoptérygiens indéterminés:

Top, merci, je vais en prendre de la graine ! On continue sur notre élan avec les raies du Toarcien Lozérien (cf genres Jurobatos, Toarcibatis, Cristabatis... ), 1.5 mm environ de plus grande dimension recensée :

C'est incontournable, vu que la très grande majorité de ces objets tournent autour du millimètre, ou le plus souvent moins ! Dans ce post, je montre les plus belles et grosses dents parmi ces minuscules que je n'arrive parfois même pas à photographier à l'oculaire de ma bino Je cherche encore l'encre qui résiste et reste lisible dans le temps ...

Non, c'est potentiellement partout où il y a des marnes noires qui affleurent.

Divers requins hémiscyliidés du Toarcien lozérien (1 mm de taille moyenne), la famille sans doute la plus intéressante localement de cette microfaune de requins. -des exemplaires rattachables au genre Annea Une pathologique: Hémiscyllidae toarciens éventuellement rapprochables de Heterodontus (1mm maxi), que j'appelle -faute de mieux- "dents en étoile" Les types les plus communs dans le Toarcien terminal Et les plus étranges (2mm de moyenne):

Dents de requins Paraorthacodus (?? pour certaines, des ambiguités demeurent...) du Toarcien lozérien (5 mm de dimension maximale)

Dents de requins Rhomphaoidon/Synechodus du Toarcien lozérien, dimension maximale 3 mm. Des erreurs d'identification sont possibles avec, d'une part, les hybodontes et d'autre part Paraorthacodus, également présent. Faune pas encore étudiée à ce jour.

Dents de requins hybodontes (Hybodus et Polyacrodus) du Toarcien lozérien. Taille maxi 3 mm, taille moyenne 2 mm environ.

+1 avec Pyb ! On voit bien les granules au grossissement. Le travail de dégagement est par contre très médiocre, un massacre, dommage, mais c'était la norme sur ces vieilles pièces. Je pense que vous pouvez vous dispenser du test de l'acétone, qui risquerait de détruire les collages anciens.

Ce sujet est un des plus magnifiquement illustrés du forum. Merci pour ce superbe travail Elasmo!

C'est la libre décision de l'auteur de la publication de référence de l'espèce. Il ne peut pas donner son nom à lui, mais peut dédier l'espèce à quelqu'un de son choix. Son nom d'auteur figure toujours à la suite ainsi que l'année de publication selon les règles de la nomenclature.