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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

ANDRE HOLBECQ

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Tout ce qui a été posté par ANDRE HOLBECQ

  1. ça ressemble bien à du "laitier de haut fourneau", les zones de fusion et les petites bulles y font penser. En tout cas ce n'est pas une météorite (à cause des bulles notamment) Navré. Cordialement André.
  2. Ca a tout à fait la "gueule" du DIOPSIDE CLASSIQUE POUR CETTE PROVENANCE ET J'AI LA MËME CHOSE EN COLLECTION.
  3. Pour compliquer un peu... J'ai appris de la bouche d'un éminent cristallographe que les quartz morions pourraient n'être noirs que dans les pointes suite à un migration d'ions aluminium, et qu'il existe donc des morions naturels pas entièrement noirs. Je me renseigne pour en savoir plus.
  4. Echantillonnez , toujours et rapportez, les échantillons, on aurait tout de suite vu de quoi il s'agit.
  5. Alors maintenant ça y est , on "éduque" à sens unique les enfants. Bien sûr on se garde d'exposer un avis différent pour permettre de peser le pour et le contre. Voici donc point par point les réaction que suggèrent un tel document "unique" (heureusement)! Gare à vous, pilleurs, vandales, collectionneurs, revendeurs, trafficants de tous poils, Guignol arrive, et ça va barder! Des gents vivent grâce à la collecte de minéraux ou de fossiles à Madagascar, au Maroc, en Chine, en Bolivie, au Pérou etc… Et ils n’ont que cela comme source de « pognon » et ne pas mourir de faim! Les mineurs de Roumanie , du Maroc, arrondissent leurs faibles revenus. Voilà des faits qui correspondent à une idée très en vogue: « le commerce équitable. » Il existe même des actions de collectionneurs pour tenter de le rendre plus équitable ( voir actions de Géopolis) Si ce commerce n’existe pas, les minéraux sont du minerai détruit par l’industrie. Comme certains sont la gangue, ils n’ont aucune valeur industrielle. S’il n’y avait pas de clients pour minéraux et fossiles, jamais on n’aurait sorti les merveilles qui trônent dans les musées , jamais les mineurs ne se seraient souciés de prélever avec délicatesse et on se contenterait, comme jadis, d’échantillons « bigornés » qui sont aujourd’hui déclassés par les nouveaux exemplaires(parole de conservateur de grande collection) Les collectionneurs et revendeurs traités de pilleurs et vandales sont pourtant 2 fois sur trois à l’origine des découvertes, et quand on prend la peine d’observer leurs collections, la haute qualité de préservation est tout à fait l’inverse du résultat obtenu par un vandale pilleur qui casse et se soucie fort peu de la qualité de ce qu’il vole. Si les collectionneurs sont des voleurs ou des pilleurs on comprendra donc mal pourquoi des responsables de certains musées se portent acquéreurs de collections privées entièrement achetées, après la mort des propriétaires, sans débourser un sous (grâce à une dation par exemple); là on ne crache plus dans la soupe ! Ne serait-ce pas "hypocrite" ? Les infiniment nombreux fossiles et minéraux vendus ou échangés ou trouvés ne sont pas aussi rares qu’on le prétend. Ils constituent de multiples exemplaires que l’érosion, ou les mineurs mettent à disposition des acheteurs. Personne ne s’insurge de la vente d’un minerai par millions de tonnes; pourquoi donc s’émouvoir de la gangue qui dans ce cas finit broyée en stériles? C’est le destin industriel des cristaux de quartz des gangues! « Trafic » dit-on… Des musées comme celui de Pékin vendent leurs surplus officiellement à des commerçants patentés importateurs, dans toutes les règles internationales du commerce. Cette économie fait vivre du monde, faut-il les réduire au chômage ? « Apprendre à protéger » est-ce laisser faire en toute impunité la nature qui érode et donc brise, use, dissout ? Tout prélèvement est une protection du fossile ou du minéral voué naturellement à une disparition inéluctable. Les laisser en place c’est les condamner à mourir une deuxième fois. Le plus grand des vandales c’est la nature! (parole du paléontologue Bob Bakker.) Les « droits à la mémoire de la terre »: comme toute mémoire est effaçable, celle de la terre l’est aussi: l’érosion s’en charge et il est surprenant que les protectionnistes l’oublient systématiquement. Nombreuses sont les preuves de sauvetages in extremis de fossiles ou de minéraux, échappant au gel, aux vagues, à l’altération chimique, il suffit de faire un peu de terrain pour que cette évidence saute aux yeux. Il y a une énorme confusion dans le concept de « protection »: ce n’est pas en les laissant sur place que minéraux et fossiles puissent être protégés ; bien au contraire c’est alors les abandonner à leur triste sort: devenir des roches détritiques puis des sédiments. Comment se peut-il que des gens ayant étudié la géologie soient aussi amnésiques sur ce sujet essentiel? Il existe un énorme paradoxe dans l’idée d’interdire toute action risquant d’endommager les fossiles, car c’est justement l’inaction des Hommes qui dans ce cas laisse le libre cours à l’érosion , laquelle se charge naturellement d’endommager pour le moins , voire d’annihiler tout ce qui affleure. Vue l’actualité il faudra logiquement songer à mettre en examen l’érosion pour ses incomparable méfaits! Quand au destin des panneaux d’informations des sites protégés ils ont toujours fini sous forme de stèle funéraire sur un site mort par absence de fréquentation, avec comme gerbe florale un tapis de ronces et de mauvaises herbes (voir Vireux) Ces protectionnistes qui se veulent pédagogues tuent la passion dans l’œuf, celle là même qui est très souvent à l’origine des vocations de chercheurs, lesquels ont quasiment tous commencé par une collection de « cailloux », ils le confessent volontiers. Tous les Humains depuis nos premiers ancêtres ont collectionné pierres et coquillages pour s’en parer, ou pour les utiliser comme moyen d’échange, de proto monnaie . La collection est un phénomène spécifiquement humain et elle fut à l’origine de la possibilité d’identifier avec des références, de classer aussi. En quoi le « citoyen λ » pire encore « l’enfant λ’» devrait être privé du plaisir de la découverte et de la libre appropriation d’un objet trouvé dont il pourra parler ultérieurement et même l’étudier de près (car tout le monde des Paléontologues sait que l’on n’étudie pas un fossile sur le terrain mais on l’apporte au labo, comme le préconisait le grand géologue lillois Jules Gosselet, et comme le confirme le paléontologue Eric Buffetaut. Qui est prêt à entendre ces vérités premières de terrain ? Vous comprendrez maintenant pourquoi certaines personnes nous refusent un droit essentiel en démocratie: le droit à la parole, etceci en nous évinçant de leurs colloques. On a déjà bien du mal à intéresser l'élève au peu de fossiles trouvables lors d'une mini excursion géologique, si en plus il ne peut pas s'approprier l'objet et le mettre en valeur en classe devant les autres camarades, où va-t-on ? Il faudra lui dire de le laisser par terre là où il l'a trouvé? Et que croyez vous qu'il se passe dès que le prof aura tourné le dos ? Lui ou un autre se l'appropriera, et la situation dégénèrera immanquablement. On voudrait torpiller l'intéressement et semer la zizanie que l'on ne s'y prendrait pas autrement. Agir de la sorte c'est bien mal connaître la psychologie des enfants et surtout des adolescents. Voilà où mène la confusion entre protection et protectionite. Evident non ? Qu'en pensez-vous ?
