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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

Roches magnétiques


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Il y a 20 heures, jean francois06 a dit :

Je vous remercie, Jean François pour votre réponse. Ce n'est pas un sujet simple mais je vais chercher à le comprendre. 

Une phrase de l'article établit que c'est d'origine sédimentaire et c'est déjà un bon début, car je m'intéresse aussi à la forme de ces roches. Ce qui m'étonne dans ce que j'ai récolté, c'est que deux roches peuvent avoir le même aspect extérieur mais peuvent différer dans leurs réactions à l'aimant.

Merci 

il y a 1 minute, PK67 bis a dit :

Bonjour,

la magnétite est un minéral courant et présent dans divers types de roches (serpentine, diorite ...).

Merci de votre réponse. Je reviendrai vers vous après avoir creusé un peu ce sujet.

Je serais curieuse de savoir ce qu'un spécialiste dirait des roches que je montre dans la vidéo.

Celle du haut, la grosse, avait une patine de couleur rouille qui partait en écailles et la poudre récoltée se colle sur l'aimant.

Je vous ferai des photos de ces roches car j'aimerais juste pouvoir les nommer.
 

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Bonjour

Pour autant que l’on puisse en juger d’après cette vidéo, les deux petites pierres à droite, dans les tons noirs verdâtre, pourraient être constituées de serpentinite ou de métabasalte.  La grosse pierre pourrait être du métagabbro. Ces roches contiennent très souvent de la Magnétite (un oxyde de fer magnétique), en cristaux disséminés ou en filonnets. Selon la richesse en Magnétite et l’homogénéité de sa distribution, la roche peut retenir l’aimant partout ou seulement par endroits, ou pas du tout. Sans en avoir la certitude, je pense que ces roches ne se présentent pas à l’affleurement dans le canton de Vaud. En revanche elles se trouvent en relative abondance dans les dépôts glaciaires ou fluvio-glaciaires hérités du glacier du Rhône, très nombreux sur le plateau suisse. Par exemple dans la vallée de l’Aubonne, entre autres.

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Je pense que tes aimants sont des aimants néodyme qui sont plus puissants que les aimants classiques.

 

A l'aspect je rejoindrait tout à fait l'avis de But, donc rien de sédimentaire, mais des ensembles de type ophiolitique (bout de plancher océanique formés de péridotites serpentinisées, de gabbro et de basaltes) pas loin.

 

Serge

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Il y a 17 heures, trenen23 a dit :

Je pense que tes aimants sont des aimants néodyme qui sont plus puissants que les aimants classiques.

 

A l'aspect je rejoindrait tout à fait l'avis de But, donc rien de sédimentaire, mais des ensembles de type ophiolitique (bout de plancher océanique formés de péridotites serpentinisées, de gabbro et de basaltes) pas loin.

 

Serge

C'est exact, Serge. Ce sont bien des aimants au neodyme.

Pour la suite, merci. C'est une base de réflexion qui m'intéresse.

Merci de votre intervention.

 

 

Il y a 18 heures, BUT a dit :

Bonjour

Pour autant que l’on puisse en juger d’après cette vidéo, les deux petites pierres à droite, dans les tons noirs verdâtre, pourraient être constituées de serpentinite ou de métabasalte.  La grosse pierre pourrait être du métagabbro. Ces roches contiennent très souvent de la Magnétite (un oxyde de fer magnétique), en cristaux disséminés ou en filonnets. Selon la richesse en magnétite et l’homogénéité de sa distribution, la roche peut retenir l’aimant partout ou seulement par endroits, ou pas du tout. Sans en avoir la certitude, je pense que ces roches ne se présentent pas à l’affleurement dans le canton de Vaud. En revanche elles se trouvent en relative abondance dans les dépôts glaciaires ou fluvio-glaciaires hérités du glacier du Rhône, très nombreux sur le plateau suisse. Par exemple dans la vallée de l’Aubonne, entre autres.

Merci, But. 

J'ai trouvé ces roches dans la Broye vaudoise.

 

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Il y a 12 heures, Britt a dit :

J'ai trouvé ces roches dans la Broye vaudoise.

 

Dans ce secteur, les terrains sont des dépôts glaciaires de toutes sortes (glaciaire, périglaciaire, fluvio-glaciaire, glacio-lacustre) reposant sur la molasse miocène.

