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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

icarealcyon

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Tout ce qui a été posté par icarealcyon

  1. J'aimerais bien en chercher... mais c'est déjà dur de ne pas se disperser et de trouver le temps de chercher alors que j'habite en plein milieu de mon terrain de chasse... Voici la photo de mon petit dernier...un coléoptère de 100 MA qui a la tête du vizir Iznogoud
  2. Merci pour cet article très intéressant ! En Lozère, les premières formes arborant cette particularité apparaissent dans le Domérien supérieur (Z à pleuroceras spinatum) où elles sont très rares et elles disparaissent dans le toarcien moyen (z et sz à Hildoceras bifrons). En restant toujours beaucoup plus rares que les rostres de bélemnites "normaux" (passaloteuthis...), c'est dans la sous-zone (je devrais mieux dire "horizon à porpoceras") où se trouvait le bois qu'ils sont les plus nombreux. Les schistes cartons contiennent également des individus, dont certains pourraient atteindre les 40 cm de long ou plus s'ils étaient trouvés complets, j'attends toujours ma chance
  3. Cette magnifique thèse de Mickael HERMOSO est une lecture vivement recommandée à tous ceux qui s'intéressent aux périodes critiques de l'histoire de la Terre, dont le Toarcien fait partie ! Le niveau où a été trouvé ce bois correspond exactement à l'élévation maximale du niveau marin au Toarcien (cf diagramme page 16) En Lozère, l'enregistrement sédimentaire apparaît continu du Domérien au Toarcien terminal, avec un soupçon de lacune (correspondant à une glaciation ???) enregistrée près du sommet du Domérien , sous la forme d'un niveau oxydé. Le passage du Domérien au Toarcien est matérialisé par des marnes de plus en plus compactes prenant l'aspect des schistes cartons et un banc calcaire bitumineux dur, finement laminé, épais d'une trentaine de cm, vraiment remarquable, qui a dû tout enregistrer dans ses lamines sur le laps de temps où il s'est formé. Sur la photo, la hauteur de coupe n'est que de 6.5 cm, soit un cinquième de la hauteur totale du banc.
  4. Quelqu'un a-t-il une explication sur ce phénomène de bleuissement (temporaire) des barytines à la lumière solaire ?
  5. Bonjour, en effet, ce serait d'autant plus intéressant d'étudier l'environnement de dépôt et faunes associées que dans le cas de ce bois, l'environnement sédimentaire a des caractères nettement distincts du reste de la formation marneuse toarcienne (hors schistes cartons). En effet, les marnes de la sous-zone à porpoceras verticosum-vortex sont moins compactes et argileuses que les autres et se distinguent aisément dans la série. Elles forment de très fins feuillets tendres, fortement oxydés aux affleurements anciens. Les marnes contiennent donc beaucoup plus de pyrite diffuse que les autres horizons. On constate aussi une proportion importante de débris de très fines coquilles calciteuses, au point d'affecter la cohésion (des bivalves ?) . Autre point remarquable, cet horizon épais d'1m à 1m30 contient les occurrences les plus fréquentes d'un étrange rostre de bélemnite effilé, très allongé, partiellement creux (presque toujours écrasé sur cette partie creuse) atteignant de grandes dimensions (salpingoteuthis ?? photo ci-après). Ce type disparaît définitivement dans les 2 mètres suivants... Les ammonites sont bien conservées dans cet horizon, souvent avec la chambre d'habitation, parfois envahies de pyrite encroûtante. C'est presque systématiquement le cas pour P. vortex, qui atteint une grande taille. Nous sommes en plein dans la zone moyenne à Hildoceras bifrons (morphotype moyen, nombreux microconques quasi-complets et macroconques écrasés) avec Harpoceras subplanatum M et m, Porpoceras vortex et de rarissimes phymatoceratidae (Phymatoceras) d'un type original (les 3 rostres de bélemnites et les 4 ammonites ci-après ont tous été récoltés dans cet horizon).
  6. C'est vraiment ce qui s'appelle une exploitation artisanale Un autre aspect original que peuvent adopter des cristaux de la barytine: celui des septarias barytiques des marnes noires aptiennes-albiennes de la Drôme, Hautes-Alpes et Alpes de Haute-Provence... Toujours un voyage fantastique à la bino, extrêmement difficile à approcher en photo... et une fluorescence jaune remarquable.
  7. Voici d'autres spécimens, toujours issus des calcaires dolomitiques de l'Hettangien lozérien. Les spécimens en géode figurés ici ont tendance à bleuir à la lumière du soleil. Cristaux de baryte des calcaires dolomitiques de l'Hettangien lozérien. Géode de cristaux de baryte de Lozère.
