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Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

icarealcyon

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Tout ce qui a été posté par icarealcyon

  1. Il y a trois mois, j'ai eu un excellent contact avec Ronan ALLAIN, à qui j'ai confié mon deux tiers de fémur d'allosauridé des Vaches Noires, pour qu'il entre dans les collections du MNHN. Je vais lui écrire... S'il est confirmé que cette chose est bien un os d'animal terrestre, je ne lui aurai pas fait perdre son temps, je crois !
  2. Bonjour, en ce qui concerne le site ResearchGate, j'ai pris la peine de m'inscrire il y a trois-quatre ans (avec création de compte, mot de passe, profil etc... Et j'ai fait chou blanc jusqu'ici pour toutes mes demandes d'accès aux articles, adressées aux auteurs ("request full text"). Je ne sais pas si mon profil "non academic" , "independant researcher" est à l'origine de ces refus (ou plutôt non-réponses ??), ou si c'est le site qui beugue, car j'ai l'impression d'y tourner en rond. Certains articles y sont en accès libre, je les trouve via Google, mais dans ce cas comme pour l'accès "filtré", il ne sert strictement à rien de s'inscrire pour des gens comme moi !
  3. Bonjour à tous, je vous présente une pièce découverte en 2008 dans le Domérien supérieur, une douzaine de mètres en dessous du premier banc calcaire du Toarcien ( z. à pleuroceras spinatum) . En procédant par élimination (pas un vestige de végétal, ni un terrier fossilisé), et examen de la surface non corrodée à la binoculaire, il ne me reste que la matière osseuse pour expliquer cet objet. Il mesure 42 cm de longueur, et 2,8 cm de largeur (relevée au milieu de la partie allongée). Il est très fortement imprégné de pyrite. La zone corrodée se trouvait à l'affleurement en paroi de talus. La partie élargie est encore exempte de corrosion, car elle se trouvait dans la marne compacte. Par comparaison avec les vertèbres d'ichthyosaures trouvées à l'occasion dans les marnes toarciennes, la nature osseuse de cet objet est de loin la plus probable: ils sont toujours plus ou moins imprégnés de pyrite, et se corrodent rapidement à l'affleurement et en subsurface. Toutefois, c'est le seul objet de ce type que j'aie jamais trouvé dans le Domérien, et dans le Toarcien aussi d'ailleurs. Je n'ai encore jamais montré cet objet à quiconque avant aujourd'hui. Je le soumets donc à vos avis très éclairés. S'il s'avère être un vestige intéressant, il faudrait avant toute étude mener une action d'urgence (type moulage) à cause de la pyrite qui continue envers et contre tout son oeuvre de destruction. Une visite au musée d'Espéraza m'a permis de voir des os qui pourraient être comparables: les humérus des ptérosaures. Mais celui-ci, s'il s'avère que c'en est un, est particulièrement allongé J'ai le livre "Pterosaurs" de Mark P.Witton ( Princeton Press): j'y ai vu, par exemple, le squelette du genre Caviramus (un Campilognathoïde) qui possède un humérus très allongé... Mais petit problème: ce genre est triassique (Norien- Rhétien). Les proportions de l'humérus de Dorygnathus (genre toarcien) ne concordent pas... En plus la taille de mon objet est toujours bien trop grande... J'élimine aussi une côte ou un fémur de reptile marin ou terrestre, toujours à cause des formes et des proportions, mais j'admets bien volontiers que je peux me tromper, d'autant que cet objet a manifestement subi une bonne compression de la part des sédiments. Je vous remercie pour vos lumières !
