Bravo a Adrien et Geomorpho qui ont trouve ensembles les elements de l’enigme. La presence des orthopyroxenes permet de parler d'harzburgite.
Une des réponses qui pouvait etre acceptee : laterite jaune nickelifere issue de l’alteration d'une harzburgite. C’est la premiere partie de la reponse qui pourra varier en fonction de la nomenclature qu’on adopte.
La premiere photo montre ce qu’on appelle le minerai de transition, qui en fait est encore de la saprolite mais au dessus de la ‘saprolite de la nomenclature miniere’.
On distingue des reliques d’orthopyroxenes de teinte rouille tres aplatis. Les taches noires sont constituees d’hydroxydes de Co-Ni-Mn de type asbolane – heterogenite.
Les petits cristaux brillants (zoomes sur la troisieme photo) sont egalement des reliques de pyroxenes, moins alteres, mais transformes en bastite (ce qui permet avec la présence de traces d’asbolanes de dire qu’on est a la base de la laterite jaune ou dans la zone de transition pour cet echantillon).
La deuxieme photo est plus typique du minerai dit pauvre : la laterite jaune. On ne distingue que les pyroxenes aplatis (compaction de la roche alteree sous son propre poids), et quelques grains de chromite qui sont les seuls mineraux a n’etre quasiment pas alteres.
Le gros du nickel n’est pas exprime mineralogiquement, il se trouve dans les hydroxydes de fer qui constituent la quasi totalite de la laterite jaune.
Contrairement au minerai saprolitique (ou garnieritique meme si ce dernier n'existe quasiment plus) dont les reserves sont en voie d'epuisement dans de nombreuses regions, les laterites sont le minerai de nickel d’avenir en Caledonie, aux Philippines et en Indonesie. De relativement faibles teneurs (autour de 1,6 % Ni pour les échantillons presentes) mais des volumes exploitables enormes.
Un profil du Sud Caledonien a titre d’exemple (avec nomenclature miniere):