Quelques-uns des principaux sujets de Géoforum
![]() ▲ Vente et achat de minéraux français et cristaux du monde sur Internet ▲ |

Vente et achat de minéraux sur Internet
Voir le nouveau contenu de Géoforum
-
Compteur de contenus
4714 -
Inscription
-
Dernière visite
Type de contenu
Profils
Forums
Galerie
Blogs
Boutique
Tout ce qui a été posté par ANDRE HOLBECQ
-
Minéraux bleus : photos de cristaux de cette couleur
ANDRE HOLBECQ a répondu à un sujet de le sablais dans Forum Minéraux et Minéralogie
-
Minéraux bleus : photos de cristaux de cette couleur
ANDRE HOLBECQ a répondu à un sujet de le sablais dans Forum Minéraux et Minéralogie
-
La pyrite en France
ANDRE HOLBECQ a répondu à un sujet de Evelyne dans Forum Minéraux et Minéralogie
c'est entre la France et l'Angleterre, juste avant de tremper les pieds dans la Manche, tu sais là où il y a des pingouins, et des phoques (en plus c'est vrai) mais pas encore de banquise (quoique par des hivers très rigoureux on en ait vu une à Calais. Bref de Paris, tu prends l'autoroute A1 et droit vers le Nord, tu sais le NOOOOORD (tu nas pas vu le film "Bienvenue chez les Chtis"?) -
Grands mineraux quartz à bas prix venants de chine...doute!
ANDRE HOLBECQ a répondu à un sujet dans Demandes d' identification de minéraux
le comble en cristallographie c'est que l'obsidienne est un VERRE naturel DONC NE PEUT PAS SE PRESENTER EN CRISTAL!!! Donc ce pseudo cristal sensé avoir des pouvoirs de par sa nature cristalline est une pure ARNAQUE ; de plus, et notamment en Chine, très nombreuses sont les imitations d'obsidienne en verre industriel (j'en ai vu des noires des rouges des bleues, avec des paillettes façon aventurine ... Bref attrape" couillon" comme on dit dans le midi. Pardonnez ma franchise elle est proportionnelle à mes connaissances en minéralogie, "un peu" développées . Quand aux 120 euros pour ces "merdouilles" c'est vraiment de la super arnaque: ils n'ont aucune valeur pour un minéralogiste et n'ont rien à faire dans une collection! -
Galerie Tourberyl : photos de minéraux
ANDRE HOLBECQ a répondu à un sujet de Tourberyl dans Galeries de photos de minéraux, fossiles, roches, etc.
bonjour, attention l'ami ! Il n'y a jamais eu de marcasite au Cap Gris Nez !!! C'est une grossière erreur que l'on peut même trouver dans les échantillons de l'Ecole des Mines !!! Elle ne peut-être que du Cap Blanc Nez ou de la carrière de Dannes au sud de Boulogne et provient d'une craie grise cénomanienne, qu'on se le dise ! -
Culture populaire et fossiles
ANDRE HOLBECQ a répondu à un sujet de Herakles dans Forum Fossiles et Paléontologie
on en retrouve sculptés en haut des colonnes à l'intérieur de l'église de Beuvry (Pas de Calais) si tu as besoin de ces escargots je retourne faire de meilleurs photos dans l'église," y a qu'à demander " -
Culture populaire et fossiles
ANDRE HOLBECQ a répondu à un sujet de Herakles dans Forum Fossiles et Paléontologie
-
Culture populaire et fossiles
ANDRE HOLBECQ a répondu à un sujet de Herakles dans Forum Fossiles et Paléontologie
agrandissez l'image précédente, pas encore trouvé alors regardez deuxième rang de vitrail deuxième pierre rectangulaire à gauche du vitrail... voilà: -
Culture populaire et fossiles
ANDRE HOLBECQ a répondu à un sujet de Herakles dans Forum Fossiles et Paléontologie
