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Polymorphes vrais et "Kir-polymorphes"
BUT a répondu à un sujet de BUT dans Forum Minéraux et Minéralogie
Et si l’on regarde toutes les photos de Mélanophlogite de Fortullino, on constate que la rugosité des globules - quantifiable par le rapport de la hauteur des écailles au diamètre du globule - varie de presque zéro (globule lisse, où la présence d’aspérités n’est trahie que par un éclat satiné) à environ 0,5 (agrégat grossièrement sphéroïdal de cubes à peine plus petits que le globule). Voyez en particulier les photos entrées par Enrico Bonacina et Marco Bonifazi. -
Fluorine : photographie de vos plus belles fluorines !
BUT a répondu à un sujet dans Forum Minéraux et Minéralogie
Bonjour Oui, peut-être le Tarn, secteur Alban : Le Burg / Paulinet, ou l'Embournegade (En Bournegade) / Curvalle, par exemple. -
Bonjour alain.abreal. Grand'merci de mettre à notre disposition cette somme, qui représente un travail titanesque.
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Polymorphes vrais et "Kir-polymorphes"
BUT a répondu à un sujet de BUT dans Forum Minéraux et Minéralogie
Pas tant que cela; mais je suis mauvais juge. Evidemment, c'est un peu frustrant d'avoir seulement des coupes 2D pour se faire un idée. En ce qui concerne les sphérules, la structure des indentations concentriques fait penser à l'habitus en globules à écailles cubiques (rappelant un litchi), qu'on voit sur les célèbres Mélanophlogites de Fortullino en Toscane. -
Polymorphes vrais et "Kir-polymorphes"
BUT a répondu à un sujet de BUT dans Forum Minéraux et Minéralogie
Ouais, nous pourrions demander au collègue le sablais de rebaptiser ce sujet : "La Silice en folie" ou : "La Silice dans tous ses états" ou encore: "La Silice salace"... -
aide identification minéral
BUT a répondu à un sujet de fred39 dans Demandes d' identification de minéraux
Oui : surface polie, et en plus la Blende a un indice de réfraction très élevé, presqu'égal à celui du Diamant (2,37 contre 2,43, à comparer à celui du verre: 1,5). De ce fait difficile à photographier en lumière incidente. C'est également la raison pour laquelle les blendes gemmes taillées ont de magnifiques feux, comme l'a souligné icarealcyon. Ah si seulement la dureté était plus élevée... Il semblerait qu'il y ait des plages de Blende "Cléïophane", jaune verdâtre, à l'intérieur de la plaque. -
aide identification minéral
BUT a répondu à un sujet de fred39 dans Demandes d' identification de minéraux
Plus de doute désormais. J'avais pensé un moment à de la Zincite de synthèse de Pologne, mais la mesure de densité permet de l'éliminer (densité 5,7). -
Polymorphes vrais et "Kir-polymorphes"
BUT a répondu à un sujet de BUT dans Forum Minéraux et Minéralogie
Magnifiques images. Pour les sphérules on distingue parfaitement la structure radiale en patchwork Arlequin, et la structure à indentations concentriques. Idem pour les bourgeons, plumes et treillis apparaissent très clairement. -
aide identification minéral
BUT a répondu à un sujet de fred39 dans Demandes d' identification de minéraux
En effet, en faisant une recherche sur Mindat, sur la banque de photos de Blende, avec l'origine "Aliva mine" et le mot-clé "large", on isole une dizaine de spécimens, parmi lesquels une tranche de 15cm x 7cm x 1,1cm, qui pulvérise de façon claire et définitive mes doutes sur la possibilité d'obtenir d'aussi grandes tranches minces. Il semble que icarealcyon ait mis dans le mille, et que fred39 ait réussi une belle prospection urbaine! -
aide identification minéral
BUT a répondu à un sujet de fred39 dans Demandes d' identification de minéraux
En tout cas Gypse peu probable : densité 2,3. Si l'épaisseur est bien de 2cm, il faudrait un disque de 20,6cm de diamètre pour faire tomber la densité à 2,3. -
aide identification minéral
BUT a répondu à un sujet de fred39 dans Demandes d' identification de minéraux
