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Vente et achat de minéraux français et cristaux du monde sur Internet.
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Papyfred

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Tout ce qui a été posté par Papyfred

  1. " Chamonix 250 si je me souvient bien " Hélas, Laurent, on voudrait bien, mais il faut retrancher 1 du chiffre … des centaines, pour approcher la réalité… Ce n'est déjà pas trop mal, Chamonix n'est qu'un (gros ?) village ! Le club compte aussi de nombreux membres ne résidant pas sur Chamonix… À+
  2. Bon sang, mais c'est bien sûr ! (Je suis tellement anti traitement que je n'y avais pas pensé !) André a raison : tu dois neutraliser ça au plus vite !
  3. Provenance, Stalker ? mais… de chez le brocanteur, bien sûr ! Sicile, Pologne, etc. ? ? ? À+
  4. Moanda ! Rhodo sur Pyro (pas morphite, mais lusite)… Pour l'odeur ? ? ? À+
  5. C'est bien ce qu'il me semblait !
  6. " Pour info, l'ORSTOM n'existe plus depuis quelques années et a été remplacé par l'IRD (Institut de Recherche pour le Developpement)." En effet ! j'aurais dû me relire : ce texte a (déjà !) dix ans ! Merci de cette mise au point, EB93. À+
  7. Je ne sais pas combien d'abonnés compte notre revue préférée, et, de toute façon, cela ne me regarde pas. Je ne sais qu'une chose, c'est qu'elle n'en compte pas assez ! Faisons, tout de même, un rapide calcul : le dernier, et superbe, numéro spécial est tiré à 4 025 exemplaires ; oublions les 25 exemplaires de luxe destinés à être vendu soit à des abonnés, soit à des non abonnés, il reste 4 000 exemplaires réservés aux abonnés et aux ventes hors abonnement. Quatorze ans d'existence prouvent que Louis-Do sait travailler et qu'il a su bien s'entourer ; on peut donc penser qu'il prévoit une certaine marge de réserve - ni trop, ni trop peu - pour faire face, prévoir l'avenir, ne pas immobiliser trop inutilement du volume, du papier, de l'argent. J'en veux pour preuve des faits faciles à constater : les 6 premières années sont épuisées, la septième ne tardera pas à l'être ; les hors série suivent à peu près, il faut savoir que le V (1999) a dû être réédité, il serait, sinon, épuisé depuis longtemps. Je me dis qu'une fourchette comprise entre 10 et 20 % serait raisonnable. Alors, disons 20 % ! Et ne tenons pas compte des abonnés étrangers, il y en a, qu'ils soient remerciés ici ! N'Y AURAIT-IL QUE 3 200 AMATEURS DE MINÉRALOGIE DANS CE PAYS ?
  8. Et là, je suis bien de ton avis, André ! Je ne sais pas par quel " miracle ", ONF ? Sentiers pas le Conseil Général, ou la commune ? Ce poinement basaltique du Destel est devenu " lave du Desteu " ! Quand on sait que lave désigne à l'origine un écoulement boueux, 5 Ma plus tard, le basalte est non seulement bien solide, refroidi, mais aussi altéré… plus rien à voir avec la lave qu'il fut un jour ! Et, André, tu fais bien de le souligner : du coup, dans mon message précédent, je suis allé mettre (ce que j'aurais dû faire dès le départ) entre guillemets et en italique ce fameux " laves " !
