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Bourse minéraux à Paris, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles à PARIS

Cedrick

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Tout ce qui a été posté par Cedrick

  1. Et la guepe? Hi hi hi...
  2. Oui ca peut aussi etre interprete comme cela. Et ca a un certain interet. Ca peut attirer les vautours peut etre... Dans mon cas ca serait plutot le contraire: de savoir que c'est un vieille piece peu courante, ca indique le potentiel de la zone pour justement creuser un peu plus le sujet dans ce coin. En revanche si quelqu'un est deja dessus, ca m'interessera surement moins d'aller fouiller dans le coin, pour eviter les histoires... Avec le mineral j'aime bien connaitre tout son pedigree. Sinon l'info a tendance a se perdre rapidement. Enfin chacun a sa conception de la collection, je comprends que pour certains acheteurs ce ne soit pas primordial. De mon cote comme je suis regionaliste, si je devais egalement acheter pour la deco une belle fluo de Rogerley (qui ne m'interesse pas en fait) je ne vais pas chipoter pour savoir de quelle poche elle vient, extraction a telle date. Alors que pour un pauvre mineral tout moche mais inedit de l'Aveyron je serai pret a y mettre le prix a condition de connaitre son histoire.
  3. Voila la retranscription de leur article: La vie est compliquée depuis 2 milliard d'années ! Demain matin, risque d'épidémie de syncopes chez les paléontologues. La faute à Nature qui, sous une série d’images d'un fossile de plusieurs centimètres, parle de «vie multicellulaire» vieille de 2 milliards d’années ! Or, pour les spécialistes, ce genre de vie - complexe, organisée et macroscopique - ne peut être plus ancien que 670 millions d’années. Ce grand bond… en arrière suscite des réactions viscérales d’incrédulité. Ces fossiles spectaculaires, porteurs d’une véritable révolution dans les sciences de l’évolution, ont été présentés en exclusivité mardi dernier à un groupe de journalistes dans les locaux du laboratoire Hydrasa (Hydrogéologie, argiles, sols et altérations) de l’Université de Poitiers et du CNRS. Cet énorme pavé dans la mare scientifique est lancé par une équipe internationale réunie par une découverte issue d'un travail de routine géologique dans une carrière de grès près de Franceville, au Gabon, mené par Abderrazzak El Albani, maitre de conférence à l'université de Poitiers et géologue au laboratoire Hydrasa. C’est pourtant là (photo à gauche) qu’El Albani et son thésard gabonais Frantz Ossa Ossa mettent la main en 2008 sur de premiers fossiles. Visibles à l’œil nu, si nombreux qu’on peut en trouver plusieurs dizaines au mètre carré et dans un état de conservation tout simplement miraculeux. Ils prennent des photos et en rapportent quelques échantillons à Poitiers. Peu familiers des formes de vies les plus anciennes, ils contactent quelques paléontologues, envoient les photos, leur proposent de venir à Poitiers examiner leur collection. Rusé, El Albani cache souvent la date des roches à ses interlocuteurs. Leur première réaction les conduit donc à identifier ces fossiles à la faune d’Ediacara il y a 670 millions d’années. C’est la première faune macroscopique connue, les premiers «métazoaires», disent les spécialistes, des êtres aux corps mous, vivant en eau peu profonde. Les spécimens gabonais les plus gros - jusqu’à 12 cm -se voient même proposer des dates plus récentes encore. Puis, lorsque le malicieux géologue révèle la datation des terrains, deux milliards d’années, c’est la stupéfaction. «Impossible !», s’entend-il rétorquer. Des portes se ferment avec, parfois même, le refus de tout nouveau contact par crainte du ridicule auprès des collègues. Cette crainte s’explique. L’un des signataires de l’article de Nature, Alain Meunier (Professeur à l’Université de Poitiers), précise que cette découverte met en cause toute l’histoire de l’émergence de la vie telle que «nos cours la présentent». Rigolard, il conclut : «en septembre, je change le cours». La publication de cet article par Nature est l’aboutissement d’un long