A propos de coquilles, dans les grés de l'église de Beuvry près de Béthune dans le Pas de calais sont gravés des coquilles d'escargots ou colimaçons, ce sont des clin d'oeil au passant, très discrets mais en même temps des signatures qui rappellent que ce sont des maçons qui ont construit cet ouvrage. Il faut être très attentif, ou connaître, ou utiliser un éclairage rasant pour les repérer. Voici quelques images: cherchez le bien à gauche de la porte un peu plus haut ...Agrandissez l'image en cliquant dessus et cherchez bien ... -
Culture populaire et fossiles
ANDRE HOLBECQ a répondu à un sujet de Herakles dans Forum Fossiles et Paléontologie
on aimerait bien en voir des photos, ça nous mettrait l'eau à la bouche et sûr qu'on chercherait à en déguster sur place -
Culture populaire et fossiles
ANDRE HOLBECQ a répondu à un sujet de Herakles dans Forum Fossiles et Paléontologie
bientôt je ferai un reportage dans le Boulonnais pour y photographier des ammonites scellées dans les murs , je demanderai aux propriétaires la raison ... et vous ferai part de mes découvertes. Je pense que toute pierre ayant une forme bizarre voire inconnue à l'époque a systématiquement fait fantasmer les esprits humains qui y voyaient d'ailleurs aussi bien des signes maléfiques comme de bons présages (pour la même pierre mais pas au même endroit ou à la même époque. Et bien plus simplement, les ammonites furent scellées dans les murs comme éléments décoratifs et aussi pour que l'on ne les vole pas; en effet posées au sol elles avaient tendance à s'envoler par les nuits sans lune ... (les premiers collectionneurs étaient déjà à l'oeuvre) La spirale de la coquille d'ammonite ou mieux d'un escargot pourrait aussi être un signe ascentionnel vers le ciel , d'ailleurs les escargots sculptés sont en haut de colonnes très hautes. Mais il y a aussi un jeu de mot de l'époque "coli-maçon" qui rend homage aux maçons batisseurs de ces églises. Ceci est avéré par certains historiens pour l'église de Beuvry en tout cas. citation: "Peut-être la solution à ce problème serait practiquer un enseignement et un apprentissage de toutes les sciences et à tous les niveaux d'enseignement, d'une forme moins dogmatique, avec moins mémorisation et beaucoup plus d'experimentation... pratiquant le décalogue du scepticisme, ça qu'est appelé Zététique en France. Mais ça c'est une autre histoire ..." En effet et entièrement d'accord, mais cela demande beaucoup de temps, et voilà un mot "Zététique" particulièrement ignoré de très nombreux individus, certainement la très grande majorité. Je connais , lu les livres du professeur Broch de Sophia Antipolis Université -
-
-
Homéothermie chez les dinosaures : comment est-ce possible ?
ANDRE HOLBECQ a répondu à un sujet de Sylvanus Vulgaris dans Dinosaures
salut camarade, certes mais est-ce bien vérifié ? -
Homéothermie chez les dinosaures : comment est-ce possible ?
ANDRE HOLBECQ a répondu à un sujet de Sylvanus Vulgaris dans Dinosaures
Pas débile du tout ta question je dirais même plus:excellente question et je t'en félicite. Il faut transmettre aus spécialistes du genre je veux dire à Mr Lecointre ou à Mr Leguyader au Museum à paris. Personnellement je ne sais pas répondre à cette excellente critique bien argumentée, et ça me pause aussi problème. Vive le "poil à gratter" même si parfois ça gratte tellement fort qu'on en attrape des rougeurs au cuir chevelu. :gratte-tete: Ceci dit je me souviens d'affirmations de certains paléontologues dont Buffetaut* qui prétendaient que par exemple poils ou plumes