Bonjour,
Ce sujet méroterait d'être un peu mieux "encadré"... des posts du style "y a rien dans le massif armoricain" (il n'y a pas d'attaque ciblée c'est juste un exemple, inutile de s'énerver), c'est subjectif, et un peu hors sujet.
Pour ma part je vais coller à l'idée de départ car tous les caillouteux "alpins" se sont posés la même question : pourquoi trouve-t'on des secteurs très prolifiques (Oisans) et juste à côté des secteurs très pauvres (pas complètement secs en réalité). D'ailleurs j'ai l'impression qu'ils ont tracé les limites du parc des écrins en excluant tous les sites à cristaux.. pur hasard ?
Il me semble qu'au-delà de la limite d'une ligne correspondant à peu près au chevauchements du Granite du Pelvoux, il n'y a pas de grandes manifestations hydrothermales, quelques petites fentes de tension pas bien méchantes dans le granite. D'ailleurs ce n'est pas autant fracturé. Par contre quand on est en Oisans, la géologie est plus contrastée, c'est constitué par des lambeaux de socle et c'est très faillé, sans comptére l'interface entre le socle hercynien et le Trias...
Je suis intimement persuadé qu'on peut toujours expliquer la délimitation entre les secteurs "fertiles" et "stériles" par des limites géologiques, et notamment des failles ou des surfaces de décollement dans le cas cristaux alpins.
Ce qui fonctionne très bien pour les substances économiques devrait en toute logique pouvoir s'appliquer dans les minéraux...
Olif