  6. La Lithothérapie... Compliments à tous ceux qui ont exprimé un avis raisonnable sur ce sujet, mais personnellement les élucubrations que j'ai pu entendre ou lire là dessus m'amenèrent à faire la recherche suivante dont je vous fait part. Dans le même ordre d'idées je conseille fortement la lecture du livre "Charlie ramène sa science" chez Vuibert & Charlie Hebdo, écrit par Antonio Fischetti et Guillaume Lecointre (docteur es sciences et professeur au Muséum de Paris) Les dessins humoristiques accompagnant des textes irréprochables sont succulents. LITHOTHERAPIE ATTRAPE NIGAUD ET EXERCICE ILLEGAL DE LA MEDECINE Lisez et pensez, sachez vous remettre en cause. La présence de litho thérapeutes avec leurs prétendus minéraux qui soignent, dans les bourses de minéraux et fossiles, ainsi que leur littérature qui marche du feu de Dieu, m’exaspèrent ainsi que tous les scientifiques raisonnables. On y gruge les gens avec des balivernes, on les noie dans de fausses espérances, ou tout au mieux, on leur fait prendre des vessies pour des lanternes en manipulant l’effet placebo ! Pourvu que cela ne se substitue pas aux traitements prescris par les médecins! Les roches thérapeutiques dans l’histoire On peut lire sur le site Lithothérapie.com, les « citations » ci-dessous, et voilà ce qu’elles inspirent à tout Homo sapiens sapiens: Homme sage et penseur. « L’énergie des pierres »: quelle énergie ? Le physicien sait que toute forme d’énergie porte un nom et est mesurable. Il attend toujours que l’on mesure la prétendue énergie des pierres. Quel instrument est-il capable de mesurer ou détecter cette prétendue énergie ? Il connaît la piézoélectricité qui se crée par pression sur des cristaux de quartz, il sait que la tourmaline se charge d’électricité statique quand on la chauffe, il sait que l’autunite est radioactive, etc… mais cela n’explique en rien « l’énergie bienfaisante des pierres ». Par contre j’en connais quelques unes « malfaisantes* » à coup sûr. Si les 7 zones du corps sont aussi nombreuses que les 7 couleurs de l’arc en ciel, sachez que ce chiffre 7 est mystique et on retrouve le 7 dans les 7 merveilles du monde, les 7 péchés capitaux, les 7 nains, et les 7 chakras! D’autre part quand on sait que les couleurs ne sont que des illusions et que chaque objet n’a pas une couleur propre, puisque tout dépend de la lumière qui lui arrive, nous sommes bien dans le domaine de l’ILLUSION ! Que l’on ne me dise pas comme je l’ai entendu que les couleurs pénètrent dans le corps, c’est faux, d’autant plus faux que d’autres ondes bien plus énergétiques sont arrêtées par la peau. Les références à l’histoire ne peuvent en aucune façon servir de références et se prétendre supérieures aux connaissances actuelles, ce serait nier les concepts de progrès et de découvertes. Enfin , on en sait plus maintenant qu’à l’époque des égyptiens ou du Moyen-Âge, tout de même! Comment peut on oser comparer un traité de médecine actuel avec un grimoire moyenâgeux ? Voici quelques anecdotes qui feront prendre conscience du mal fondé de la prétendue sagesse des anciens dans ce domaine. Avis aux amateurs de sagesse lithothérapeutique ancienne : Déjà, au premier siècle, le grand naturaliste, Pline l’Ancien (l’oncle de Pline le jeune : celui qui a décrit l’éruption du Vésuve en 79 ), dans son « Histoire Naturelle » nous éclaire : il se montre très prudent vis-à-vis des informations qui prétendent que le quartz changerait le cours de la destinée, préserverait et même guérirait des maladies ; il ne porte que peu de crédit à ces croyances et il écrit qu’il ne se fait que le rapporteur des écrits de « certain mages imposteurs. » Pline a aussi écrit à propos de l’améthyste : « les mages imposteurs assurent qu’elle empêche l’ivresse et que son nom vient de là. ». Ces racontars ont été repris par Le Grand (1193-1280) qui, tout philosophe qu’il était, n’a même pas compris les écrits de Pline, quand il affirma : « pour avoir un bon esprit et ne s’enivrer jamais, on prendra une pierre d’améthyste qui est de couleur violette ; elle est merveilleuse pour les ivrognes et rend l’esprit propre aux sciences. » De façon plus pratique on peut penser que l’améthyste, vue sa couleur, arnaque pour arnaque, fut utilisée par les romains sous forme de coupes pour que l’on puisse couper le vin avec beaucoup plus d’eau sans que cela ne se voie. Pline avait lui une véritable sagesse et n’en laissait pas compter ; jugez plutôt lorsqu’il rapporte les propos de certains magiciens: «si les noms de la lune et du soleil y sont gravés, et si elle est ainsi suspendue au cou avec des poils de cynocéphale et des plumes d’hirondelle, elle préserve des maléfices ; et aussi que portée de n’importe quelle façon elle facilite l’accès auprès des rois ; qu’elle écarte la grêle et les sauterelles, si l’on fait en même temps une prière qu’ils enseignent… Je crois bien qu’ils n’ont pas écrit cela sans mépriser et bafouer l’humanité. » Vous voilà prévenu ! Pourtant aujourd’hui la poudre de quartz est utilisée en homéopathie, et elle traiterait des maux aussi divers qu’indépendants comme : le surmenage, les furoncles, les abcès, les panaris, le rhume des foins et la migraine. En tout cas une chose est sûre, la silicose des mineurs est elle bien due à la poussière de quartz ! Le quartz est même plus toxique en particules de 0,5 à 5 microns que la silice amorphe comme l’opale qui est plus facilement éliminée. On a prétendu que le quartz absorberait notre champ magnétique : quelle énorme blague, cela fait rigoler tous les physiciens ! Au Moyen-âge, Albert le Grand, théologien et philosophe, écrit : « si on le boit avec du miel il donnera du lait aux nourrices. » J’espère pour elles qu’on le réduisait en poudre avant ingestion car le quartz ne fond ni dans la main ni dans la bouche ni ailleurs, contrairement à la réputation d’un célèbre bonbon chocolaté. En Angleterre on prétendait que le quartz pulvérisé et mélangé à du vin permettrait de combattre la dysenterie. Que ne feraient-ils pas, ces anglais pour fuir leur excellente cuisine et picoler en France , isn’t it ? Jadis (XVIè et XVIIè siècle) on faisait porter aux fiévreux une boule de cristal pour faire chuter la fièvre (ça ne vous rappelle rien ? L’ambre en Pologne …) Je rappelle que les Chinois broyaient et broient encore des « dents de dragons » ainsi que des « papillons de pierre » qui ne sont que, d’une part, des dents de dinosaures et d’autre part, des spirifers (brachiopodes fossiles du «paléozoïque) pour soigner plusieurs affections qui n’ont aucun lien entre elles. Ces spirifers sont appelés « Shiy yen » ce qui signifie « pierre à avaler ». Broyées et cuites dans un pot d’argile elles seraient sensées soigner rhumatismes, cataracte, anémie, problèmes digestifs, etc…Excusez du peu ! (Voir copie d’ordonnance chinoise dans « L’énigme des fossiles » chez Gallimard collection Les yeux de la découverte). En Bretagne on donnait aux jeunes mariés la « croisette de Bretagne »: une staurolite maclée en croix qui est sensée protéger de la noyade (pratique pour un marin pêcheur), des maladies des yeux (pratique pour la vigie et repérer les écueils), des morsures de chiens enragés (jadis, avant Pasteur, ça pourrait se comprendre), et même de la folie (alors la staurolite devrait être prescrite à tous les gogos qui croient aux pouvoirs des pierres!) De toute façon comme il ne s’agit, au mieux, que d’effet placebo, il n’y a aucun risque, et dans ce seul cas , l’exercice illégal de la médecine n’aurait plus lieu d’être, à condition bien sûr que cela ne se substitue pas au traitement médical reconnu pour telle