  4. C'est un excellent article, (tout comme l'exposé sur le site www.bouzic-perigord.fr/spip.php?article175 parfaitement transposable aux Causses de l'Aveyron et de la Lozère qui participent de la même formation sédimentaire). Oui, la fossilisation en pyrite est un vrai problème. Comme c'est le mode de fossilisation dominant dans le Toarcien d'ici, je le connais bien....Après l'avoir expérimenté avec mes ammonites des Vaches Noires... Pour le moment, pas de dégâts notoires sur ce bois: pas d'efflorescences, pas de gonflements, mais il dégage quand même une légère odeur soufrée par endroits. Après le lavage suivant la découverte, il a fait trempette dans une solution de bicarbonate de soude, puis bien rincé. Il est conservé dans une boite à chaussures: pièces emballées individuellement dans du plastique bulle, dans la pièce la plus sèche de la maison, avec mes autres fossiles locaux et mes pyriteuses de Villers sur Mer. Ce bois a été récolté en 2 fois : 2012 pour la plus grande partie, et 2016 pour la partie oxydée (les 48 cm à l'extrémité gauche du bois sur ma photo). Cette partie était enfouie sous une quinzaine de cm d'épaisseur de marnes en place. Elle a donc subi 4 ans de plus d'alternances ruissellement/sécheresse avec des conditions thermiques pour le moins changeantes. Les conditions hygrométriques sont plutôt bonnes chez moi (taux d'humidité généralement inférieur à 60%; aujourd'hui par exemple 47% !). Mes ammonites récoltées depuis 1992 sont globalement stables, à l'exception (étrange !!) des faunes naines de Dactylioceratidae: mucrodactylites, septimaniceras, etc... Elles me désespèrent parfois, car je les considère comme les ammonites les plus intéressantes à étudier ici (formes endémiques) . Puisqu'on aborde le problème épineux de la conservation des fossiles pyritisés, j'ai bien un autre fossile ici qui, contrairement aux chitons, est une énigme complète pour moi, il fera l'objet d'un autre post aujourd'hui, si je peux prendre de bonnes photos.
  5. Bonjour, après passage à la brosse à dent et au savon, ce qui reste est de la marne indurée, qui recouvre souvent, mais pas toujours, des trous dans la coquille des ammonites.Il faut s'armer de patience et essayer de dégager davantage à l'aiguille. C'est une question de feeling, on devine bien ce qui peut être dégagé en usant et en faisant sauter le dépôt à l'aiguille. Il ne faut pas forcer sur la marne qui forme comme des petits nodules indurés, cela signifie qu'en dessous il y a un trou dans la coquille de l'ammonite. Par contre, si la marne exprime le relief de l'ammonite, là vous pouvez y aller, de préférence en grattant la surface de la marne avec votre aiguille pour la descendre jusqu'au niveau de la coquille. Il faut du temps et de la patience, avec l'habitude on prend le bon tour de main. Félicitations pour votre dent ! C'est une pièce précieuse à conserver: elle appartenait à un animal marin ressemblant à un crocodile au museau effilé, mais sans plaques osseuses dermiques et avec une nageoire sur la queue: un Metriorhynchus . La base creuse de votre dent indique que l'animal l'a perdue parce quelle était renouvelée par une autre poussant en dessous !
  6. Super, ça marche ! Et là, je vois que j'ai encore fait une bêtise: l'avant-dernier segment à droite est à l'envers (au sens droite-gauche inversé).Bon, il ne contient aucun individu, tout comme le segment à sa gauche. Ce que l'on peut établir comme critère d'emplacement: 12 d'entre eux sont comme incrustés dans d'étroits creux, ou dans des zones plus planes mais toujours bien incrustés, abrités par des reliefs protecteurs proches. 1 individu passablement désarticulé est à cheval entre zone concave et convexe, et 1 autre se trouve exposé sur une zone clairement convexe.Il se situe à l'extrémité gauche du bois, celle qui a été le plus longtemps exposée aux éléments, fortement oxydée. Comme le suggère JPP, au vu de l'épais enrobage pyriteux, il est fort possible que le bois ait été entouré d'un épais voile microbien (ou algal ?) offrant le couvert à ce petit monde.
  7. Pour essayer de mieux répondre à l'interrogation de Gaël sur la disposition des chitons sur le bois, j'ai réassemblé celui-ci et marqué l'emplacement des chitons identifiables avec un trait rouge. Du coup, j'en ai découvert un de plus, à peine visible, ce qui nous fait 14 ! En fait, 15 avec celui que je n'ai plus à la maison. Vu le format de ma photo, je ne sais pas si vous arrivez à voir grand chose parce que le trait rouge est fin, mais j'essaie quand même.
  8. Bonjour à tous, les argilières de Froidefontaine (Territoire de Belfort) ont livré jusque dans les années 1980 une importante ichthyofaune datée du Rupélien (premier étage de l'Oligocène). Le site est maintenant noyé. Je recherche des photos des fossiles trouvés sur ce site. J'ai la brochure écrite en 1980 par Yves CLERGET: "La marnière de Froidefontaine: paléobiologie et paléoécologie" (CRDP Besançon), qui est complétée de diapositives, mais nous somme là très très loin des possibilités photos d'aujourd'hui !!! Je souhaiterais pouvoir comparer cette faune avec celle livrée par les schistes à meletta alpins ! Je remercie tous les contributeurs qui possèdent, ou ont accès, à ces fossiles !
