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Quelques-uns des principaux sujets de Géoforum.

Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

Le Réalgar, combien de départements possèdent ce minéral ?


Invité JPP2A

Messages recommandés

interpellé par ta question de savoir si de la pyrrhotite pourrait survivre en basse température, j'ai diligenté une enquête téléphonique (j'ai pas dit une ECOUTE) auprès de mon ami Yves Moelo que bcp d'entre nous connaissent. Il faut admettre que les diagrammes d'équilibre de phases minérales Fe, S, élaborés à force d'expériences par les thermodynamiciens :exclamation: n'interdisent pas la présence de pyrrhotite à basse température comme celle du réalgar.

On peut aussi imaginer une première venue métallifère à pyrrho et mispickel, qui après une phase de décompression-refroidissement-remise en solution du Soufre, du Fer et de l'Arsenic, aboutisse :gratte-tete: à une nouvelle expression minéralogique dans le gisement, avec cette fois simplement pyrite, marcasite et réalgar. A Ste Marie aux Mines (pas à la Bourse! :desole: faut suivre, bon sang!), dans certains filons de SMAM, le réalgar qu'on observe aujourd'hui a connu cette histoire mouvementée.

Mais bon, à Luceram comme à Duranus, point de mispickel. :mort de rire: Froid froid froid: stibine, blende, orpiment, réalgar, pyrite. certains pyrites en section polie sont même des balles (pellets) de type framboïdes, liées à la réduction bactérienne des sulfates qui imbibaient au Crétacé les marnes et grès des roches encaissantes; Ces pyritosphères parfois sont recristallisés en octaèdres.

A Matra, nous avons bien du sulfure de fer de basse température (greigite, le thiospinelle de fer) et d'ailleurs ses cristaux sont limités par des contours losangiques, comme s'ils avaient remplacé d'anciens cristaux de mispickel. :mort de rire:

Alors? faudra faire une section polie ou un rayon X...

Mais il est rare que la pyrrhotite ne bouge pas. Il y a gros à parier que celle de Duranus (si elle en a été) a été pseudomorphosée depuis longtemps en marcasite ou pyrite, comme les 3/4 de celle de Trepca.

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Invité petraquadrata
A Matra, nous avons bien du sulfure de fer de basse température (greigite, le thiospinelle de fer) et d'ailleurs ses cristaux sont limités par des contours losangiques, comme s'ils avaient remplacé d'anciens cristaux de mispickel. :mort de rire:

mon cher Azogue cà m'interpelle :desole: et les cristaux comment sont-ils :exclamation: visible avec une loupe de terrain :mort de rire: toi qui a fait l'étude, jusqu'a présent de cristaux visibles et photographiés je n'ai trouver que réalgar, orpiment, calcite, et hornesite, alors pourquoi pas d'autres :gratte-tete:

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Bravo pour ces observations minéralogiques passionnantes !

A propos des nouvelles des "azuréens"

-Alain à bien perdu 25 kg

-Andrea à bien vendu sa collection macro

-Jacques allait comme il pouvait lors de ma dernière visite en juillet dernier mais il s'ennuit :si vous passez à Nice une courte visite (il se fatigue vite) lui fera plaisir,surtout si vous parlez cailloux

Merci d'avance

Alain

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Invité petraquadrata
:mort de rire: salut Alain je ne manquera pas d’aller le voir, d’autant que je vais être avec Pierre Rolland, mais tu as des nouvelles récentes d’Andréa :exclamation: oui je sais pour sa collection :mort de rire:
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Pascal

T'as cherché dans les silicates (insolubles, souvent translucides, ...). Pas facile ... :pluie:

:sourire:

A +

Stephane :sourire:

Salut Stéphane

Un silicate dans ce contexte, ce n'est pas impossible (la glauconite en est un) mais ce pourrait aussi etre un sulfate. La baryte est présente dans les zones à duranusite mais je ne sais pas à quel moment elle s'est mise en place. ceci dit ça m'étonnerais que ça en soit, à la bino ça n'en a pas l'air, ça evoquerait plutôt du gypse. encore que je ne sais pas si le gypse se présente souvent comme ça en minéral primaire...

Ou alors c'est encore autre chose... reste à trouver quoi.

Pascal

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Invité petraquadrata

:clown: Bonsoir mon cher Azogue, toi qui es spécialisé dans ce domaine voici quelque chose qui pourrait sans doute se rapporter aux gisements de Duranus, Lucéram et Matra

Les Gisements hydrothermaux :super:

Donc selon les nombreuses études faites a ce sujet, ils résultent de la précipitation de substances chimiques variées à partir d'eaux thermales circulant dans les fractures, les failles, les fentes et les microfissures des roches. Cette précipitation est conditionnée par la saturation des solutions et ainsi par la température et la pression.