ne peuvent pas apparaître séparément dans des clades qui n'ont rien à voir entre elles; or Sordes pilosus un ptérosaure était poilu comme une chauve-souris; et là on ne peut pas jouer comme pour la plume avec l'ensemble oiseaux dinosaures. Autre curiosité on vient de démontrer que les ichtyosaures auraient eu aussi une température constante comme les cétacés pourtant aucun lien de parenté mais des convergences de forme et de milieu de vie. Tiel, ce que tu écris: "Bref ainsi l'homéothermie serait non seulement apparu deux fois ou plus chez les amniotes mais elle serait apparue il y a très longtemps déjà quitte à être perdue par la suite dans certaines lignées d'amniotes comme ce fut peut-être le cas chez les crocodiliens." ferait bondir certains paléontologues. (comme EB*) Ma position personnelle là dedans ? Franchement, :question: très sincèrement il faut consulter au Museum , moi je suis bien incapable d'expliquer cela. Demande à Lecointre il a écrit deux gros bouquins sur les clades etc... Lui devrait trouver la réponse, à moins qu'iln'y en ait pas et que tu aies soulevé un beau lièvre. -
Dans le livre Vulcanii noroiosi de la Berca, Editurà Sport Turism , Bucuresti, 1985, Vasile Sencu il est clairement écrit que les grosses pierres ont été éjectées lors d'éruptions. Dans le livre de Ana Dicu VULCANII NOROIOSI DIN ZONA BUZAULUI il est écrit que : "à Beciu, au Nord ouest de la localité, à la confluence de la vallée de la bouse et de la vallée de Arbanasu, on a signalé une immense coulée de boue qui s'est déclanchée durant l'été de 1975. Egalement ici a eu lieu un grand glissement de terrain qui s'est produit à l'automne 1976, accompagné d'une éruption de boue avec une colonne de un mètre de hauteur qui a duré pendant 24 heures. L'éruption a duré un mois et a livré plus de 500 wagons de boue dans la valee de la bouse, coulant à la vitesse de 1m/24h. Au cours du séisme de mars 1977 quand la zone de Buzàu a été fortement affectée par le tremblement de terre, l'éruption a été réactivée pendant 6 heures, puis elle s'est brusquement arrêtée. "
-
à demain pour la suite ... Bunà seara Bon soir à tous qui suivez le feuilleton.
-
pour la plante j'ai l'impression que c'est gardurarita ou Nitraria Shoberi, plus que mure, il n'y a que ces petites boules noires qui existent ici;votre photo en montre des vieilles flétries et ridées, je pense.
-
l'agrandissement provient de cette photo d'un large cratère très actif à boue très liquide; une petite pause et à demain pour la suite (j'ai beaucoup d'images)
-
-
Vous écrivez : "Une hypothèse serait qu'il y a eu à une certaine époque des épanchements abondants de boue liquide qui se serait étalés comme une chape de ciment, en durcissant suffisamment sur ses bords" En effet vous voyez bien sur place des petits volcans peu étalés mais hautes et d'autres très étalés et très bas; donc en effet comme pour les vraies lavec donnant des volcans boucliers très étallés , ici aussi on peut avoir des grandes émissions liquides qui se sont étallées successivement les unes sur les autres . Si la boue est gris c'est qu'elle est sans doute chargée en sulfures provenant des argiles et ou marnes sous jacentes, arrivées à l'air elles s'oxydent, rouillent, et changent de couleur. Quand au blanc qui couvre les coulées séchant au soleil c'est du sel (toujours présent dans les zones à gar et pétrole) il est vite lessivé par des eaux de pluie, car très soluble.