Bonjour Est-ce que cela raye l'ongle? la Calcite? En assimilant la plaque à un disque de 15cm de diamètre, de 2cm d'épaisseur, on calcule une densité de 4,3. C'est très imprécis mais quand même indicatif. Cela vaudrait la peine de faire une mesure de densité précise, pour voir si on sort réellement de l'intervalle "courant" [2,5-3,5]. Pour la Blende c'est à peu près 4. En faisant une recherche sur Mindat, sur la banque de photos de spécimens de Blende, avec la localité "Spain" et le mot-clé "Huge", on trouve en effet des cristaux dépassant sensiblement les 10cm. Mais je suis étonné qu'on puisse tailler là-dedans une tranche de 2cm sans qu'elle casse, compte tenu des clivages et fractures internes. Par ailleurs l'état de surface du contour me laisse un peu dubitatif pour de la Blende: en effet les gros cristaux sont en général polysynthétiques et présentent souvent une belle ornementation de glyphes superficiels. Mais il est vrai également que certains ont des contours un peu arrondis et indécis... Sinon un matériau de synthèse mais lequel? -
Polymorphes vrais et "Kir-polymorphes"
BUT a répondu à un sujet de BUT dans Forum Minéraux et Minéralogie
So far so good. -
Polymorphes vrais et "Kir-polymorphes"
BUT a répondu à un sujet de BUT dans Forum Minéraux et Minéralogie
Merci mr42. L'article est en plein dans le sujet, mais sa lecture promet d'être ardue pour moi. Je pense que j'arriverai tout de même à saisir l'essentiel. En effet et cette discussion d'il y a quelques années a le mérite de montrer la multiplicité des problématiques, et la possibilité de causes diverses à la production d'Aragonite. Par exemple : le fait que certains mollusques soient capables de produire concurremment Aragonite et Calcite pour différentes parties de leur coquille. Autre exemple: l'influence du strontium. Dès le 19ème siècle certains savants avaient invoqué la présence de strontium dans certaines Aragonites comme cause possible de la bifurcation vers le système orthorhombique. Ils avaient été rapidement réfutés par la découverte d'Aragonite constituée de carbonate de calcium très pur. Cependant au 20ème siècle, avec la description des structures moléculaires spatiales de minéraux de plus en plus nombreux, et suite à la généralisation du concept d'isomorphisme, nos anciens ont rapidement établi que : - les carbonates rhomboédriques (groupe de la Calcite) sont tous isomorphes entre eux et correspondent à des métaux dont l'atome est de "petite" taille (Fe, Zn, Mn, Mg), le calcium étant le plus gros de la série; - les carbonates orthorhombiques (groupe de l'Aragonite) correspondent à des métaux avec de "gros" atomes (Pb, Sr, Ba), le calcium étant le plus petit de la série. Ils ont fait le lien avec le fait que le site d'hébergement du cation métallique est plus grand dans la structure moléculaire orthorhombique que dans la structure rhomboédrique, et donc plus adapté à l'hébergement de gros cations. Le carbonate de calcium doit sa présence dans les deux séries à sa taille "moyenne", compatible avec les deux structures moléculaires. Par conséquent, d'un point de vue heuristique, "on sent bien" qu'un cristal de "strontio-calcite rhomboédrique" avec 10% de cations strontium ne serait pas viable, du fait de la trop grande proportion de trop gros atomes dans la trop petite cage de la structure rhomboédrique. En outre, il n'est pas certain que le pourcentage de strontium global dans l'ensemble du cristal soit un paramètre pertinent. En effet, même dans le cas d'un très faible ratio Sr/Ca, si l'on imagine que - pour telle ou telle raison inconnue de nous - le germe initial des cristaux soit constitué de strontianite orthorhombique, on pourrait concevoir que la cristallisation continue ensuite dans le système orthorhombique, par "effet de matrice" (une sorte d'"homo-épitaxie"). A ce stade je suis bien conscient de m'aventurer dans des spéculations hasardeuses, mais je ne suis pas convaincu que la question de l'influence du strontium (et du baryum) ait été étudiée à fond. Merci pour vos efforts de vulgarisation. Jusqu'ici je suis. -
