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Tu as des anecdotes ?

Alors justement tu donnerais quoi comme reference bibliographique pour Descartes, Lacan etc ? sur ce sujet specifique.

Merci pour ces references, il y a vraiment du gros boulot fait ici, au Museum en fait. Et sur Gisors / Chaumont il y a une note en particulier ? autre que celle dont je parle plus haut (J.-M. Pacaud n'en est pas l'Auteur). Gisortia, tu pourrais sans doute trouver peut etre les exemplaires que tu cherches au Museum, puisqu'ils sont referencés sur ce site ou sur Gisors par Cossmann. D'ailleurs les autres que je mentionne, Parnes etc existent egalement dans la collection Cossmann ou associés. On est vraiment au centre d'une zone qui comporte parmi les plus belles coquilles du bassin.

On m'enlevera pas de l'idee que quelqu'un qui parvient a faire du materiel simple et pas cher devrait securiser sa decouverte. L'experience est probante sur la fluorine si on compare avec les resultats de cette these.

Assez d'accord avec cette analyse. C'est la ou je pense que Paleohedoniste veut en venir. Tout le monde a tendance a avoir des sources bibliographiques (ou web) privilegiees.

J'ai remarqué qu'ici en mineralogie ce qui est dit dans Mindat est souvent une reference. A l'inverse d'autres excluent completement les bouquins pour ne se fier qu'a leur instinct et experience de terrain avec une profonde aversion pour la lecture. Il devrait se trouver un juste milieu. Avant a l'armee on trouver ces deux extremes, des personnes qui ne savaient pas ecrire ou a peine, des Docteur es machin et des gens du juste milieu. Ici c'est un peu comme a l'armee, sauf qu'on ne sait plus trop qui commande quoi.

Pourquoi tu mets ceci dans la section meteorite ? Tu as tout de meme plus de chance de trouver du Fer Lorrain en creusant sous tes pieds que dans ton grenier en provenance de l'espace. a deplacer en section petrographie http://www.geoforum.fr/forum/56-roche-et-petrographie/

Gisortia, l'autre article de reference que tu dois connaitre egalement est le texte de Raymond Pillon, je crois qu'Elasmo doit pouvoir trouver les ref exactes (2000). je ne sais pas si Gely a integré toutes les observations de Pillon mais par ex pour les para-sequences A6-A7-A10 - B1 Gisors et Chaumont sont reconnus avec les meme faciès et environnements similaires. A discuter des variations locales sur la para-sequences A5 ("pierre a Liards"). L'analyse sequentielle ca sert aussi a faire poser des questions . Merci Thanet pour ta contribution a la discussion facies... Je crois que Cossmann a écrit d'autres choses sur les coquilles du secteur, mais c'est du texte.

Il y a un sujet sur Malte ouvert au sujet de Carcharodon, ca vient du meme type de depots ? Miocenes il me semble.

Il y a eu une hypothese karst pour certains types de stylolites ?

Pour des collections de references, gisortia tu devrais aller sur le "Le site internet de l'Université de Serluidon sur Doubledoze"... que tu dois connaitre ! pour contacter son humouriste de proprietaire qui connait bien le secteur.

Le Sondage stratigraphique de Montjavoult est la référence du secteur, localisé à proximité de Parnes, autres référence pour les coquilles Lutétiennes. La colonne lithologique et la faune sont décrits dans le Colloque sur l'Eocene. On ne peut qu'encourager ceux qui ont la chance d'avoir fait des observations à Parnes de contribuer au sujet. Seule l'analyse sequentielle detaillée entre les coupes de references du secteur permettront de faire ces comparatifs precis entre sites. Cela devra etre associee a une analyse faunique comme celle que certains experts realisent parfois meme tout en etant amateur si on veut prouver ou infirmer ces questions de differences ou similitude. La coupe de référence séquentielle se trouve dans Gely 1996 - Fig. 6 dont je place un extrait de la légende de la coupe de Montjavoult de C. Cavelier (colloque Eocene ci dessus, reinterpretée):

