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icarealcyon

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Tout ce qui a été posté par icarealcyon

  1. Ce halo solaire du 24 juin présentait des aspects peu classiques. En particulier, je n'ai pas trouvé d'autre exemple photo ou théorique -sur internet- où un second halo, exactement de mêmes dimensions que le premier de 22°, passait par le Soleil ! Aucun parhélie ("faux soleil") n'est apparu sur le premier halo de 22°, ni sur le second. Les irisations prononcées apparaissant sur le tracé du halo de 46° n'y correspondaient pas non plus car elles variaient considérablement d'emplacement au cours du temps, tout en se cantonnant à sa moitié sud (donc opposées au second cercle à 22 ° positionné, lui, au nord du Soleil). J'ai remarqué le phénomène vers 12 h 20, très intense à ce moment-là dans toutes ses caractéristiques, et il a duré jusqu'à 13 h 10 au moins, quand j'ai cessé mon observation ("A tâââble !!!") mais à ce moment-là il était fortement atténué par des nuages de plus en plus envahissants. Peut-être son aspect atypique a-t-il quelque chose à voir avec la position du Soleil, quasiment au zénith à ces moments-là, donc avec une épaisseur d'atmosphère relativement plus fine pour l'observateur que s'il s'était produit avec un Soleil plus bas sur l'horizon ? J'ai vu aussi que l'intensité des irisations est également corrélée à la taille, la forme, l'orientation des cristaux de glace ainsi que leur nombre. Je suis assez satisfaite du rendu de mes photos (prises en mode "auto-intelligent" dans l'urgence et non traitées), mais comme toujours en pareil cas, l'observation visuelle montrait plus de contraste et des couleurs plus vives et lumineuses, vraiment un très très beau spectacle céleste ! Que bien peu de personnes semblent avoir remarqué !
  2. C'est une vraie chance d'arriver à réaliser de bonnes photos quand un tel oiseau se présente au jardin ! Ce magnifique-là est plus probablement une linotte mélodieuse ! Elles aiment les vastes espaces ouverts avec des haies buissonnantes, les landes à genêts ou à buis, et elles se rassemblent le matin et le soir aux points d'eau.
  3. Merci Gryph pour ce beau reportage ! Quant à moi, en Lozère, c'est le ciel qui s'est chargé du spectacle, à l'heure du déjeuner et pendant environ trois quarts d'heure: un splendide halo solaire avec des couleurs arc-en-ciel surprenantes par leur intensité, sur le premier halo à 22 °, et surtout sur le second à 46°, irisant les nuages sur son tracé. De plus, un second cercle blanc, complet, à l'intensité variable, recoupait le premier halo en passant par le soleil ! Le phénomène évoluait rapidement, gagnant ou perdant en intensité avec le mouvement des nuages. Le ciel s'est peu à peu voilé, ce qui a mis fin au spectacle, avec une superbe zone irisée située sur le tracé du halo à 46° ! Voici quelques photos de ce magnifique phénomène :
  4. Merci Le Sablais d'avoir mis un nom sur ces joyaux volants ! Saphir, turquoise, tanzanite, émeraude, lapis-lazuli.... viennent à l'esprit pour tenter de décrire leurs brillantes nuances changeantes.
  5. Encore des oiseaux... Ces magnifiques bleus irisés ramassent les restes de table à Etosha, nord de la Namibie. La génération suivante est nourrie aux frites et miettes de hamburger... c'est ça aussi la mondialisation 20180520_135752_mon_film_oiseaux_bleus_etosha_-_Copie.avi
  6. Cet épervier a d'autres ennuis de santé : il lui manque les griffes à plusieurs doigts des deux pattes. Soit il est très vieux, soit il a fait de mauvaises rencontres avant cette vitre, soit c'est une malformation de naissance ou une maladie. Il doit avoir du mal à saisir ses proies.