Polymorphes vrais et "Kir-polymorphes"
BUT a répondu à un sujet de BUT dans Forum Minéraux et Minéralogie
La Mélanophlogite est rare, mais bien ancrée dans le patrimoine minéralogique français et italien. Rémi Bornet a publié la photo d'un joli spécimen limagnol dans Mindat (en fait c'est une PSM de Calcédoine après Mélanophlogite, mais la forme cristalline reste). Otto également dans le sujet "Minéraux Auvergne - Puy de Dôme", et Simpson dans le sujet "Ma collection de minéraux". Pour information, il existe deux autres clathrasils naturels : la Chibaïte (cubique) et la Bosoïte (hexagonale). Ce sont des raretés japonaises trouvées assez récemment dans la péninsule de Boso, en face de Tokyo de l'autre côté de la baie. Pour que la fête soit complète, la Bosoïte forme de belles épitaxies sur la Chibaïte, ce qui met en délire les afficionados; mais cela ne fait pas beaucoup de bruit parce qu'ils sont à peu près aussi nombreux que les clients d'un restaurant vegane au Texas... Serait-il légitime de considérer ces clathrasils naturels comme des "cages zéolites" avec un ratio Al/Si = 0 ? Je sais que depuis une trentaine d'année les chercheurs ont été capables de synthétiser des "cages zéolites" avec 100% de silice; mais je ne sais pas à quoi cela ressemble. Vos interrogations sur un minéral précurseur de la Calcédoine dans un bois fossile rejoignent mes spéculations (rêveries), totalement protoscientifiques, sur un possible stade antérieur mélanophlogistique de certains fossiles calcédonieux. Je suis donc fort intéressé par les arguments qui vous poussent à envisager un autre minéral précurseur, plutôt qu'une minéralisation directement calcédonieuse. Mais je crains d'être rapidement largué! -
Polymorphes vrais et "Kir-polymorphes"
BUT a répondu à un sujet de BUT dans Forum Minéraux et Minéralogie
J'ai le même souci : ces questions m'intéressent, mais je crains de ne pas être suffisamment armé scientifiquement pour comprendre les explications ou les hypothèses explicatives. Mais même sans comprendre tout dans le détail, c'est intéressant d'avoir des pistes. En fait cela déplace la question, en restant dans le même genre d'interrogations: - au lieu de : "qu'est-ce qui oriente la cristallisation d'une substance chimique donnée vers telle ou telle structure moléculaire spatiale ?" - on passe à : "pour une structure moléculaire spatiale donnée, qu'est-ce qui oriente la cristallisation vers tel ou tel habitus?", et : "pourquoi deux habitus différents se manifestent à l'échelle du centimètre carré?" -
Cela fait longtemps que je souhaite lancer une discussion sur le sujet des espèces polymorphes, et des faux polymorphes, mais jusqu'aujourd'hui j'ai toujours différé, craignant d'une part que la discussion ne parte dans tous les sens (vue la multiplicité des facettes du sujet), et d'autre part d'être rapidement incapable de suivre, à cause du tour très technique que pourraient prendre les discussions. Mais finalement peu importe, donc je me lance. Pour rappel, deux espèces minérales sont dites dimorphes, ou plusieurs espèces sont dites polymorphes lorsqu'elles partagent une même composition chimique, mais avec une structure moléculaire spatiale différente. Plusieurs exemples de polymorphisme nous sont plus ou moins familiers, comme par exemple, pour ne citer que les plus connus : - le couple Calcite-Aragonite pour le carbonate de calcium (la Vatérite étant quant à elle moins connue); - le triplet Rutile-Anatase-Brookite pour le dioxyde de titane (plus d'autres formes moins connues); - le triplet Disthène-Andalousite-Sillimanite; - le Quartz et sa dizaine d'espèces polymorphes plus ou moins rares. Le phénomène de polymorphisme est connu et étudié depuis 250 ans, avec une augmentation de la connaissance de type "boule de neige", caractéristique