La comparaison de pourra etre reflechie que en procedant a une comparaison banc par banc. Rien que dans les niveaux inférieurs on peut déjà dénombrer une vingtaine d'espèces communes avec Chaumont. Si on considère les genres, et les environnements associés on peut considérer que les conditions de dépôts sont similaires. La diagenèse en revanche a du créer des differences apparentes a l'affleurements. Ce que nous presente Lexovisaurus est lié aux cimentation calcaires typiquement lié à la diagenèse, dolomitisation, ou beach rock par ex , c'est à voir en detail. On se situe a qq km de distances et sur de telles distances, mise a part la présence d'estuaires ou d'anticlinaux syn-sédimentaires (signalés au Sud Est de la feuille de Gisors par R. Wyns) on voit mal ce qui pourrait faire varier la faune. En revanche ce qui est probable c'est des lacunes de certains niveaux : soit par erosion soit par non sedimentation. Mais pour ca il faut argumenter et ne pas se contenter de faire dans l'emotif.

c'est ça et le liseré qui represente la surface (car c'est bien une surface, mais très chaotique) ce sont les insolubles qui permettent de la souligner. On ne peut pas dire qu'il y a du karst, mais la dissolution fait partie du processus de reduction de colonne sedimentaire, qu'il faut evaluer pour reconstituer l'histoire et les epaisseurs.

idem On n'utilise jamais de l'acide chlorhydrique pur mais dilué dans l'eau. pour vérifier si une roche est calcaire, 10% d'acide est suffisant. D'abord verser de l'eau dans un recipient et ensuite l'acide (ou le produit dangereux) jamais le contraire à cause des risques de projections en versant. En prenant soin d'etre dehors ou dans un endroit bien ventilé car les vapeurs sont tres toxiques pour les poumons. Sur son utilité, l'acide permet de séparer les Ca+ des carbonates CO3-. Ca fonctionne avec d'autres carbonates + /- rapidement. La dolomie CaMg (CO3)2 se dissoud plus lentement avec la meme concentration d'acide (pas la peine d'aller chauffer l'acide pour le test et le rendre encore plus dangereux).

tu verrais quoi ?

Enfin une reaction saine.

Le Hérisson est un mammifère insectivore et qui doit aussi apprecier des lombrics et petits reptiles et rongeurs, voir la dentition tres particuliere. Le Hérisson a survecu a plusieurs glaciations et on ne voit pas pourquoi ii faudrait aller le faire hiberner comme un toutou dans une niche ou sur le fauteuil de son maitre (en sortie cailloux) si les frangins sont compables de les nourrir avec des croquettes trempees dans le lait je presume que ces meme frangins ouverts d'esprits sont eux memes capables d'en avaler et en dessert de prendre le repas favoris des herissons. Des croquettes oui mais realisees avec un cocktail de mulots, lezards, lombrics, limaces et pour l'assaisonnement drosophiles, dipteres et aoutas (sur commande chez les frangins).

Quel est le cri du herisson ? Un tas de feuilles mortes et de pommes de pin feront aussi l'affaire. Certains Tsiganes pratiquent même une sorte de bouche-à-bouche. Enfin quelqu'un qui aime les betes, tu pratiques le bouche a bouche avec ton Herisson Augustin ?

Comparatif à analyser avec les observations de mannu (qui fouille sur le Vexin): http://www.geoforum....se/#entry413732 http://www.geoforum....post__p__408673 http://www.geoforum....en/#entry407314

ouaa tu sembles etre the specialiste of Gisors .... pour les terriers, c'est rigolo, j'ai vu les memes dans des mangroves actuelles, avec evidemment des crabes. sauf qu'evidemment on n'en trouve ailleurs que dans les mangroves. Mont de Magny il me semble qu'il y a eu des forages +/- stratigraphiques, je jetterai un oeil, rappelle moi si j'oublies STP a+