ou telle maladie. Quand le Vésuve, en 1660, a balancé des petites croix noires d’Augite, Saint Janvier crie au miracle. Ces cristaux de pyroxène (l’augite plus précisément) sont présents dans le magma et quand la lave est expulsée par les gaz, les cristaux sont débarrassés de la lave liquide, et ils retombent tout propres. Il suffit de se mettre à genou sur le sable noir de la Fossetta, au sommet du Stromboli, aujourd’hui, pour récolter une quantité de ces cristaux dont certains sont maclés en croix de St André et d’autres en croix orthogonales. Dans le même ordre d’idées, sachez que chaque année, à deux reprises, on sort une fiole contenant, paraît-il, du sang coagulé de St Janvier et on arrive à faire croire aux crédules, en la liquéfaction du sang de St Janvier. Le passage d’un milieu frais (tabernacle de l’église) à la chaleur du soleil lors de la procession, et à la chaleur des mains des manipulateurs, ne peut que Vous faire réfléchir un instant, d’autant plus qu’ il existe une recette bien connue des chimistes, basée sur une plante méditerranéenne (orcanette ou Alkanna lehmanii) pouvant non seulement donner la couleur rouge sang, mais qui est aussi riche en hémoglobine (ça tombe bien pour des pseudo analyses). Et pourtant nombre d’Italiens s’extasient devant ce subterfuge tous les ans depuis longtemps! Notez au passage que le Vatican ne reconnaît pas ce « miracle » ! Rappelons que les reliques de Saints brillent parfois par leur inefficacité, et bien que St Janvier ait arrêté, une fois (il ne faut pas abuser avec les miracles), une coulée de lave, il me plaît de rappeler l’inefficacité des reliques de Ste Agathe lors de l’éruption de l’Etna en 1669, puisqu’elles n’empêchèrent pas la lave de détruire un tiers de la ville de Catane. Mais parfois ça marche… C’est de l’ordre du « coup de pot »! Ça peut arriver au dernier des mécréants qui attend devant le mur d’une fin de coulée. Quand à généraliser à partir d’un cas particulier… ou à ne pas s’y risquer pour reproduire la même tentative avec succès… Je vous laisse réfléchir. Les anciens étaient capables de faire vraiment n’importe quoi, j’en veux pour preuve les « crapaudines » qui, au Moyen Age, étaient sensées provenir d’un vieux crapaud ; celui-ci était sensé expulser de son crâne les crapaudines si on le plaçait sur un chiffon rouge, conditions nécessaires pour que les crapaudines soient efficaces contre l’épilepsie et les empoisonnements! Or ces petites boules sont des dents de poissons fossiles : les Lépidotes! Aucun rapport avec la réalité, et j’appelle cela du charlatanisme. Et les « pierres d’orage » ou aussi « doigts de fées », pourquoi pas ancêtre du suppositoire vu leur forme… Ces coquilles internes ne sont que les rostres de bélemnites. Elles étaient sensées tomber du ciel pendant les orages et posséder des pouvoirs médicinaux. Même les oursins fossiles furent considérés comme pierres magiques, tombées du ciel, ou selon d’autres spécialistes de l’embrouille: « balles d’écume durcies produites au solstice d’été par des serpents enlacés qu’il fallait même attraper lors de leur chute pour qu’elles puissent transmettre les pouvoirs magiques qu’elles possédaient. » En Angleterre jusqu’encore récemment on disposait des oursins fossiles dans les laiteries pour empêcher le lait de tourner. Pour rire, il serait intéressant d’expérimenter en testant les oursins dans une fromagerie, quelquefois qu’ils empêcheraient la prise du caillé…Rassurez – vous, j’ai essayé… ça ne marche pas ! Curieux non ? La pierre des Juifs de Judée: des épines d’oursins en forme de massues (Balanocidaris) qui étaient considérées comme « épines de chance » depuis 650 avant JC ou plutôt comme on doit le dire 650 BP (650 ans before présent). Quand on a trouvé les premières défenses de mammouth, vers 1600, elles ont été déclarées « vraies cornes de licornes », la dent de narval ne faisant plus l’affaire. En Bretagne certaines femmes stériles sont même allées jusqu’à se frotter contre des menhirs, pierres phalliques par excellence dont on supposait qu’elles pouvaient, par contact, rendre la fertilité aux dames stériles. Aujourd’hui et ailleurs ils font plus fort ! Les médecines douces asiatiques : de l’exotisme, mais du vent ! Si le sulfate de fer est considéré, sur le site : Lithothérapie.com, comme un vermifuge en Inde, en France c’est un puissant « bryocide » (anti mousses) que l’on met sur le gazon pour tuer radicalement les dites mousses. Vu l’état des mousses je déconseille son ingestion. L’ingestion d’un quart de livre de sulfate de fer a été la cause d’une mort en 3heures (voir American Journal of Clinical Pathology vol:18 N°12). C’est donc bien un poison pour les vers mais aussi pour le patient : radical ! Quand on lit sur ce même site: « l’émeraude pouvait soigner le foie puisqu’elle était verte, comme la bile » pourquoi pas la malachite, ou la cuprosklodowskite, ou la cornwallite, ou la dioptase, ou l’hédenbergite, ou l’actinolite etc… On croit rêver ! Mais il est vrai que cela rassure le peuple de se référer à la « sagesse orientale » ou à celle des anciens et à leurs savoirs et pouvoirs oubliés. En référer à l’alchimie du Moyen- Age, alors là! Autant nous faire avaler que le plomb peut être transformé en or; comment se fait-il que depuis plus de mille ans personne ne l’ait réalisé ? Si le brevet existe, et si le procédé de fabrication est rentable, je suis preneur. La médecine par les pierres : des preuves svp ! « vibrations » et « qualités » ! Je me demande bien ce que signifient précisément ces termes et surtout comment peut-on les mesurer et les déceler. Rien ne me fait plus rire que de voir quelqu’un saisir un quartz et me faire part des vibrations qu’il émet, et ni moi, ni mon voisin, pris au hasard ne ressentons la moindre vibration. Cela est dénier le principe d’universalité d’un phénomène physique, reproductible à loisir quel que soit l’observateur. Je m’explique : la gravitation est un phénomène de ce type, car que vous soyez idiot ou intelligent la chute des corps sur terre est un fait, comme la radioactivité, ou l’électricité, etc…Certes la pression sur un cristal de quartz provoque des « vibrations » très régulières, c’est même la base physique permettant de faire fonctionner des montres à quartz. Mais je défie quiconque de prouver qu’il puisse ressentir ces vibrations et si tel était le cas j’aimerais connaître de sa bouche la fréquence exprimée en Hertz (et si possible pas juste après avoir révisé dans un livre de physique !) Il existe un laboratoire de zététique dirigé par le professeur Broch, lequel a proposé un pari avec jolie somme à gagner (1 000 000 F) , à la clef. La grande majorité des rebouteux en tous genres s’est dégonflée, et quand à ceux qui sont allés tester leurs pouvoirs expérimentalement dans le cadre de protocoles rigoureux, en présence de scientifiques et d’un prestidigitateur (on ne sait jamais…) aucun n’a jamais pu relever le défit. Chiche ! Messieurs les litho thérapeutes il y a l’occasion unique de prouver vos dires et une belle somme à gagner. On vous y attend, avec le plus grand intérêt. Il vous suffit de contacter par minitel 36 15 code ZET. Le défi Broch—Majax– Théodor (de l’Université Nice Sophia Antipololis) consiste à produire sous contrôle, un phénomène paranormal de quelque type que ce soit que l’on ne puisse expliquer. Trois propositions que je ferais parmi tant d’autres supercheries possibles: boire de l’alcool plus que de raison dans une coupe d’améthyste sans s’enivrer ( ça risque d’être marrant…) ou bien détecter, mesurer et exprimer en ertz les vibrations différentes de