CLERGUEMORT

bonjour il est (ou était) situé quasiment à hauteur de du puits Goldney par rapport à la route de Barjac mais sur l'autre coté tout à fait en bordure de route (à peine 50/100 m), ci joint une autre photo prise depuis la route, tu vois c'est très près. J'ai également retrouvé cette mauvaise photo du puits Goldney (diapos qui a mal vieillie!!) sur ce cliché tu peux distinguer au loin le petit puits, ça te le situe mieux ainsi. Du coup je suis en retard au boulot, ... je retourne à la mine ... bonne journée à tous. Serge, y a tes élèves qui t'attendent ;o))

salut Serge pour répondre à ton MP, je n'ai rien qui puisse t'aider. Pour ce qui est de l'importance de ces mines par rapport à celle des Roys, j'ai sous la main quelques chiffres des années 1959 : Mines des Roys (SMAC) : 10048 tonnes, 16 mineurs en moyenne jour & fond Bassin de St Jean de Maruejols : Fontcouverte + Mas Taulelle (SMAC) Puits Incliné : 48 150 tonnes, 61 mineurs jou&fond + Rébésou (SFA) Puits Goldney : 18 500 tonnes, 26 mineurs jour & fond

enfin 2 cartes postales du début du siècle (1908 et 1910), les puits Bond (gros plan) et le puits Delamare (plan large).

Les vestiges du bâtiment de la machine d'extraction du puits Vian avec son fronton sculpté.

le "petit puits" situé face au puits Goldney, de l'autre coté de la route.

le puits de service du fameux puits oblique auquel était associé une usine exploitée par la SMAC.

B Bonsoir j'ai fréquenté, il y a longtemps déjà ces exploitations, j'ai retrouvé ces photos des autres puits prisent dans les années 1978/80, le puits Alexandre dont le chevalement a été remonté sur le quartier mine témoin à Alès (mine musée).

Les deux dernières c'est pas très 49 mais plutôt 30, mines d'asphalte de de Saint Jean de Maruèjols près de Barjac, puits Berry et puits Goldney.

trop dur C......C avec de la fluo, de la pyro, de la baryte, de la cérusite, de la galène, et + si affinités...

PERDU ... la notion de carrière souterraine ou de mine ne tiens pas à des questions techniques mais à des références législatives dont l'origine remonte à la loi sur les mines et les carrières de 1810 et reprises par le code minier de 1956 (article 2). Certaines matières sont concessibles la plus-part des métaux et des combustibles fossiles ainsi que l'uranium) mais aussi le sel gemme et la potasse. On parle alors de mines. Pour les minéraux industriels tels que le gypse, la baryte ... on doit parler de carrières souterraines. La mine de Varangeville est donc bien une mine. liste des matières concessibles : article 2 du nouveau code minier Modifié par Ordonnance n°2006-407 du 6 avril 2006 - art. 1 JORF 7 avril 2006 Sont considérés comme mines les gîtes connus pour contenir : - de la houille, du lignite, ou d'autres combustibles fossiles, la tourbe exceptée, des bitumes, des hydrocarbures liquides ou gazeux, du graphite, du diamant ; - des sels de sodium et de potassium à l'état solide ou en dissolution, à l'exception de ceux contenus dans les eaux salées utilisées à des fins thérapeutiques ou de loisirs ; - de l'alun, des sulfates autres que les sulfates alcalino-terreux ;. - de la bauxite, de la fluorine ; - du fer, du cobalt, du nickel, du chrome, du manganèse, du vanadium, du titane, du zirconium, du molybdène, du tungstène, de l'hafnium, du rhénium ; - du cuivre, du plomb, du zinc, du cadmium, du germanium, de l'étain, de l'indium ; - du cérium, du scandium et autres éléments des terres rares ; - du niobium, du tantale ; - du mercure, de l'argent, de l'or, du platine, des métaux de la mine du platine ; - de l'hélium, du lithium, du rubidium, du césium, du radium, du thorium, de l'uranium et autres éléments radio-actifs ; - du soufre, du sélénium, du tellure ; - de l'arsenic, de l'antimoine, du bismuth ; - du gaz carbonique, à l'exception du gaz naturellement contenu dans les eaux qui sont ou qui viendraient à être utilisées pour l'alimentation humaine ou à des fins thérapeutiques ; - des phosphates ; - du béryllium, du gallium, du thallium. A cette énumération peuvent être ajoutées par décrets en Conseil d'Etat des substances analogues n'ayant pas jusqu'alors d'utilisation dans l'économie.