processus, arbitré par un processus de peer review («revue par les pairs») particulièrement exigeant. Selon un adage bien connu des labos, où l’on professe un conservatisme éclairé, il faut des «preuves extraordinaires» à l’appui d’une «proclamation extraordinaire». Ces preuves, ces arguments solides ont été apportés par une équipe internationale de 21 chercheurs réunie autour d’El Albani. On y relève le paléontologue suédois Stefan Bengston, l’Américain Donald Canfield, Emmanuelle Javaux (Liège), Andrey Bekker. Des moyens d’investigation performants ont été mobilisés (sonde ionique, microtomographie en rayons X, le synchrotron national suisse au Paul Scherrer Institute, spectromètres de masse…) pour des analyses géochimiques et morphologiques d’une précision exceptionnelle. Curieusement, la datation - élément clé de la découverte - ne soulève que peu de discussion. La région est labourée depuis cinquante ans par les géologues français, à la recherche de gisements d’uranium. Une région célèbre dans les milieux géologiques et nucléaires, car c’est là, à moins de 30 km du site paléontologique, que des réacteurs nucléaires naturels ont fonctionné il y a 2 milliards d’années, celui d’Oklo étant le plus étudié. La qualité des fossiles laisse pantois. Les magnifiques couches d’argile, d’un gris perle, très fin et uniforme, ont été préservées depuis deux milliards d’années par une ceinture de roches plus anciennes et très solides. Peu chauffées, peu bousculées, peu comprimées, ces argiles sont un cadeau rarissime de la nature pour une période aussi ancienne. Le milieu a donc pu être caractérisé avec précision : un fond de mer peu profond, 30 à 40 mètres, proche d’un delta fluvial, où l’on peut encore lire les traces des marées. Les cadavres ont subi un processus de fossilisation rapide et efficace. En 80 jours environ après leur mort, des bactéries ont transformé des corps probablement gélatineux et pleins d’eau, tout juste aplatis, en une multitudes de cristaux de pyrites formant un ensemble solide inaltérable par l’argile qui s’est doucement déposée sur eux. Une aubaine de paléontologue. Ces fossiles, faciles à détacher de leur gangue argileuse, ont subi de nombreuses analyses. Arnaud Mazurier, ingénieur de la société ERM à Poitiers, fait visiter dans le sous-sol du laboratoire un équipement de microtomographie à 350 000 euros, capable de scanner aux rayons X les fossiles avec une précision diabolique, permettant d’en tirer le portrait en trois dimensions. Ces portraits ont de quoi troubler. Sur les plus de 250 fossiles récoltés, une quinzaine de formes se distinguent, avec des tailles variées. L’image d’une biodiversité, d’un écosystème ? Les analyses géochimiques montrent que la matière organique à l’origine des fossiles est bien biotique et non un artefact minéral mimant des formes de vie. Et plus encore, un «biomarqueur typique d’organismes eucaryotes, plus complexe que les bactéries», explique El Albani, a été mis en évidence. Cette découverte nécessairement «majeure», affirme Philippe Janvier , du Muséum national d’histoire naturelle, soulève pourtant plus de questions qu’elle n’apporte de réponses. Malgré la précision des reconstitutions en 3D, la nature précise de ces êtres demeure mystérieuse. Au point que Janvier, pourtant co-signataire de l’article, rechigne à assumer sa conclusion principale qui parle de «macro-organismes». Et évoque la possibilité d’assemblage d’unicellulaires échangeant informations et matières. S’agit-il de colonies d’organismes, qui occupent le fond de la mer… ou d’organismes coloniaux ,premier regroupement d’unicellulaires préfigurant les véritables êtres multicellulaires ? La première interprétation rassure ceux qui hésitent devant la radicale nouveauté. Pourtant, aucune colonie bactérienne ou de protistes ne montre le degré de complexité des fossiles gabonais, mêlant, par exemple, une structure centrale de grande taille et une sorte de collerette plus fine autour. Cette hésitation de Janvier annonce un furieux débat entre spécialistes où les arguments vont s’échanger comme les obus à Gravelotte. Car si ces fossiles