  7. Nos mangeoires accueillent deux couples de piques épeiches. On reconnait les mâles à la tache rouge de leur nuque: nous avons Petite Tache et Grande Tache Rouge ! Grande Tache nous a déjà présenté ses 2 bébés de l'année: il y a, là aussi, moyen de les distinguer au niveau de leur calotte rouge au dessin différent. Le père les nourrit avec ce qu'il pioche dans les boules de graisse. La mère doit les orienter vers les insectes du bois, on la voit mener la troupe sur les troncs des arbres, elle ne les nourrit jamais à la mangeoire. Des pics épeiches ! pas des piques.
  8. Clairement pas une météorite: ce ne sont pas des chondres, et les éléments sont systématiquement irréguliers et anguleux. Moi aussi je penche pour granodiorite, ou roche micro-bréchique en l'absence d'échelle.
  9. Le plumage de l'engoulevent est parfaitement mimétique. Il est invisible d'ordinaire sur une branche ou un tronc ! Superbe photo !
  10. Bonjour, votre mineral non soluble dans l'acide est une barytine (ou baryte). Quant à la pseudomorphose, il s'agit ici de malachite après azurite.
  11. Moi, je pense à une concrétion ferrugineuse (limonite) . J'en ai trouvé de très semblables dans des niveaux sableux à Pessac pres de Bordeaux quand j'etais étudiante il y a bien longtemps.
  12. Les quartz du Gamsberg... beaucoup moins connus que leurs frères d'Erongo (dont Brandberg, Goboboseb, etc...). Ici, pas de pièces achetées. Ce sont mes découvertes personnelles, réalisées lors de la seule escapade de terrain qui m'a été permise durant mon récent séjour en Namibie - très limitée en temps et lieu, 3 heures de liberté sur le ranch Rooisand (ex Chausib 27). La visite des téléscopes gamma HESS (les plus grands au monde dans leur onde d'observation), au programme du lendemain, expliquaient notre passage par ce magnifique domaine, seule maison d'hôtes à des dizaines de kilomètres à la ronde. Un vrai coin de paradis d'ailleurs ! Mes trouvailles effectuées en se baladant le nez par terre, sans outils, au hasard, sur moins de 3 kilomètres constituent de fait un pâle aperçu de ce qui s'y cache !!! Le massif du Gamsberg (noté aussi Hakosberge sur les cartes) est constitué d'une énorme nappe schisteuse, majoritairement des schistes lustrés. Il se situe à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Windhoek. Le relief dominant est la montagne Gamsberg (2347m) qui constitue un bon point de repère dans le paysage avec sa forme en table parfaite qui se voit de très loin. Les schistes lustrés sont riches en quartz, lequel forme des amandes, voire de véritables filons de plusieurs dizaines de mètres dégagés par l'érosion active depuis des millions d'années dans cette zone semi-aride. Les blocs de quartz blanc massif, disloqués, parsèment le paysage à la végétation chiche. Je n'ai pas tardé à rencontrer du quartz totalement gemme parmi les graviers, ce qui m'a conduit à comprendre que ces énormes amandes ou filons de quartz pouvaient receler à l'occasion (pas toujours) des zones ou un coeur gemme, quelquefois un peu fumé, et massif. Me voilà partie à zigzaguer d'un chaos de blocs de quartz à l'autre, en essayant de garder des repères ! Je me suis un peu égarée quand même ! Quelques bons cristaux aux formes étranges étaient visibles dans de rares zones géodiques, toujours dans des blocs intransportables...Je me remplissais donc les poches de fragments gemmes trouvés au sol. Puis, sans signe avant-coureur, ce fut mon coup de chance ! D'abord, un gros coeur d'amande de quartz absolument gemme éclaté sur place (par l'homme ou par la nature ??) dont j'ai extrait des fragments au prix de mon sang (coupures !) Puis un peu plus loin au milieu des blocs, stupéfaction ! un cristal énorme, présentant la pyramide complète et 5 faces du prisme (très courtes) intactes, de 15 cm de haut et 10 de largeur, que j'ai déterré avec l'énergie du désespoir, avec des éclats de quartz. Comme ce sol est dur et tassé ! Ce gaillard de cristal est parcouru de deux fissures minéralisées