Le chevalement (tout nu, sans ses installations annexes) du puits Castan a été sauvegardé, c'est la seule chose qui reste pour marquer l'histoire de cette mines extraordinaire. Bien souvent les entreprises minières sont accusées de faire table rase du passé. Dans le cas présent, il y avait des propositions du directeur de la mine pour aider à créer un musée et à sauvegarder quelques chose, 2 ans avant la fermeture ! j'en ai été témoin, (y compris une galerie souterraine) malheureusement les cafouillages des collectivités locales, chacun se repassant la patate chaude..; les ambitions de certaines personnes et leur incompétence, les tiraillements entre administration et le manque d'ambition ont fait que le train est passé... la mine a fermé et il ne reste qu'un "monument sans vie" dommage. :sniff!: Aujourd'hui il reste UNE mine souterraine en exploitation, avec un chevalement, c'est le puits Saint Nicolas dela mine de sel de Varangeville à coté de Nancy. Il reste également 2 petits puits de service non loin de là qui servent pour l'aérage.

Viens de paraître, numéro hors série de la Revue de la Société de l'Industrie Minérale. Ce superbe N°174, octobre 2010, de 140 pages, en couleur, reprend l'ensemble des communications présentées au colloque d'Autun du mois d'avril 2010, avec une partie consacrée à la loi sur les mines de 1810 et ses évolutions mais aussi aux évolutions actuelles du code minier et de l'après mine en France, y compris les problématiques des archéologues et des chauves-souris! un conseil, si vous croyez à la réincarnation, demandez à devenir chauve souris, tout sera mis à votre disposition pour explorer les anciennes mines... Adresse de la SIM : 17 rue Saint Séverin, 75005 PARIS - Site internet : www.lasim.org J'ignore si les N° peuvent êtres acquis séparément, l'abonnement annuel lui n'est pas donné Sommaire des articles : - Evolution de la réglementation applicable aux carrières de 1800 à 2010 - G. Jourdan - Evolution de la législation française sur les minières de fer et son influence sur le développement de la sidérurgie de ses origines sous l'Ancien Régime au milieu du XIXe siècle - S. Benoit - La légitimation des politiques minières et la loi du 21 avril 1810 - L'exemple du Dauphiné - S. Gauché - Incidences de la loi de 1810 et du décret de 1852 sur les mines de métaux non-ferreux, cas des mines d'antimoine du Massif central - P.C. Guiollard - Les archives des mines, une obligation légale de conservation -I. Kharaba - Le Conseil général des Mines, acteur majeur dans la mise en oeuvre de la loi de 1810, étude pratique : l'instruction de la loi sur le travail des enfants dans les mines - C. Buchheit - Un siècle de législation minière à l'épreuve des faits (1810 - 1919) - F. Fortunet - La difficile application e la loi de 1810 dans le bassin houiller stéphanois - L. Rojas - L'application de la législation de sécurité pendant la crise des années trente - J.M. Sanchez - Comment et pourquoi ne substance mibnérale devient concessible - J.P. Passaqui - Le comité de l'énergie atomique et le régime particulier des substances radioactives dans la législation minière des TOM (1946-1958) - R.E. Ndong - L'après-mine en région Limousin, le cas des mines d'uranium - A. Dubest - L'évolution de la règlementation minière en Nouvelle calédonie (1857-1927) - Y. Bencivengo - Les évolutions des législations minières dans le monde - G. Troly - Organisation mise en place par Charbonnages de France entre 1995 et 2007 pour obtenir le retrait des concessions minières - Y. Guise - Les archéologues face aux mises en sécurité des mines - M.C. Bailly-Maître - Les chiroptères et la législation minière - A. Cartier - A. Tapiero - - Exploitation de la houille et développement des terrils miniers en Nord-Pas-de-Calais - N.N Masalehdani - J.L. Potdevin - Fermeture des sites miniers, naissance d'un patrimoine : le rôle des associations de sauvegarde des terrils du bassin minier NPDC - J.A. Campion