  9. C'est vrai qu'il y a là du potentiel pour une étude éthologique... et taphonomique... Mais là, pas évident de répondre tout de suite à cette question....Il faut que je reconstitue le bois avec ses différents segments: je ferai cela demain au grand jour. Je vais aussi essayer de prendre une photo de l'ensemble, mais si je doute qu'on y distingue bien les animaux. Je pourrai les signaler avec des points de couleur. De mémoire, il me semble qu'ils se répartissent dans les toutes petites dépressions du bois, sans organisation particulière à priori. Mais il y en a un qui n'a pas fait comme les autres, il se trouve sur une sorte de saillie du relief. C'est le seul ! Promis je m'y mets demain !
  10. Oui, ils sont tous sur la même face (qui était celle de dessous, à la découverte), et présentent tous la face dorsale. Même les plus petits vestiges d'individus. Il n'y a rien du tout sur la face du bois qui "regardait" vers la surface de la mer. Pour moi, il est évident qu'ils ont été conservés en position de vie.
  11. Merci Merci Christophe B Je savais que je me tenais hors des sentiers battus, mais là, je suis comblée
  12. La présence de grands cristaux d'orthose pourrait éventuellement signifier l'existence d'un filon de pegmatite: un granite à gros cristaux, où les divers minéraux pourraient être bien exprimés: quartz bien sûr, micas blancs et noirs, orthose pour les principaux composants; et puis tourmaline noire, apatite, béryl, andalousite, voire grenat, autunite, etc.. pour les minéraux accessoires qu'il serait possible d'y rencontrer. Pas répertorié, mais pas impossible. L'Aigoual n'est pas connu pour ça... plutôt pour ses filons de quartz-calcédoine-agate. On est très loin d'y avoir tout exploré de nos jours !
  13. Bonsoir à tous, en fait il y en a 5 de plus ou moins complets sur ce tronc, mais beaucoup plus avec les individus partiels: au moins 13 ! Dans cette trouvaille, seuls 3 individus offrent une conservation suffisamment fine et complète de leurs 8 plaques avec les granulations de surface bien visibles. Tous les autres sont moins finement préservés Je suis tout à fait d'accord avec Bathollovien pour penser qu'il faut examiner de près les bois fossiles des marnes toarciennes caussenardes ! A l'origine, c'est la découverte d'articles de crinoïdes associés qui m'a fait relever systématiquement depuis ce type de vestige, qu'avant je négligeais. Voici deux autres pièces: -l'une avec zoom sur 4 individus conservés sur un segment de 22 cm de long (le plus grand chiton mesure 15mm) -une pièce sciée et polie comportant le premier individu trouvé, long de 9 mm. Vous remarquerez l'épais enrobage de pyrite !
  14. Pour les chatons actuels : ont ils une carapace en calcite ou bien en aragonite ? Dans les marnes toarciennes d'ici la calcite est conservée mais l'aragonite toujours dissoute ou epigenisee en pyrite comme c'est le cas pour les ammonites. Les details de leur conservation tendrait à faire penser que leur carapace était en aragonite.... Desolée pour les chatons, c'est la faute au correcteur automatique de ce foutu téléphone grrr
  15. Bonjour Gael, c'est vrai, d'ailleurs les gens ici l'appellent "jayet". Je voulais dire par là qu'il ne s'agit jamais ici de bois pétrifié au sens "siliceux". L'aspect de ce bois quand il est travaillé en plaques polies est très original d'ailleurs. Hélas je n'ai jamais trouvé d'ambre associé ... je vais consulter ta doc ce soir. Mille mercis pour ton aide! Ainsi qu' aux autres intervenants pour leur intérêt et leur réactivité ! Je vais aussi photographier les autres individus si cela vous intéresse. J'ai donné le meilleur de tous à mon association l'APHPL pour être déposé au futur musée de Mende. Je précise que les autres spécimens sont à la disposition des chercheurs intéressés par leur étude si necessaire.