quelques cristaux de quartz naturels non contraints. Puis publier les résultats dans la presse. Ou bien prenez un échantillonnage de plusieurs personnes fébriles à 40°C, n’ayant bien sûr, pas pris d’antipyrétique auparavant ou en cachette, et mettez les en contact avec un collier d’ambre, mesurez leur température, et voyez si l’ambre arrive ou non à faire baisser la température. Qui relèverait le défit ? Désillusions garanties ! A propos d’autosuggestion, l’un de nos plus beaux coups fut perpétré sans doute le jour où un ami qui vendait de l’ambre balte à inclusions d’insectes, et moi-même, avons réussi à faire croire au candide qui s’émerveillait sur les prétendus pouvoirs de l’ambre, que le moustique prisonnier, bougeait encore , grâce à une libelle qui se déplaçait dans son abdomen vide. Quelle rigolade ! Bien sûr, nous l’avons ensuite affranchi, question d’honnêteté intellectuelle. Je note la prudence de l’auteur de ce site Internet qui écrit « auraient le pouvoir des soulager les organes auxquels elles sont naturellement connectées ». S’il emploie le conditionnel, c’est qu’il manque de certitude et ne croit pas lui-même en ce qu’il écrit, ou peut être craint- il un procès pour « pratique illégale de la médecine »? Je ne suis sûr que d’une chose concernant les pendentifs : si vous portez un bout de pechblende ou de bétafite, la radioactivité assez forte de ces minéraux vous assure d’un cancer en quelques années. Les Incas connaissaient le crime parfait de la « pierre qui tue » sans bien sûr en connaître le principe physique. Alors quand je lis que la litho thérapie « a une action rapide et sans effets secondaires » je m’insurge, n’essayez pas les uranifères qui furent quand même prônés après les découvertes de Marie Curie, quand par méconnaissance on vendait la crème et la poudre Thoradia en pharmacie pour 10f le tube et 15f le pot, fabrication du docteur Alfred Curie qui avait usurpé le nom de Curie. N’essayez pas non plus de goûter l’Erythrine dont les arabes faisaient une poudre « mort aux rats » efficace, ou ce carbonate de baryum la Withérite, ou l’Allemontite riche en arsenic. Voilà du rapide avec effets secondaires non négligeables puisque mortels ! Je rappelle que l’antimoine prescrit dans les monastères comme calmant pouvait définitivement calmer les ardeurs, jusqu’au cercueil ! Quand on lit: « rétablir l’équilibre corps âme esprit » on comprend immédiatement qu’il s’agit uniquement de croyance et non de science, et la litho thérapie n’est donc pas une science! Alors que les croyances aident à libérer des blocages émotionnels, je n’en disconviens pas, mais alors que l’on ne prétende plus ce que j’entends trop souvent à savoir qu’elle serait une science; pas plus d’ailleurs que l’astrologie (faut-il rappeler que selon une célèbre astrologue , le 11 septembre , oui celui du World Trade Center, était un jour idéal pour les voyages en avion. ) Curieusement cette prévision erronée, comme bien d’autres, est sombrée dans le plus profond oubli. Y a-t-il une pierre protégeant de l’amnésie, j’en prescrirai en quantité et suis sûr de faire fortune! Il m’est arrivé récemment d’entendre une personne majeure et vaccinée prétendre avec force conviction que l’ambre suspendu au cou d’un enfant pouvait faire tomber la fièvre. Je lui ai aussitôt vivement recommandé de lui faire prendre un antipyrétique, et de consulter le médecin. Ce qui me rassure c’est qu’il m’a avoué, en deux temps, avoir essayé l’ambre, mais conjointement avec un antipyrétique, ouf ! En quoi « la forme et la couleur donnent de l’énergie aux pierres »? Rien ne peut soutenir une telle affirmation. Voici la preuve expérimentale de l’absence de pouvoir énergétique de la couleur:c’est l’élixir du docteur Aulas: le lobepac (anagramme de placebo) qui existe en deux variantes une bleue pour calmer le stress, et le rouge pour redonner du peps aux surmenés. 18 patients sur 34 allèrent mieux, 4 ont même manifesté des effets secondaires (précisément ceux qui étaient écrits sur la notice) et même une patiente a eu des plaques rouges sur la peau avec l’élixir rouge, plaques qui ont disparu après arrêt du traitement, et réapparu après reprise du traitement, sans pour autant être allergique à un composant (eau alcool glycérol et colorant). Admirez le pouvoir de l’autostimulation et de l’imagination humaine. Il suffit d’y croire profondément, et que le prescripteur y croie aussi: c’est fondamental dans cette démarche. Il est connu que notre cerveau arrive à produire des antidouleur, les endorphines, pour palier à un placebo de morphine. « Le simple fait de porter une pierre sur soi permet de profiter de ses bienfaits » Certes des aimants sont utilisés pour corriger un strabisme, mais on sait pourquoi , le magnétisme est une réalité physique mesurable. A part cela je ne vois pas en quoi le fait de porter de l’améthyste me rendrait plus intelligent. C’est pourtant le très célèbre et paraît-il génial Léonard de Vinci qui a eu le culot d’écrire: « l’améthyste dissipe les pensées maléfiques et active l’intelligence. » Cette pierre « antidote de l’alcool » fut en conséquence considérée comme symbole de « haute spiritualité ». C’est pourquoi elle est l’apanage des bagues d’évêques. Aujourd’hui encore la catégorie meilleure qualité d’améthyste chez les lapidaires, c’est la catégorie « évêque ». Tentez l’expérience que je vous propose: achetez une coupe taillée dans de l’améthyste, ou encore plus simple prenez un cristal d’améthyste et posez le au fond de votre verre, puis remplissez de bon vin et buvez. Renouvelez l’expérience jusqu’à vider une ou deux bouteilles. Prenez un éthylomètre, soufflez, voire contrôlez par une prise de sang, et surtout ne prenez pas le volant pour venir me communiquer les résultats. Je les connais déjà, et pourtant je n’ai pas de boule de cristal. Comment voulez- vous après cela gober des sornettes du genre: « en Inde elle est associée au centre énergétique du corps; la méditation à son sujet mènerait à l’union mystique avec la conscience universelle. » Je pense plutôt qu’étant ivre en fin d’expérience elle mène droit à « l’inconscience universelle !» N’oublions pas que dans la mythologie, améthyste est née d’un quartz blanc arrosé de vin et de larmes de Dionysos (Bacchus pour les latins), Dieu de la vigne assez bourré pour condamner une jeune fille qui se refusait à lui à être dévorée par deux tigres voraces. Sans l’intervention de Diane qui pétrifia la belle en quartz blanc, ce fut une toute autre histoire… Alors comme symbole de haute spiritualité… Il serait simple de démontrer expérimentalement que les pierres n’ont aucun effet en évitant l’effet placebo évidemment. Placez une pierre inerte (bien sûr pas d’uranifères ou de thorifères) sous l’oreiller ou dans l’oreiller de multiples patients ignorant la présence de la pierre, puis voyez les résultats. Surtout faites vérifier les résultats au laboratoire de zététique. Puis publiez et faites connaître le brillant résultat, quel qu’il soit, question d’honnêteté intellectuelle. Gageons, voire prenons les paris que l’on ne distinguera rien de particulier. Quand à la « chromothérapie » il en est pour les humains comme pour le taureau dont on croit qu’il ne supporte pas le rouge de la muleta , alors que l’on sait parfaitement que le taureau ne voit pas les couleurs et qu’il ne réagit qu’au subtile mouvement de la cape provoqué par le torero, au moment opportun. On sait d’ailleurs que le vent est le pire ennemi du toréador, et qu’il mouille la cape pour l’alourdir et la rendre plus stable par temps venteux. Je m’insurge et ne décolère pas quand je lis: « en utilisant chaque type de couleur, on peut soigner telle ou telle maladie » . Là il n’y a pas de conditionnel, et on affirme vraiment n’importe quoi ! C’est même criminel que de laisser croire de telles inepties! Que penser de « le rouge est un stimulant et un fortifiant » quand l’érythrine rouge est utilisée comme mort aux rats ! De qui se moque –t-on ? Le cinabre sulfure de mercure est rouge, le réalgar: un sulfure d’arsenic est rouge, la proustite sulfure d’arsenic et d’argent est rouge, la crocoïte: chromate de plomb est rouge, tous contiennent des élément bien peu « sympathiques » dont je me garderai bien de vérifier sur moi-même les prétendus effets stimulants ou fortifiants. Je constate qu’avec prudence on parle, sur ce site Internet de « critère énergétique plus ou moins aléatoire du fait du praticien et du thérapeute et du patient, ce qui implique des fluctuations dans le choix des pierres correspondant à un traitement spécifique. » On ne sait jamais quelque fois que l’un prescrive ceci et l’autre cela et que ce méli-mélo ne corresponde plus à grand-chose. On sait aussi, à propos de l’effet placebo, que la conviction du thérapeute compte tout autant que celle du patient pour que cela marche. En conclusion sur la lithothérapie : Il est aberrant qu’au 21ème siècle de telles croyances moyenâgeuses puissent ébranler l’esprit humain, que l’on ne s’étonne plus alors de tout le reste. Le devoir du scientifique est de réveiller les esprits endormis ou anesthésiés par la méconnaissance. Tel est le but de ce propos. Malheureusement, plus c’est fantastique, plus la supercherie est grosse, plus ça passe, plus ça titille la curiosité : le cirque Barnum avait d’ailleurs bâti son pouvoir attractif sur les foules en montrant des monstruosités naturelles mais aussi fabriquées. Alors que « cette nouvelle science est appelée litho thérapie », NON! Cent fois NON ! Ce n’est pas une nouvelle science mais une croyance de plus, rien d’autre. D’ailleurs l’un des titres d’ouvrages sur ce sujet: « la mystique des pierres » est éloquent : il s’agit bien de mysticisme donc d’une doctrine religieuse* selon laquelle l’homme peut communiquer personnellement avec Dieu. (* selon la définition du dictionnaire) Rien à voir avec la science de la minéralogie! Cqfd! Voilà donc tout le « bien » que l’Homme sage et pensant peut dire des antécédents historiques de la litho thérapie, de l’usage illégal de la médecine et de la pharmacie, et de l’utilité des pierres dans ce domaine qui appartient au rêve, au mysticisme, si ce n’est à une dangereuse escroquerie pouvant mettre en péril la santé et la vie de personnes candides qui se laissent duper par des roublards aussi dangereux qu’incompétents, exploitant la bêtise humaine en n’oubliant pas de s’en mettre plein les poches (il suffit de comparer le prix d’un cristal de quartz prétendu thérapeutique, d’un quartz purement minéralogique : c’est édifiant ! Que l’on m’apporte la preuve du contraire, et je jure de porter un collier d’améthyste pour ne plus avoir de pensées maléfiques et pour activer mon intelligence. Je crains que ce ne soit pas demain la veille! Dernière minute : le 25&26 Mars 2006, personnellement frappé par une très douloureuse crise de goutte, je tentais d’éclaircir les brumes de « lithothérapophiles » de passage. On m’apporta une calcite orange qui selon un manuel de litho thérapie est, je cite : « de toutes les calcites, la plus puissante. Très positive, la calcite orange est une bonne pierre pour les convalescents. Elle combat la souffrance physique et psychologique en la faisant transcender… » Je ne sais pas si orange implique vitamine C, laquelle implique bonne pierre pour les convalescents, mais je sais bien une chose : rien ne vaut l’expérience, et j’ai testé sur moi-même la calcite orange : résultat nul, les douleurs dues à l’acide urique dans les articulations ont même empiré et se sont étendues. Devant le fait accompli, je n’ai entendu qu’un concert en mauvaise foi majeure. Vous n’avez pas la bonne pierre, vous la positionnez pas au bon endroit, que sais-je encore. Et pour montrer à quel point nos contemporains sont superstitieux et ignares en sciences, j’ai raconté que le magnifique quartz morion, tout noir, exposé rendait fou (selon les légendes grecques antiques, et j’en ai rajouté en disant qu’il portait malheur) . Résultats : un « sataniste » de passage s’y est intéressé de tout près, quand aux lithothérapophiles, je leur ai réservé trois expériences psychologiques : 1°/Je fais toucher le cristal sans raconter ses prétendues « vertus néfastes », la personne ayant posé la main dessus, j’ajoute les néfastes propriétés : réaction de type réflexe, elle retire la main comme si une décharge électrique l’avait frappée. 2°/ Je fais toucher le morion par une autre personne, tout se passe bien, j’explique par la froideur apparente du cristal de quartz, l’origine du mot cristal « glace qui ne fond pas », elle retire la main et alors j’ajoute les propriétés « maléfiques ». Réaction de stupeur et de mécontentement : « Vous n’auriez pas pu me le dire avant ? » Mais Madame ce n’est qu’une légende datant de milliers d’années, c’est faux … Rien n’y fait elle ne reposera pas la main sur ce pauvre quartz morion. 3°/Je montre cette propriété physique d’impression de froideur du cristal noir que je compare à la sensation différente avec la nappe de feutrine noire et je me borne à cela, je ne dis plus rien concernant les légendes et prétendus pouvoirs de cette pierre ; tout se passe très bien, aucune réaction (alors que à un mètre, dans une vitrine, trois autres morions sont exposés avec une étiquette expliquant la légende : « pierre qui rend fou »). Pas de problème ! Qu’est-ce que ça prouve ? Que les gens ne lisent pas, ou que ce qui est écrit compte pour du beurre, ou plutôt que les racontars, l’autosuggestion, la crédulité font bon ménage et donc que les « mages imposteurs » de Pline l’Ancien (traduisez : les escrocs en langage actuel) ont encore de l’avenir et beaucoup de profits à se faire sur le dos des crédules, candides, et naïfs , espèces animales qui n’ont jamais été en voie de disparition, mais qui sont même en pleine radiation. Pour rassurez et faire un petit plaisir aux adeptes de la litho thérapie qui connaissent plus ou moins les vertus de l’améthyste que je rappelle ici : « elle rend l’esprit propre aux sciences. » « elle préserve des maléfices ; et aussi que portée de n’importe quelle façon elle facilite l’accès auprès des rois ; qu’elle écarte la grêle et les sauterelle… », « Le quartz changerait le cours de la destinée, préserverait et même guérirait des maladies » En Inde « la méditation sur l’améthyste mènerait à l’union mystique avec la conscience universelle. » Selon Léonard de Vinci « l’améthyste dissipe les pensées maléfiques et active l’intelligence. » Je me suis donc mis autour du cou, avant d’écrire tout ceci, un collier d’améthyste et un de quartz histoire d’avoir mon « esprit propre aux sciences », pour « me guérir ou me préserver des maladies » (bien que je sois convaincu, expérience à la clef que ça ne marche pas, peut être un vieux réflexe atavique), et surtout pour « activer mon intelligence ». Pour les rois , la grêle et les criquets, je m’en fiche, mais pour le reste… On ne prend jamais trop de précautions, n’est-ce pas ?
  7. Parmi les inclusions fantômes du quartz, j'ai acheté lors de la bourse de Liège (à contact@mineralys.com), un cristal de quartz ressemblant bien à ce que l'on peut voir dans le livre Magic World, inclusions in quartz, page32, un quartz suisse Riental Uri, avec tubes d'anhydrite.