sont bien ceux d’organismes complexes, dotés de fonctions biologiques leur permettant d’exploiter leur environnement et d’une reproduction, la réécriture de l’histoire de la vie devient radicale. Imaginez la Terre il y a 2,1 milliards d’années. Avec une Lune si proche que les marées sont gigantesques. Un jour plus court de plusieurs heures tant la planète tourne vite sur elle même. Un soleil masqué par une atmosphère épaisse, rougeâtre, plus dense qu’aujourd’hui et si chargée en gaz carbonique qu’elle tuerait net un respirateur d’oxygène comme nous. Mais, depuis peu, la teneur en oxygène est brusquement monté à 10% de l’actuelle. Trop peu, encore, pour qu’une barrière d’ozone protège la Terre des UV agressifs du Soleil, mais suffisamment pour que l’oxygène pénètre 30 à 40 mètres sous la surface des océans… et donc permette l’émergence d’êtres de grande taille au métabolisme élevé, consommateur d’oxygène. Si cette histoire est vraie - c’est l’opinion d’El Albani - plusieurs questions surgissent. Ces premiers êtres multicellulaires sont-ils reliés, génétiquement à la vie actuelle, via la faune d’Ediacara ? Si c’est le cas, les horloges moléculaires utilisées pour reconstruire les généalogies entre grandes classes d’êtres vivants sont caduques. On peut s’attendre à une vigoureuse contre offensive des tenants de ces techniques. Si cette continuité constitue la véritable histoire, pourquoi n’en voit-on aucune trace dans les archives géologiques ? Lacune de la documentation et une vie restée «cachée» ? Possible… Mais une autre hypothèse surgit. Et si une chute ultérieure de la teneur en oxygène, ou une autre variation de l’environnement, avait éradiqué cette première expérience de vie macroscopique ? L’absence de preuve deviendrait alors… la preuve d’une absence. Un raisonnement toujours délicat à soutenir. Il faut de surcroît accepter l’idée d’une deuxième invention de la vie multicellulaire et macroscopique. Cette découverte ouvre de nouvelles pistes. La plus urgente, c’est de sanctuariser le site. Cela suppose une discussion avec la société gabonaise qui exploite la carrière et une intervention politique. Il serait avisé de le faire avant qu’une université fortunée d’outre Atlantique n’achète le terrain, souligne mi-figue mi-raisin El Albani. Ensuite, chercher d’autres sédiments argileux de la même époque, au Brésil par exemple. Enfin, pousser l’analyse de la collection déjà réalisée puisque moins de la moitié l’a été pour l’article de Nature. L’enjeu est tel que l’élucidation de la nature des fossiles recueillis justifie un effort exceptionnel. Cette traque de l’argile terrestre rejoint la découverte publiée le 25 juin dans Science par une équipe franco-américaine: il y a 4 milliards d’années, Mars a pu abriter des océans importants qui ont laissé des argiles. Aujourd’hui pour l’essentiel recouvertes par des roches volcaniques, extraites du sous-sol par le bombardement cosmique. Et «c’est là», insiste Jean Pierre Bibring (Institut d’Astrophysique spatiale d’Orsay) qu’il faut chercher d’éventuels signes de vie ou de pré-vie. Vous cherchez la vie, traquez l’argile.
  4. Qu'est ce qui te fait repondre par une question, au lieu de repondre simplement? Stephane il ne s'agit pas d'un stand mais d'une expo sur le theme de la Gardette.
  5. Article a paraitre dans Nature. http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2...d-dannées-.html
  6. Salut Stephane, S'il veut avoir ce genre d'info juste pour lui le mieux a faire est de garder ses specimens en collection, mais du moment qu'il les propose a la vente, divulguer la localite precise est un minimum (le toponyme le plus precis, pas les coordonnees UTM). Et dire si cela provient d'une recolte recente ou de pieces anciennes, ca ne mange pas de pain. Ca va fatalement attirer des gens dans le coin. Mais on ne peut pas avoir le beurre, l'argent du beurre et sequestrer la cremiere....
  7. Est ce bien professionnel tout ca? Moi dans ce cas je lui laisse son caillou sur les bras. On achete pas juste un compose chimique, l'histoire de la recolte fait aussi parti du package.
  8. Cedrick