  8. Bonjour, pour nettoyer ces pièces: surtout pas de micro percuteur! Pour la première: s'il y a de l'humus dessus, un petit séjour d'une heure dans de l'eau avec produit de vaisselle et eau de javel puis nettoyage au pinceau brosse seront certainement suffisants (=destruction des débris végétaux de l'humus). Pour la seconde: si l'enduit ocre épais est meuble, essayez de l'enlever le plus possible avec un cure-dent, ou pique à cocktail en bois pour ne pas risquer de rayer les cristaux de barytine, + eau-produit vaisselle avec brossage prudent au pinceau-brosse dès que nécessaire. Un jet d'eau peut aider aussi, sauf si c'est trop fragile. Si l'enduit est dur et compact comme de la roche: tenter un séjour de plusieurs jours (ou semaines) dans un bain d'acide phosphorique (= attaque les oxydes de fer). Et, en effet, connaitre la provenance permet de savoir quels minéraux sont éventuellement associés et donner des conseils en ce sens. Là j'ai écrit est valable pour une barytine sans minéraux associés.
  9. C'est un minéral clivable en tout cas: je dirais feldspath orthose, ou même plagioclase, plutôt gemme, genre pierre de lune ! Existe-t-il un chatoiement argenté ou bleuté sur les surfaces ? La densité collerait, la dureté aussi...
  10. L'aspect n'est pas engageant certes, mais ils n'ont plus bougé depuis bientôt deux ans qu'ils sont à l'abri, au sec, à l'aride dirais-je même, après une simple neutralisation initiale au bicarbonate de soude. Les fissures étaient déjà là, et elles n'évoluent pas. La situation est sous contrôle Les plages plus claires ne sont pas des efflorescences: bien massives, ce sont des zones phosphatées à mon avis. Ce que je déplore surtout, ce sont les méfaits de l'oxydation météorologique sur les chitons présents (il y en a 6 sur cette zone dont le plus grand du lot) qui auraient été bien plus "beaux" s'ils avaient été recueillis en même temps que leurs autres collègues. Mon os de bête du Domérien me pose infiniment plus de problèmes, car à conditions de conservation identiques le phénomène d'oxydation n'a jamais pu être enrayé... Mystères insolubles de la pyrite
  11. Comme une image vaut mieux qu'un long discours, voilà vu de près à quoi ressemble la partie du bois que j'ai exhumée 4 ans après la première. La première, c'était après un important épisode pluvieux qui avait bien creusé les marnes en place. Depuis que j'ai sorti le reste, je regrette de manière cuisante de n'avoir pas insisté davantage à l'époque.
  12. Bonjour Elasmo, oui, c'est d'autant plus méritoire de sa part qu'il se trouve en plein bouclage d'exposition ! Sa réaction au vu de mes photos: "Ma première idée a été de penser à un ischion ou un pubis de petit théropode type coelophysis, mais vu l'environnement de dépôt c'est très conjecturel." Suspense ! Si les spécialistes consultés posaient dans quelques jours le diagnostic "animal terrestre" que ce soit ptérosaure ou théropode, ce serait une première répertoriée pour le secteur des Grands Causses et le Domérien C'est qu'ici, en matière de préservation en milieu de marnes noires, le Domérien-Toarcien n'est vraiment pas comparable au Callovien-Oxfordien des Vaches Noires... En dépit des découvertes de quelques squelettes de reptiles marins plus ou moins complets, les vestiges osseux, même isolés, sont très peu fréquents... donc la probabilité de tomber sur du terrestre est infinitésimale même si pas impossible
  13. Contacté ce matin, Ronan ALLAIN m'a répondu : il transmet les photos à Romain VULLO et à d'autres collègues et me donnera le verdict dans une dizaine de jours.
  14. Il y a trois mois, j'ai eu un excellent contact avec Ronan ALLAIN, à qui j'ai confié mon deux tiers de fémur d'allosauridé des Vaches Noires, pour qu'il entre dans les collections du MNHN. Je vais lui écrire... S'il est confirmé que cette chose est bien un os d'animal terrestre, je ne lui aurai pas fait perdre son temps, je crois !
  15. Bonjour, en ce qui concerne le site ResearchGate, j'ai pris la peine de m'inscrire il y a trois-quatre ans (avec création de compte, mot de passe, profil etc... Et j'ai fait chou blanc jusqu'ici pour toutes mes demandes d'accès aux articles, adressées aux auteurs ("request full text"). Je ne sais pas si mon profil "non academic" , "independant researcher" est à l'origine de ces refus (ou plutôt non-réponses ??), ou si c'est le site qui beugue, car j'ai l'impression d'y tourner en rond. Certains articles y sont en accès libre, je les trouve via Google, mais dans ce cas comme pour l'accès "filtré", il ne sert strictement à rien de s'inscrire pour des gens comme moi !