-
¨Le bruit d’expectoration ou plutôt de flatulences laisserait penser que notre planète soit malade et ici, elle manifeste bruyamment les conséquences d’une terrible gastro-entérite, spectaculaire ! (mais non nauséabonde, car le méthane n’a pas d’odeur, et ici pas de H2S !) (sauf la dernière fois en Juillet 2011)La composition de l’eau des volcans est riche en sel (NaCl) pauvre en bicarbonates et très pauvre en sulfates. Le Ph oscille entre 6,9 (aux grands volcans boueux), et 8,1 aux petits volcans boueux. Ce gaz méthane provient de terrains pré-néogènes de l’horizon des brèches tortoniennes, du Sarmatien inférieur et du Méotien, à 3000 mètres de profondeur. Cette allusion scatologique a aussi frappé les esprits de longue date si j’en crois l’appellation du ruisseau qui dévale les pentes des petits volcans boueux, il s’appelle « Baligoasà » ce qui signifie « la bouseuse » ! (voir carte p6) ¨Si les gaz sortent à sec, ils donnent naissance aux « feux perpétuels » comme ceux d’Andreiasu de sus, lesquels ne sont plus actifs actuellement mais je les avais filmés il y a quelques années quand ils l’étaient. ¨ ¨Lors de tremblements de Terre fréquents dans cette région, l’eau souterraine est compressée par les ondes sismiques et elle s’injecte dans les failles créées par les séismes. On trouve des équivalents de ces volcans sismiques aux USA en Yougoslavie, en Russie, Italien , Nord de l’Iran , Iraque, Inde Birmanie Venezuela, Colombie, et d’autres coins de Roumanie (Cluj, Alba, Sibiu, Mures, Iasi, Gorj) ¨En Europe ils sont classés en deuxième position après ceux de la péninsule d’Apsheron en Russie. Ils sont bien entendu « réserve nationale » protégés et n’attendent que votre visite qui n’en doutons pas, vous laissera émerveillés. ¨Bibliographie : ¨Geomorfologie cu elemente de geologie, Editura didacticà si pedagogicà, Bucuresti 1967, Petre Cotet ¨Geografia fizicà a Romàniei, Editurà didacticà si pedagogicà, Bucuresti, 1973, Al.Rosu. ¨Subcarpatii si depresiunile marginale ale Transilvaniei, Editurà stiintificà, Bucuresti 1966, Victor Tufescu ¨Judetele Patriei Buzàu monografie, diturà Sport Turism, Bucuresti 1980, Gr Posea & M.Ielenicz ¨Vulcanii noroiosi de la Berca, Editurà Sport Turism , Bucuresti, 1985, Vasile Sencu ¨Monumentele ale naturii din Romania, Editurà Meridianà, Bucuresti, Emil Pop & N. Sàlàgean ¨Rezervatii Naturale geologice din Romania, Editura echnicà , (N°29 , p 90)Bucuresti, M.Bleahu,VL.Bràdescu, & FL. Marinescu. et j'ajoute le plus récent: VULCANII NOROIOSI DIN ZONA BUZAULUI Ana Dicu et Victor Bortas (Editura Victor B 2005 Bibliogr. ISBN 973-86818-5-5). Ce livre de 135 pages est préfacé par le célèbre Professeur-géologue Marcian Bleahu. Il est écrit en Roumain mais qu’importe, les très nombreuses illustrations en font un excellent recueil géologique et botanique. De plus cette langue latine est aisément compréhensible (elle ressemble beaucoup au latin et à l’Italien) (en gras les livres que je possède)
-
¨Ce sont des buissons assez secs avec des petites feuilles en forme de langue et des baies noires rappelant le cassis par la taille et la couleur. Cette plante est normalement spécifique d’Asie centrale et c’est le seul endroit où on la trouve en Roumanie. C’est même sa plus extrême répartition à l’Ouest. Elle est protégée. ¨Quand la boue est très fluide elle donne de grands cratères plats de 4 à 6m de diamètre remplis d’eau boueuse à la surface de laquelle on observe une accumulation de mousse de pétrole. De nombreuses et grosses bulles de gaz méthane viennent troubler la surface et éclatent donnant l’impression d’avoir un chaudron bouillant. Or tout est bien froid. ¨A deux kilomètres au Sud se trouvent les « Pîclele mari » ou grands volcans boueux. Ils culminent à 322 mètres, sur une ligne de dislocation perpendiculaire à l’axe de l’anticlinal. Pour les trouver il faut retourner sur ses pas et retrouver la pancarte verte qui annonçait la direction des petits volcans. On prend alors la direction droit devant sans tenir compte de la pancarte ; à quelques centaines de mètres on voit sur la droite un parking aménagé, et , au loin, une petite cabane en bois avec quelques tables (chemin vert sur la carte). Un autre chemin, rouge sur la carte, plus court mais plus raide y mène aussi, juste devant