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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2025, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 25>29 juin 2025

icarealcyon

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Tout ce qui a été posté par icarealcyon

  1. Parmi les crustacés de ces niveaux, il y en a un qui m'est plus particulièrement cher car il m'a été dédié en 2015 par les spécialistes qui l'ont étudié au MNHN (MM Denis AUDO et Sylvain CHARBONNIER): Gabaleryon coquelae Voici l'holotype: -en lumière normale -en fluorescence eryon1 en microfluorescence .jpg.tif Un des paratypes en vue ventrale (contre-empreinte de l'exemplaire ci-dessus, image C)
  2. Tours initiaux de turbinidae genre Angaria?
  3. Hé oui, en passant ce n'est pas si loin de mes origines (Metz)... Merci pour cette doc précieuse que je vais étudier à fond De très belles pièces peuvent sortir de ces niveaux lorrains/luxembourgeois mais pour ça les chercheurs locaux doivent garder l'oeil aux travaux publics. Les affleurements naturels ne sont pas légion là-bas, contrairement au Languedoc. Bon, ils ont eu le chantier TGV comme opportunité majeure... Essayer de corréler les terrains infra-toarciens lorrains et languedociens serait un exercice intéressant. En particulier, je recherche depuis un moment un équivalent caussenard au fameux "bone bed" lorrain, sans succès à ce jour. Voici le plus "complet" des poissons que j'aie trouvé dans les schistes-cartons sensu stricto, il mesure 10 cm de longueur conservée. Il a été trouvé en éboulis, naturellement dégagé, en bordure d'une piste agricole fraîchement tracée, et je regrette amèrement de n'avoir pas réussi à trouver la contre-empreinte. Je pencherais pour un petit lepidotes, à cause du réseau d'écailles ganoïdes visible en négatif et la forme des os des maxillaires, mais c'est juste une idée.
  4. Un niveau très particulier à la base du Toarcien contient des poissons leptolepis, à l'occasion complets, avec traces de couleur. Voici quelques exemples parmi mes meilleurs spécimens.
  5. Ces améthystes sont vraiment splendides. Même si ces gîtes nigériens étaient de faible amplitude et sont épuisés, ces cristaux sont à inscrire dans la série des extraordinaires gisements africains porteurs d'améthyste en remarquables cristaux sceptrés, après la Namibie, la RSA, le Zimbabwé , la Zambie et Madagascar (rattaché au continent au sens géologique)
  6. Bonjour, merci pour cette confirmation. Ces éléments crâniens sont certes très partiels, mais ils indiquent une belle taille pour ce poisson. Pour une raison inconnue, les restes de poissons dans les schistes-cartons ss. locaux sont toujours très fragmentaires.
  7. Ce galet contient une éponge fossile du genre hallirhoa, peut être costata.
  8. Moins énigmatique, mais néanmoins sympathique association de Céphalopodes, toujours du Toarcien inférieur des environs.
  9. La conservation du proostracum est possible dans les schistes-cartons. J'en ai déjà vu, malheureusement partielles, en éboulis. Mon rêve est d'en trouver des complètes avec le phragmocône et le rostre adjacent également complets, la martingale ! Lors de travaux pour lotissement dans le voisinage , les schistes-cartons ont été entamés. Hélas je n'ai rien pu sauver de consistant, mais j'ai vu des fragments sur plaques impliquant des fossiles qui devaient facilement dépasser les 40 cm de longueur ! En l'état, je ne saurais dire s'il s'agissait de proostracum, de parties aplaties d'immenses salpingoteuthidae, ou de grands exemplaires de ces très étranges bélemnites non calcitisés, les chitinobelus (cf. Chitinobelus acifer du Toarcien de Holzmaden, ci-dessous) Chitinobelus acifer (Holzmaden) Voici l'une des rares pièces que j'ai pu sauver de ce chantier de construction, on remarque près de l'extrémité rectiligne et aplatie de très nombreux crochets mêlés à des débris de poisson.