Les filons sont les formes les plus classiques de dépôt hydrothermal. Un filon hydrothermal se présente en général comme le remplissage d'une fente ou fissure. Il est généralement assez développé en longueur (plusieurs centaines de mètres à plusieurs kilomètres) et en profondeur (quelques centaines de mètres) tandis que sa troisième dimension (épaisseur ou « puissance ») peut être réduite à quelques mètres ou quelques décimètres.

Le remplissage de la « caisse filonienne » a parfois une texture rubanée ou concrétionnée. Dans les filons rubanés les minéraux ou associations de minéraux sont disposés en bandes parallèles aux parois ou « épontes » du filon plus ou moins symétriquement par rapport à celles-ci.

Dans les filons hydrothermaux, il n'est pas rare de rencontrer des vides (« géodes » ou « druses ») dont les parois sont souvent tapissées de beaux cristaux.

Les gisements hydrothermaux ont été classés par W. Lindgren, 1913, Mineral Deposits, New York, McGraw-Hill, de la façon suivante :

a) Filons hypo thermaux ou de haute température (température de formation : 3000 à 500"). — Ils sont généralement proches de massifs granitiques et fréquemment en liaison avec les gîtes pneumatolytiques. Leur texture est souvent assez grossière. Parmi les minéraux rencontrés dans les filons de ce type citons : quartz, tourmaline, apatite, biotite, orthose, magnétite, pyrrhotite, mispickel avec ou sans or, wolframite, molybdénite...

Ex.: Gisement d'or et arsenic de Salsigne (Aude). Dans un filon quartzeux de plusieurs mètres de puissance, la minéralisation consiste essentiellement en mispickel aurifère, pyrite, chalcopyrite, pyrrhotite, un peu de wolframite et de bismuth.

B) Filons mésothermaux ou de moyenne température (150 à 300). — Ils présentent une assez grande régularité et une texture massive, bréchiforme, rubanée ou zonée. Parmi les minéraux rencontrés dans les filons de ce type, citons : le quartz, la sidérite, des sulfates (barytine, célestine...), des sulfures, des arséniures, des sulfosels, l'or, etc...

Ex. : Les filons à paragénèse classique blende-pyrite-galène-chalcopyrite (B.P.G.C.) appartiennent au domaine mésothermal.

En France, les gisements de plomb et zinc de Pontgibaud (Puy-de-Dôme) et Pontpéan (111e-et-Vilaine) sont de ce type. Les filons à paragénèse Ni-Co-Bi-Ag-U avec nickeline, skutterudite, rammelsbergite, pechblende, arsenic, carbonates, bismuth, argent, argents rouges... appartiennent en grande partie au domaine mésothermal.

c) Filons épithermaux ou de basse température (50 à 1501. — Ils sont de formation plus superficielle et leurs dépôts rappellent ceux des sources thermales actuelles ; dans certains cas ils paraissent en liaison avec les zones d'activité volcanique et avec certains dépôts de type exhalatif (c'est fréquemment le cas pour les gîtes de manganèse, ex. : Tiouine au Maroc).

Généralement courts, discontinus et lenticulaires, les filons épithermaux ont souvent un remplissage bréchique. Leur texture et leur paragénèse sont caractérisés par une plus grande variabilité d'un point à l'autre du même filon rubanement et géodes sont fréquents et les minéraux peuvent y présenter de belles structures concrétionnées.

Parmi les minéraux rencontrés dans les filons de ce type citons : le quartz améthyste, la calcédoine, l'opale, l'hématite, la calcite, la rhodocrosite, la fluorine, l'anhydrite, le kaolin, des sulfosels d'argent, des tellurures d'or et d'argent, la stibine, le réalgar, le cinabre, l'orpiment, l'or, la mascarite...

Ex. : Gisement de mercure d'Almaden (Espagne). Gisement d'uranium de la Crouzille (Haute-Vienne) ; les gisements de fluorine, de stibine.

Gisements d'or de Transylvanie (Roumanie). Les nombreux filons de ce district sont localisés au voisinage de roches volcaniques. Ils comprennent, dans une gangue de quartz, calcite, rhodocrosite et barytine, des sulfures (pyrite, galène, stibine), des tellurures d'or et d'argent, et de l'or natif.