en oxydes de fer qui n'affectent pas sa solidité, mais mettent en valeur la transparence absolue du quartz (un vrai aquarium). Il arbore une teinte légèrement fumé-cognac - cadeau supplémentaire ! Je n'avais jamais eu l'occasion de récolter un tel géant et je suis restée un moment comme sonnée, à le contempler. Me rappelant que mon temps était compté, je suis repartie dans ma recherche avec un cuisant sentiment de frustration à l'idée de ne pas avoir plus de temps et de moyens. Toujours sur le même secteur, j'ai encore sorti une autre pièce, moins spectaculaire mais peut-être plus intéressante minéralogiquement parlant: une lame de quartz légèrement fumé gemme (de 16 X 9 cm), qui est un fragment détaché d'un énorme prisme, recristallisé, sur lequel des petits quartz aux formes bizarres se sont développés. Il est semé d'oxydes de fer, contient quelques inclusions aciculaires à l'éclat métallique gris (rutile ou pseudomorphose ?) et des éclats de schiste. Je pense que le coeur de cette amande de quartz géante disloquée par l'érosion était géodique et qu'il a dû libérer un certain nombre de pièces flottantes, dont j'en ai trouvé deux. 17h 30, le soleil est déjà bas sur l'horizon, il se couchera dans une heure à peine. Il faut rentrer, fin du quartier libre. Place aux images !
  13. J'ai visité ce site à l'aube: très bel effet doré sur l'autre face de la vallée, mais toutes les gravures dans l'ombre sans exception sur le parcours visiteurs. On les distinguait parfaitement sur les rochers mais pas possible de mettre en valeur les formes spectaculaires et tourmentées des blocs greseux géants ni leurs magnifiques couleurs. D'un autre côté nous étions seuls sur le site, alors que bien du monde arrivait quand nous sommes partis vers 9h30.
  14. Autant pour moi... merci Jean François06, pour votre perspicacité ! J'aurais dû m'assurer de la nature rocheuse de mes galets avant de poster, cela m'aurait évité un titre erroné ! J'ai fait le test HCL sur un exemplaire abîmé et il est formel: il y a une réaction, assez faible certes, mais une réaction ! Donc mes galets noirs ne sont pas du basalte mais une sorte de calcaire (ou un calcaire dolomitique ?) très dur, très noir, comme de l'encre de Chine, au grain extrêmement fin, et prenant un très beau poli brillant au vent ! Cette nature rocheuse explique donc sa sensibilité à l'érosion éolienne et aqueuse sur peut-être des millions d'années dans le plus vieux désert du monde (âgé lui-même d'environ 80 millions d'années). J'avais oublié de préciser que dans cette immense nappe alluviale fossile, seuls ces galets noirs présentent cette structure de surface complexe. Tous les autres galets, de constituants assez variés (grès, schistes, quartz, roches cristallines...) arboraient une structure de surface banale. Les roches sombres les plus fréquentes constituant des massifs alentour sont basaltiques, je n'ai pas été chercher plus loin, pan sur le bec Maintenant, une question résolue en appelle une autre, pas moins intéressante: d'où proviennent ces galets noirs, je vais m'attacher à essayer de le découvrir. De très loin probablement (comme les galets de Nanil ) En amont de la zone où j'ai trouvé ces galets, se trouve le canyon de Sesriem, creusé lui aussi par la rivière Tsauchab, sur une trentaine de mètres de profondeur, dans une épaisseur conséquente de sédiments fluviaux fossiles consolidés en grès et poudingues. On nous a expliqué que ces dépôts fluviatiles sont âgés de 15 MA. Miocène (Burdigalien-Langhien), donc. On y lit , de bas en haut, une spectaculaire alternance de temps calmes et de de crues, et pour finir, le sommet des parois du canyon montre plusieurs mètres de galets de toute tailles charriés de manière ininterrompue sur une période de crue qui a dû durer vraiment très longtemps ! Petite visite en images:
  15. Du même site de Twyfelfontein: une surface de dalle présente de nets ripple marks: modelage par l'eau contemporain de la formation du grès 260 MA au compteur...