  10. Bonjour à tous, pour faire suite à ce magnifique et riche sujet, voici une petite énigme issue du Toarcien inférieur (schistes-cartons). Le fossile est tel que dégagé naturellement sur le schiste-carton. Les parties brun-rouge un peu translucides peuvent rappeler l'aspect des os des poissons du Toarcien basal, quelques mètres plus bas, mais ces derniers sont dans du calcaire bitumineux dur. Je n'ai guère d'idée de ce dont il s'agit... sinon possiblement un crâne de poisson vu d'en-dessous ? Quels seraient vos avis ? Cela mesure 33 mm de long, soit une bien plus grande taille que les crânes de poissons type leptolepis. En vous remerciant pour votre aide !
  11. Merci Gaël ! Cela consolide l'idée que ces petites formes sont des juvéniles. Comme quoi, c'est un très beau sujet les bélemnites ! Pour ma part, après un bon gros épisode cévenol, j'aime bien trouver une de ces longues "aiguilles à tricoter" que sont les salpingoteuthis et apparentés dans les marnes fraîchement décapées. C'est la seule chance d'en recueillir des complètes ou presque, de telles pièces ne résistent pas au délitement des marnes.
  12. Bonjour, à première vue, je dirais: débris végétaux fossiles dans une arkose (grès) la localisation aiderait bien à une identification plus précise, en particulier pour la datation !
  13. Bonjour Daniel, merci pour cette réponse détaillée. Je vais donc tenter l'HMPS comme décrit en suivant les étapes 1 à 4. J'ai bon espoir de succès alors, parce que les roses d'hématite ne sont pas enduites d'une rouille adhérente: elle se trouve dans l'argile elle-même, plus ou moins chargée d'impuretés selon les endroits. Merci encore et bon week-end !
  14. Bravo pour ces identifications de rapaces en vol ! L'hiver est de retour (momentanément on espère). Les oiseaux reviennent en nombre à nos mangeoires. Sitelle torchepot faisant son petit marché : Les mésanges bleues sont assez azimutées en ce moment. Profitant d'un bref rayon de soleil couchant, au moment où beaucoup d'oiseaux viennent boire, celle-ci décide soudainement de faire ses ablutions dans l'abreuvoir. Ses éclaboussures font fuir ses congénères. Se tremper complètement avant d'aller dormir, par une température hivernale, pas frileux ou complètement à l'ouest, l'oiseau ! L'idéal aurait été de filmer cette scène cocasse, mais je n'ai pas encore ce réflexe. En s'ébrouant vigoureusement, elle a assez rapidement repris une forme normale et elle est même revenue boire !
  15. S'un gisement mythique, l'île de Sérifos dans les Cyclades: andradite orange à caramel sur hedenbergite verte avec quelques rares quartz aciculaires prases. 68 mm de long, diamètre du plus grand cristal 1 cm.
  16. Voici des exemplaires au phragmocône bien conservé. A cause de la proportion relativement importante de celui-ci par rapport au rostre, je pensais qu'il s'agissait de formes juvéniles, mais pas sûre... Autre questionnement (merci pour ce topic dédié aux bélemnites !): comment expliquer la relative abondance de phragmocônes isolés, complets ou non, dans ces marnes noires du Toarcien moyen ?
  17. Les salpingoteuthis comptent parmi les plus étranges des bélemnites. La structure du rostre est intrigante avec son épirostre creux (quasiment toujours écrasé ici). Les rares fois où il n'est pas compressé, le vide de l'épirostre est rempli de pyrite. Je me demande à quoi pouvait bien ressembler la bête entière ... Voici un rostre de 29 cm de longueur qui a conservé la majeure partie du phragmocône (pyritisé). Et deux autres, un peu plus petits, 24.5 cm pour le plus long . Toarcien moyen, z.à bifrons, Lozère.
  18. Après les très gros cristaux d'azurite, en voici de tout petits mais superbement formés et brillants... de l'ancienne mine de Cap Garonne, Le Pradet, Var: minéralisation recouvrant un plan fissural, avec olivénite aciculaire, un peu de malachite et quelques sphères bleu-vert que je ne sais pas identifier. Azurite, Cap Garonne, Le Pradet, Var. Azurite, Cap Garonne, Le Pradet, Var.