  8. Dévonien park sur poubelle à la carrière du Griset, à Ferques, dans le Pas de Calais... Dans La Voix du Dimanche des 16 & 17 Avril 2006, on a pu lire quelques inexactitudes qui devraient émouvoir tout paléontologue, ainsi qu’un amalgame douteux entre le projet de conception d’un « Dévonien Park » à proximité de la carrière du Griset à Ferques, une future gigantesque poubelle, et la réalisation écologique et intelligente du Jardin Géologique d’Obourg en Belgique, près de Mons. Un cadre magnifique et parfumé pour un nouveau musée: la « petite différence » Comment peut-on oser comparer le plan d’eau propre fréquenté par les canards, les grèbes, les foulques et cormorans de l’ancienne carrière de craie, jouxtant le musée du Jardin Géologique d’Obourg, avec le futur dépôt d’ordures qui devrait côtoyer le « Dévonien Park ». Fournira-t-on les masques à gaz aux rares visiteurs non dégoûtés par les délicates effluves et qui tenteraient une approche ? Certes les goélands déjà beaucoup trop nombreux et les rats y trouveront leur compte, mais faute de milans et de buses, on peut tout craindre. En tout cas , à Obourg, il n’y a pas de décharge d’ordures et c’est là la « petite » ou la « grande » différence, selon les avis dits compétents. Un anachronisme de taille: 195 000 00 d’années ! Illustrer un article sur « Dévonien Park » avec la photo du Mégalosaure récupéré au Musée de Boulogne (désormais fermé définitivement) où il avait toute sa place, compte tenu des terrains environnants datés du jurassique, ne manquera pas de surprendre, même les profanes , compte tenu de l’immensité de l’anachronisme. En effet, aucun dinosaure n’existait dans les mers de la fin du dévonien il y a 355 millions d’années . Donc 195 millions d’années séparent ce mégalosaure (datant de 160 millions d’années) de la fin du dévonien. Excusez du peu ! Une confusion paléontologique de plus : plésiosaure, ou PLIOSAURE ? Dans la légende sous la photo du mégalosaure, on peut lire: « verra-t-on un jour à Ferques le plésiosaure découvert lors du chantier de l’A 16? » Le problème est que l’on n’y a jamais trouvé de plésiosaure; vous savez, ce grand reptile marin au corps rappelant une tortue, au très long cou de cygne, et à la toute petite tête dont les mâchoires sont hérissées de fines et frêles dents très acérées. C’est un « pliosaure » au cou court et à la tête très longue et large munie de dents solides et très impressionnantes. Et on n’est pas à une inexactitude près! Le « pompon » c’est le coup de la prétendue découverte des Iguanodons dans la carrière de craie de la cimenterie d’Obourg. On peut lire: « le choix du site d’Obourg n’était pas anodin. Ici le géant mondial Holcim a installé une cimenterie dans un site également riche en fossiles—on y a même trouvé, au siècle dernier, des squelettes d’iguanodons, aujourd’hui exposés à Bruxelles. » Cette déclaration du journaliste faisant suite à une citation d’un éminent géologue laisse perplexe, car tout le monde sait que ces Iguanodons furent trouvés dans une poche d’argile âgée de 140 à 115 millions d’années, au fond d’une mine de charbon, et non pas dans la craie. Encore un anachronisme d’environs 70 à 45 millions d’années !!! De plus il y a aussi bien peu de chance de trouver des squelettes entiers d’animaux exclusivement terrestres dans de la craie qui fut un sédiment marin contenant bélemnites, oursins, ou ammonites. Un élève de 14 ans sait cela ! Quand on cherche, on trouve, encore des inexactitudes… Voilà donc que « l’ époque dévonienne serait datée entre 380 & 375 millions d’années ». Mais quel « expert » a donc bien pu renseigner ainsi notre pauvre journaliste de façon aussi erronée ? Tout bon géologue se référant à la dernière échelle stratigraphique sait parfaitement que le dévonien commence à – 416 000 000 d’années et se termine à 359 200 000 ans, selon les dernières estimations vérifiables sur Internet. Après tant d’inexactitudes, comment faut-il donc interpréter l’affirmation, de spécialistes qui « n’hésitent plus » : « Est-ce que l’on peut mettre des déchets dans un milieu calcaire ? » La réponse est « oui ! » On laissera à chacun le loisir de se faire une opinion sur le devenir de la carrière du Griset de Ferques...
  9. A lire absolument dans Science et Avenir de Avril 2006 l'article de Rachel Mulot avec des déclarations d'Yves Coppens : boulversant !!! L'East Side Story : out ! Cela depuis les découvertes de Toumaï (Sahelanthropus tchadensis) et Abel (Australopithécus bahrelghazali) qui fréquentaient l'Ouest africain depuis 7Ma, pour le premier et 3 à 3,5Ma pour le second. Out ! la théorie de "out of Africa". La "sapienisation" se serait faite partout : c'est "out of nowhere" qui prend le relai. Alan Tempelton balaye la théorie de "l'Eve mitochondriale" pour cause de fort métissage ( -150 000 ans, -700 000 ans, -1,9Ma) avec les populations antérieures (février 2005, Year book of physical anthropology). Selon lui "il y a 10 puissance moins 17 chances pour que l'hypothèse du remplacement soit la bonne". Lucy n'était pas notre grand mère ; nous avons plusieurs candidats ancêtres. Orrorin marchait déjà debout et même Toumaï (-7Ma) pourrait faire reculer la charnière du tronc commun à -8Ma. La bipédie serait maintenant un caractère ancestral des singes qu'ils ont perdu : la station debout n'est plus un trait humain ! L'action de grimper verticalement le long d'un tronc mobilise de la même façon les muscles des hanches et du bas du dos comme pour la marche ! Notre prétendu gros cerveau d'Homo sapiens (de 1650 cm3 à 1350cm3) est bien inférieur en volume à celui d'Homo neanderthalensis (1750cm3). La petite tête d'Homo georgicus ne l'a pas empêché de vadrouiller d'Afrique jusqu'au Caucase. Quand aux outils : chimpanzés, gorilles et dauphins en possèdent le concept et en utilisent ! Et la Chine revient au premier plan avec l'homme de Longgupo (Homo wushanensis) vieux de 2 Ma. VRAIMENT LA NOUVELLE HISTOIRE DE L'HOMME COMMENCE.
  10. et pourtant les poils ont bien recouvert des animaux aussi éloignés que des ptérosaures et des mammifères. Le poil ou la plume sont avant tout des isolations thermiques, mais aussi des "outils" de reconnaissances spécifiques, sexuels et distinction juvénile - adulte. Alors pourquoi pas ? et pourtant les poils ont bien recouvert des animaux aussi éloignés que des ptérosaures et des mammifères. Le poil ou la plume sont avant tout des isolations thermiques, mais aussi des "outils" de reconnaissances spécifiques, sexuels et distinction juvénile - adulte. Alors pourquoi pas ? Attention au concept de "la" plume; il existe "des" plumes très différentes, pense à celles de l'autruche, celles d'un canard et celles du kiwi qui ressemblent d'ailleurs étrangement plus à des poils qu'à des plumes.
  11. il existe la LISETITE Na2 CaAl4Si4O16 qui est orthorhombique selon le Mineral Species 1995 mais jamais vu de photo dans aucun de mes nombreux livres
  12. Sorti récemment chez Delachaux et Niestlé un excellent livre très bien illustré avec une foule de renseignements pas uniquement scientifiques, très culturel, 360 pages, à avoir absolument dans sa bibliothèque "ROCHES ET MINERAUX DU MONDE", par Ronald L. Bonewitz. www.delachaux-niestle.com