de la période moderne. En particulier, on connaît de mieux en mieux les conditions physico-chimiques et thermodynamiques et les contextes géologiques qui concourent à favoriser l'apparition de telle ou telle structure, pour une composition chimique donnée. Cependant - et fort heureusement pour les générations futures de chercheurs - la masse de connaissance accumulée reste ridicule devant la masse d'énigmes à résoudre. Quelques clairières ont été défrichées au milieu d'une immense forêt. En ce qui concerne par exemple le carbonate de calcium, on sait que l'Aragonite est stable dans le domaine des hautes pressions et hautes températures, et métastable dans les conditions ambiantes de la surface terrestre (sa transformation en Calcite étant très lente à l'échelle du temps humain). Pour autant l'Aragonite n'est pas un minéral spécifique des roches métamorphiques: elle se forme naturellement dans des cavités karstiques et en néoformation dans les mines actuelles. Par ailleurs, elle est synthétisée par de nombreux êtres vivants pour constituer les coquilles et la nacre de certains mollusques et le squelette de certains coraux. J'ignore si l'on a élucidé le ou les paramètres qui favorisent l'apparition d'Aragonite dans les cavités karstiques et les mines. Idem pour les raisons expliquant le recours à l'Aragonite plutôt qu'à la Calcite pour la biosynthèse minérale de certaines espèces, et sur les paramètres du milieu qui orientent la synthèse du carbonate de calcium vers l'Aragonite. Venons en maintenant aux "Kir-polymorphes", appellation toute personnelle que j'ai forgée - faute de mieux - pour désigner des espèces minérales dont la composition chimique est voisine (moins de 10% de différence en poids), et qui cristallisent de manière différente. D'où l'analogie - très bancale - avec le liquide obtenu en ajoutant 5 à 10% de crème de cassis dans de l'aligoté : du moins est-ce un hommage au divin chanoine. Voici trois exemples de "Kir-dimorphes": - Mélanophlogite et Quartz - Hibonite et Corindon - Vésuvianite et Grossulaire. J'évoquerai plus tard les deux derniers exemples et les questionnements que j'ai à leur sujet, pour ne pas alourdir au-delà de toute mesure ce pavé déjà joufflu. Mélanophlogite-Quartz: En termes de composition chimique, une molécule de Mélanophlogite intègre, dans 46 molécules de Silice, quelques molécules organiques (azote, méthane, dioxyde de carbone, soufre), à raison de 6-10% en poids. Je précise immédiatement qu'il s'agit bien d'une espèce minéralogique à part entière, et non de Silice contenant des "impuretés". Elle est actuellement classée dans le groupe de la Silice, avec le Quartz et sa kyrielle de polymorphes, et l'Opale. La Mélanophlogite cristallise dans le système quadratique, mais est pseudo-cubique en pratique. Elle forme des cristaux cubiques, mais également des "gouttes" ou des concrétions guttulaires comparable à la Calcédoine. Elle est presque aussi dure que le Quartz (6,5-7), mais sensiblement moins dense (2-2,1 au lieu de 2,65) : l'intégration des éléments organiques dans la structure entraîne semble-t-il un foisonnement volumique. De beaux spécimens ont été trouvés en France dans la Limagne, en particulier dans la mine des Rois de Dallet où l'on exploitait le bitume. Mes questionnements autour de la Mélanophlogite sont les suivants: - Beaucoup de spécimens de Mélanophlogite sont en réalité des pseudomorphoses de Calcédoine après Mélanophlogite. Les éléments organiques sont partis: lessivés? évaporés? Ces éléments organiques auraient donc en quelque sorte joué le rôle de "catalyseur cristallographique", faisant bifurquer le dépôt de Silice vers la Mélanophlogite, puis disparaissant du milieu et ne laissant que de la Silice. Il serait intéressant de savoir si ces pseudomorphoses de Calcédoine après Mélanophlogite ont une densité plus proche de 2,1 ou de 2,6 (donc si le matériau a conservé la porosité de l'édifice