Je n'ai pas de photos perso des 2 autres puits sauvegardés mais je les empruntes à un collègue allemand : T. Janssen, histoire de conclure avec les seuls vestiges des mines de fer lorraines. Puits d'Errouville, en maçonerie construit en 1910 et le puits St Michel le plus ancien de tous, construit en 1891. comme on dit chez les mineurs : "TIR TERMINÉ !"

promis, j'arrête avec le NB (pour l'instant), la dernière mine : Mairy à Mainville. 1958 - 1992, démoli en 1995. Je laisse la main à d'autres sur ce sujet. Juste quelques chiffres sur le ce bassin qui fut l'un des premiers producteur de minerais de fer sédimentaire au monde dans les années 1960 : Exploité sur 120 km de long et 20 à 30 km de large. Exploité depuis 1834 par 120 mines (à ciel ouvert, à flanc de coteau ou par puits) 62000 mineurs ont travaillé dans ces mines dont une forte proportion de Polonais et de Polonais. Plus de 3 milliards de tonnes de minerais (minette) extraites de ce bassin. Aujourd'hui, si mes infos sont bonnes, il ne reste plus que 3 chevalements :Puits Saint-Michel à Audin le Tiche, le puits d'Errouville n°2 à Crusnes et le puits Bassompière à Aumetz.

la mine de Jarny, 1908 - 1983

la mine de La Mourière Piennes, 1910 - 1967

Très spectaculaire, aussi ben dans l'architecture d'un des 2 chevalements que par la recherche architecturale des bâtiments : la Mine de Tucquegnieux fermée en 1988.

pour finir avec les mines de fer de Lorraine, le dernier puits en activité qui desservait en fait un gisement situé sous le Luxembourg : la Mine Ferdinand à Tressange. Mise en service en 1960, arrêtée en 1995, démoli en 2002.

désolé, nous n'avons pas cet article, les mines d'anthracite à flanc de montagne m'attiraient moins, même s'il y avait parfois des installations de transporteurs aériens assez spectaculaires.

toujours en Lorraine du fer, un superbe chevalement typique de l'architecture de la firme allemande SEIBERT, le puits de Roncourt, 1916 - 1992, détruit en 1995.

c'est lequel que tu voulais montrer ? j'ai peut être en "magasin" Je vais vous remettre une petite série de mines de fer dans la journée. Bon WE a tous

le même dans les années 1910 / 1920

je pense que tu parle des édifices en bétons, ils abritent la ou les recettes des puits, les ateliers de criblages et les trémies de stockage (appelées dans le cas des mines de fer : accumulateurs à minerais), les trains se garaient en dessous pour charger les wagons de minerais.

j'adore les fluos de Villabona, y a eu des associations avec barytine calcite et dolomie à tomber par terre.

pour ceux que les chevalement des mines de fer de lorraine intéressent, je vous recommande ce bouquin, paru en 1997 aux Editions Serpenoises à Metz,128 pages chaque mine fait l'objet d'une fiche signalétique avec à l'appui de superbes dessins au crayon (j'allais dire "à la mine" ) des chevalements ou des entrées de mines. Pour info et pour répondre aux insinuations téléphoniques d'un courageux anonyme Je suis l'auteur de toutes les photos que je poste sur ce forum, si le contraire se produisait, l'auteur sera mentionné expressément. Il y a longtemps que je n'étais pas intervenu mais je vois qu'il y a toujours des... "tristes sires"... (oui Serge, je fais des progrès... en d'autres temps j'aurais employé d'autres termes...)