  13. Archéoptéryx lithographica : un dinosaure théropode à plumes ? Sur quel pied danser ? Voici mes réactions à l'article de Pour la science et surtout à celui de Science beaucoup plus "complet" et instructif, mais toujours pas convaincant pour l'hypothèse du premier oiseau qui n'est qu'un dinosaure emplumé. A moins qu'on me prouve le contraire, j'attends toujours les arguments. Dans Pour la Science de Février, je lis : « sur ses deux pieds on constate que contrairement aux oiseaux le premier doigt n’est pas opposé aux trois autres… il s’agit d’un pied typique de théropode et non d’un pied d’oiseau. » Ne trouvez-vous pas que cela soit en singulière contradiction avec les propos qui suivent : « pourtant ce pied est atypique pour un théropode » ? Il faudrait savoir sur quel pied danser ! Typique ou atypique ? De plus je lis : « sa patte se rapproche d’une patte d’oiseau » alors là, non ! Pourquoi ? Cinq excellentes raisons : 1/ Aucun argument dans cet article ne le laisse penser ! 2/ Le 2ème doigt est hyper extensible comme chez les raptors qui sont des dinos 3/ l’article original en allemand de Dagmar Röhrlich dit : « Die vierte Zehe des Archéoptéryx : Archéoptéryx war offenbar mehr Saurier als Vogel » ce qui signifie : Le quatrième orteil d’Archéoptéryx : A. fut évidemment plus saurien qu’oiseau. 4/ Le hallux n’est pas inversé comme chez les oiseaux. 5/ Il y a longtemps que mes propres observations à Londres et à Berlin m’ont permis de repérer une collection d’homologies typiquement dinosauriennes et pas du tout aviennes. Notamment le processus ascendant de l’astragale ici particulièrement très développé comme chez les théropodes. A. possède quasiment toutes les homologies caractérisant la définition d’un dino selon Philippe Taquet (voir son dernier livre : « L’empreinte des dinosaures » chez Odile Jacob). Pourquoi dite-vous encore « célèbre oiseau primitif » ? Ne savez-Vous pas que la plume n’est plus une homologie avienne depuis que l’on a trouvé une collection de dinos emplumés en Chine ? Je constate que le nombre de synapomorphies dinosauriennes est très important voire fondamental. Le palatin tétraradié n'est pas avien, le coracoïde non plus , le processus ascendant de l'astragale (que j'ai photographié précisément sur celui de Londres et la radiographie de celui d'Eichstätt) est typiquement de théropode, et ceci est d'ailleurs l'une des homologies typiquement dinosauriennes selon Taquet; le hallux n'est pas entièrement inversé ( contrairement aux oiseaux actuels); le second orteil hyper extensible est purement à la façon des deinonychosauriens, etc...Où est donc l'information concernant une quelconque ressemblance ou annonce de la patte d'oiseau ? Tous ces critères font de ce squelette un squelette de dinosaure bien plus que celui d'un oiseau. Où sont les synapomorphies aviennes ? On n'en parle pas! Il y est même écrit: "Il n'y a pas de caractères dérivés significatifs qui sont exclusivement montrés par Archéoptéryx et plus typiquement aviens comme chez Confuciusornis..." Archéoptéryx. possède les homologies définissant un dinosaure (selon Taquet) par contre où sont les caractères ou amorces qui le rapprocherait d'un oiseau comme: - il a les doigts 1,2,3 et non pas 2,3,4 des oiseaux -comment passe-t-on aussi vite d'une aile à trois doigts hypertrophiés et largement étalés à 3 doigts soudés et atrophiés chez Aves? - Pourquoi pas de bréchet mais des gastralies ? -Pourquoi une furcula en boomerang comme chez les théropodes, et pas en V (oiseaux) ? -pourquoi des dents crénelées et recourbées comme chez les deinonychosauriens? (dents différentes de celles des oiseaux primitifs) -pourquoi une longue queue vertébrée sans la moindre annonce de pygostyle alors que certains dromaeosaures en ont un ? -pourquoi un bassin triradié de type saurischien, avec un pubis de type théropode ? -pourquoi un pubis non soudé à l'ischion ? pourquoi un ilion relativement plus court que chez les oiseaux et fixé sur seulement 5 vertèbres? -pourquoi une fenêtre antéorbitaire distincte et non fusionnée ni au contact de l'orbite (et il y en a même deux F.A.O.!) -pourquoi des mâchoires et pas de bec ? - et je viens de l'observer, sauf erreur d'interprétation de l'auteur, pourquoi des vomers qui semblent plus longs que prévu, atteignant la fenêtre maxillaire, alors que Mr Wellnofer en personne m'avait écrit que ces "vomers n'atteignaient que le niveau du bord antérieur des narines"? Ce caractère, s'il existe, est encore une homologie dinosaurienne, et dans ce cas il les possèderait toutes (voir Taquet) Voilà des questions très précises qui ne sont pas seulement des questions mais de nombreux éléments faisant de l'Archéoptéryx plus un dinosaure q'un oiseau. Si vous publiez mon intervention , je compte sur Vous pour ne pas éluder ces remarques ou questions fondamentales, auxquelles bien sûr j'attends une réponse. Maintenant si vous pouvez m'expliquer qu'est-ce qui fait de la patte de cet exemplaire un lien avec les oiseaux... Je ne comprends toujours pas qu'est-ce qu'il y a chez les oiseaux et que l'on retrouverait chez Archéoptéryx ? Bonne journée Cordialement A.H. LES 8 HOMOLOGIES DINOSAURIENNES SELON P.TAQUET 1/ les vomers atteignent au moins le niveau de la fenêtre antéorbitaire (fig 2B&Dde Science on voit le vomer dans la fenêtre promaxillaire antéorbitaire) 2/ le sacrum est constitué au mois de 3 vertèbres soudées (il a 5 vertèbres sacrées soudées) 3/ La facette scapulo-coracoïde est tournée vers l'arrière 4/ la crête delto-pectorale de l'humérus s'étire au moins sur un tiers de la longueur de l'humérus (c'est tout juste mais c'est!) 5/ l'acetabulum est largement ou complètement ouvert 6/ la tête du fémur est complètement déjetée avec un col distincte et elle est en forme de boule 7/ le péroné est fortement réduit par rapport au tibia 8/le processus ascendant de l'astragale est bien développé. (ici très bien développé comme chez les théropodes) Il existe un 9ème critère ou homologie qui est caduque ici car le cas ne se présente pas chez archéoptéryx et aussi parfois chez d'autres dinos tri ou bi dactyles à la main. il y a trois phalanges au plus au 4è doigt de la main quand celui-ci existe (or ici il n'y a que 3 doigts les N°1,2,3) On pourrait même ajouter des détails comme la forme de la furcula en boomerang et pas en V, un pubis spécifiquement de théropode, un ilion qui n'a rien à voir avec la forme de celui d'un oiseaux, une queue de 23 vertèbres sans pygostyle (= croupion), pas de bréchet ni de sternum mais des cotes ventrales: les gastralies, des vertèbres cervicales dinosauriennes, des dents courbées et crénelées dinosauriennes, aux mains: des doigts 1-2-3 de dinos , (non pas 2-3-4 d'oiseau), des doigts des mains allongés et largement étallés alors que ceux des oiseaux sont atrophiés raccourcis et soudés, un annea u de sclérotique à l'oeil, une fenêtre antéorbitaire distincte de l'orbite, un bassin triradié à fixation courte sur les vertèbres (alors que l'ilion des oiseaux est longuement fixé sur les vertèbres), pas de bec corné mais des mâchoires osseuses, et surtout LA PLUME N' EST PLUS UNE HOMOLOGIE AVIENNE (selon Taquet) Compte tenu de tous ces "détails" parmi lesquels de nombreuses homologies, caractérisant un dinosaure, il est surprenant de lire dans l'article de Mayr: "les Archeoptérygidae du Jurassique inférieur d'Allemagne sont reconnus comme les premiers fossiles aviens incontestables" On aimerait bien savoir sur quoi précisément on se base pour affirmer cela, puisqu'archéoptéryx a tout pour être un dinosaure sensu stricto. Et qu'on ne me parle pas du développement de son cerveau, les ptérosaures qui ne sont pas des ancêtres des oiseaux avaient pourtant eux aussi une grosse cervelle (phénomène de convergence dû à leur mode de vie de prédateur et de voiliers). Encore un petit texte pour réfléchir. Echange avec Maurice Pomarède, agrégé de l'université. Voyez son livre "LES VERTEBRES VOLANTS ET L'ORIGINE DES OISEAUX" Heureux de vous lire. D'accord avec votre propisition. En 1998, j'étais apparemment le seul à dire que la plume avait précédé le vol et maintenant cela est très généralement admis. On ne parle plus de dinosaures qui auraient acquis des ailes en courant. Les découvertes du Liaoning montrent qu'il y avait des oiseaux en même temps que des dinosaures à plumes; c'est ce que disais en tenant compte tenu de la plume isolée trouvée à Solhofen et de Cosesaurus aviceps; des oiseaux et des archaeopteryx ont coexisté. Cela fait remonter l'origine des oiseaux loin dans le temps. L'erreur des paléontologues vient de ce qu'ils ont sous-estimé les plumes (structure, origine, barbules) et l'environnement des oiseaux. Ils se sont polarisés sur des particularités squelettiques liées à la posture bipède (bassin, mains réduites) et au perchage (doigts retournés).Ils ont sous-estmé l'environnement forestier. Etonnemment, ils ont perdu de vue Darwin auquel on doit la sélction sexuelle et aussi la possibilité de récupérer une acquisition pour un nouvel usage; chez les oiseaux, la bipédie, les plumes, le bec, la ponte des oeufs et la nidification qui a suivi, sont des acquisitions antérieures récupérées en faveur du vol. Ma documentation est à votre disposition. Bien amicalement, M.Pomarède Bonjour. Vous trouverez ci-dessous le texte que j'ai envoyé à François Savatier de Pour la