Illustration de la problématique sur cet exemplaire de Bourbonnella guilloti.
Visuellement, c'est assez esthétique.
Mais, ce qu'on voit n'est qu'une empreinte dans le schiste.
Pratiquement tout le corps de la bestiole s'est détaché lors du clivage de la plaque (qui fait entre 1 et 2 mm d'épaisseur).
Impossible à récupérer sur le terrain, tout est parti en miettes. Seuls quelques os du crâne sont encore présents mais pratiquement impossible à dégager (à mon niveau). L'extrême finesse des lits de schiste (voir la partie orangée en haut) complique encore plus le dégagement car ils se détachent naturellement en séchant.
Bien qu'on ait suffisamment de détails pour attribuer cet exemplaire à un aeduellidé, l'attribution générique et spécifique d'une trouvaille isolée de ce type restera délicate. Dans ce cas, seule la présence de plusieurs autres exemplaires, dans le même niveau, permet d'être pratiquement certain de la détermination.
Voilà, si j'ai écrit des bêtises, vous pouvez corriger !