  16. Bonjour à tous, je vous présente une pièce découverte en 2008 dans le Domérien supérieur, une douzaine de mètres en dessous du premier banc calcaire du Toarcien ( z. à pleuroceras spinatum) . En procédant par élimination (pas un vestige de végétal, ni un terrier fossilisé), et examen de la surface non corrodée à la binoculaire, il ne me reste que la matière osseuse pour expliquer cet objet. Il mesure 42 cm de longueur, et 2,8 cm de largeur (relevée au milieu de la partie allongée). Il est très fortement imprégné de pyrite. La zone corrodée se trouvait à l'affleurement en paroi de talus. La partie élargie est encore exempte de corrosion, car elle se trouvait dans la marne compacte. Par comparaison avec les vertèbres d'ichthyosaures trouvées à l'occasion dans les marnes toarciennes, la nature osseuse de cet objet est de loin la plus probable: ils sont toujours plus ou moins imprégnés de pyrite, et se corrodent rapidement à l'affleurement et en subsurface. Toutefois, c'est le seul objet de ce type que j'aie jamais trouvé dans le Domérien, et dans le Toarcien aussi d'ailleurs. Je n'ai encore jamais montré cet objet à quiconque avant aujourd'hui. Je le soumets donc à vos avis très éclairés. S'il s'avère être un vestige intéressant, il faudrait avant toute étude mener une action d'urgence (type moulage) à cause de la pyrite qui continue envers et contre tout son oeuvre de destruction. Une visite au musée d'Espéraza m'a permis de voir des os qui pourraient être comparables: les humérus des ptérosaures. Mais celui-ci, s'il s'avère que c'en est un, est particulièrement allongé J'ai le livre "Pterosaurs" de Mark P.Witton ( Princeton Press): j'y ai vu, par exemple, le squelette du genre Caviramus (un Campilognathoïde) qui possède un humérus très allongé... Mais petit problème: ce genre est triassique (Norien- Rhétien). Les proportions de l'humérus de Dorygnathus (genre toarcien) ne concordent pas... En plus la taille de mon objet est toujours bien trop grande... J'élimine aussi une côte ou un fémur de reptile marin ou terrestre, toujours à cause des formes et des proportions, mais j'admets bien volontiers que je peux me tromper, d'autant que cet objet a manifestement subi une bonne compression de la part des sédiments. Je vous remercie pour vos lumières !
  17. C'est un excellent article, (tout comme l'exposé sur le site www.bouzic-perigord.fr/spip.php?article175 parfaitement transposable aux Causses de l'Aveyron et de la Lozère qui participent de la même formation sédimentaire). Oui, la fossilisation en pyrite est un vrai problème. Comme c'est le mode de fossilisation dominant dans le Toarcien d'ici, je le connais bien....Après l'avoir expérimenté avec mes ammonites des Vaches Noires... Pour le moment, pas de dégâts notoires sur ce bois: pas d'efflorescences, pas de gonflements, mais il dégage quand même une légère odeur soufrée par endroits. Après le lavage suivant la découverte, il a fait trempette dans une solution de bicarbonate de soude, puis bien rincé. Il est conservé dans une boite à chaussures: pièces emballées individuellement dans du plastique bulle, dans la pièce la plus sèche de la maison, avec mes autres fossiles locaux et mes pyriteuses de Villers sur Mer. Ce bois a été récolté en 2 fois : 2012 pour la plus grande partie, et 2016 pour la partie oxydée (les 48 cm à l'extrémité gauche du bois sur ma photo). Cette partie était enfouie sous une quinzaine de cm d'épaisseur de marnes en place. Elle a donc subi 4 ans de plus d'alternances ruissellement/sécheresse avec des conditions thermiques pour le moins changeantes. Les conditions hygrométriques sont plutôt bonnes chez moi (taux d'humidité généralement inférieur à 60%; aujourd'hui par exemple 47% !). Mes ammonites récoltées depuis 1992 sont globalement stables, à l'exception (étrange !!) des faunes naines de Dactylioceratidae: mucrodactylites, septimaniceras, etc... Elles me désespèrent parfois, car je les considère comme les ammonites les plus intéressantes à étudier ici (formes endémiques) . Puisqu'on aborde le problème épineux de la conservation des fossiles pyritisés, j'ai bien un autre fossile ici qui, contrairement aux chitons, est une énigme complète pour moi, il fera l'objet d'un autre post aujourd'hui, si je peux prendre de bonnes photos.