    Rôle de la SGF

    Peut être, en même temps cela concerne tellement peu de monde de nos jours au niveau des géologues français bossant pour des boites françaises. Puis la certification c'etait pas trop dans l’esprit des entreprises françaises, ou on a longtemps fait tout dans son coin sans regarder le monde qui bouge autour… même si j’ai l’impression que c’est en train de changer.
  9. Cedrick

    Rôle de la SGF

    Le plus proche equivalent francais de l'OGQ doit etre l'UFG plutot que la SGF. Mais ces deux organismes viennent tout juste de fusionner. En fait le veritable equivalent des organismes certifiant nord americains ou australiens (AIG et AusIMM) pour les geologues travaillant dans le prive est l'EFG (European Federation of Geologists), dont l'UFG fait parti. Si il n'est pas necessaire d'etre European Geologist pour exercer le metier, c'est en revanche indispensable pour certaines taches (principalement pour les geologues en charge de calculs de ressources et de la verification de publications devant suivre les codes de l'industrie du genre NI43-101 ou JORC).
  10. Meme avis. A Caussade, mis a part les chapeaux... un desert mineralogique. Il faut aller un peu plus au NE pour les choses serieuses.
  11. Question discretion on peut faire mieux qu’evoquer une voiture ‘m’as tu vu’ sur internet. Ceux qui le connaissent vont savoir tout de suite de qui il s’agit, pour les autres meme avec le nom, cela ne va rien leur dire. Donc user de codes incite au contraire le lecteur a creuser la question pour savoir de qui il s’agit (question grosse voiture on avait le choix entre deux acteurs de notre passion). Alors que franchement savoir a qui est le caillou...ben on s'en moque un peu beaucoup Mais pour revenir a Sainte Marie, interessons nous plutot aux nouveautes et a la rigueur a ceux qui ont fait ces decouvertes.
  12. Nuts don't fall far from the tree...
  13. Decodeur On/Off peu importe, les concours de la Ferrari la plus brillante ne passionnent pas forcement les mineralos... En tout cas c'est pas ce que je retiens de mon cote.
  14. Et d'autres (Montroc en particulier) le sont naturellement, mais a moins d'avoir recolte soi meme le specimen, impossible de savoir si il y a eu traitement ou pas. La prononciation etymologique est 'kalco', mais nos amis anglo saxons prononcent 'chalco', et difficile de leur expliquer leur erreur.
  15. C'est du quartz 'haché', resultat de la dissolution de lames de barytine et sulfures (galene et sphalerite a Asprieres) qui se trouvaient entre ces cloisons de quartz (texture en boxworks). Ce type de quartz est tres frequent dans tous les filons de la region de Najac-Villefranche-Asprieres.
  16. Ok mais la biblio ne se limite pas a l'ecrit papier, il y a des sites web, de l'audio-video, des discussions (comm. orale de M/Mme xx xx). Surtout que sigmine et inventaires mineralo du BRGM, pour 80% de l'info c'est deja de la compilation de biblio existante. Mes propres connaissances pour certains sites , bof bof ca reste tres limite... Je veux bien pour le listing mineralogique, mais pour l'historique, la geologie les connaissances ne sont pas de mon fait, je suis alle les chercher quelque part. Une bonne biblio c'est primordial... Cf. tous les sites wiki.
  17. Un beau boulot de compilation! J'ai regarde rapidement quelques uns des indices decrits (Aveyron en particulier). Il est quand meme important pour chacune des descriptions de citer les sources biblio pour verifier leur pertinence.
  18. Le bon son Morcheeba: http://www.youtube.com/watch?v=_gx0iriWVzo Le retour de Skye Edwards augure d'un bon album.
  19. libertivox, fdesouche... Que font ces liens sur ce forum? A GERBER ! Les modos on se reveille?
  20. Ben oui, respecter la planète c'est d'abord respecter son corps. Donc tes messages un peu moralisateurs sur le respect de l'environnement, me semblent du coup assez décalés. La nature humaine ne sait même pas au niveau individuel s'imposer ce qui est bon pour elle (même quelqu'un plein de bonnes intentions comme toi) comment pourrait il en être autrement au niveau collectif?
  21. Paroles de fumeur non? Allez, courage...
  22. Il serait bon d'argumenter avant de flinguer une formation de la sorte. Je ne suis la bas qu'en tant qu'intervenant mais je n'ai pas vraiment ce sentiment lors de mes passages. Et surtout au niveau debouches, le taux d'embauche me semble pas mal. Quelles etaient les attentes de cet etudiant? Etre totalement demotive au terme d'a peine 6 mois, hum... il faut peut etre se poser des questions sur la motivation au depart. La formation, le metier n'est pas toujours facile ou marrant; Par exemple passer 6 mois sur une sondeuse peut ne pas etre tres valorisant, mais c'est aussi cela le metier.
  23. Oui joli cliches Laurent! Un petit passage au bac a ultra sons et les cristaux seront impecables pour depasser sans problemes ceux photographies sur mindat. Au passage je ne suis que le redecouvreur de l'occurence de Kouroudiako, l'espece fut decrite dans les annees 70 par Zdenek Johan.
  24. Nancy en panique j'ai pas vraiment l'impression. Pour le moment cette nouvelle Ecole est plutot une boite vide d'apres ce que j'ai compris. Une Ecole et sa reputation ne se construisent qu'au fil des ans.
  25. Salut JM, Belles photos, quelle rapidite! Dans tes blocs a chabazite n'y a t il pas egalement de la calcite? Pour la bourse, une journee bien sympatique. Merci aux organisateurs et a tout ceux qui se sont deplaces. Malgre le mauvais temps retour en prospections sur le terrain cet apres midi. Au fait impec l'halogene, merci.
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