des cuves à pétrole. Un puits permet de se désaltérer avec une eau fraîche légèrement salée. Un chemin en cours d’empierrement est actuellement aménagé (itinéraire vert sur la carte). Il grimpe en pente douce et permet d’atteindre sans se fatiguer, en une petite demi- heure, les grands volcans boueux. Ici dans quelques années il y aura un complexe touristique permettant de loger les visiteurs. J’ai fait connaissance avec l’une des personnes qui s’occupe du site. Le directeur de projet touristique m’a joint et communiqué l’adresse de son site que je vous recommande de visiter : www.muddyland.com ¨Enfin des aménagements et une présence, avec des emplois à la clef, qui permettront d’éduquer les touristes et de les recevoir dignement dans une nature que j’ai connue jadis particulièrement déserte, inhospitalière, et parfois semée de détritus. ¨Les cratères y sont encore plus nombreux, actifs ou fossiles et hors service. Il arrive qu’un volcan boueux se tarisse, la boue étant trop visqueuse, elle le bouche, et l’on peut alors observer ces sortes de «dykes » dont le gris sombre vire au gris clair, et même au blanc salin quand la pélite est desséchée. Leurs boues fluides sont souvent couvertes partiellement de mousse d’hydrocarbures flottant continuellement et brassés par les bulles de gaz qui ont l’air de faire « bouillir » ces marmites. Sur certains cratères où la boue est visqueuse on peut observer des projections de jets de boue qui bombardent la coulée sous-jacente en formant des petits impacts, un peu comme de mini cratères lunaires. ¨
-
¨A la surface de la boue liquide on peut aussi voir près des lèvres du cratère une accumulation de mousse de pétrole. Il y a d’ailleurs dans les environs encore des pompes qui fonctionnent et puisent l’or noir. Cette « terre » qui craque sous les pas est plus précisément une pélite, sur laquelle on trouve, dégagés par érosion différentielle des cailloux en grés, en calcaire fossilifère, et en gypse. ¨Une érosion torrentielle a érodé ces plateaux balafrés de ravins de toutes tailles puisqu’aucun végétal ne retient cette fragile roche sédimentaire, ex boue craquelée en polygones blanchis par une mince croûte de sel, sous les rayons ardents du soleil. On se croirait sur la lune. D’ailleurs ce décor désertique a été utilisé pour y filmer les aventures du Baron de Münchhausen sur la Lune ! Lors de violents orages les ravins se transforment en torrents vigoureux qui creusent encore plus profondément ces tendres pélites. ¨Cependant cette terre inhospitalière héberge quelques très rares plantes halophiles qui réussissent à y pousser quand même, malgré la sécheresse ; parmi elles, la fameuse Nitraria shoeberi et l’Artemisia austriaca. Nitraria est aussi nommée par les roumains : « garduraritsa » de la famille des Zygophyllaceae.
-
¨En débordant, cette boue forme des coulées qui, de loin, abuseraient le volcanologue « classique », si elles ne séchaient marginalement en donnant des polygones de dessiccation caractéristiques de l’argiles et non d’une lave. En effet elles renvoient la lumière du soleil aussi bien que ces laves grises de carbonatites de l’Oldoino lengaï. Mais ici pas besoin de petite cuiller pour prendre la lave, à la manière de Maurice Krafft, on peut y aller franchement avec les mains ! Ici la boue a une nette tendance à être plus visqueuse qu’aux grands volcans boueux et les cônes à cratères ne sont pas rares. Il y en a même un qui ressemble comme un frère à un dôme de trachyte fendu et prêt à exploser. Or ici, ce n’est que de la boue sèche fendue, ulcérisée, poussée par une boue plus liquide qui s’épanche en une grande hémorragie grise et brillante, avec ses « tripes » ou ses « cordes » comme chez les volcans de lave. Des petites alvéoles de dégazage maculent la coulée en laissant ces « cratères » qui donne un aspect varioleux. Il y a eu parfois des éruptions explosives projetant de gros rochers de grés. Des blocs de 1,20m3 pesant 2,64 tonnes ont été trouvés, ils attestent que dans le passé la tectonique de la zone de Berca fut très forte et l’activité des volcans boueux fut bien plus active et même explosive. Les roches fossilifères expectorées par quelques éruptions passées témoignent de terrains sous-jacents datant du Sarmatien et du Badénien (-16Ma à – 6,5 Ma.)