  16. Exact jumeau de mes galets namibiens ! C'est du basalte aussi ?
  17. Pour mieux les voir il faut prendre la photo avec un éclairage latéral.Pour les galets du Naukluft, Il m'a semblé qu'il pourrait exister un lien entre la taille du caillou et le relief de surface. Les petits éléments font vraiment penser à des fruits racornis, fripés, tandis que sur de plus grands se développent des traces en labyrinthe, et pour finir, une sorte d'ordonnance rayonnante sur les plus gros galets bien arrondis.
  18. Figures d'érosion dans les grès rouges permiens du Damaraland, Namibie. Les rochers brun-rouge prennent des formes plus fantastiques les unes que les autres. Dans les immenses chaos de rochers de Twyfelfontein, les ancêtres des Bushmen ont choisi des faces plates et patinées pour y graver des milliers de figures: animaux, humains, signes, empreintes de pas....
  19. En effet, merci Kayou de l'avoir retrouvé ! il m'avait échappé parce qu'il traitait apparemment davantage d'éléments géomorphologiques que des cailloux à proprement parler, sauf dans ses deniers messages. Est-t-il trop tard pour raccrocher les wagons ? En attendant, s'il est possible de lire l'influence des vents dominants sur un spécimen qui a subi ce type d'érosion, que peut-on déduire de l'aspect régulièrement rayonnant de la surface des deux blocs figurant sur mes deux dernières photos ? Aucun vent dominant ici pendant des milliers d'années ? Contrairement à ce que j'ai écrit ce matin, il ne s'agit pas de 2 photos du même bloc, j'en ai bien photographié deux (d'une vingtaine de cm de long sur 7 ou 8 cm hors sol pour le premier, et une trentaine de cm de long pour une dizaine de cm dépassant du sable pour le second) , présentant cette structure rayonnante, sur le peu de surface de sol que j'ai pu examiner ! Donc je suppose qu'ils ne sont en rien exceptionnels. Hélas, mon récent séjour en Namibie se passait en compagnie d'astronomes et non de géologues, ce qui fut parfois frustrant pour moi, tant au niveau des possibilités d'observation que de la récolte de spécimens....J'en fus réduite à voler ces moments autant que possible. Et je regrette de n'avoir pas pu récolter l'un ou l'autre de ces" rayonnants" du fait de leur taille importante, de l'absence d'outils adaptés pour les dégager du sable dur, et du temps !
  20. Bonjour à tous, je vous présente dans ce post des galets originaires de l'ancienne plaine alluviale de la rivière disparue Tsauchab, dont la surface a été sculptée et polie par les vents du désert. Je trouve le résultat tout à fait remarquable. Avant leur libération par l'érosion et leur sculpture, ces galets étaient pris dans un conglomérat gréseux bien visible sur la photo au couple de corbeaux-pies. Suivent: une photo aérienne du site, deux au sol, et les galets dont il est question (en place pour le plus beau -et gros- rencontré). Avez-vous des exemples d'érosion éolienne similaire ?
  21. Bonjour, il s'agit plus précisément d'un Rhacolepis buccalis, un poisson osseux de l'Aptien ( Crétacé inférieur) de la formation Santana, Chapada do Araripe, État de Ceara.
  22. Je copie tout ce que je peux en pdf, et je pourrai lire tout enfin à tête reposée (si c'est possible) hors connexion car je suis pour 15 jours en Namibie, pleine brousse ou désert et aucun accès internet
  23. Ce n'est pas une météorite, elles n'ont jamais cet aspect. Par contre, je pense à une scorie de plomb médiévale ou antique, celles du Mont Lozère ressemblent fortement à votre échantillon et elles sont majoritairement datées du XIIè siècle.
  24. Avez-vous fait le test de rayer du verre avec ces pierres, et, s'il est négatif, celui de l'acide chlorhydrique ?
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