cristallin initial, ou si un nouvel apport de Silice est venu imprégner la structure). - Par ailleurs, est-ce que la présence de ces éléments organiques est suffisante pour orienter le dépôt de Silice vers la Mélanophlogite, ou bien d'autres conditions sont nécessaires: colonies bactériennes par exemple? - Du coup est-ce que beaucoup plus de concrétions de Calcédoine qu'on ne le croit généralement auraient préalablement passé par le stade Mélanophlogite? Je pense notamment aux concrétions de Calcédoine présentes dans des nodules de silex qui fossilisent d'anciens êtres vivants (oursins par exemple). - Cette notion de "catalyse cristallographique" par des composés organiques pourrait-elle éclairer l'apparition d'Aragonite dans la bio-synthèse, ainsi que dans les cavités karstiques (l'eau infiltrée dans les plateaux calcaires étant souvent enrichie en acide humique, entre autre)? De quoi débattre donc, me semble-t-il.
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En effet cette pierre contient de gros morceaux de roches basiques. Ceci dit, il est possible, sinon probable, que plusieurs types de roches soient représentés parmi les pierres constitutives de l'ensemble mégalithique. Mais toutes ces roches ont un point commun : elles proviennent du socle lewisien ("Lewisien gneiss complex"), dont les roches sont parmi les plus anciennes d'Europe. Les roches les plus anciennes du socle lewisien sont les "gneiss scouriens", qui se sont mis en place sous leur forme actuelle il y a 2,5 à 3 milliards d'années, et dont la lithologie n'a pas été sensiblement modifiée depuis (ce qui n'exclut pas bien sûr déplacements, tectonique cassante et altération météorique). Dans certaines zones, les gneiss scouriens ont subi diverses transformations, en particulier les évènements laxfordiens - entre 1,5 et 2 milliards d'années - qui ont produit d'importants plissements à diverses échelles, et un important métamorphisme, avec de profondes modifications lithologiques et minéralogiques. Bien que ma connaissance de la géologie locale soit pour l'essentiel livresque - et fort limitée - j'aurais tendance à penser que les roches constitutives des mégalithes de Callanish sont des "gneiss post-laxfordiens", sur la base des observations suivantes : - d'une part les importants plissotements visibles sur plusieurs mégalithes; - d'autre part le fait que les dykes de roches mafiques y apparaissent complètement cassés et morcelés, alors que dans les gneiss scouriens ces dykes se présentent sous forme de bandes continues au moins par morceaux. L'âge des roches constitutives de ces mégalithes ne serait donc "que" de 1,5 milliards d'années ou un peu plus. Ci-dessous photos de "blackhouses" traditionnelles, construites en gneiss lewisien. Vues l'exiguïté des intérieurs et la relative étanchéité, le risque radon devait être élevé.
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Oui. Pas modernes : quatre à cinq mille ans avant le présent. Mais en effet on serait tenté de penser qu'il y a eu une recherche artistique. Reste à creuser : la nature des roches.
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Joli spécimen. Je n'avais encore jamais vu, sur un spécimen de l'Oisans, cet habitus en "rosettes", ou en "pelotes de laine". Il me semble qu'il ne s'agit pas ici de l'habitus en "casque". Le casque - en toute rigueur - correspond à une macle lamellaire multiple sur la face "p" (notation de Lévy), qui juxtapose de fines lamelles très aplaties sur "p", avec une infime rotation au niveau de chaque macle. Dans la forme la plus simple, le contour des lamelles est approximativement triangulaire, délimité par deux faces "m", l'arête sommitale entre les faces "m" pouvant (ou pas) être modifiée par une troncature "h1". Plus rarement, les lamelles juxtaposées peuvent présenter quatre faces "m" au lieu de deux, et même dans certains cas deux troncatures "g1" (cf. dernier croquis ci-dessous).