tu as tout ça ? Acropagia carinulata, Actaeon gmelini, Ancilla (tortolina) canalifera, A. dubia, A. buccinoides, Arca (barbatia) filigrana, Ampullina depressa, A. patula, Ampullospira scalariformis, Athleta bicorona, A. crenulifera, A. (neoathleta) bulbula, A. cithara, A. ventricosus, Borsonia sp, Bullinella verneuilli, Calliaomphallus suamulosus, Calyptraea lamellosa, Cardita (venericardia) acuticostata, Cardium (trachycardium) porulosum, C. (T) gigas, Cassidaria nodosa, Chama calcarata, C. subgigas, Cerithium giganteum, Chlamys pebeus, C. (pseudamussium) solea, Clavilithes sp, C. conjonotus, C. maximus, C. noae, C. (rhodopalites) rugosus, C. parisiensis, Conus diversiformis, C. calvimontensis, Corbia lamellosa, Corbula (biscorbula) galliea, C. rugosa, Crassatella gibbosula, C. sinuosa, Cryptochorda stromboides, Cryptospyra ovulata, Cypraea inflata, Divaricella rigaulti, Euchilotheca succinta, Eutritonium nodularium, Fastigiella rugosa, Fissurella incerta, Fusus gothicus, Gisortia tuberculosa, Glycimeris pulvinata, Hemiconus defrancei, Hipponyx cornucopiae, H. spirirostris, Homalaxis bifrons, Janiopsis parisiensis, Lima spatulata, L. (limatula) bulloides, Macropneustes sp, Mactra semisulcata, Marginella crassula, Meretrix (callista) laevigata, M. (piltaria) sulacataria, M. (P) globulosa, Mesalia brachyteles, M. sulcata, Miltha (clavilucines) sulcata, Mitra labratula, Mitra elongata, Murex tricarinatus, M. fraterculus, Mytilus rimosus, Natica sp, N. hantonensis, N. venusta, N. cepacea, N. epiglottina, Neretrix (ohionella) lunularia, Nerita (odonstomia) mammaria, Olivella sp, Ostrea gigantica, O. plicata, Phacoides (eomiltha) cuvieri, P. (gibbelueina) callesus, Pinna margaritaosa, Pirula triarinata, Pleurotoma multicostata, Pseudoliva obtusa, Pseudomiltha gigantea, Pseudotoma quieta, Rhinoclavis unisulcatus, R. striatus, Ringicula ringens, Rissoina (zebinella) cochlearella, Rostellaria Geoffroyi, R. bayleri, R. fissurella, Scala (acrila) gallica, S. (crisposcala) crispa, Semifusus bonneti, Sigarettus clathratus, Solarium sp, S. patulum, S. canaliculatum, Solen (solena) plagiaulax, Solenocurtus (macha) deshaysi, Spondylus radula, Streptochetus segregatus, S. rarispina, Sunetta (meroena) semisulcata, S. polita, Surcula dentata, Syrnola speciosa, Sycum bulbiforme, Tellina (macaliopsis) scalaroides, T. (macaliopsis) tenuistris, T. rostrallis, Terebellum convolutum, Turitella solanderi, T. imbricataria, T. carinifera, T. terebellata, Velates schmiedeli, Venericardia planicosta, Vicetia douvillei, Voluta spinoza, Voluthilites muricinus, V. relictus, V. torulosus, Xenophora sp, X. confusa, X. agglutinanus, Beloptera belemnitoides, Belosepia sepioidea, Nautilus sp, N. lamarcki, echinoderme, oursin, Coelopleurus radiatus, Eoacutum calvimontanum, Lenita patellaris, Linthia subglobosa, Macropneustes minor, M. deshaysi, Pygorhynchus grignonensis, Teichaster poritoides, Carcharocles auriculatus, Cylindracanthus, Galeocerdo latidens, Galeorhinus lefevrei, Heterodontus vincenti, Hypotodus robustus, Isurolamna inflata, Lamna macrota agassis, Odontaspis lerichei, Physogaleus minor, Pristis lathami, Striatolamna macrota, Alveolina oblonga, Nummulites planulatus, N. laevigatus, corail, Amphihelia solander, Circophyllia truncata, Diplohelia raristella, Eupsammia trochyformis, Litharaea ameliana, Sphenotrocinus cripus, Trochoseris distorta, Turbinolia sulcata, Lunulites urceolata, L. radiata, crustace, Calianassa prisca, C. sp, Menippe chauvini, arthropode, Scalpellum sp, Aetobatis irregularis, Myliobatis toliapicus, Otodus obliquus, Eotrigonodon serratus, Pycnodus sp, crocodilus sp

c'est pour les cure-dents après le barbecue.

et enfin concernant la raie, Burnhamia daviesi est également bien signalée au Mont de Magny.

Pour le decapode de Gisors c'est l'espèce Callianassa prisca qui est signalée :