Oui ! puis ce qui est surprenant, c'est qu'il est magnifiquement repoli (je soupçonne qu'on l'a un peu aidé, ce qui annihile la surprise…) Les trajets en cours d'eau des serpentinites des Maures sont trop courts pour obtenir un tel poli ; la serpentinite est trop tendre, aussi. Du coup, le poli est terne…
Voici ce que j'imagine : Il y a bien peu de chance que cette serpentinite provienne de l'un des neufs culots (pointements) connus, de serpentinite qui s'échelonnent de la mer au sillon permien (de Cavalaire à la forêt des Arcs). Depuis longtemps, les camions transportent, pour les aménagements, les travaux routiers, la décoration, des " agrégats " prélevés sur les rives de la Durance. Calcaires et autres (Dieu sait si les roches charriées par la Durance sont diverses !) C'est ainsi qu'à quelque quatre kilomètres de Saint-Tropez (sur le parking d'un hypermarché) on peut voir, parmi d'autres galets, des variolites de la Durance !
Ton galet (ton beau galet !) a sûrement fait une partie du trajet l'ayant semé dans une vigne du Castelet, en camion ! Ah, s'il pouvait raconter son circuit !
Il y aurait donc, quelquepart des serpentinites à chromite rare, dans le bassin versant de la Durance…
Allez, kénavo, Jean ! À+ (vu l'heure : au dodo !).