  9. Il suffit que tu me le demandes, Serge ! Comme j'avais le choix entre plus, un peu plus, beaucoup plus… j'ai choisi ! (C'est tiré d'un inédit à paraître un de ces jours dans le Bulletin du Club de Minéralogie de Chamonix ; comme toujours !) Voilà : " Béryl émeraude. Mais d'abord, mis à part d'être un béryl et sans doute la gemme la plus prisée, qu'est donc exactement une émeraude ? Durant les centaines d'années qui ont précédé la mise en application de la chimie moderne, de nombreuses pierres d'un vert attractif étaient appelées émeraudes. Ce fut le cas des péridots de Zebirget (prononcer *zabargat) en Mer Rouge. Vauquelin, qui avait découvert le chrome dans le " plomb rouge de Sibérie ", retrouva ce nouvel élément dans le " fer chromaté aluminé de la Carade " (83, Cavalaire) et dans le " béryl émeraude " ( pas " de France " ! mais " du Pérou " [dont faisait partie la Colombie à cette époque]). C'est vers le milieu du dix-neuvième siècle que l'on décida à réserver l'appellation émeraude aux seuls béryls devant leur couleur verte à des traces – moins de 1 % – de chrome. Cette définition, stricte du point de vue chimique, mais très imprécise quant à la nuance colorée (nul ne sait ce qu'est le véritable " vert-émeraude "), resta en vigueur jusqu'en 1963. Á cette date, fut trouvé à Salininhas au Brésil, un magnifique béryl vert, coloré par le vanadium ; après bien des controverses, ce béryl fut accepté comme émeraude par le G.I.A. (Gemological Institute of America). Le béryl émeraude coloré par le vanadium est aussi connu en Afrique… Les " V-émeraudes ", sont des béryls riches en vanadium et en chrome… Le fameux béryl rouge de l'Utah, est dit " American Red Emerald " par ceux qui le commercialisent. Ce béryl est parfois nommé " bixbite ", ou encore " bityite ". On se gardera de confondre " bityite " (la véritable bityite est un silicate dont le nom provient des monts Bity à Madagascar), et bixbyite (un oxyde cubique dédié à Maynard Bixby de Salt Lake City), d'autant qu'existe aussi la bisbeeite (un silicate fibreux dont le nom honore Bisbee, Arizona). Les émeraudes de Franquiera, Galice, Espagne, dont la teneur en chrome est 0,11 %, gisent avec le chrysobéryl et la phénacite (ou phénakite – orthographe retenue par l’I.M.A.). En 1831, Maksim Kozhevnokov, un paysan du district de Beloyarsk, trouva sur les bords de la rivière Takovaya, des émeraudes parmi les racines d'un pin arraché par la tempête. Les premières véritables émeraudes trouvées en Russie ! Émeraude en Russe se dit " izumrud " de " izumlenie " = " époustouflant " et " ruda " = " minerai " ; " Izumrudnye Kopi " c'est " la mine d'émeraude ", d'où viennent aussi des alexandrites et des phénacites ; selon certaines estimations cette zone de 25 km de long sur 2 km de large, aurait livré de 1831 à 1922 : 20 tonnes d'émeraudes, 3 tonnes d'alexandrites et 3 tonnes de phénacites. Dans les béryls émeraude de l'Oural, il y a substitution isomorphique d'aluminium par du chrome trivalent ; la coloration verte apparaît dès que la teneur en Cr3+ atteint 0,05 %, le vert profond correspond à des teneurs comprises entre 0,15 et 0,20 % de Cr3+. Généralement, dans l’émeraude, moins de 1,5 % des ions aluminium sont remplacés par des ions chrome. Les émeraudes vanadifères du Brésil contiennent seulement quelques dix-millièmes de chrome, les émeraudes de Salininha contiennent 0,03 % de Cr et 0,15 % de Va. Dans la même région, les émeraudes de Santa Terezinha montrent des inclusions de talc, de chromite, et de pyrite. L'émeraude a donné lieu à de nombreuses tentatives, plus ou moins réussies, d'imitation, que l’on les distingue des émeraudes naturelles par l'étude de leurs inclusions. L'emploi du filtre de Chelsea permet, quant à lui, de distinguer les émeraudes – naturelles ou artificielles – contenant du chrome, de celles n'en contenant pas et donc colorées par le vanadium ; en effet les premières apparaissent rouges par ce truchement, ce n'est pas le cas des secondes. Une nouvelle méthode, mise au point par une équipe de chercheurs de l'ORSTOM et du CNRS, basée sur le rapport de concentration de deux principaux isotopes (16 et 18) de l'oxygène présent dans les émeraudes, permet d'ores et déjà de reconnaître le gisement d'origine des spécimens, et du même coup leur authenticité. Je ne m'étendrais pas davantage sur ce sujet qui, à lui seul, mériterait plusieurs pages. Je dirais seulement qu'existent, ou ont existé, en France quelques gisements où le béryl était présent. Le gîte producteur le plus proche de notre région se situe en Suisse, mais il est dans l’ombre de celui du Habachtal en Autriche, déjà exploité par les Celtes et les Romains…" Je te fais grâce de la bibliographie… À+
  10. Oublie les granites (ne m'en veux pas, Serge), il s'agit bien, dans le lit du torrent, de gneiss migmatitiques comme le dit Géomorpho au message précédent. (Dans mon message, j'avais préféré porter l'accent sur les " laves " basaltiques). À+
  11. Pas de honte à avoir… à Tréminis, septaria il y a … mais je n'y ai jamais (jusqu'à ce jour) trouvé l'objet qui me ferait craquer… par contre, quel bel endroit ! ! !
