La suite du feuilleton racontée par Elie-Jean Debroas :
"En Avril et Mai 2014, nous avons réclamé auprès du Conseil Scientifique Régional du Patrimoine Naturel d’Aquitaine (9 Avril) puis du commissaire enquêteur (15 Mai) que le massif de lherzolite béarnais d’Urdach-Les Pernes puisse bénéficier de mesures de protection urgentes afin de garantir son intégrité menacée par un projet d’exploitation en carrière.
Depuis la fin de l’enquête d’utilité publique, le 15 Mai, ce projet a été sérieusement remis en cause :
- le 13 Juin, par le commissaire enquêteur qui a émis un avis défavorable au projet motivé entre autre par la très forte opposition locale à l’ouverture d’une carrière (Maires, association « Les Amis de Bugangue », contre-dossier détaillé) et par notre demande de protection (intérêt patrimonial et risque amiante élevés) ;
- le 15 Septembre, par le CSRPN Aquitaine dont l’avis conclut « qu’il faut préserver absolument » ce « géosite unique » après l’examen de notre demande et d’une expertise botanique complémentaire signalant l’originalité de ses associations végétales ainsi que la présence de deux espèces protégées en Aquitaine.
Néanmoins, le sort du projet n’est toujours pas fixé. Fin Novembre, la présidente des Amis de Bugangue m’informait qu’à la demande de l’administration, il était conditionné aux résultats d’une expertise géologique du massif que l’entrepreneur devra faire réaliser par le BRGM pour vérifier le risque amiante lié à l’importante serpentinisation de sa lherzolite. Samedi dernier, elle précisait que l’entrepreneur ayant conditionné la réalisation de cette expertise à la signature d’un contrat de fortage d’un an avec la municipalité d’Aramits, cette dernière venait d’accepter de le signer dès qu’il sera formalisé (d’ici fin Février)."