Science. Amicalement. En écrivant dans Pour la Science de septembre 2005, page 59 "les oiseaux ont pour ancêtres de petits carnivores, mais encore ils sont passés par un stade arboricole durant lequel ils pouvaient planer grâce à deux paires d'ailes ", Eric Buffetaut confirme son ignorance des oiseaux et du vol. -Il confond vol plané et prolongement de chute -Il ignore que le vol plané des oiseaux est un vol acquis car il demande des intervalles de vol battu pour trouver les courants aériens. -Il ne sait pas que le vol battu est inné car il est préparé par les battements d'ailes des jeunes au nid pour solliciter le nourrissage. Ceux-ci quitteront le nid en volant. -Il ne sait pas que les jambes, articulées différemment des bras, ne peuvent permettre de brasser l'air et donc le vol. -Enfin, il ignore que pour construire un pont, il faut bien connaître les deux rives. E. Buffetaut ne connaît que les dinosaures. ET JE RAPPELLE L'EXISTANCE DE COSESAURUS AVICEPS TRES ANCIEN OISEAU Cosesaurus aviceps : Découvert en Espagne en 1974, ce fossile a été volontairement négligé car il était alors inconcevable que des plumes aient existé bien avant l'archaeopteryx. Depuis les fossiles du Liaoning (1996) ont montré que la plume était apparue avant le vol et aussi indépendamment de lui. Cosesaurus avait des clavicules soudées comme chez l'archeopteryx et un crâne arrondi comme chez un oiseau moderne; ses plumes abondantes sur les pattes postérieures et à la queue ont laissé des traces bien apparentes. La découverte dans le Liaoning, du fossile Microraptor présentant des plumes bien apparentes sur les pattes postérieures et à la queue, a conduit le paléontologue Eric Buffetaut à supposer un stade à quatre ailes ayant pu précéder les oiseaux actuels. Cette opinion a été contestée par de Ricqlès, du Collège de France , qui juge la reconstitution proposée "hautement improbable pour des raisons anatomiques et aérodynamiques. Elle témoigne d'une méconnaissance des oiseaux et du vol : on voit mal en effet comment un tel animal aurait pu se déplacer à terre et voler. Les plumes n'ont pas été créées pour le vol, mais récupérées pour cet usage. Elles ont pu apparaître dans un but de protection contre le froid mais alors il n'était pas nécessaire qu'elles soient aplaties et aussi longues. La sélection sexuelle est l'explication la plus vraisemblable, car si elle explique des plumages magnifiques (paon, faisans, paradisiers), elle peut aussi expliquer l'importance prise par les plumes, source de la couleur des oiseaux. Sans elle, les oiseaux auraient un plumage de kiwi et n'auraient jamais volé. Chez Cosesaurus aviceps, tout comme chez Microraptor, les plumes sont particulièrement développées à la queue et sur les pattes postérieures. Dans les deux cas, une sélection sexuelle aurait pu jouer. Ainsi , à des millions d'années de distance, un même processus se serait produit chez un type de lézards (macrocnémidés) et chez de petits dinosaures coelurosauriens. Mais les seconds ont bénéficié d'un cerveau plus évolué et surtout d'un environnement forestier, qui en les incitant à sauter, bras étalés, de branche en branche, les aurait conduit au vol. Les premiers, suite à une augmentation de taille, se seraient orientés vers la course. Les gisements du liaoning ont révélé aussi des milliers de restes d'oiseaux, certains tout petits. Oiseaux et dinosaures à plumes ont donc coexisté au Jurassique supérieur, ce que laissait supposer la coexistence d'une plume isolée (d'oiseau !) et d'archaeopteryx à Solnhofen. Le fait de faire remonter l'origine des poils et des plumes à la fin du Permien permet de mieux comprendre les similitudes entre mammifères et oiseaux. Si une origine reptilienne commune est incontestable, le rameau qui a donné les oiseaux se serait détaché bien avant que n'apparaissent les dinosaures. Conclusion selon M. Pomarède : L'apparition des oiseaux est le résultat de circonstances, combinées heureusement avec des tendances naturelles. Le froid expliquant la genèse d'un revêtement, le plumage résultant de la sélection sexuelle, les ébauches d'ailes faisant suite à la régression des bras liée à la station bipède…Sans les plumes, sans la forêt, il n'y aurait pas eu d'oiseaux., ou ceux-ci ressembleraient aux actuels kiwis. Mise à jour le 15/12/2005 Maurice Pomarède, agrégé de l'université Dernière nouvelle : La découverte d'un dixième archéoptéryx, prouverait la filiation dinosaures-oiseaux. Il n'en est rien, cette découverte prouve seulement que des dinosaures ont eu des plumes et qu'elles sont apparues avant le vol. Les dinosaures Théropodes (à bassin de saurien) ont eu des plumes, tout comme d'autres dinosaures (des ornithischiens) ont pu avoir un bassin de type oiseau et un bec, sans que l'on voit en eux, les ancêtres des oiseaux. Il est maintenant prouvé que la plume est apparue avant le vol et qu'elle a été récupèrée à cet usage. Les dinosaures du Liaoning et les Archéoptéryx aux plumes imparfaites et mal réparties, n'ont jamais volé. Trop gros, ils se sont orientés vers la course avant de disparaître. Les vrais ancêtres des oiseaux sont de petits macrocnémidés (comme Cosesaurus) qui ont acquis un plumage au cours du Trias, puis des ailes, avant de découvrir le vol, au Jurassique, dans un habitat forestier tropical. (Maurice Pomarède, décembre 2005). Couverture & Chapitres du livre de M. Pomarède Les premiers reptiles, la conquête du milieu terrestre. Les contraintes du vol (poids, forme du corps, essor) Les techniques du vol (différentes formes du vol) Les Ptérosauriens Les chauves-souris Les plumes des oiseaux Les couleurs des oiseaux Les oiseaux parfaits voiliers (adaptation au vol de tout l'organisme) Les arbres et les oiseaux Un proavien possible Cosesaurus aviceps Les dinosaures à plumes (Archaeopteryx et fossiles du Liaoning) L'origine des oiseaux (acquisition des plumes, des ailes, puis du vol) Bibliographie Prix: 16 euros
  14. Réponse de André Holbecq professeur de SVT, délégué régional pour la région nord de Géopolis : C'est bien, mais pourquoi chercher si loin (en Afghanistan) ce que l'on a sous le nez à savoir des pilow lavas du Chenaillet dans les Alpes Françaises ? (voir les livres ROCHES ET PAYSAGES, de François Michel, BRGM éditions, page 122, BELIN POUR LA SCIENCE, et CE QUE DISENT LES PIERRES par Maurice Mattauer, Bibliothèque Pour la Science : COULEES DE LAVE BASALTIQUE, A LA RECHERCHE DE L'OCEAN PERDU, pages 30 &31, belle photo et cartes). N'oubliez pas de les citer , ces pillows du Chenaillet, car un géologue "nationaliste" pourrait etre vexé! Je vous signale qu'en haut de l'Everest il existe une bande sombre de roche connue des alpinistes. Quand elle s'effondre , ses cailloux roulent dans les torrents et les Népalais les revendent sous forme de nodules ouverts avec à l'intérieur une ammonite BLANFORDICERAS HYMALAITES (jurassique) qu'ils revendent sur le marché de Katmandou. Egalement on peut avoir des rostres de bélemnites. Parallèlement dans la cordillière des Andes on trouve à 1912 m d'altitude l'ammonite Lyelliceras lyelli de l'Albien (crétacé) à Huanuco au Pérou. Certes ce n'est plus votre sujet, mais dans une conclusion, cela pourrait être une ouverture sur une autre domaine, la paléontologie, qui confirme les hypothèses de géophysique. Voulez-vous des photos scannées de ces deux fossiles ?
  15. Pour avoir exposé des fluorites anglaises en vitrine sous UV L, j'affirme que celles-ci se sont complètement décolorées, mais celles témoins gardées dans une pièce obscure sont comme "neuves". Donc lumière du jour (solaire contenant des UV ou lampe UV encore plus à proscrire si l'on veut garder la couleur, expérience faite).
  16. Je lis dans la revue Pakistan de Lapis N°6 pages 60-61, et je vois sur une photo un nodule rouge de spessartine, dite Kashmirine, inclu dans un prisme de tourmaline de Donga Nar, ainsi que des nodules rouges extraits, et nommés Kashmirine, en provenance de Neelum Valley. Cela me rappelle de très près un échantillon identique, mais noir, et non translucide de Andreba, Madagascar. Serait-il possible que mon échantillon soit aussi un nodule de spessartine "kashmirine", mais noir ?
  17. Je cherche une copie de l'article de Science sur ce sujet, AH.
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