Il faut remarquer que, très fréquemment, dans un même filon, se succèdent ou alternent plusieurs phases hydrothermales de type différent ; par exemple un épisode de caractère mésothermal sera suivi d'un autre à caractère épithermal.

d) Les dépôts des sources thermales. — Ceux-ci sont constitués essentielle- ment de silice et de carbonate de calcium avec parfois du soufre, des sulfures d'arsenic ou de mercure. :siffler:

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Invité petraquadrata

:clown: oh pardon :siffler: j'ai oublié de mentionner que ces gisements en question "Duranus, Lucéram & Matra, je suppose qu'il sont du type B)

;) Filons mésothermaux ou de moyenne température (150 à 300). — Ils présentent une assez grande régularité et une texture massive, bréchiforme, rubanée ou zonée. Parmi les minéraux rencontrés dans les filons de ce type, citons : le quartz, la sidérite, des sulfates (barytine, célestine...), des sulfures, des arséniures, des sulfosels, l'or, etc... :super:

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ce texte quasi HISTORIQUE (il est sans doute inspiré de Eugène Raguin mais il pourrait sortir tout droit du Traité des Gites minéraux et metallifères de Louis De Launay 1913 :clown: ) n'a presque rien perdu de sa valeur

et c'est quand même rassurant.

Il en va donc ainsi des théories: elles font ;) , défont B) et refont :super: le Monde des géosciences. Mais Faire, défaire et refaire, comme persifle Labiche à propos des Administrations, c'est toujours du Travail!

Et ;) Travail et Patrie, orpiment et Discipline :siffler: , comme j'ai dit sur mon post ancien qui n'avait pas accroché et que tu as réussi à remettre en selle, avec brio dis donc!

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:clown: oh pardon :siffler: j'ai oublié de mentionner que ces gisements en question "Duranus, Lucéram & Matra, je suppose qu'il sont du type B)

;) Filons mésothermaux ou de moyenne température (150 à 300). — Ils présentent une assez grande régularité et une texture massive, bréchiforme, rubanée ou zonée. Parmi les minéraux rencontrés dans les filons de ce type, citons : le quartz, la sidérite, des sulfates (barytine, célestine...), des sulfures, des arséniures, des sulfosels, l'or, etc... :super:

:super:;) ;) eh eh, Où sont les sulfosels?? Arseniures?

Non, c'est de l'épithermal. B) beaucoup plus basse température

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Invité petraquadrata

"Filons mésothermaux ou de moyenne température (150 à 300). — Ils présentent une assez grande régularité et une texture massive, bréchiforme, rubanée ou zonée. Parmi les minéraux rencontrés dans les filons de ce type, citons : le quartz, la sidérite, des sulfates (barytine, célestine...), des sulfures, des arséniures, des sulfosels, l'or, etc... "

:clown: Bonsoir Azogue, ah :siffler: quand même, si bas que ça.... :super: eh bé dis donc et Matra aussi est de la même séquence B) ça alors je ne pensais pas que cela soit si bas en température ;)

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Jean, tu es sur pour les sulfosels ?

Moi qui suis plutôt dans le chaud, j'ai souvent de la berthiérite précoce, et même si je ne les ai pas avec géothermomètres, les jamesonites, boulangérites, bournonites et autres de La Petite Faye, je les mettrais bien au dessus de 150 ° C. Par contre, les quartz à berthiérite, il me semble que les inclusions fluides donnaient du 360°C.

Par contre les vôtres, c'est clairement bien plus froid.

Amitiés, Serge

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Invité petraquadrata
Jean, tu es sur pour les sulfosels ?

Moi qui suis plutôt dans le chaud, j'ai souvent de la berthiérite précoce, et même si je ne les ai pas avec géothermomètres, les jamesonites, boulangérites, bournonites et autres de La Petite Faye, je les mettrais bien au dessus de 150 ° C. Par contre, les quartz à berthiérite, il me semble que les inclusions fluides donnaient du 360°C.

Par contre les vôtres, c'est clairement bien plus froid.

Amitiés, Serge

Salut Serge, c'est bien ce que je croyais :triste: moi aussi mais.....spécialiste oblige.... on s'incline :mort de rire:

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j"ai pas trempé le doigt dedans. J'ai seulement répondu pour Lucéram et Duranus, et je raisonne par analogie: Lucéram et Duranus (il n'y a pas de berthiérite ni autre sulfosel) c'est la meme association minérale que Carlin ou Getchell, et dans ce type de gisement les spécialistes sont unanimes pour dire que c'est épithermal, environ 110° C. C'est d'ailleurs ce que Georges Deicha m'avait dit pour les bulles dans mes calcites de Lucéram et Duranus.

Les gangues; pas de quartz. Silicification légère de la roche encaissante, certes, mais sans présence de masses de quartz.

Mesothermal, ce n'est vraiment pas ça (voir les traités de Raguin et Routhier par exemple).

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Si le "spécialiste" c'est pour moi, j'ai bien peur d'être un peu léger par rapport à toi. Désolé, tu es largement au dessus.

Ca c'est clair duranus et Lucéram c'est pas du chaud. Tu pourrais m'en dire plus sur Carlin, moi en dehors de l'hercynien (et encore, je maîtrise pas Salsigne pour deux sous), je suis très inculte.