  18. Bonjour, après passage à la brosse à dent et au savon, ce qui reste est de la marne indurée, qui recouvre souvent, mais pas toujours, des trous dans la coquille des ammonites.Il faut s'armer de patience et essayer de dégager davantage à l'aiguille. C'est une question de feeling, on devine bien ce qui peut être dégagé en usant et en faisant sauter le dépôt à l'aiguille. Il ne faut pas forcer sur la marne qui forme comme des petits nodules indurés, cela signifie qu'en dessous il y a un trou dans la coquille de l'ammonite. Par contre, si la marne exprime le relief de l'ammonite, là vous pouvez y aller, de préférence en grattant la surface de la marne avec votre aiguille pour la descendre jusqu'au niveau de la coquille. Il faut du temps et de la patience, avec l'habitude on prend le bon tour de main. Félicitations pour votre dent ! C'est une pièce précieuse à conserver: elle appartenait à un animal marin ressemblant à un crocodile au museau effilé, mais sans plaques osseuses dermiques et avec une nageoire sur la queue: un Metriorhynchus . La base creuse de votre dent indique que l'animal l'a perdue parce quelle était renouvelée par une autre poussant en dessous !
  19. Super, ça marche ! Et là, je vois que j'ai encore fait une bêtise: l'avant-dernier segment à droite est à l'envers (au sens droite-gauche inversé).Bon, il ne contient aucun individu, tout comme le segment à sa gauche. Ce que l'on peut établir comme critère d'emplacement: 12 d'entre eux sont comme incrustés dans d'étroits creux, ou dans des zones plus planes mais toujours bien incrustés, abrités par des reliefs protecteurs proches. 1 individu passablement désarticulé est à cheval entre zone concave et convexe, et 1 autre se trouve exposé sur une zone clairement convexe.Il se situe à l'extrémité gauche du bois, celle qui a été le plus longtemps exposée aux éléments, fortement oxydée. Comme le suggère JPP, au vu de l'épais enrobage pyriteux, il est fort possible que le bois ait été entouré d'un épais voile microbien (ou algal ?) offrant le couvert à ce petit monde.
  20. Pour essayer de mieux répondre à l'interrogation de Gaël sur la disposition des chitons sur le bois, j'ai réassemblé celui-ci et marqué l'emplacement des chitons identifiables avec un trait rouge. Du coup, j'en ai découvert un de plus, à peine visible, ce qui nous fait 14 ! En fait, 15 avec celui que je n'ai plus à la maison. Vu le format de ma photo, je ne sais pas si vous arrivez à voir grand chose parce que le trait rouge est fin, mais j'essaie quand même.
  21. Bonjour à tous, les argilières de Froidefontaine (Territoire de Belfort) ont livré jusque dans les années 1980 une importante ichthyofaune datée du Rupélien (premier étage de l'Oligocène). Le site est maintenant noyé. Je recherche des photos des fossiles trouvés sur ce site. J'ai la brochure écrite en 1980 par Yves CLERGET: "La marnière de Froidefontaine: paléobiologie et paléoécologie" (CRDP Besançon), qui est complétée de diapositives, mais nous somme là très très loin des possibilités photos d'aujourd'hui !!! Je souhaiterais pouvoir comparer cette faune avec celle livrée par les schistes à meletta alpins ! Je remercie tous les contributeurs qui possèdent, ou ont accès, à ces fossiles !
  22. C'est vrai qu'il y a là du potentiel pour une étude éthologique... et taphonomique... Mais là, pas évident de répondre tout de suite à cette question....Il faut que je reconstitue le bois avec ses différents segments: je ferai cela demain au grand jour. Je vais aussi essayer de prendre une photo de l'ensemble, mais si je doute qu'on y distingue bien les animaux. Je pourrai les signaler avec des points de couleur. De mémoire, il me semble qu'ils se répartissent dans les toutes petites dépressions du bois, sans organisation particulière à priori. Mais il y en a un qui n'a pas fait comme les autres, il se trouve sur une sorte de saillie du relief. C'est le seul ! Promis je m'y mets demain !
  23. Oui, ils sont tous sur la même face (qui était celle de dessous, à la découverte), et présentent tous la face dorsale. Même les plus petits vestiges d'individus. Il n'y a rien du tout sur la face du bois qui "regardait" vers la surface de la mer. Pour moi, il est évident qu'ils ont été conservés en position de vie.
  24. Merci Merci Christophe B Je savais que je me tenais hors des sentiers battus, mais là, je suis comblée
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