Donc en effet pas d’affleurement de roches volcaniques en place. Si ça se trouve vos pierres noir-verdâtre proviennent de l’Allalin (ophiolites de Zermatt - Saas-Fee): c’est dire qu'elles auraient bien cheminé, à dos de glacier!

Si vous voulez creuser le sujet, vous pouvez consulter la thèse de Sylvain Coutterand: ”Étude  géomorphologique des flux glaciaires dans les Alpes nord occidentales au Pléistocène récent: du maximum de la dernière glaciation aux premières étapes de la déglaciation". 

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Il y a 11 heures, Britt a dit :

Voici ce qui se trouve dessous.

 

Iguanodon dessous.jpg

 

Intéressant le dessin vaguement zoomorphe à l’arrière du caillou : naturel, anthropique ou un peu des deux ?

Au demeurant cela fait plus style dessin animé que gravure néolithique: ça rappelle un peu le tigre Diego de l’Âge de glace!

Vous connaissez probablement la "Pierre des Gottettes” à Romainmôtier: elle est réputée - au moins localement - parce qu’elle porte une gravure néolithique. Mais c'est également un bloc erratique transporté par le glacier, et elle est constituée justement... de métagabbro de l’Allalin. En fait la plupart des monuments mégalithiques du plateau d’Envy ont été construits à partir de blocs erratiques constitués de roches provenant de l’Allalin ou d’autres localités à ophiolites (secteur de Gstaad, secteur des Gets en Chablais, Grand Combin, etc). Sans avoir un doctorat de géologie les Néolithiques avaient reconnu le caractère exotique de ces roches, et leur vouaient peut-être une vénération particulière pour leur beauté. Ce qui ne les empêchait pas d’en prélever des morceaux pour tailler des haches d’apparat ou d’autres colifichets.

 

 

 

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Il y a 18 heures, BUT a dit :

 

Vous avez dit "Intéressant le dessin vaguement zoomorphe à l’arrière du caillou : naturel, anthropique ou un peu des deux ?"

Je vois, But, que vous l'avez remarqué. Bravo! 
Avez vous déjà observé la partie ventrale du crocodile?

Explication: 

Lorsque j'ai retourné cette pierre qui fait au moins 40 kilos, j'ai vu qu'il y avait dessous, la symétrie de mâchoires et la forme bombée d'une gorge de saurien.
Mais surtout, en lumière rasante, on détecte une structure dont j'ai juste révélé les contours les plus visibles au crayon. (Le crayon étant effaçable, je ne considère pas que cela représente une tricherie... 

Je regrette vraiment de ne pas arriver à rentrer en contact avec des personnes qui veulent bien s'intéresser avec moi aux moulages naturels des parties molles d'animaux. J'ai vraiment de plus en plus l'impression que c'est un sujet tabou.

Dès que j'ai un moment je vous mettrai des photos de ce qu'on peu détecter sur cette pierre quand on en fait le tour.

A bientôt, j'espère, pour poursuivre cette conversation.

 

 

Capture d’écran 2023-09-09 à 09.10.28.png

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@Britt en ce qui concerne les fossiles de parties molles d’organismes vivants, vous pourriez envisager de créer un sujet (après avoir vérifié que cela n'a pas encore été fait) dans la rubrique Paléontologie, que je visite peu et connais donc mal.

 

En ce qui concerne vos pierres, si l’hypothèse de roches ophiolitiques - transportées par le glacier du Rhône depuis la  Haute Chaîne Alpine jusqu'au plateau suisse - était confirmée, nous aurions affaire à des roches d’origine ignée ou volcanique, et donc exemptes de tout fossile.

Ceci dit, les termes ”ophiolite” et "serpentinite" renvoient tous deux - étymologiquement - aux serpents, justement parce que la texture de leur surface évoque plus ou moins une peau de reptile. Et l’aventure picaresque de ces roches, anciennement croûte océanique au fond de la mer, puis enfouies à  plusieurs dizaines de kilomètres de profondeur lors de la subduction, puis remontées au sommet des Alpes, démantelées et transportées par le glacier, vénérées et exploitées par les Néolithiques, et encore aujourd'hui ramassées de façon préférentielle par les promeneurs, vaut bien leur pesant de peau de croco.

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