  12. Mille pardons, Tom ! Je n'avais pas revu ce post, ni ton message ; heureusement Pierreux passait par là !
  13. Bienvenue sur ce forum, Nicoulina ! Non loin de là, se trouvent les deux menhirs du Plateau des Lambert, le châtaignier " de Madame de Sévigné ", et à quelques kilomètres l'ex-chartreuse de la Verne, où l'emploi décoratif de la serpentinite de la Mole fut remarquable. Les gneiss migmatitiques ? j'y viens ! Déjà pour signaler que sur certaines des photos, ils sont mis à nu par l'érosion hydrique : normal, nous sommes dans le lit d'un oued (si cette dénomination vous surprend, comprenez, dans le lit d'un torrent à régime d'oued !). Pour comprendre la dénomination " laves du Destel ", il faut se reporter à la légende de la carte, ou, mieux, consulter les anciennes cartes géologiques… Si personne n'ignore le fait que la Provence cristalline comprend deux entités, le massif volcanique de l'Estérel et le massif métamorphique des Maures, peu savent que le massif des Maures a connu divers épisodes volcaniques (comme d'ailleurs le reste de la Provence). Les plus récents de ces épisodes ont tout de même 5 millions d'années ! Au moins deux de ces épisodes ont donné lieu à de magnifiques inversions de relief ! Et certains de ces épisodes se situent tout près de Saint-Tropez ! Tel le pointement basaltique qui arme la colline Sainte-Anne… Ainsi, tout près de la Mole et de sa serpentinite, se trouve la cheminée basaltique de Sainte Magdeleine, cette cheminée a déversé une lave qui s'est mise en place dans un fond de vallée Miocène.Cette coulée est découpée en mesa, le dernier lambeau arme la colline qui donne son nom à Cogolin (à 9 km de Saint-Tropez, par la route). Mais cette cheminée n'est pas isolée, elle est accompagnée de deux pointements basaltiques, dont celui du Destel ! Que dit la légende de la carte postée par Hervé ? " À l'ouest des gneiss de Bormes, gneiss migmatitiques (terrains éruptifs et métamorphiques) " ! Ces deux petits pointements ne sont plus figurés sur les cartes actuelles, le Destel, lui, est toujours basaltique ! Lave, donc ! Une dernière remarque : j'ai employé Destel, c'est le nom de ce sommet ! Si je devais employer le provençal pour le désigner, j'écrirais Destèu, mais alors je devrais savoir que ÈU est une diphtongue et que dans une diphtongue l'accent tonique porte sur la première voyelle (et pas sur la deuxième, qui est, elle, atonique !) ; mais aussi que : U reste U, sauf s'il est suivi d'un N ou d'un M nasalisé, ou s'il suit un A, un O, cas dans lesquels il se prononce OU… Donc, prononcer : *Dèstèou ! À+
  14. Et, à l'autre extrémité du Trièves, il y a ceux (septaria) de Tréminis, encore et toujours en Dauphiné ! mais j'avoue être davantage attiré par ceux que l'on trouve un peu plus au sud ! À+
  15. Trouvé ce soir en rentrant ! MAGNIFIQUE ! Un très beau travail ! Pour Louis-Do: rendez-vous à Chamonix, je ne pense pas que nous ayons l'occasion de nous voir avant…
  16. Bonsoir Davalfa, Un silex avec poli éolien ! Deux concrétion gréseuse " gogotte " Trois bivalve avec cristaux (vraissemblablement) de calcite ! À+
  17. Bonsoir ! Il faudrait que Bénévolus passe par là ! Le 1, je ne vois pas (photo). Le deux, après avoir zoomé deux fois ça devient trop flou… mais entre temps, je pense avoir discerné des pétales de sidérite oxydée. À+
  18. Itou ! il ne nous reste plus qu'à patienter un jour ou deux ! Au passage, je note les performances de la maison Louis-Do : sorti le matin - expédié en fin d'après-midi !
  19. Formation à partir d'un gel colloïdal … ça ressemble assez…
  20. Papyfred

    Arsenic

    Les indices à arsenic ne manquent pas dans les Alpes (et ailleurs)… il suffit que ton eau les lessive… À+
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