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Identification de minéraux (jaspes ? rubis brutes ? ou autres...)
BUT a répondu à un sujet de Bee777 dans Demandes d' identification de minéraux
Me voilà rassuré : j'étais très malengroin à l'idée qu'en Belgique on ait les moyens d'empierrer les routes avec des rubis, des spinelles ou des almandins ! Vidage de sac ? Trésor de pie ? -
Identification de minéraux (jaspes ? rubis brutes ? ou autres...)
BUT a répondu à un sujet de Bee777 dans Demandes d' identification de minéraux
Bigre ! Cela raye facilement ou difficilement le Quartz ? Curieux tout de même, une fois, car la géologie locale n'offre pas de roches dures à l'affleurement, du moins à ma connaissance. La forêt de Soignes est en partie sur la feuille Waterloo de la carte géologique --> "Waterloo, morne plaine"... D'après les documents que j'ai trouvés, la coupe géologique typique en forêt de Soignes est la suivante: - sables bruxelliens (Tertiaire), recouverts localement par des sables fins (sables lédiens) ou sur les plateaux par des loess pléistocènes, ou dans les fonds de vallées par des alluvions; - argile yprésienne ("Argile d'Ypres" = "Argile des Flandres" = "Argile de Londres"); - "argile de Louvil"; - "sables d'Ostricourt", plus ou moins grésifiés (Landénien). Donc, comme ces cailloux n'ont pas une allure alluviale, il est fort possible qu'ils aient été rapportés, par exemple pour empierrer un chemin. D'ailleurs des cailloux beaucoup plus gros ont été transportés dans la forêt : c'est le "Stonehenge belge", i.e. un cromlech de 11 menhirs érigés pour commémorer la mort de onze forestiers pendant la Grande Guerre. -
Pyrite et Marcasite : photos de ces minéraux et infos
BUT a répondu à un sujet de Théophraste dans Forum Minéraux et Minéralogie
Autre spécimen de même provenance (Tanzanie / Merelani hills). L'habitus cristallographique est différent, bien qu'il implique les même faces que le cristal précédent, mais avec des développements différents : - les faces du dodécaèdre pentagonal et de l'octaèdre sont cette fois également développées; - les faces du cube et du "trapézoèdre" sont vestigiales. Le cristal réel est plus difficile à lire que le précédent, car nettement aplati et donc très distordu par rapport au cristal idéal. Si l'on mène à extinction les faces du cube et du "trapézoèdre", tout en égalisant l'importance des faces de l'octaèdre et du dodécaèdre pentagonal (croquis final), on aboutit à un solide convexe à vingt faces triangulaires, dont chaque sommet est le sommet d'une pyramide à base pentagonale. Pourtant l'axe joignant deux sommets opposés par rapport au centre du cristal n'est pas un axe de symétrie pentagonale; car si les triangles (111) sont équilatéraux, les triangles (211) quant à eux sont seulement isocèles. Les pyramides à base pentagonale ne sont donc pas régulières. -
Pyrite et Marcasite : photos de ces minéraux et infos
BUT a répondu à un sujet de Théophraste dans Forum Minéraux et Minéralogie
Pyrite de Tanzanie (Merelani Hills). Le cristal présente un des habitus typiques de la localité : - les faces rectangulaires allongées correspondent au cube (100); - les grandes faces en forme d'anse de panier correspondent au dodécaèdre pentagonal (210); - les faces triangulaires correspondent à l'octaèdre (111); - les infimes troncatures prolongeant les pointes des triangles correspondent au "trapézoèdre" (211). Cédant à la facilité, j'ai dessiné le cristal idéalisé à l'aide de l'outil proposé sur "smorf.nl", dont je remercie au passage les concepteurs et architectes.