  16. C'est le même individu sur les 2 photos: il mesure 10mm. C'est absolument certain qu'il sont fossiles et contemporains du bois où il se sont fixés.Ce dernier a été trouvé en place dans la marne intacte, creusée par le ruissellement. Ils donnent l'impression d'être fortement incrustés dans l'ancien relief du bois. La fossilisation en pyrite limonitisée avec dépôts de voiles de calcite, est comparable à celle d'autres organismes présents (petits bivalves).La marne finement feuilletée (typique sz. à porpoceras), encore présente sur le bois, les enrobait comme le reste. Je n'ai fait qu'un nettoyage eau-liquide vaisselle au pinceau-brosse pour les fossiles, et brosse à dent pour les endroits sans chiton). Ils se trouvaient tous sur la face inférieure du bois (celle enfouie). Pas le moindre vestige sur la face supérieure. Ces marnes sont estimées s'être déposées sous une cinquantaine de mètres d'eau...Et la Lozère est actuellement loin de la mer
  17. Bonsoir, vus comme ça, je pense très fortement à un groupe de cristaux de feldspath (orthose). Ce sont de très bons cristaux pour l'Aigoual. Mais on n'est pas au bout de nos surprises dans ce massif !
  18. Je pensais à une salticidae pour l'allure générale et les deux grands yeux frontaux (observés mais pas pris en photo), mais je n'ai pas plus d'info. En tout cas, une coloration intense, qui détonnait dans l'univers des marnes noires ! Immobile bien sage en haut de la pierre, elle levait ses 2 pattes avant à l'approche de l'objectif.
  19. Bonsoir à tous, je suis nouvelle sur le forum, inscrite il y a 3 mois environ. J'ai eu l'occasion d'apprécier l'apport des connaissances des personnes impliquées dans les Sciences de la Terre sur ce forum. Leur réactivité, leur gentillesse. C'est une heureuse expérience. Je ne suis pas une débutante: pour les découvertes qui me posent question, je sais d'habitude trouver le renseignement par moi-même... jusqu'à un certain point. C'est donc au-delà de ce point que je trouve une aide considérable et précieuse ici. En plus du plaisir d'échanger avec des passionnés des mêmes choses que moi...Je vous remercie tous pour ça !!!
  20. Voilà ce que c'est que d'écrire trop vite (et sous le coup de l'émotion) c'est Lagonomegopidae qu'il faut lire !!!
  21. Bonjour Gaël, hé oui, c'est ma seule occurrence parmi des tas de trouvailles de bois fossile dans le Toarcien. Il m'est arrivé d'en trouver avec des articles de crinoïdes associés, moins surprenant car on sait qu'ils se fixaient volontiers sur les bois flottants. Là, pour les chitons, je suis d'autant plus étonnée qu'il s'agit actuellement d'animaux inféodés aux rivages, en tout cas, très faible profondeur d'eau, et du substrat rocheux ...Pas sur des bois flottés...A moins que ce bois soit resté coincé très très longtemps sur un rivage avant d'être embarqué au large par une tempête !
  22. Bonjour à tous ! Après un rude épisode cévenol, j'ai découvert un tronc ou une grosse branche fossilisée de près d'un mètre de long dans les marnes toarciennes (Z à Hildoceras bifrons, sous-zone à porpoceras verticosum). Ce bois avait été dégagé par le ruissellement au fond d'un ravin, donc en place. Je l'ai sorti en plusieurs tronçons. Il est carbonisé, parcouru de veines de calcite et enrobé de pyrite oxydée, très compressé, comme toujours dans ce milieu. Sur la face inférieure de ce bois, plusieurs chitonidae (Placophora) ont été fossilisés en pyrite, dont 5 individus plus ou moins complets. Avec la transformation de la pyrite en limonite, la conservation des chitonidae s'en est ressentie. Toutefois, il en reste encore assez sur les uns et les autres pour pouvoir caractériser ces animaux. Ils mesurent entre 8 et 14 mm de longueur. Mais voilà, je n'ai absolument rien trouvé sur le sujet "chitonidae toarciens", nulle part... Quelqu'un aurait-t-il de la doc ou des éléments de réponse pour identifier plus avant ces intéressants mollusques ? En vous remerciant pour vos lumières !
  23. Une jolie rencontre dans les marnes toarciennes de Lozère; elle y apporte de la couleur !
  24. Le nom de ces montagnes est effectivement dû à la roche qui les constitue, et c'est en hommage au géologue français DOLOMIEU qui, le premier, a établi la composition chimique de la dolomie: un mélange à proportion variable de carbonate de calcium (calcite) et de carbonate de calcium et magnésium (dolomite). S'il n'y a pas de fossiles conservés dans la dolomie des Grands Causses à cause de la dolomitisation du calcaire, on peut trouver des endroits où les deux minéraux ont cristallisé en cristaux visibles, et toujours séparément.
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