  19. Bonjour, voici un petit spécimen ancien de l'île de Sérifos, (Cyclades, Grèce) composé de roses d'hématite, de quartz prase et d'hedenbergite passant au faciès fibreux. La pièce est partiellement empâtée d'un mélange d'argile avec grains de sable, et d'oxydes de fer ocre. L'HMPS conviendrait-t-il pour s'en débarrasser, ou quel autre moyen, sachant que je n'ai pas de cuve à ultrasons ? S'il y a parmi vous des experts qui ont déjà nettoyé des pièces de ce célèbre et classique gisement de Sérifos, je les remercie pour leur retour d'expérience !
  20. Bonjour Kloklo, c'est vrai que ces deux genres sont proches et se rencontrent dans les même horizons. Ma technique pour les distinguer se base sur l'observation du profil et l'ornementation. Profil Pseudolioceras: oxycône pur, pas de rupture de pente au sommet du ventre, relative moindre rapidité de croissance de hauteur du tour, pas de carène distincte Profil Osperlioceras: rupture de pente sur le ventre, tour à croissance rapide sur la majorité des spécimens, existence dune carène basse. Ornementation: -cotes plus nombreuses et nettes, plus ou moins falciformes chez Osperlioceras, -côtes moins nombreuses, plus espacées et plus larges et estompées chez Pseudolioceras. Chez certains petits spécimens de Pseudolioceras caussenards, la pente de l'ombilic est très douce dans les premiers tours , avant de s'élever avec la croissance, pour devenir verticale au-delà de 3 cm de diamètre. Pente ombilicale très légèrement rentrante (réminiscence des Harpoceras) chez beaucoup d'Osperlioceras au delà de ce même diamètre.
  21. Merci pour cette identification !
  22. Bonjour à tous, j'ai découvert cette vertèbre dans le talus de la plage vers Houlgate. La roche incrustée indique sans ambiguité l'Oolithe de Villers pour origine. Pour son identification, je penserais à du crocodile marin, ou peut-être du plésiosaure. Auriez-vous un avis plus solide ou précis ? En vous remerciant pour vos lumières !
  23. Voici un crustacé à pinces allongées qui provient d'une des grandes dalles plates à lumachelles qui sont au-dessus de l'oolithe de Villers (possiblement, le membre inférieur du Calcaire d'Auberville). Le morceau de dalle a été trouvé en éboulis, à peu près au niveau H15 . Le dégagement pourrait être amélioré, mais je ne m'y risquerai pas. Le HD de Fossiles consacré aux Vaches Noires mentionne la découverte d'un Pagure indéterminé dans le Coral-Rag, mais là nous sommes en-dessous. Il est fort bien conservé. Auriez-vous une idée de la famille à laquelle il appartient ? En vous remerciant, bonne soirée à tous
  24. Belle bête ! Belle taille aussi sachant qu'il lui manque un peu plus d'un demi-tour (ammonite longidôme) Un allure unique chez ces dactylioceratidae domériens, avec leur côtes simples, leurs premiers tours en entonnoir profond et, au contraire, la chambre d'habitation qui montre une rétractation progressive du tour. Je n'en ai jamais trouvé en Lozère et j'ai perdu tous mes aveyronnais Possible, l'autre possibilité étant Juraphyllites dans sa classique forme mimatensis à sillons, l'ombilic paraissant relativement ouvert..
  25. Pièce unique en effet, petite mais très mimi ! Les juraphyllites sont toujours peu nombreuses en individus et ton identification me parait tout à fait justifiée. Pour la petite histoire, le nom d'espèce "mimatensis" fait référence au Mont Mimat, sommet du causse qui domine Mende du côté sud. Avant 1900, et les reboisements intensifs en pins sylvestres qui ont grandement stabilisé les sols, les Terres Noires affleuraient en abondance autour de la ville, et les naturalistes d'alors y faisaient de belles récoltes. Aujourd'hui, il ne demeure plus qu'un minuscule et vague terrain au sud-est de Mende, connu à peu près uniquement des enfants du coin. Impossible désormais de récolter une mimatensis au Mont Mimat !
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