Amitiés, Serge

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:triste: Azogue et Matra :mort de rire: c'est 150°-300° n'est-ce pas :siffler:

Les "spectateurs" de cette bataille d'experts devraient commencer à s'inquiéter :exclamation: pour leurs portefeuilles: les experts, c'est comme les plombiers, plus on les fait bavarder :pleurer: plus la facture est lourde!

Alors, on va simplifier pour aller se coucher plus vite:

on range depuis Lindgren effectivement, qui a été génial, les filons hydrothermaux en trois classes, les épi- les méso- et les cata- :surpris:

Si, pour un gisement donné, on ne dispose pas de THERMOMETRES géologiques comme les bulles dans les inclusions fluides qui remplissent les lacunes des cristaux, on EVALUE la température de formation du filon (ou de la partie du filon) en fonction de l'ASSOCIATION MINERALE présente ;) (nous voilà bien revenus, Pietra, aux "paragenèses", aux "signatures"...)

C'est tres empirique, ça repose sur des exemples (pris hors du gisement considéré), où on a eu plus de chance pour des mesures de paléotempératures.

Matra, je crois que on n'a jamais avancé un chiffre de température. Surement pas 300°C ni 200. :lasse:

Pour gacher cette harmonie péniblement atteinte :siffler: , il faut ajouter le cas des gisements hydrothermaux (oh, ca veut juste dire: eaux chaudes) qui se sont formés en association avec des venues volcaniques: quand le magma monte, visqueux, il est à une température de 800 à 1200°C mais il envahit un système de tuyaux (une plomberie hydrothermale!) froids. Comme la descente de la fièvre ça va très vite, il y a des minéraux qui se déposent les premiers quand la température des tuyaux baisse de 1000 à 700°C, et on a alors de la wolframite, de la scheeelite... et quand le magma -comme une bouillotte le matin- est tiède, les derniers minéraux finissent par se déposer (au même endroit) alors qu'il ne fait plus que 120°C dans le tuyau. On a alors du réalgar, de l'opale.... Et tout ça réparti sur 300 à 2000 mètres de hauteur verticale. On appelle ce raccourci minéralogique le TELESCOPAGE des paragenèses.

Mais Matra, Luceram, Duranus, sans y etre allé voir, allez, 130°C maxi, au plus chaud, en bas de l'immeuble près de la chaudière commune ! :ye!:

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Invité petraquadrata

:coucou!: Oh :exclamation: merci…..jean, la :exclamation: tu me soulage………. j’avais toujours une petite appréhension concernant Matra, je n’osais pas toucher de peur de me bruler :grand sourire: , je crains le chaud et bien dans ce cas moi aussi je peux aller me coucher :dormir: ……bonne nuit a bientôt :super:

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Invité petraquadrata

:coucou!: Salut azogue, j’espère que t’as bien dormis :surpris: c’est vrai la soirée a été un peu difficile, surtout que je ne suis absolument pas un expert, mais plutôt quelqu’un qui cherche a comprendre toutes ces interprétations ardus :siffler: t’as raison, les experts, c'est comme les plombiers, plus on les fait bavarder plus la facture est lourde! Mais bon, une dernière question avant la note :coucou!:

en dehors du classement de Lindgren, j’utilise aussi un bouquin très sympa, qui commence a daté d’ailleurs mais pas autant que celui de Lindgren quand même, il s’agit du Fishesser « Données des principales espèces minérales (1977) » qu’en pense tu, il est au demeurant très bien fait, mais, est-il toujours d’actualité :question:

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:dots: le livre de Fishesser « Données des principales espèces minérales (1977) » qu’en penses tu, il est au demeurant très bien fait, mais, est-il toujours d’actualité :siffler:

Je ne l'ai jamais utilisé (ou juste deux fois?) en dix ans :triste: d'etudes sur les minéraux (les 30 autres, c'etait sur les gisements :super: ), mais c'est peut-etre parce que j'avais d'autres sources d'information, et puis je ne suis pas une référence.

Reste qu'il est toujours très réputé et factuel: la couleur de la trace sur un coin d'assiette en porcelaine, ça ne changera pas dans les 1000 prochaines années, la densité et la dureté non plus. :exclamation:

Du reste, finalement, les bouquins, ce sont comme des dictionnaires, on revient à eux lorsqu'on a un doute, un besoin de se raccrocher, de verifier une donnée. C'est ça, le Fichesser :surpris: (du nom d'un grand ingénieur des mines français, professeur à l'Ecole des mines de Paris, :surpris: qui n'a pas défrayé la chronique par des découvertes tapageuses, mais a accouché de ce travail de bénédictin, très précieux. Faudrait pas le classer dans les polarisés non plus, car il a eu aussi un grand rôle de meneur d'hommes et de référence morale, à la fin de sa carrière, comme President du comité de pilotage de l'Inventaire national des Ressources Minières françaises

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